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Nancy Pelosi persiste dans son soutien à l'avortement


Nancy Pelosi.

Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr

Lors d’un événement organisé jeudi 23 mars à l’université de Georgetown à Washington, la militante de l’avortement Nancy Pelosi a affirmé qu’elle est « pro-vie » parce qu’elle se préoccupe des enfants déjà nés. Elle a également rejeté l’appel de son archevêque à se repentir de son soutien à l’avortement.

Ancienne présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Mme Pelosi professe être une fervente catholique, mais elle défend de nombreuses politiques qui contredisent les enseignements du christianisme, notamment l’avortement sur demande.

S’exprimant lors d’un événement organisé par le Centre universitaire sur la foi et la justice, la tête de file des démocrates a insisté sur le fait qu’elle se préoccupe des enfants et qu’elle est favorable au fait de les tuer avant qu’ils ne naissent, rapporte l’Independent Journal Review.

« Je pense que je suis pro-vie car je me soucie des enfants et du reste », a-t-elle déclaré.

La députée californienne a ensuite critiqué son évêque, Mgr Salvatore Cordileone archevêque de San Francisco, de lui avoir refusé la communion en raison de ses opinions radicales en faveur de l’avortement. En 2021, Mgr Cordileone a déclaré que Mme Pelosi défendait une législation en faveur de l’avortement qui équivaut à un « sacrifice d’enfant » — ce que « l’on attendrait d’un fervent sataniste, et non d’un fervent catholique » — et qu’elle refusait de se repentir de son péché.

« J’ai un problème avec mon archevêque, l’archevêque de la ville que je représente », a déclaré Pelosi jeudi. « Mais je pense que c’est son problème, pas le mien. »

Laissant entendre qu’elle est plus catholique que de nombreux dirigeants de l’Église, Mme Pelosi a déclaré que certains évêques sont « prêts à abandonner l’essentiel » des enseignements de l’Église pour se concentrer trop fortement sur la protection des bébés à naître contre l’avortement, selon le magazine America.

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Elle a déclaré qu’elle pense que les femmes ont le « libre arbitre » de prendre des décisions concernant leurs soins de santé. Par soins de santé, elle entend le fait de tuer des bébés à naître dans le cadre d’avortements volontaires.

Voici un extrait de l’article :

Interrogée sur la compatibilité de sa foi avec son soutien [au programme LGBT], Mme Pelosi a déploré ce qu’elle a appelé « les propos très négatifs, anti-LGBT, de notre archevêque », en référence au plaidoyer de Mgr Cordileone en faveur de l’enseignement traditionnel de l’Église sur la sexualité humaine...

« En ce moment, notre défi, ce sont les enfants transgenres », a déclaré Mme Pelosi jeudi.

« Je vois des enfants dans les rues de San Francisco, qui se trouvent là parce que leur famille les a reniés », a-t-elle dit. « Tous les enfants de Dieu ont leur propre dignité et leur propre valeur, leur propre individualité, leur propre authenticité. Et c’est une belle chose pour nous d’embrasser la création de Dieu ».

Cependant, avant la naissance des enfants, Pelosi a un point de vue opposé. Elle veut notamment obliger les contribuables à payer pour les avortements volontaires et obliger les religieuses qui servent les pauvres et les personnes âgées à inclure dans la couverture d’assurance-santé de leurs employés des contraceptifs susceptibles de provoquer des avortements. Une fois, elle a même qualifié les avortements tardifs de « terre sacrée ».

En tant que présidente de la Chambre des représentants en 2021, Mme Pelosi a conduit les démocrates à adopter le projet de loi pro-avortement le plus radical de l’histoire des États-Unis, surnommé « Abortion Without Limits Up to Birth Act » (Loi sur l’avortement sans limite jusqu’à la naissance). Ce projet de loi, qui été rejeté par le Sénat américain, aurait obligé les États à légaliser le meurtre des enfants à naître, quelle qu’en soit la raison, jusqu’à la naissance, et aurait contraint les contribuables à payer pour les avortements volontaires.

En novembre, les électeurs ont expulsé un certain nombre de législateurs qui avaient voté en faveur de cette loi et ont élu une majorité républicaine pro-vie à la Chambre des représentants des États-Unis.



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