Les médias glorifient le célèbre avorteur qui considère la grossesse comme une « maladie »
L'avorteur Warren Hern.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image : capture d'écran vidéo/PBS News
27 août 2024 (LifeSiteNews) — Le Dr Warren Hern tue des bébés à terme dans l’utérus depuis des décennies. Beaucoup des enfants qu’il démembre pourraient survivre en dehors de l’utérus. Dans son livre Abortion Practice publié en 1990, le Dr Hern note que la destruction des corps des bébés dans l’utérus à 30 semaines — ou même à 22 ou 25 semaines — peut être un travail difficile. « Les sensations de démembrement passent à travers les forceps comme un courant électrique », écrit-il. La vie commence dès la conception ; pour des milliers de personnes, elle s’arrête à la clinique de Hern à Boulder, dans le Colorado.
Hern est l’un des seuls avorteurs à accepter de pratiquer des avortements tardifs. Pour cette raison, il a été acclamé par la presse — surtout depuis la chute de l’arrêt Roe v. Wade. L’activité de Hern a augmenté d’environ 50 % depuis l’affaire Dobbs, et un avortement tardif à sa clinique coûte environ 6 000 dollars. Un portrait élogieux publié en 2023 par The Atlantic indique qu’à plusieurs reprises, des bébés sont sortis vivants de l’utérus malgré tous les efforts déployés par M. Hern :
Une ou deux fois, lors d’une intervention à 15 ou 16 semaines, il a utilisé des forceps pour retirer un fœtus dont le cœur battait encore. Le cœur n’a battu que quelques secondes avant de s’arrêter. Mais longtemps après, une vision de ce fœtus réveillait Hern de son sommeil. Il pouvait voir, dans son esprit, le corps de l’enfant de quelques pouces de long et son cœur, qui battait, battait, battait.
Aucun de ces détails n’apparaît dans un profil récent, publié par le Los Angeles Times. L’article, rédigé par Robin Abcarian, est un reportage flatteur destiné à présenter l’avortement tardif — qui horrifie encore la plupart des Américains — comme une œuvre de bienfaisance. Le titre : « Warren Hern est l’un des rares médecins pratiquant des avortements tardifs dans le pays. C’est ce qui le motive ». Hern a aujourd’hui 86 ans, mais il est toujours en activité. Abcarian souligne les nombreuses menaces auxquelles il a été confronté au fil des ans, ainsi que le harcèlement verbal dont il a fait l’objet. Elle rappelle son amitié avec George Tiller, l’avorteur clandestin assassiné à Wichita en 2009.
« Il n’est pas étonnant que Hern affiche son mépris pour les opposants à l’avortement », écrit Mme Abcarian, sans se demander — même brièvement — pourquoi quelqu’un pourrait s’opposer à ce travail difficile, qui consiste à démembrer des bébés presque à terme et à reconstituer leurs corps comme des puzzles sanglants pour s’assurer qu’aucun membre n’est resté dans l’utérus. Elle note qu’il sort un mémoire — intitulé sans hésitation « L’avortement à l’âge de la déraison » — et passe en revue les détails désormais bien connus des décennies qu’il a passées dans l’industrie de l’avortement.
Elle note, avec admiration, que Hern « n’a pas peur des choses difficiles » — les choses difficiles étant que l’avortement tardif implique la destruction d’un enfant dans l’utérus :
« Toute notre expérience évolutive consiste à prendre soin des petites créatures sans défense, y compris les bébés humains », a-t-il déclaré. « C’est le problème bioculturel central de cette question ».
Récemment, il m’a raconté qu’un jeune médecin qu’il formait s’était senti obligé de quitter la salle d’opération lors d’une intervention sur une femme enceinte de 34 semaines. « Je lui ai dit qu’il n’y avait rien de mal à ressentir cela ».
Il lui est arrivé de devoir se recueillir en privé après une intervention.
Pendant des décennies, Hern a défendu la position iconoclaste selon laquelle la grossesse n’est pas différente de la maladie. Dans presque tous les cas, l’accouchement est bien plus dangereux que l’avortement.
« La grossesse n’est pas un état bénin », écrit-il. « Elle peut vous tuer. » Il cite le médecin français du XVIIe siècle François Mauriceau qui décrit la grossesse comme une « maladie de neuf mois ».
« Le traitement de choix de la grossesse est l’avortement, à moins que la femme ne veuille mener sa grossesse à terme et avoir un bébé », conclut-il. « C’est un point de vue odieux pour ceux qui croient que le but des femmes, à part donner du plaisir aux hommes et faire le ménage, est d’avoir autant de bébés que possible ».
La logique est profondément tordue, mais elle a une sorte de sens malsain : si la grossesse est une maladie, alors l’avortement est un soin de santé. Si la grossesse est une maladie, alors le bébé est une tumeur qu’il faut enlever. La plupart des médecins traitent l’infertilité comme un problème de santé ; pour Hern, c’est la grossesse qui est la maladie. Il ne s’agit pas d’une hyperbole — comme l’a noté Live Action, Hern a écrit que les êtres humains sont un « cancer planétaire » que l’avortement peut traiter : « L’espèce humaine est un exemple d’écotumeur maligne, une prolifération incontrôlée d’une seule espèce qui menace l’existence d’autres espèces dans leurs habitats ».
Et malgré ses spasmes de conscience momentanés à la vue d’un bébé en morceaux, il dit à Abcarian qu’il trouve toujours de la « joie » dans son travail. « Je l’adore », lui a-t-il dit. Le but de ce portrait est de faire en sorte que l’Amérique l’aime aussi.
« Arracher une jambe ou deux » : une vidéo d’infiltration révèle comment Planned Parenthood prélève les organes des bébés
Un centre de Planned Parenthood à Houston au Texas.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hourick/Wikimedia Commons
8 août 2024 (LifeSiteNews) — Les enquêteurs pro-vie du Center for Medical Progress (CMP) ont publié des séquences inédites de leur enquête initiale de 2015 dans lesquelles les responsables de Planned Parenthood révèlent comment ils mutilent les corps des bébés avortés pour dissimuler les méthodes d’avortement illégales employées pour les tuer.
Mardi, CMP a publié une vidéo — que Planned Parenthood s’était efforcée de bloquer au cours des huit dernières années — de deux conversations lors du salon commercial 2015 de la National Abortion Federation (NAF) entre le Dr Ann Schutt-Aine, médecin en chef de Planned Parenthood Gulf Coast (Texas), le vice-président de l’accès à l’avortement Tram Nguyen, RN, et des journalistes infiltrés de CMP que les initiés de l’avortement pensaient être des grossistes de laboratoire.
La séquence contient d’autres exemples de fonctionnaires qui se moquent de la nature barbare de leur activité, comme Nguyen qui dit à un moment donné : « Je suis comme, “Ouais, j’ai comme une jambe pour vous ! ” Je me suis dit, oh m****, si d’autres personnes m’entendaient, elles diraient “vous êtes vraiment diabolique” ».
Mais la révélation la plus importante est la discussion de Schutt-Aine sur le fait qu’elle doive parfois faire plusieurs « essais » pour démembrer un bébé dans l’utérus « pour éviter l’avortement par naissance partielle », qui est illégal en vertu de la loi fédérale depuis 2003.
« Si je fais une intervention et que je crains que [la sortie du] bébé n’atteigne l’ombilic, je peux demander un deuxième jeu de pinces pour maintenir le corps au niveau du col de l’utérus et arracher une jambe ou deux, afin d’éviter l’avortement par naissance partielle », explique-t-elle.
Lire la suiteUn médecin canadien spécialisé dans l’euthanasie parle avec légèreté de sa pratique
Ellen Wiebe.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alexander Raikin/X
17 mai 2024 (LifeSiteNews) — Dans le documentaire Better Off Dead ? récemment publié par la BBC, la militante des droits des personnes handicapées Liz Carr a interviewé le Dr Ellen Wiebe, le médecin euthanasieur le plus connu du Canada. Ellen Wiebe est également avorteuse et militante de Mourir dans la dignité, le groupe de pression pour l’euthanasie qui cherche à étendre encore plus l’admissibilité au suicide assisté au Canada. La tentative de défense du régime d’euthanasie canadien par Mme Wiebe s’est retournée contre elle lorsque, tout au long de l’entretien, elle a ri et souri en parlant de mettre fin à la vie de ses patients.
« J’adore mon travail », a-t-elle déclaré à Mme Carr. « J’ai toujours aimé être médecin, j’ai mis au monde plus de 1 000 bébés et je me suis occupée de familles, mais c’est le meilleur travail que j’aie jamais fait au cours des sept dernières années. Les gens me demandent pourquoi, et je me dis que les médecins aiment les patients reconnaissants, et personne n’est plus reconnaissant que mes patients actuels et leurs familles ». Ses patients euthanasiés, il faut le souligner, sont morts. Comme l’a fait remarquer un observateur troublé sur les réseaux sociaux : « J’ai eu l’impression qu’elle appréciait un peu trop son travail ». Beaucoup d’autres ont abondé dans le même sens.
Mme Carr a insisté à plusieurs reprises sur la menace que l’euthanasie fait peser sur les populations vulnérables, mais Dr Wiebe n’a pas voulu l’entendre. « J’ai certainement rencontré des personnes qui ne sont pas plus handicapées que moi et qui disent que la vie n’est pas acceptable dans cet état », a-t-elle déclaré. « Je leur ai répondu que nous étions différentes. Mais pas différentes dans le sens où elles veulent avoir un certain contrôle ». Mme Carr a répondu : « En ce qui me concerne, je crains que le fait de donner l’option et le droit à un groupe de personnes ne mette en danger un autre groupe de personnes. Mais je n’ai pas l’impression que vous considériez cela comme inquiétant ».
Lire la suiteUn avorteur est passé à l’euthanasie après l’arrivée de la pilule abortive
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Yaokobchuck Olena/Adobe Stock
Dans un documentaire du Telegraph, Dr Konia Trouton a expliqué au journaliste Steven Edginton, qu’elle avait pratiqué l’avortement avant de devenir praticienne de l’aide médicale à mourir (AMM) — après que l’avortement ait cessé de lui rapporter de l’argent.
Le documentaire, intitulé « Canada's woke nightmare : A warning to the West » (Le cauchemar « woke » du Canada : un avertissement pour l’Occident), aborde de nombreuses questions auxquelles le Canada est confronté aujourd’hui. L’un d’entre eux concerne la mort assistée et les pressions exercées sur les personnes atteintes de maladies et sur leurs médecins pour qu’ils y participent. Mme Trouton, militante pour la justice sociale, a fait part à M. Edginton de son soutien à la mort assistée par un médecin, ainsi que de son parcours rapide pour devenir praticienne de l’AMM.
« La majeure partie de ma carrière a été consacrée aux soins liés à l’avortement, à la santé des femmes, aux droits reproductifs, à la justice sociale et j’ai simplement essayé d’intégrer ce en quoi je crois à ce qui se passe sur le terrain », a-t-elle déclaré. « Ainsi, lorsque la législation sur l’aide médicale à mourir a été adoptée, c’est la même année que la mifépristone a été introduite au Canada. La mifépristone est le comprimé que l’on peut prendre pour avorter. Du coup, on avait moins besoin de mes compétences en matière d’avortement chirurgical et je me suis dit qu’il y avait un changement intéressant dans la loi, qui concernait également la justice sociale et l’autonomie d’une personne. Je me suis demandé si je ne voudrais pas m’impliquer dans ce domaine ».
La loi canadienne sur l’AMM a été adoptée en 2016, puis elle a fait l’objet d’une révision en 2021 autorisant la mort assistée pour les « personnes admissibles qui souhaitent obtenir une mort médicalement assistée, que leur mort naturelle soit raisonnablement prévisible ou non ». Au cours de la même période, en janvier 2017, la mifépristone (le premier médicament de la pilule abortive à deux médicaments) a été distribuée pour la première fois au Canada après avoir été approuvée en 2015.
Lire la suiteL’Indiana interdit à un médecin de recevoir un prix pour violation à la vie privée dans l’affaire de l’avortement d’une fillette de 10 ans
Caitlin Bernard.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC News
16 août 2023 (LifeSiteNews) — L’État de l’Indiana aurait interdit à une avorteuse de recevoir un prix après que des accusations selon lesquelles le médecin aurait violé les lois sur la vie privée dans le cas de l’avortement d’une mineure aient fait surface.
Le prix annuel « Torchbearer Award » de l’Indiana est destiné à « identifier et reconnaître les contributions des femmes de l’Indiana à leur communauté, à l’État et à la nation » dans une « variété de domaines allant de la science et du droit à la défense du travail et à l’éducation », selon la Commission de l’Indiana pour les femmes.
En juillet dernier, le Dr Caitlin Bernard, avorteuse de l’Indiana, a parlé au Indianapolis Star d’un appel téléphonique d’un collègue de l’Ohio, quelques jours seulement après que la Cour suprême des États-Unis ait annulé l’arrêt Roe v. Wade, alors que l’interdiction de l’avortement après six semaines en vigueur dans l’Ohio avait prétendument refusé un avortement à une victime de viol âgée de 10 ans. Bernard a reçu la jeune fille pour pratiquer l’avortement dans l’État d’Indiana.
Les partisans de l’avortement ont rapidement diffusé l’histoire afin de susciter la peur quant aux effets supposés du fait de laisser les États fixer leurs propres lois en matière d’avortement, tandis que les partisans de la vie et d’autres personnes ont mis en doute l’histoire en raison de l’absence de détails corroborant les faits. Mais plus tard dans le mois, l’histoire a été confirmée par l’inculpation de Gershon Fuentes, 27 ans, immigré clandestin et petit ami de la mère de la victime. Ces révélations ont suscité des spéculations quant à la possibilité que la jeune fille ait été emmenée dans l’Indiana pour avorter afin d’éviter d’identifier son violeur.
Lire la suiteUn ancien sataniste devenu pro-vie catholique explique comment fermer les avortoirs en quatre étapes
Zachary King.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 août 2023 (LifeSiteNews) — Un ancien grand sorcier satanique et avorteur, maintenant devenu fervent catholique pro-vie, a présenté quatre étapes à suivre pour fermer les usines d’avortement. Ces étapes ont déjà permis de fermer les portes d’innombrables chambres de la mort pour enfants à naître, ce qui a permis de sauver des centaines et des milliers de vies.
Dans une entrevue accordée à John-Henry Westen de LifeSiteNews, l’ancien sataniste Zachary King a déclaré que depuis sa conversion miraculeuse à la foi catholique — déclenchée par une vision de Marie dans laquelle elle lui ordonnait de l’aider à vaincre l’avortement — il a fondé All Saints Ministry (Ministère de tous les saints) pour aider la cause pro-vie avec des moyens spirituels qui se sont révélés efficaces dans la lutte contre la culture de mort.
Insistant sur le fait que l’avortement est une pratique démoniaque et qu’il doit donc être combattu avec des armes spirituelles, King a présenté quatre étapes simples pour réussir à fermer une clinique d’avortement.
- Prière et jeûne,
- Une procession eucharistique avec le Saint Sacrement, une image de Notre-Dame de Guadalupe et la prière du rosaire,
- L’exécution d’un exorcisme catholique formel, et
- La célébration d’une messe.
« J’ai créé le ministère All Saints en 2010, et ce ministère m’a emmené dans le monde entier », a déclaré M. King. « Nous enseignons au monde comment mener le combat spirituel. Nous parlons aussi de défendre la vie et nous disons que [la lutte contre] l’avortement est un combat spirituel. »
Lire la suiteWarren Hern, avorteur tardif, admet avoir été un tueur de sang-froid pendant 50 ans et n’a aucun regret
Warren Hern.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie
12 mai 2023 (LifeSiteNews) — Avec la débâcle de l’arrêt Roe contre Wade, les journalistes cherchent à glorifier les avorteurs en les présentant comme les défenseurs héroïques des droits reproductifs sur les lignes de front d’une guerre culturelle passionnée. Récemment, une entrevue avec l’un des avorteurs les plus célèbres d’Amérique, Warren Hern, a été publiée dans la revue The Atlantic. Warren Hern a littéralement écrit le livre sur l’avortement (Abortion Practice) et n’a pas mâché ses mots sur ce qu’il fait. « Détruire des bébés dans l’utérus à 22, 25 ou même 30 semaines peut être un travail difficile ; les sensations lors du démembrement, a précisé Hern, se répercutent dans les forceps comme un courant électrique. »
Hern commence l’entrevue en précisant qu’un bébé est un « fœtus » jusqu’à ce qu’il « naisse vivant ». Fœtus, bien sûr, signifiant « enfant » ou « progéniture » en latin, il fait donc clairement référence à un bébé mais en utilisant des termes très anciens. Le but de cette insistance terminologique, évidemment, est de donner au terme « fœtus » une connotation déshumanisante. Hern veut que nous sachions qu’il ne tue pas des bébés. Il tue des fœtus. Ce n’est un bébé que s’il ou elle survit à la grossesse, et la survie est peu probable si Hern entre en scène. À l’âge de 84 ans, Hern dirige toujours sa clinique d’avortement à Boulder, dans le Colorado. Il n’existe aucune restriction à l’avortement dans cet État.
Elaine Godfrey, la journaliste qui l’a interrogé, est heureuse de participer à cette campagne de déshumanisation en qualifiant les bébés de 13 semaines dans l’utérus de « petit caillot de flegme » ou de « boule de chair ressemblant à un extraterrestre ». Ces propos sont tellement éloignés de la vérité que Godfrey ne peut que mentir intentionnellement. N’importe quel site Internet traitant de la grossesse vous montrera qu’un bébé de 13 semaines (et même bien avant) ne ressemble en rien à ces descriptions. Elle admet cependant que les avortements tardifs pratiqués par Hern sont des procédures qui « aboutissent au retrait d’un corps qui, à sa vue, vous inspirerait le vif sentiment de reconnaître [un bébé ?] ». « Les photos de ces corps, note-t-elle, peuvent être difficiles à contempler après un long moment. »
Lire la suiteUn politicien manitobain veut protéger les avorteurs tuant des enfants à naître provenant d’États où l’avortement est illégal
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DCStudio/Freepik
Le 28 avril 2023 (Coalition nationale pour la Vie) — Un projet de loi choquant a été récemment introduit dans la province canadienne du Manitoba qui protégerait les avorteurs provinciaux contre les poursuites étrangères s’ils avortaient un bébé américain provenant d’un État où l’avortement est illégal.
Ce projet de loi permet aux avorteurs manitobains de cibler et de détruire des bébés destinés à devenir des citoyens américains et de ne pas subir de répercussions juridiques de la part de ces États pour avoir assassiné des personnes étrangères.
Le projet de loi 211 a été présenté par la députée néo-démocrate Nahanni Fontaine en novembre de l’année dernière. Il a été débattu à l’assemblée législative le 27 avril, où il a été présenté en deuxième lecture. Mme Fontaine a déjà parrainé des projets de loi visant à priver les défenseurs de la vie de leur liberté d’expression lorsqu’ils mènent des actions de sensibilisation à proximité de lieux où des avortements sont pratiqués. Jusqu’à présent, ses efforts ont été vains.
Le nouveau projet de loi de Mme Fontaine modifierait la « loi sur l’exécution réciproque des jugements » en y ajoutant un nouvel article intitulé « Le jugement étranger relatif à l’interruption de grossesse n’est pas exécutoire ». Le nouvel article se lirait comme suit : « Le jugement d’un tribunal de première instance situé à l’extérieur du Manitoba concernant la prestation de services médicaux légaux au Manitoba pour l’interruption de grossesse, y compris la prescription, la délivrance ou l’administration d’un médicament pour interrompre la grossesse, est réputé contraire à l’ordre public. »
Lire la suiteDécès de l’avorteur tristement célèbre LeRoy Carhart
LeRoy Carhart.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Operation Rescue/YouTube
28 avril 2023 (LifeSiteNews) — LeRoy Carhart, l’avorteur du Nebraska responsable de la mort de 30 000 bébés innocents, est décédé.
Le célèbre médecin est décédé à 5 h 30 vendredi matin, mettant fin à sa longue carrière d’assassinat d’enfants à naître dans l’utérus de leur mère. Carhart a fondé une organisation dédiée à la pratique de l’avortement, qui a établi deux centres de mise à mort « C.A.R.E. », l’un à Bethesda, dans le Maryland, et l’autre à Bellevue, dans le Nebraska.
« Cette nouvelle est un choc pour moi, car j’étais justement en train de prier devant son avortoir il y a quelques semaines, le 1er avril », a déclaré John-Henry Westen, de LifeSiteNews, en apprenant la nouvelle. « Je me suis joint à un groupe de LifeRunners qui priait le rosaire pour sa conversion et pour les mères qui ont perdu leurs enfants à cet endroit et pour mettre fin à la tuerie ».
« Je prie pour qu’il se repente et que Dieu ait pitié de lui, et que le Bon Dieu mette fin à tous les avortements ».
Le Dr Pat Castle, fondateur de l’apostolat LifeRunners, a également déploré les vies innocentes perdues aux mains de Carhart, en déclarant : « Seigneur, ayez pitié de M. Carhart, de nous et du monde entier. Nous prions aujourd’hui pour que son histoire nous rappelle que le mal est réel, et que le bien et Dieu sont victorieux ».
« L’amour l’emporte », a-t-il poursuivi. « Aimons notre prochain en réponse au commandement de Dieu et cela mettra fin à l’avortement le plus tôt possible ».
Lire la suiteDes avorteurs admettent carrément qu’ils « tuent » des bébés, mais les médias le cachent
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock
27 mars 2023 (LifeSiteNews) — Depuis que Roe v. Wade a été renversé l’été dernier, les médias du monde entier ont les yeux fixés sur les guerres de l’avortement aux États-Unis. Les scénarios sont prévisibles et suivent des schémas particuliers. Il y a les articles affirmant que les femmes mourront par manque de soins de santé si l’avortement n’est pas accessible ; les articles d’intérêt humain sur les femmes incapables d’avorter leur bébé handicapé avec des scénarios capacistes insistant sur le fait qu’il est cruel et tragique d’empêcher ces avortements ; et les articles avec des données de sondage triées sur le volet affirmant que les lois pro-vie sont combattues par la grande majorité des Américains.
Et puis il y a le défilé incessant de profils d’avorteurs, les présentant comme les héros assiégés en première ligne des soins de santé féministes.
The Guardian, par exemple, a récemment publié un essai de longue haleine à la gloire de Leah Torres, avorteuse en Alabama. Torres, vous vous en souvenez peut-être, est la femme qui a répondu à un tweet lui demandant si elle entendait les fœtus crier pendant qu’elle les avortait, disant ceci : « Vous savez que les fœtus ne peuvent pas crier, n’est-ce pas ? Je sectionne la corde en premier pour qu’il n’y ait pas d’opportunité [de crier], s’ils sont assez avancés pour avoir un larynx. Je ne m’excuserai pas de faire de la médecine. Je suis aussi une “arracheuse d’utérus externe”, si c’est ainsi que vous voulez décrire l’hystérectomie ». Le profil mentionne les commentaires ; Torres affirme qu’ils ont été pris dans leur contexte. Relisez-le et jugez par vous-même.
Ms. Magazine a réservé le même traitement au Dr Curtis Boyd, qui a commencé à avorter avant l’arrêt Roe et a continué pendant des décennies, tuant tellement d’enfants à naître que son décompte représente en fait un pourcentage de ceux qui ont été légalement assassinés sous le régime Roe. Ce que le profil ne mentionne pas, c’est que Boyd lui-même a admis qu’il tuait : « Est-ce que je tue ? Oui, je tue. Je le sais. » Les journalistes qui rédigent ces profils n’admettent rien de tel.
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