La petite Marie Monalisa dans les bras de sa mère.
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
En décembre 2011 (déjà 7 ans !), Campagne Québec-Vie a lancé Enceinte et inquiète, un service d’aide aux femmes enceintes en difficulté. Par le site Web et le numéro sans frais, nous invitons les femmes enceintes en détresse de nous contacter pour une écoute et des références vers des médecins et des bénévoles pro-vie, ainsi que de l’hébergement ou d’autres services, pour aider ces mères à faire le choix de la Vie pour elles et leur enfant. Depuis, des femmes de tous les horizons nous ont contactés, et des vies ont été sauvées.
Ici nous voyons la petite Marie Monalisa dans les bras de sa mère. Cette dernière s’apprêtait à se faire avorter, mais a changé d’idée à la vue de nos bénévoles présents non loin d’un avortoir de Montréal.
Aujourd’hui, notre service continue de rouler. Nous recevons une douzaine d’appels et de courriels par semaine, ce qui nous tient très occupés, étant donné nos ressources limitées.
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Mais voilà que notre existence même déplaît énormément à certains individus (voir ici, ici ou ici), qui souhaiteraient que notre service d’écoute soit « neutre » sur la question de l’avortement ; on déplore notre prise de position « idéologique » contre l’avortement.
Ces voix s’élèvent contre le fait que nous indiquerions sur notre site que l’avortement peut avoir des effets graves sur la mère, comme le démontrent plusieurs études.
Ces voix s’insurgent contre la description véridique de l’avortement comme étant la mise à mort brutale d’un être humain innocent. On préférerait, sous prétexte d’une impossible neutralité, que les aspects négatifs de l’avortement soient escamotés, pour que la femme puisse prendre sa décision « en toute liberté ».
Sauf que... ce n’est pas l’ignorance de la nature horrible de l’avortement et de ses conséquences qui rend libre, mais la connaissance de la vérité sur l’avortement qui permet à une femme d’être pleinement libre dans son choix.
Ce sont en réalité ceux qui se disent « neutres » par rapport à « l’épineuse question » de l’avortement qui, en cachant la vérité sur ce geste terrible, ne sont non seulement pas neutres, mais hypocrites dans leur manière de faire passer, pour une neutralité toute professionnelle, leur parti pris EN FAVEUR de l’avortement dans certaines circonstances.
Pour notre part, nous estimons qu’il est impossible de rester neutre face à l’avortement. Nous sommes contre, et nous le serons toujours. Nous ferons tout pour sauver l’enfant et sa mère de l’avortement.
Ceci dit, même si nous refusons d’être neutres nous n’usons pas de coercition ; si la femme décide de se faire avorter, nous prenons acte de sa décision en disant simplement que nous ne pouvons plus l’accompagner dans sa démarche.
Vôtre pour la Vie,
Georges Buscemi, Président
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