Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
26 septembre 2024 (LifeSiteNews) — PinkNews se présente comme « la plus grande et la plus influente marque de médias LGBTQ+ au monde », et se vante que leur prétendu « contenu primé à plusieurs reprises est à la pointe de l’actualité culturelle, créé à travers un objectif unique et inclusif ». En réalité, ce site internet est le bras armé de la propagande la plus extrême du mouvement LGBT, et ses « journalistes » servent de chiens d’attaque à des militants transgenres délirants et de plus en plus violents.
Comme l’a souligné Douglas Murray, qui dénigre fréquemment le site, utiliser « PinkNews comme source conduit à l’erreur construite sur l’erreur et à la méchanceté basée sur la méchanceté ».
En effet. Prenons l’exemple de leur principal « article » du 23 septembre :
Des experts médicaux ont averti que des « dizaines de milliers » de personnes transgenres en Angleterre pourraient ne pas bénéficier de dépistages vitaux du cancer. Le Congrès mondial sur le cancer, qui s’est tenu à Genève du 17 au 19 septembre, a souligné l’importance des dépistages réguliers du cancer du sein et du col de l’utérus pour la communauté transgenre. Or, les hommes transgenres ne bénéficient actuellement d’aucun dépistage du cancer du sein ou du col de l’utérus. Les femmes trans dont les informations chez leur médecin généraliste ne correspondent pas à leur sexe [de naissance] ne se voient pas non plus proposer de dépistage du cancer du sein, bien que le NHS reconnaisse que l’utilisation d’un THS combiné (un médicament contenant des œstrogènes et de la progestérone) peut légèrement augmenter les risques de cancer du sein.
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Pourquoi les « hommes transgenres » — c’est-à-dire les femmes — ne bénéficient-ils pas de « dépistages réguliers du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein » ? Parce qu’ils s’identifient comme des hommes et que les médecins n’abordent donc pas le sujet, ce qui est compréhensible.
En effet, les hommes n’ont pas de col de l’utérus et ne sont donc généralement pas soumis à un dépistage du cancer du col de l’utérus, tout comme les femmes ne sont pas soumises à un dépistage du cancer des testicules. En d’autres termes, il n’y a pas de discrimination, ni de « transphobie » ni d’autres injustices fictives. Lorsque les professionnels de la santé pensent qu’ils sont au service d’un homme, ils ne pensent pas à s’enquérir de son col de l’utérus.
Un oncologue a suggéré que, pour remédier à ce problème, les patients transidentifiés aient à la fois leur sexe et leur identité actuelle enregistrés dans le système, car « nous avons des vies très occupées » et « nous comptons sur ces systèmes vitaux pour nous rappeler d’accéder aux dépistages » — mais que « ces dépistages peuvent être dysphoriques pour les personnes trans ».
Il est essentiel, apparemment, que les personnes ne soient pas simplement invitées à fournir ces informations à leurs médecins : « Le fait d’imposer à l’individu le fardeau d’approcher son médecin généraliste aggrave les inégalités existantes en matière de soins de santé pour les patients transgenres ». Pink News ajoute : « Une étude récente a révélé que l’homophobie ou la transphobie peuvent indirectement augmenter les chances des personnes queer de développer un cancer et aggraver les résultats de santé pour ceux qui en sont atteints. »
En résumé : selon les activistes trans et PinkNews (je me répète), les personnes transidentitaires courent le risque d’avoir un cancer parce que les médecins ne réalisent pas qu’elles sont transidentitaires, et cela exige que nous trouvions une solution autre que de demander aux personnes transidentitaires de fournir cette information, ce qui les ferait se sentir très mal. Pas aussi mal qu’une maladie grave, sans doute, mais suffisamment pour que certains activistes trans pensent que cela vaut la peine de courir le risque.
Il est intéressant de noter que pour un site internet qui se présente comme couvrant tout ce qui est « LGBTQ+ », PinkNews semble passer à côté de pas mal de choses. Comme cette histoire, par exemple : « Un musulman transgenre “aspirant pompier” demande à la Cour de l’autoriser à être euthanasié après avoir été accusé d’avoir proféré des menaces terroristes ». Ou encore cette histoire, en France : « Des militants transgenres déclenchent une explosion pour tenter de saboter une conférence critiquant l’idéologie du genre ».
Bien entendu, cette histoire mettrait en lumière une tendance dangereuse et croissante : le radicalisme et la violence des activistes trans, qui sont de plus en plus disposés à utiliser la violence de la rue pour imposer leur idéologie, généralement à l’encontre des femmes. Andrew Doyle a d’ailleurs soulevé ce point dans un article du 23 septembre intitulé « La violence s’est normalisée au sein de l’activisme trans ». Doyle expose les preuves accablantes, en notant :
La violence à laquelle nous avons assisté ces dernières années de la part des activistes trans est indéniable. Pratiquement toutes les manifestations de ce type impliquent une forme ou une autre d’agression, qu’il s’agisse de pancartes portant des phrases telles que « Tuez JK Rowling » ou « Frappez les TERF » [TERF (Trans-Exclusionary Radical Feminist) = féministes qui ne reconnaissent pas les femmes trans comme des femmes], ou de cas réels d’hostilité physique. Cette rhétorique est aujourd’hui si courante que deux politiciens du SNP ont été photographiés à côté d’un activiste tenant une pancarte avec le slogan « Décapitez les TERF » — accompagné d’une image de guillotine ! — et ils ne l’ont même pas remarqué.
« Si ça saigne, ça mène (l’info se vend) », dit le vieux slogan des médias. Pour PinkNews, cela n’est vrai que si ce ne sont pas des militants transgenres qui font couler le sang — or, c’est généralement le cas.