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Légalisation de l’avortement en Argentine

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Piqsels

Ou plus exactement, ce pays d’Amérique du Sud, où l’avortement était permis pour raisons de viol ou de danger pour la vie de la mère (qui peut être sauvée autrement), en a permis l’accès sous n’importe quelle raison jusqu’à 14 semaines de grossesse. Cette nouvelle loi permet également « aux jeunes filles de plus de 13 ans de se faire avorter en secret à l’insu de leurs parents ou sans leur consentement, et pourrait obliger les praticiens à avorter les bébés à naître ou à orienter les femmes vers quelqu’un d’autre qui le fera. Le président Alberto Fernández a introduit cette loi au début de l’année 2020, arguant qu’elle mettrait fin aux avortements clandestins dangereux », rapporte LifeNews.

C’est le même argument fallacieux qu’avait employé l’Union soviétique pour légaliser l’avortement en 1920, pour la première fois dans l’histoire moderne, et qu’on utilise encore depuis.

Cette neuvième tentative de libéraliser l’avortement a finalement passé le sénat, qui avait été le rempart de l’enfant à naître lors de la huitième tentative en 2018. Selon la FSSPX.News :

Après le vote d’un Sénat conservateur, survenu le 30 décembre 2020, l’Argentine est devenue le premier grand pays d’Amérique du Sud à légaliser l’avortement, signe de la sécularisation croissante d’un état encore majoritairement catholique.

« Nous avons fait l’Histoire », hurlent des militantes pro-avortement, grimées de vert et rassemblées devant le parlement de Buenos Aires, au petit matin du 30 décembre 2020. De fait, l’avortement gratuit jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse est désormais légalisé.

Les débats ont été âpres : selon la présidente du Sénat — l’ancienne présidente de la République Cristina Kirchner — 7 sénateurs sur 72 étaient présents lors de la session qui a débuté le 29 décembre dernier à 16 h locales.

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Le reste des sénateurs assistaient virtuellement à la séance, confinement oblige… La FSSPX.News continue :

Le vote est intervenu autour de 4 h 30 du matin (8 h 30 heures à Paris), le lendemain : trente-huit sénateurs ont approuvé le texte, vingt-neuf s’y sont opposés et un sénateur s’est abstenu.

Les évêques argentins se sont mobilisés pour contrer l’avancée de la culture de mort dans leur nation, appelant entre autres le peuple à jeûner et à prier. Le pape François, qui fut primat d’Argentine pendant un temps, a été plutôt discret sur la loi infâme qui menace tant d’innocents de son pays d’origine…

Le président du Brésil, notamment pro-vie, Jair Bolsonaro, a vertement critiqué la légalisation du meurtre des enfants à naître, d’après Gènéthique :

Le président brésilien, Jair Bolsonaro a déclaré sur twitter que « les “vies des enfants argentins” pourront [désormais] être “fauchées dans le ventre de leur mère” avec “le consentement de l’Etat” ». Il a ajouté : « Tant que cela dépendra de moi ou de mon gouvernement, l’avortement ne sera jamais autorisé sur notre sol. Nous nous battrons toujours pour protéger la vie des innocents ».



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