Un juge fédéral suspend la loi sur l’avortement en Argentine
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Hemera Technologies/Picspree
Le président du Tribunal fédéral n° 4 de Mar del Plata en Argentine, Alfredo Eugenio López, a décrété une mesure conservatoire ordonnant à l’État de suspendre la nouvelle loi sur l’avortement, entrée en vigueur le 14 janvier 2021, au motif qu’elle contrevient à la protection intégrale de la vie dès la conception.
Le juge a entre autres invoqué le fait que l’avortement autorisé par la loi mettait en danger la vie de l’enfant à naître et que la suspension qu’il décrétait ne pouvait souffrir aucun retard du fait que nombre d’enfants à naître seraient tués déjà à partir de ce moment même si la suspension n’était décrétée, selon la FSSPX.News :
Le juge a également fait valoir que la mesure de précaution était appropriée car la prise en charge complète des personnes ayant droit à l’interruption légale de grossesse « affecte et met en danger la vie, la dignité et les droits de l’enfant à naître, ainsi que ceux de la mère enceinte ».
[…]
De même, il a souligné que le danger du retard est réalisé car « un nombre impondérable d’enfants à naître peut souffrir leur mort à partir de ce moment même » et « la sentence définitive qui est dictée dans le présent recours ne pourra pas remédier à leur situation en raison du temps qui s’est écoulé dans l’instruction de l’affaire ».
En bref, le magistrat a ordonné la suspension préventive tant de la loi n° 27 610 sur l’interruption volontaire de grossesse que du « Protocole de prise en charge intégrale des personnes ayant droit à l’interruption légale de grossesse », approuvé fin 2019 par le pouvoir exécutif national.
Le gouvernement argentin a annoncé qu’il se pourvoirait en appel.
Une jeune figure du mouvement pro-avortement en Argentine meurt après un avortement légal
Maria del Valle Gonzalez Lopez.
Par Jeanne Smits ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Juventud Radical La Paz/Twitter
La Paz, Argentine, 16 avril 2021 (LifeSiteNews) — Une jeune femme de 23 ans est décédée dans un hôpital de San Martin dans la province argentine de Mendoza dimanche dernier, quatre jours après avoir subi un avortement légal dans la ville voisine de La Paz. Le décès de Maria del Valle Gonzalez Lopez a été attribué à une hémorragie et à une septicémie générale, selon ce que l’on sait du rapport d’autopsie. Une enquête judiciaire est en cours pour déterminer si sa mort est liée à l’avortement et si elle a été victime d’une négligence médicale. Ce que l’on sait, c’est qu’elle était une figure montante de l’« Union Civica Radical », un parti historique de la gauche argentine affilié à l’Internationale socialiste, favorable à l’avortement, et qu’elle avait été élue l’an dernier présidente de la section jeunesse des radicaux à La Paz.
Del Valle est la première mère que l’on sait être décédée depuis que l’avortement sur demande a été légalisé en Argentine au début de cette année. Elle étudiait le domaine des services sociaux à l’université et avait un petit ami. Son parti a fait campagne pour la légalisation de l’avortement et, bien qu’il ne soit pas certain qu’elle se soit personnellement jointe aux rassemblements « foulard vert » pro-avortement, son parti lui avait toujours affirmé que l’avortement légal était « sécuritaire » et une question de choix personnel.
Les organisations féministes d’Argentine n’ont pas commenté la nouvelle et n’ont pas non plus averti [l’opinion publique], à la suite de la tragédie, que l’avortement légal tue les femmes.
En août 2018, les sections jeunesse de l’UCR ont tenu une conférence de presse indiquant qu’elles avaient « exigé » que les sénateurs argentins votent pour la loi sur l’avortement légal ou « interruption volontaire de grossesse » qui était alors en discussion au Parlement. Luciana Rached, chef national de la Jeunesse radicale, a proclamé : « Les avortements illégaux ont toujours existé et existent encore. Les femmes ont toujours eu recours à l’avortement. L’approbation ou le rejet de cette loi aura un impact sur la vie de dizaines de milliers de femmes qui, chaque année, souffrent des conséquences de l’avortement illégal : infections et décès. »
Lire la suiteUn juge argentin déclare la nouvelle loi sur l’avortement inconstitutionnelle
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : AllaSerebrina/Depositphotos
Le juge María Eugenia Bona de la province de San Luis en Argentine a décrété, faisant suite à une demande d’injonction déposée par l’ancien sénateur Liliana Negre, que la loi sur l’avortement qui a été adoptée le 30 décembre 2020 en Argentine était inconstitutionnelle. Cependant, l’avortement continuera à se perpétrer dans la province jusqu’à ce qu’éventuellement, passant par plusieurs instances judiciaires, la décision du juge soit ratifiée par la Cour suprême d’Argentine.
La nouvelle loi sur l’avortement est inconstitutionnelle, selon Catholic News Agency :
La juge déclare être pleinement en vigueur l’article 19 du code civil et commercial, qui reconnaît « l’existence de la personne humaine dès la conception ».
Sur cette base, elle déclare également inconstitutionnels plusieurs articles de la loi argentine sur l’avortement, qui autorisent l’avortement volontaire jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse, parlent du droit de décider de l’avortement, des soins liés à l’avortement « dans les services du système de santé » ; et des « soins post-avortement dans les services du système de santé, sans préjudice du fait que la décision d’avorter aurait été contraire aux cas légalement autorisés conformément à cette loi. »
Le jugement est conforme à ce qui est écrit dans la Convention de Vienne, la Convention des droits de l’homme ou le Pacte de San José du Costa Rica ; la Constitution nationale, et la Constitution de la province de San Luis.
Le juge Bona note que la loi pour la protection intégrale des enfants et des adolescents « donne la priorité au droit de l’enfant, dans un cas de conflit. »
« Il y a lieu de s’interroger, car dans la loi remise en cause [sur l’avortement], seule la situation des femmes est défendue... en oubliant, par exemple, que cet enfant a un père qui peut l’aimer, qu’il y a des grands-parents, qui ont une obligation d’entretien et peuvent aussi aimer ce petit-enfant. Mais ils sont les grands absents ».
En outre, selon la Convention américaine des droits de l’homme, « toute personne a le droit au respect de sa vie » et ce droit est protégé par la loi et en général dès la conception : « nul ne peut être arbitrairement privé de la vie ».
De même, l’article 49 de la Constitution provinciale de San Luis stipule que « l’État protège la personne humaine depuis la conception jusqu’à la naissance et de celle-ci jusqu’au plein développement ».
Auparavant, l’avortement n’était permis que dans quelques cas.
Un médecin pro-vie récupère sa licence médicale qui lui avait été retirée suite à son refus de procéder à un avortement tardif
Le Dr Leandro Rodríguez Lastra témoigne devant le congrès argentin, octobre 2018.
Par Jeanne Smits ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Portal Uno/YouTube
25 février 2021 (LifeSiteNews) ― Un gynécologue argentin pro-vie, le Dr Leandro Rodríguez Lastra, dont la licence avait été suspendue par le ministère de la Santé dans la province d’Entre Rios, suite à son refus de procéder à un avortement tardif, est désormais autorisé à reprendre sa pratique médicale après litige.
Il s’est vu retirer sa licence de médecine après avoir été condamné à Río Negro en mars 2020 et privé de ses droits de travailler dans les institutions publiques. Les autorités sanitaires locales sont même allées un peu plus loin en lui interdisant d’exercer la pratique en privé.
Grâce à son refus d’obtempérer à la demande d'avortement en 2017, la vie d’un bébé de 23 semaines d’âge gestationnel a pu être sauvée. La mère du petit garçon s’est vu refuser un avortement légal réclamé suite à un viol présumé. En vertu de la loi, elle n’avait aucune obligation de prouver le viol.
Elle s’était vu refuser l’avortement dans les villes voisines lorsqu’elle s’est rendue à Cipolletti, où se trouve le service de gynécologie de l’hôpital public dirigé par Rodríguez Lastra ; ce dernier ne figurait pas sur la liste des objecteurs de conscience à l’époque.
La jeune femme s’est présentée, alléguant avoir pris le médicament Oxaprost (Misoprostol) qu’un groupe de défense des femmes lui avait donné pour provoquer un avortement et demandant que l’avortement soit achevé. Le Dr Rodríguez a estimé qu’elle risquait d’avoir une infection grave, voire mortelle, et lui a administré des médicaments contre les contractions. Il n’a pas été en mesure de déterminer si elle avait effectivement pris des pilules à effet abortif.
Il n’a constaté ni dilatation ni saignements. Il a estimé qu’elle était enceinte d’environ 5 mois et qu’elle n’était pas en état de recevoir des pilules abortives à ce stade (l’avortement chimique étant lié à des complications pour la mère après 10 ou 12 semaines de grossesse).
Lire la suiteUn juge suspend la nouvelle loi d'Argentine sur l’avortement dans la province de Chaco
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée, côtés flous rajoutés) : Pixabay
Dans la province du Chaco en Argentine, le juge Marta Aucar a ordonné la suspension de l’application de la nouvelle loi étendant l’accès à l’avortement, votée par le parlement argentin en décembre dernier et entrée en vigueur le 14 janvier 2021. Examinant la plainte d’un groupe conservateur sur ladite loi, le magistrat juge nécessaire cette « mesure de précaution », estimant qu’elle la loi est contraire aux règlements de la province, car l’avortement « fragilise, violente, diminue et entrave l’existence, la jouissance et le respect du droit à la vie de l’enfant à naître, protégé par notre système juridique dès la conception », rapporte Gènéthique.
La loi donc, selon Gènéthique :
La loi est désormais suspendue sur tout le territoire de la province, jusqu’au verdict final du dossier
Par contre, une plainte semblable a été déboutée dans la province de Salta, d’autres recours étant également préparés dans d’autres provinces d’Argentine ― le juge Aucar risque la disqualification pour son geste, qui en devient d’autant plus audacieux et courageux. D’après Gènéthique :
Un recours similaire a été débouté la semaine dernière dans la province de Salta. D’autres provinces préparent également des plaintes contre cette loi […] Une ONG a dénoncé pénalement la juge Aucar. Elle risque, en plus d’une amende, la disqualification.
Argentine : le président Fernández promulgue une loi d’avortement à la demande méprisant les droits des objecteurs de conscience
Alberto Fernández.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Casa Rosada/Wikimedia Commons
Le président argentin Alberto Fernández a promulgué jeudi la loi sur l’avortement qui entrera en vigueur neuf jours après sa publication au Journal. C’était une promesse de campagne de Fernández — après de multiples tentatives infructueuses du lobby de la culture de mort —, et sa discussion a débuté au Congrès national le 1er décembre 2020. Il aura fallu moins de deux mois pour que le projet de loi soit approuvé par le Congrès, suivi par le Sénat qui l’a approuvé par 38 voix pour, 29 contre et 1 abstention. Et il n’aura fallu que deux ans pour inverser le courant depuis le rejet d’un projet de dépénalisation en 2018.
C’est une loi extrêmement libérale puisqu’elle autorise les avortements jusqu’à la 14e semaine de grossesse sans qu’il soit nécessaire d’établir un motif pour en faire la demande. Passé ce délai, il est possible de demander un avortement pour cause de viol, la demande de la femme étant suffisante. Les femmes de plus de 16 ans doivent simplement signer une déclaration sous serment. Pour les filles de moins de 13 ans, aucune attestation ne sera requise et pour celles ayant entre 13 et 16 ans, seul un « consentement éclairé » écrit sera exigé. Après 14 semaines de gestation, un avortement pourra également être pratiqué en raison d’un « danger pour la vie ou la santé » de la mère.
« Il y a eu un vaste débat sur la question » : c’est avec ces mots qu’on peut résumer, avec ACIPrensa, l’argumentaire des pro-mort. Ils ont en effet mené une campagne d’une rare intensité, qui a culminé avec le délire joyeux des foules de féministes qui ont salué le vote de la loi à Buenos Aires.
Le projet a été adopté à marches forcées : en décembre 2020, les sessions parlementaires ont été modifiées, le nombre de présentations d’experts a été réduit et le projet de loi a été approuvé malgré le fait que plus de 90 % de la population argentine sont opposés à l’avortement légal.
Lors de la cérémonie de promulgation, qui s’est tenue au Musée du Bicentenaire de la Casa Rosada — le palais présidentiel argentin — Alberto Fernandez a déclaré qu’il avait tenu parole et que cette loi rendait l’Argentine « un peu plus égalitaire, un peu plus juste ».
Lire la suiteLégalisation de l’avortement en Argentine
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Piqsels
Ou plus exactement, ce pays d’Amérique du Sud, où l’avortement était permis pour raisons de viol ou de danger pour la vie de la mère (qui peut être sauvée autrement), en a permis l’accès sous n’importe quelle raison jusqu’à 14 semaines de grossesse. Cette nouvelle loi permet également « aux jeunes filles de plus de 13 ans de se faire avorter en secret à l’insu de leurs parents ou sans leur consentement, et pourrait obliger les praticiens à avorter les bébés à naître ou à orienter les femmes vers quelqu’un d’autre qui le fera. Le président Alberto Fernández a introduit cette loi au début de l’année 2020, arguant qu’elle mettrait fin aux avortements clandestins dangereux », rapporte LifeNews.
C’est le même argument fallacieux qu’avait employé l’Union soviétique pour légaliser l’avortement en 1920, pour la première fois dans l’histoire moderne, et qu’on utilise encore depuis.
Cette neuvième tentative de libéraliser l’avortement a finalement passé le sénat, qui avait été le rempart de l’enfant à naître lors de la huitième tentative en 2018. Selon la FSSPX.News :
Lire la suiteAprès le vote d’un Sénat conservateur, survenu le 30 décembre 2020, l’Argentine est devenue le premier grand pays d’Amérique du Sud à légaliser l’avortement, signe de la sécularisation croissante d’un état encore majoritairement catholique.
« Nous avons fait l’Histoire », hurlent des militantes pro-avortement, grimées de vert et rassemblées devant le parlement de Buenos Aires, au petit matin du 30 décembre 2020. De fait, l’avortement gratuit jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse est désormais légalisé.
Les débats ont été âpres : selon la présidente du Sénat — l’ancienne présidente de la République Cristina Kirchner — 7 sénateurs sur 72 étaient présents lors de la session qui a débuté le 29 décembre dernier à 16 h locales.
La Chambre des députés d’Argentine vote la libéralisation de l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pedro Ignacio Guridi/Flickr-HDR Congreso/Wikimedia Commons
Neuvième tentative de libéralisation de l’avortement en cours en Argentine, rapporte LiveActionNews :
La chambre basse du Congrès argentin a approuvé la légalisation de l’avortement, selon NBC News. Le projet de loi va maintenant être soumis au Sénat, qui avait rejeté un projet de loi similaire il y a deux ans. Le Sénat devrait examiner le projet de loi avant la fin de l’année 2020.
La proposition de loi a été approuvée par 131 voix contre 117, avec six abstentions, après une session de 20 heures. Elle étendrait l’accès à l’avortement en Argentine jusqu’à la 14e semaine de grossesse. Actuellement, l’avortement n’est légal dans le pays qu’en cas de viol ou lorsque la vie de la mère est en danger [...]
L’avortement, soit dit en passant, n’est jamais nécessaire (dans le sens machiavélique du mot où la fin justifie les moyens) pour sauver la vie de la mère.
Le président d’Argentine est le promoteur de cette 9e tentative de libéraliser l’avortement :
Le président argentin Alberto Fernández a promis de légaliser l’avortement d’ici la fin de l’année.
Le président d’Argentine, Alberto Fernández, tente de libéraliser l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
En Argentine, des milliers de pro-vie manifestent pour contrer la neuvième tentative de libéraliser l’avortement dans le pays, cette fois-ci menée par le président de l’Argentine Alberto Fernández. Les députés avaient rejeté, avec l’appui de centaines de milliers de pro-vie, le dernier projet de loi pro-avortement en 2018 ; réussiront-ils cette fois-ci à empêcher l’extension de l’accès à l’avortement à la quatorzième semaine ? Selon LifeNews :
Lire la suiteDes milliers et des milliers d’Argentins, samedi lors de manifestations pacifiques pro-vie dans tout le pays, ont exhorté les législateurs à rejeter un projet de loi visant à légaliser le meurtre des bébés à naître par avortement.
Le Buenos Aires Times rapporte que des milliers de manifestants portaient du bleu clair et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « sauver les deux vies » et « marcher pour les enfants à naître », tandis qu’ils se rassemblaient devant le bâtiment du Congrès de la Nation à Buenos Aires. D’autres manifestations pro-vie ont également eu lieu dans tout le pays.
Le Congrès argentin doit commencer à débattre cette semaine d’un projet de loi visant à légaliser les avortements à 14 semaines maximum. Le président Alberto Fernández a présenté ce projet de loi pro-avortement au début du mois [de novembre]. C’est la neuvième tentative des militants de l’avortement pour légaliser le meurtre des bébés à naître dans ce pays d’Amérique du Sud.
« L’Argentine a déjà dit non à l’avortement, et aujourd’hui nous le disons à nouveau », déclarait Raul Magnasco, président de la More Life Fondation, à Deutsche Welle.
« Redonnez-nous la Sainte Messe ! » demandent de jeunes catholiques aux évêques, partout dans le monde
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
De jeunes catholiques de divers pays demandent respectueusement aux évêques, par le biais de vidéos, de pouvoir à nouveau assister en personne à la Sainte Messe. Jusqu’à maintenant, sept vidéos ont été produites par ces catholiques d’Autriche, de France, d’Espagne, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, des États-Unis et d’Argentine. Ce mouvement a été lancé par l’exemple d’un groupe de jeunes autrichiens qui a agi à la suggestion d’une étudiante de 22 ans, Theresa, selon LifeSiteNews :
Theresa, l’organisatrice de 22 ans, a déclaré à LifeSite : « J’ai eu l’idée de cette vidéo après que les petites entreprises eussent été autorisées à rouvrir et j’ai réalisé qu’on pouvait aussi appliquer les mêmes normes de sécurité dans les églises, et peut-être même de façon bien meilleure ». Elle raconte qu’elle en a alors parlé avec des amis « et tous ont immédiatement dit qu’ils étaient prêts à se porter volontaires pour un tel service ».
D’une part, cette vidéo de la jeunesse catholique en Autriche se voulait « une offre sérieuse de la part des jeunes catholiques pour aider les évêques et les prêtres à réintroduire la Sainte Messe le plus rapidement et de la façon la plus sécuritaire possible ». En outre, explique Theresa, la vidéo se veut également être « un signe pour tous ceux qui perdent parfois espoir en voyant les églises vides (même avant le début du coronavirus) ou quand ils pensent que les jeunes ne sont pas intéressés par la foi ».
Dans ces vidéos, les fidèles (pas tous si jeunes que ça) montrent leur attachement à la messe et aux sacrements, ainsi que l’importance de ceux-ci, ils assurent les évêques de leur aide pour rendre les messes sécuritaires pour l’assistance.
« mais que peut-il y avoir de plus essentiel pour nous que la messe ? » :
Un jeune Allemand dit : « Chers évêques, vous êtes nos bergers », et une jeune femme poursuit la phrase : « pourquoi ne faites-vous pas quelque chose pour que nous puissions retourner à la messe ? » [... dans la vidéo française] Ils citent Saint Padre Pio, qui dit un jour « Il serait plus facile pour la terre d’exister sans le soleil que sans la Sainte Messe ».
Dans leur vidéo, les jeunes Américains disent que « les entreprises essentielles sont ouvertes », ajoutant « mais que peut-il y avoir de plus essentiel pour nous que la messe ? » [...] Ici aussi, les petits enfants demandent : « S’il vous plaît, redonnez-nous la Sainte Messe ! »
La vidéo autrichienne :
La vidéo Française :
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