Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Sur le compte Twitter de Bluebirdbluebird, on peut voir la question très pertinente de Matt Walsh, blogueur à ses heures, qui illustrait son commentaire sur la toute récente légalisation de l’avortement tardif pour n’importe quelle raison dans l’État de New York :
Dans un avortement tardif (que l’État de New York vient de légaliser), le bébé est tué et l’accouchement est ensuite induit. Pensez à ça. Il va être mis au monde de toute façon. Pourquoi le tuer avant sa naissance ? Pourquoi ne pas le mettre au monde vivant et le faire adopter ? Pourquoi doit-il naître mort ?
Ce à quoi a répondu le détenteur du compte Bluebirdbluebird par une l’image très expressive que vous avez pu voir plus haut :
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Cette image représente très probablement une statue de Moloch à qui une malheureuse mère vient offrir, en sacrifice humain, son bébé (encore plus malheureux).
Planned Parenthood, la plus grosse industrie de l’avortement aux États-Unis, pays auquel elle ne se limite pas d’ailleurs, peut bien nous faire penser à l’idole, notamment idolâtrée dans la région de Canaan à une époque plutôt lointaine, qui avait le doux nom de Moloch. Le sieur Moloch avait l’habitude de recevoir de ses fidèles adorateurs un pourcentage substantiel de leurs enfants, que l’on abattait pour lui, puis que l’on brûlait (il n’est pas très facile de manger avec une bouche en pierre).
Toujours est-il que dans notre brillant XXIᵉ siècle, des parents vont à Planned Parenthood pour que celui-ci mettent en pièce un pourcentage substantiel de leurs enfants à naître, ou qu’il les tue d’une manière ou d’une autre. S’il lui arrive de brûler les corps des enfants qu’il a tués, le sieur Planned Parenthood a un peu plus de suite dans les idées que son prédécesseur. Car Planned Parenthood fait de l’argent, beaucoup d’argent. Dans ses avortoirs, on ferme les yeux sur des cas probables d'abus pour faire encore de l’argent. Loin de se bâfrer avec les restes, Planned Parenthood vend des morceaux de corps d’enfants à naître.
« Mais où est le rapport ? » me direz-vous, eh bien je dirais qu’apporter son enfant à naître à Planned Parenthood revient à nourrir, avec ses propres enfants, un monstre vorace aux appétits diaboliques. Mais c'est aussi sacrifier son propre enfant à soi-même, car pour soi-même.