Mgr Naumann critique le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement Biden et Pelosi
Mgr Joseph Naumann, archevêque de Kansas City.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocese of Kansas City
15 juillet 2022 (LifeSiteNews) — L’ancien président du comité pro-vie des évêques américains, Mgr Joseph Naumann, archevêque, a critiqué le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement en disant qu’il « fait exactement ce qu’il avertit les autres de ne pas faire ».
S’adressant au journal allemand Die Tagespost dans une interview publiée le 13 juillet mais réalisée au début du mois, Mgr Naumann, archevêque de Kansas City, a abordé la question de l’avortement et des politiciens catholiques, notant également que « de nombreux » catholiques baptisés ne font « pas vraiment partie de l’Église ».
Ces personnes sont « façonnées par la culture et la société » plutôt que par l’enseignement catholique, a-t-il déclaré, car « même au sein de l’Église, les catholiques sont souvent plus influencés par les médias séculiers que par l’Église elle-même ».
Joe Biden utilise le catholicisme à des fins politiques
Abordant le sujet du catholique autoproclamé Joe Biden, Mgr Naumann a réitéré ses critiques antérieures à l’encontre du président, déclarant que si M. Biden « prétend être un catholique fervent... cela ne ressort pas vraiment de ses actions ».
Mgr Naumann a qualifié d’outils politiques l’utilisation par M. Biden du « rosaire et de sa participation à la messe ». L’archevêque a déclaré que le président américain « a suivi la ligne démocrate, et non l’enseignement de l’Église ».
Joe Biden, qui est un fervent partisan de l’avortement, a répondu à la récente annulation de l’arrêt Roe v. Wade en signant un décret encourageant l’avortement sur demande vendredi dernier. Mgr Naumann a déclaré en réponse que le président « est allé à l’extrême » et qu’il est « préoccupé par le nombre de personnes qu’il trompe avec cela ».
Si Biden est « intègre, il devrait s’abstenir volontairement de recevoir la communion », a ajouté le prélat du Kansas. Toutefois, Mgr Naumann s’est expressément abstenu de suggérer qu’il soit interdit à M. Biden de recevoir la communion.
« Son évêque est responsable de cette décision. Mais Joe Biden sait ce qui est juste à cet égard », a déclaré Mgr Naumann.
Lire la suiteIl n’a aucune excuse. Il ne devrait pas continuer à se présenter comme un fervent catholique. En agissant ainsi, il s’arroge le rôle des évêques. Et il enseigne aux gens : « Je soutiens les avortements légaux et je suis un fervent catholique en même temps, donc vous pouvez aussi le faire. » Les politiciens franchissent une ligne lorsqu’ils affichent leur foi catholique et prônent un tel mal.
Mgr Schneider : Par ses communions « sacrilèges », Nancy Pelosi « mange sa condamnation »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Marcellus/YouTube
5 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Mgr Athanasius Schneider a condamné la réception « sacrilège » de la Sainte Communion par Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, qualifiant cette action de « chemin qui conduit à la damnation de son âme ».
En réponse à l’obstination de Pelosi à recevoir la Sainte Communion, même après avoir été exclue de l’Eucharistie par son évêque local, Mgr Schneider l’a désignée comme la figure « la plus misérable » « dans le scénario horrible de cette communion sacrilège » lors d’une entrevue mardi avec Terry Barber pendant le Terry and Jesse Show.
Mgr Schneider a dit à Barber qu’en recevant l’Eucharistie malgré son péché mortel de soutenir le meurtre d’innocents par avortement, Pelosi doit être prise en pitié, parce qu’« elle mange consciemment, obstinément son jugement ».
Mgr Schneider s’est fait l’écho des paroles de saint Paul, dont voici la mise en garde : « C’est pourquoi quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que l’homme s’éprouve donc lui-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice. Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant pas le corps du Seigneur. » (1 Corinthiens 11:27-29, Traduction Fillion)
Le fidèle prélat a dit à Barber que notre première réaction face à une telle offense de Pelosi doit être de réparer pour « consoler notre Seigneur qui est si horriblement outragé dans ce saint Sacrement, par cet acte objectivement sacrilège » que Pelosi « a accompli dans le lieu le plus saint de la chrétienté : dans la Basilique Saint-Pierre, en présence du pape ».
Le pape François « n’a pas donné lui-même la sainte communion à Pelosi, grâce à Dieu, mais il était présent », a ajouté Mgr Schneider.
« Ce blasphème et ces actes sacrilèges ─ cela ne peut que provoquer en nous de la souffrance, parce que nous croyons et nous aimons Jésus-Christ dans l’Eucharistie », a déclaré Mgr Schneider. « Nous souffrons qu’Il soit ainsi outragé. »
Lire la suiteLe pape François rompt le silence au sujet de l’annulation de Roe et critique le refus de communion aux politiciens pro-avortement
Le pape François en entretien avec le journaliste Philip Pullella.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Philip Pullella/Twitter
4 juillet 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le pape François a rompu son silence à propos de la décision de la Cour suprême des États-Unis d’annuler Roe v. Wade, qui accorde aux États le pouvoir d’interdire l’avortement, en disant que les évêques doivent être « pastoraux » avec les politiciens pro-avortement.
Dans un entretien de 90 minutes avec le correspondant de Reuters au Vatican, Philip Pullella, publié le 4 juillet, le pape a déclaré que s’il respectait la décision de la Cour suprême d’annuler l’arrêt historique de 1973 qui imposait l’avortement dans les 50 États, il ne pouvait pas « en parler d’un point de vue juridique », car il n’avait pas étudié la loi, indique l’article.
Bien qu’il ait refusé de faire des commentaires sur le « droit » à l’avortement aux États-Unis, autrefois prétendu et aujourd’hui annulé, le pontife a déclaré son opposition à l’avortement, comparant cette pratique barbare à « l’embauche d’un tueur à gages ». Ces remarques rappellent sa condamnation de l’avortement en 2018.
Le pape a demandé : « Est-il légitime, est-il juste, d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? »
Pullella aurait interrogé François sur la question controversée des politiciens catholiques qui reçoivent la sainte communion tout en soutenant ouvertement le « droit » de tuer les enfants dans le ventre de leur mère, sachant que la présidente catholique de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, reçoit régulièrement l’eucharistie. Pelosi a plaidé en faveur de l’avortement et a par la suite été privée de la Sainte Communion par son évêque local, l’archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco.
L’Église catholique enseigne que l’Eucharistie est littéralement le corps, le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ et, par conséquent, quiconque a commis un péché mortel ne peut se présenter à la Sainte Communion avant de s’être repenti et confessé dans le sacrement de la réconciliation.
En outre, le Canon 915 du Code de droit canonique de l’Église stipule que : « Ceux qui ont été excommuniés ou interdits après l’imposition ou la déclaration de la peine et les autres qui persévèrent obstinément dans un péché grave manifeste ne doivent pas être admis à la sainte communion. »
Au sujet de la distribution de la communion aux politiciens pro-avortement comme Pelosi, François, qui s’est exprimé en italien et sans la présence d’assistants, a déclaré : « Quand l’Église perd sa nature pastorale, quand un évêque perd sa nature pastorale, cela cause un problème politique. C’est tout ce que je peux dire ».
Lire la suitePelosi aurait reçu la communion à une messe présidée par le pape François
Nancy Pelosi (à droite), assistant à la messe dans la Basilique Saint-Pierre-de-Rome, le 29 juin 2022.
Par Tim Jackson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vatican News/YouTube
29 juin 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, aurait reçu la Sainte Communion lors d’une messe présidée par le Pape François ce matin, malgré l’interdiction de recevoir la Communion intimée par son ordinaire local, Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco.
La dirigeante démocrate s’est rendue à Rome pour une rencontre spéciale avec le pape François, au cours de laquelle elle a reçu une bénédiction, avant d’assister à la messe dans la basilique Saint-Pierre.
Pelosi aurait ensuite reçu la communion d’un prêtre lors de la messe.
Selon l’enseignement de l’Église catholique, le fait que Mme Pelosi soutienne de façon persistante et avec force le meurtre des enfants à naître empêche cette politicienne très en vue de recevoir le corps et le sang du Christ, en raison de la nature gravement peccamineuse et scandaleuse du meurtre et de la réception sacrilège de la sainte communion.
« Vous ne devez pas vous présenter à la Sainte Communion et, si vous le faites, vous ne devez pas être admise à la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez [publiquement] votre plaidoyer pour la légitimité de l’avortement, que vous vous confessiez et receviez l’absolution de ce grave péché dans le sacrement de la pénitence », a écrit Cordileone à Pelosi dans une « notification » le mois dernier.
Le pape François, cependant, s’était déjà prononcé contre l’interdiction de la communion aux politiciens pro-avortement, affirmant que les prêtres devraient accompagner ces législateurs avec « compassion et tendresse ».
L’année dernière, à Rome, Joe Biden a déclaré aux journalistes que le pape François lui avait recommandé de continuer à recevoir la communion, malgré le soutien de longue date du président des États-Unis au meurtre des bébés à naître.
Lire la suiteMgr Strickland interdit à Pelosi de communier jusqu’à ce qu’elle « cesse de préconiser le meurtre d’enfants »
Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 mai 2022, Tyler, Texas (LifeSiteNews) — Mgr Joseph Strickland a déclaré que le diocèse de Tyler, Texas, interdira également la communion à Nancy Pelosi, pro-avortement et « catholique » autoproclamée.
« Le souci du salut éternel de Mme Pelosi s’étend au diocèse de Tyler », a écrit Mgr Strickland sur Twitter.
« Elle est interdite de communion ici jusqu’à ce qu’elle se repente et cesse de préconiser le meurtre d’enfants », a-t-il ajouté. « Priez pour que son cœur soit tourné vers Dieu et éloigné du pouvoir de ce monde ».
The concern for Mrs Pelosi’s eternal salvation extends to the Diocese of Tyler. She is barred from Communion here until she repents & stops advocating the murder of children. Pray for her heart to be turned to God & away from the power of this world. https://t.co/MluSpdF0zH
— Bishop J. Strickland (@Bishopoftyler) May 25, 2022
Ce refus de la communion suit de près le fait que l’archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, a demandé à la présidente de la Chambre des représentants de ne pas se présenter à la communion dans son diocèse la semaine dernière.
« Vous ne devez pas vous présenter à la Sainte Communion et, si vous le faites, vous ne devez pas être admise à la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez [publiquement] votre plaidoyer pour la légitimité de l’avortement et que vous vous confessiez et receviez l’absolution de ce grave péché dans le sacrement de la pénitence », a écrit l’archevêque à Pelosi.
Pelosi a répondu à l’interdiction de Mgr Cordileone en disant qu’elle ne respecte pas le fait d’imposer aux autres des opinions pro-vie. .
L’Église catholique enseigne que l’Eucharistie est littéralement le corps, le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ. L’Église enseigne qu’aucun catholique qui a commis un péché mortel ne doit se présenter à la Sainte Communion avant de s’être confessé de ce péché dans le sacrement de la Confession.
Le canon 915 du Code de droit canonique de l’Église stipule que « ceux qui ont été excommuniés ou interdits après l’imposition ou la déclaration de la peine et les autres qui persévèrent obstinément dans un péché grave manifeste ne doivent pas être admis à la Sainte Communion ».
De plus, dans Evangelium Vitæ, le Pape Saint Jean Paul II a utilisé sa pleine autorité papale pour condamner publiquement l’avortement comme un péché grave, « puisqu’il s’agit du meurtre délibéré d’un être humain innocent ».
Nancy Pelosi défie l’interdiction de Mgr Cordileone de communier
Nancy Pelosi.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Dans une lettre récente, l’archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone, a interdit à Nancy Pelosi de recevoir la communion en raison de son appui ouvert envers l’avortement.
Selon le Journal de Québec l’évêque a écrit « Vous ne devez pas vous présenter pour [recevoir] la Sainte Communion et, si cela devait arriver, vous ne devrez pas être admise pour la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez publiquement votre défense de la légitimité de l’avortement, et que vous vous confessiez et receviez l’absolution pour ce grave péché. »
Encore une fois, l’incompatibilité de l’avortement avec la foi catholique fait surface.
Une article de FSSPX.NEWS sur la nouvelle souligne que plusieurs évêques américains dont Mgr Donald Hying de Madison, Mgr Samuel Aquila de Denver, Mgr Joseph Strickland de Tyler, Mgr James Conley de Lincoln, et Mgr Robert Vasa de Santa Rosa ont soutenu Mgr Cordileone dans sa décision.
Affrontant l’interdiction, la Présidente de la Chambre des représentants des États-Unis aurait quand même reçu la communion dimanche à l’église Holy Trinity à Georgetown selon Religion News Service.
Tout en maintenant une position ferme en faveur de l’avortement, et, dans un temps plus récent face au possible renversement de Roe v. Wade, un appui pour « codifier la décision Roe dans la loi fédérale. (Les Actualités) », Nancy Pelosi se dit catholique.
En 2015 elle avait affirmé à un journaliste, « Je suis une fervente catholique pratiquante. Une mère de cinq enfants. » ajoutant que « ce n’est pas notre affaire de savoir comment les autres choisissent la taille et le moment de leur famille. » Ce n’est pas notre affaire de prendre les décisions personnelles des autres, mais ce n’est certainement pas non plus notre affaire d’enlever la vie donnée par Dieu à des millions d’enfants à naître sous prétexte de « planification familiale. »
La religion catholique est simplement incompatible avec l’injustice de l’avortement, tout comme la loi naturelle l’est, et ce, en dépit de tout désaccord provenant de Nancy Pelosi...
L’archevêque de San Francisco interdit à Nancy Pelosi, favorable à l’avortement, de communier
Nancy Pelosi.
Par Claire Chretien — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
20 mai 2022, San Francisco (LifeSiteNews) — Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, a demandé à la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, une démocrate ouvertement pro-avortement, de ne pas se présenter à la communion dans son diocèse.
« Vous ne devez pas vous présenter à la Sainte Communion et, si vous le faites, vous ne devez pas être admise à la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez publiquement votre plaidoyer pour la légitimité de l’avortement et que vous vous confessiez et receviez l’absolution de ce grave péché dans le sacrement de la pénitence », a écrit Mgr Cordileone à Pelosi dans une « notification » remise hier et publiée aujourd’hui (voir PDF ICI). Au moment de publier, la page internet sur laquelle l’archidiocèse de San Francisco a publié la lettre affichait un message d’erreur.
L’Église catholique enseigne que l’Eucharistie est littéralement le corps, le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ. L’Église enseigne qu’aucun catholique ayant commis un péché mortel ne doit se présenter à la Sainte Communion avant de s’être confessé de ce péché dans le sacrement de la Confession.
Le Canon 915 du Code de droit canonique de l’Église stipule que « Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine, et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion ».
« Un législateur catholique qui soutient l’avortement provoqué, après avoir connu l’enseignement de l’Église, commet un péché manifestement grave qui est une cause de scandale très sérieux pour les autres. Par conséquent, le droit universel de l’Église prévoit que de telles personnes “ne doivent pas être admises à la sainte communion” (Code de droit canonique, canon 915) », écrit Mgr Cordileone.
Lire la suiteL’archevêque de Pelosi : La loi sur la protection de la santé des femmes est un projet de loi que vous « attendriez d’un sataniste, pas d’un catholique »
Mgr. Salvatore Cordileone -- Photo : Steubenville conferences / Wikipedia
Par Laura Nicole - Traduit par Campagne Québec-Vie
29 septembre 2021 (LiveAction) - Un évêque catholique s’est fermement prononcé contre un projet de loi sur l’avortement, et il ne se retient pas, l’appelant « sacrifice d’enfants ».
L’archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco, a publié une déclaration que beaucoup considèrent comme un reproche à Nancy Pelosi, originaire du diocèse de l’archevêque.
Le projet de loi abordé dans la déclaration de Cordileone est la « Loi sur la protection de la santé des femmes » (HR 3755), qui a été adoptée par la Chambre la semaine dernière. Le projet de loi reconnaîtrait un « droit statutaire » à l’avortement et supprimerait les protections de conscience pour les travailleurs de la santé qui ne souhaitent pas participer à des procédures de mort. Le projet de loi interdirait également presque tout type de limitation de l’avortement, comme les périodes d’attente et les échographies, et empêcherait les États de restreindre l’avortement. Ses opposants politiques l’ont qualifié à juste titre de « loi sur l’avortement sur demande jusqu’à la naissance ».
Lire la suiteMgr Cordileone à Pelosi: «Personne ne peut prétendre être catholique fervent et approuver le meurtre d’une vie innocente»
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, est en train de devenir l’une des principales voix pour la vie parmi les évêques catholiques d’Amérique.
La semaine dernière, il a réprimandé la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, pour avoir évoqué sa foi catholique tout en défendant les projets de son parti visant à forcer les contribuables à payer pour le meurtre de bébés à naître lors d’avortements, selon Catholic News Agency.
« Je le répète : personne ne peut prétendre être un fervent catholique et approuver le meurtre d’une vie humaine innocente, et encore moins demander au gouvernement de payer pour cela », a déclaré l’archevêque à CNA. Mgr Cordileone dirige le diocèse d’origine de Mme Pelosi.
« Créer un écran de fumée en faisant croire que de l’avortement est une question de santé et d’équité pour les femmes pauvres est le summum de l’hypocrisie. Qu’en est-il de la santé du bébé qui est tué ? Qu’en est-il de donner aux femmes pauvres un vrai choix, afin qu’elles soient soutenues dans le choix de la vie ? », a-t-il poursuivi.
Plus tôt jeudi, Mme Pelosi a insisté sur le fait qu’elle est une « fervente catholique » tout en défendant le projet des législateurs démocrates de se débarrasser de l’amendement Hyde. Cet amendement de longue date interdit le financement par les contribuables des avortements volontaires dans le cadre de Medicaid et d’autres programmes fédéraux.
Lorsqu’un journaliste d’EWTN a posé une question à ce sujet, Mme Pelosi a répondu en affirmant que les avortements financés par les contribuables sont « un problème de santé pour de nombreuses femmes en Amérique », rapporte Fox News. Elle a ensuite invoqué sa foi catholique pour défendre ses opinions radicales.
Lire la suiteLes évêques américains approuvent un projet de document sur les dispositions relatives à la réception de la sainte communion
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
18 juin 2021 (LifeSiteNews) — La conférence des évêques américains a voté par 168 voix contre 55 en faveur de la rédaction d’une déclaration officielle sur l’Eucharistie. Le document traitera de l’enseignement de l’Église sur la capacité à recevoir la Sainte Communion, et concernera donc directement la question de la réception de l’Eucharistie par les politiciens catholiques pro-avortement.
La proposition du document intitulé On the meaning of the Eucharist in the life of the Church (Sur la signification de l’Eucharistie dans la vie de l’Église) a été faite à la demande de l’archevêque José Gómez de Los Angeles, en partie en réponse à ce que l’évêque Liam Cary appelle une « situation sans précédent dans le pays », à savoir le fait d’un président s’autoproclamant catholique « qui est opposé à l’enseignement de l’Église », en particulier sur le grave mal intrinsèque de l’avortement.
L’évêque Kevin C. Rhoades, président du comité de doctrine de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), a expliqué dans une allocution préenregistrée à ses collègues évêques que le document « aborde les vérités fondamentales auxquelles nous croyons » au sujet de l’Eucharistie, y compris « la présence réelle » et son caractère sacrificiel. Il se concentre également « sur la nécessité de célébrer le sacrement avec révérence et beauté », et une troisième section exprime « comment la participation à l’Eucharistie nous oblige à la conversion ».
Un sous-ensemble de cette troisième partie du document traite de la « cohérence eucharistique », déclarait Mgr Rhoades, faisant référence à la nécessité que les catholiques ne reçoivent Notre Seigneur dans la Sainte Communion qu’en état de grâce.
Les grandes lignes du document ont suscité la controverse parmi certains membres du clergé et du laïcat catholiques qui craignent que, selon les mots du cardinal Cupich, « on s’attende » « à ce que nous refusions la communion au président, au président de la Chambre des représentants Pelosi et à d’autres personnes nommées ».
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