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Patinage Canada supprime les mots « homme » et « femme » du vocabulaire officiel pour les couples de patineurs

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Luu/Wikimedia Commons

19 décembre 2022 (LifeSiteNews) — L’organisme directeur du patinage artistique au Canada a été critiqué pour son adhésion totale à la prétendue « idéologie » du genre après avoir annoncé qu’il avait banni l’utilisation des mots « homme » et « femme » de son vocabulaire officiel pour les équipes de patinage en couple et de danse sur glace.

Le Comité opérationnel sur l’équité, la diversité et l’accessibilité de Patinage Canada affirme maintenant que sa définition d’« équipe » n’est plus une femme et un homme, car ces termes sont discriminatoires. Le terme « équipe » signifie plutôt « deux patineurs » et c’est maintenant la définition qui doit être utilisée.

La présidente de Patinage Canada, Karen Butcher, a déclaré dans un communiqué de presse du 12 décembre que le changement vise à « éliminer les obstacles à la participation au patinage, et nous croyons qu’il aura un impact significatif en garantissant que toutes les identités sexuelles sont reconnues et acceptées de manière égale et sans préjudice ».

Patinage Canada affirme que le changement permettra désormais « à de nouveaux et passionnants partenariats dans les disciplines du patinage en duo et de la danse sur glace de concourir au niveau national ».

Essentiellement, les hommes ou les femmes biologiques qui se disent transgenres seront désormais ouvertement autorisés à concourir en tant que « paires ».

Les nouvelles règles de patinage de Patinage Canada ont immédiatement été remises en question par de nombreuses personnes, dont Jamie Salé, médaillée d’or canadienne en couple.

« Je vais juste laisser ça ici », écrit Salé sur Twitter.

D’autres, dont Jamie Salé, ont raillé Patinage Canada en évoquant le film de 2006 « Blades of Glory », qui se moquait de l’idée de faire concourir deux patineurs masculins en couple.

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« Le patinage artistique va se transformer en travestis sur glace. N’importe lequel de ces couples aura un avantage certain grâce à des juges fantaisistes. Ça n’aura même pas d’importance d’être meilleur. Ce n’est plus important. Ce qui compte aujourd’hui, c’est votre score de conformisme woke », écrit sur Twitter un utilisateur dont le pseudonyme est JustinsClownWorld.

D’autres ont évoqué les aspects plus pratiques de la participation d’hommes biologiques* en « paires ».

« Nous savons tous que les hommes biologiques sont physiquement plus forts. C’est comme ça que ça marche. Le point ici, pour moi, est que permettre à une femme trans de concourir en duo avec un homme biologique ajoute un avantage injuste basé sur la force physique. C’est juste mon opinion », écrit Suzy une utilisatrice de Twitter, en réponse à Salé.

Depuis 2018, Patinage Canada permet aux partenaires de même sexe de participer à la compétition en couple. Cependant, le nouveau changement pousse encore plus loin l’agenda de l’idéologie du genre.

L’Union internationale de patinage, qui supervise la plupart des compétitions internationales, n’a pas changé de cap et maintient les termes « homme » et « femme » dans sa définition du patinage en couple. Cela signifie que les nouvelles règles woke de Patinage Canada ne s’appliquent qu’aux compétitions nationales.

Ces dernières années, de nombreux pays occidentaux, en particulier les États-Unis et le Canada, ont exercé une pression notable pour promouvoir activement le transgenrisme chez les jeunes, y compris les enfants.

Récemment, le gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau a redoublé d’efforts pour promouvoir l’agenda LGBT, annonçant un financement de 100 millions de dollars pour les groupes militants du mouvement.

Ce financement massif est intervenu peu après l’adoption par le Parlement d’une loi interdisant la « thérapie de conversion », qui inclut dans sa définition large toute forme de thérapie par la parole, même pour un adulte consentant qui souhaite librement surmonter des attirances sexuelles non désirées.

Tout récemment, un ancien analyste de la Banque Royale du Canada (RBC) a déclaré à LifeSiteNews que les grandes entreprises s’impliquent souvent dans ces mouvements radicaux non pas parce qu’elles les soutiennent nécessairement, mais parce que la structure économique actuelle — en particulier l’utilisation généralisée des scores environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) — rend cette démarche rentable.


*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A.H.



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