Le président argentin Javier Milei interdit les médicaments et les chirurgies transgenres pour les mineurs
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BARLOP/Adobe Stock
6 février 2025 (LifeSiteNews) — Le président argentin Javier Milei a interdit les injections d’hormones et les chirurgies de genre mutilantes pour les mineurs.
Le Buenos Aires Times rapporte que Milei a signé un décret qui modifie la loi sur l’identité de genre du pays pour « interdire les traitements hormonaux et les chirurgies d’adaptation corporelle pour les personnes de moins de 18 ans ».
Le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni, a déclaré lors d’une conférence de presse mercredi : « Ces interventions auxquelles les enfants sont exposés constituent un risque grave pour leur santé physique et mentale, car elles impliquent une interruption de leur processus de maturation. »
« Dans l’état actuel des choses, les mineurs qui le souhaitent peuvent subir des traitements et des interventions chirurgicales pour modifier leur corps conformément à la perception qu’ils ont d’eux-mêmes », a déclaré M. Adorni.
En vertu de la loi actuelle sur l’identité de genre, adoptée en 2012, les mineurs doivent généralement obtenir le consentement de leurs parents pour entamer des procédures dites de « changement de sexe ». Toutefois, si l’un des parents s’oppose aux mesures, l’affaire peut être portée devant un tribunal, qui peut passer outre le parent dissident.
Lire la suiteLe président argentin Javier Milei quitte aussi l’Organisation mondiale de la santé
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andriy Petrenko/Adobe Stock
5 février 2025 (LifeSiteNews) — L’Argentine suivra les États-Unis dans leur retrait de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Mercredi, Manuel Adorni, porte-parole du président Javier Milei, a annoncé lors d’une conférence de presse que Milei avait demandé au ministre des Affaires étrangères de retirer l’Argentine de l’OMS.
Les raisons invoquées par M. Adorni pour justifier ce retrait sont la gestion de la pandémie par l’OMS, les excès de l'ancien gouvernement argentin lors du confinement COVID et l’« influence politique » exercée sur le pays par « certains pays ».
« Les Argentins ne permettront pas à une organisation internationale d’interférer dans notre souveraineté, et encore moins dans notre santé », a déclaré M. Adorni.
Selon le Buenos Aires Herald, le porte-parole a déclaré que cette décision n’aurait pas d’incidence négative sur le système de santé argentin, qui ne dépend pas du financement de l’OMS, mais qu’elle garantirait plutôt qu’il serve le bien-être du pays.
« [Cette décision] offre au pays une plus grande flexibilité pour mettre en œuvre des politiques adaptées au contexte d’intérêts de l’Argentine, ainsi qu’une plus grande disponibilité des ressources », a déclaré M. Adorni. « Cela renforce notre position de pays souverain en matière de soins de santé. »
Le départ prévu de l’Argentine de l’OMS fait suite à la décision du président Donald Trump, le mois dernier, de retirer les États-Unis de l’organisation. Trump avait d’abord décidé de couper les liens avec l’OMS au cours de sa première présidence, mais ce plan avait été annulé par le président Joe Biden lors de son entrée en fonction.
La Cour suprême d’Argentine refuse de retirer la « mère porteuse » de l’état civil d’un bébé
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sezerozger/Adobe Stock
La Cour suprême d’Argentine s’est prononcée contre un couple qui cherchait à effacer la mère porteuse de l’acte de naissance de l’enfant qu’elle a porté et mis au monde.
La Catholic News Agency a rapporté que le couple homosexuel avait conclu un accord de maternité de substitution, mais qu’il souhaitait que leurs deux noms figurent sur l’acte de naissance en tant que seuls parents de l’enfant, effaçant ainsi le nom de la mère porteuse de l’enfant. La Cour suprême ayant refusé, l’un des deux hommes figurera sur l’acte de naissance en tant que père et la mère porteuse en tant que mère de l’enfant.
Bien que la mère porteuse soit inscrite sur l’acte de naissance en tant que mère de l’enfant, elle n’est pas la mère biologique de l’enfant. Le couple a fait appel à une donneuse d’ovules anonyme pour créer un embryon qui a ensuite été implanté dans une deuxième femme, apparemment une amie du couple homosexuel. L’enfant semble donc n’avoir aucun accès à une mère, et ce à dessein — ni la mère porteuse qui l’a porté, ni la mère biologique à laquelle il est génétiquement lié.
La bataille autour de l’acte de naissance dure depuis huit ans, après que les deux hommes soient devenus le premier couple homosexuel à avoir recours à une mère porteuse en Argentine. « Nous voulons que le tribunal nous reconnaisse, qu’il dise que nous sommes les deux parents de Juan Pablo », a déclaré l’un des deux hommes, Leonardo Polti, à Clarín. « En Argentine, il y a déjà environ 500 familles qui ont eu leurs enfants de cette manière et qui ont pu les enregistrer sans problème. Alors, combien d’années supplémentaires Juan Pablo devra-t-il attendre ? »
Lire la suiteArgentine : le médecin sauve la vie d’un enfant à naître : 14 mois de prison !
Dr Leandro Rodriguez.
Par Pauline Mille (reinformation.tv) — Photo : X (Twitter)
Il n’y a pas que les finances qui ont été ruinées par la gauche en Argentine : les mœurs et le droit aussi. Témoin l’histoire extraordinaire de ce médecin, Leandro Rodriguez, qui vient de passer plus d’un an en prison pour avoir sauvé la vie d’un enfant à naître. Pour cet acte, il avait aussi fait l’objet d’une interdiction d’exercer la médecine de deux ans et quatre mois, qui s’est achevée voilà trois mois, le 30 janvier. L’enfant, lui, a sept ans et se porte bien. L’affaire met en lumière un tel délabrement moral de l’institution judiciaire que l’on ne s’étonne plus que le nouveau président de la République, l’homme à la tronçonneuse qui semble efficace en matière économique, se prononce à fond contre l’avortement, fait rare à ce niveau de responsabilité.
Le médecin écope de prison pour entrave à l’IVG
L’histoire commence très simplement, comme le raconte le médecin lui-même : « En 2017, je travaillais à l’hôpital public de la ville de Cipolletti, en Patagonie ; j’ai reçu une patiente en mauvais état général en raison d’une grossesse avancée ; un processus de naissance prématurée était en cours, que j’ai décidé d’interrompre, et d’améliorer l’état de santé de la patiente. » Sainte simplicité ! Leandro Rodriguez n’avait pas pensé à la manière dont ce geste médical tout simple, de précaution, allait être interprété. On l’a traîné en justice et les tribunaux, le pouvoir judiciaire de la province du Rio Negro ont décrit son acte comme une entrave à la volonté de la patiente d’interrompre sa grossesse ! Il a donc été condamné en 2019, aux peines qu’il vient de purger.
Lire la suiteJavier Milei a donné son soutien à la Marche pour la Vie en Argentine
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Marcha por la vida
Une forte mobilisation pour le droit de vivre des enfants à naître : la 9e édition de la Marche pour la Vie en Argentine, samedi, a été marquée par le soutien appuyé de la vice-présidente Victoria Villaruel auquel s’est joint le président Javier Milei, qui ont tous deux approuvé la demande des pro-vie d’abroger la loi légalisant l’avortement. Les images des manifestations qui se sont tenues dans de nombreuses grandes villes, la principale s’étant déroulée à Buenos Aires, montrent un public bigarré, de tous âges mais surtout avec de nombreux jeunes, brandissant des drapeaux argentins — mais aussi des bannières de procession — et proclamant ce message sans ambiguïté : « Abroger la loi tout de suite. »
Un échange de messages remarqué a témoigné de l’adhésion des plus hauts représentants du pouvoir en Argentine à cette demande. Samedi, sur X, Victoria Villaruel, qui est également présidente du Sénat, a mis en ligne ce message : « En finir avec la vie d’un être humain sans défense n’est pas un droit. L’Argentine doit toujours être une terre de Vie. #MarchaPorLaVida » Elle l’illustrait avec une affiche sobre avec ces mots : « A la date de janvier 2024, 245 000 avortements enregistrés », et à côté d’une croix de celles qu’on utilise pour indiquer la mort d’une personne : « Cela équivaut à + de la totalité des habitants de la province de la Terre de Feu (190 641). Ce n’est pas le bon chemin. Victoria Villaruel, Vice-présidente de la nation. »
Lire la suiteLe président argentin Javier Milei utilise sa tribune pour lutter contre l’idéologie LGBT et l’avortement
Javier Milei, président d'Argentine.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Casa Rosada/Wikimedia Commons
21 mars 2024 (LifeSiteNews) — Les élections sont importantes. L’exemple de l’Argentine le prouve.
Les administrations successives avaient ruiné le pays, à la fois sur le plan économique et — avec la légalisation de l’avortement — sur le plan moral. C’est alors que le candidat libertaire pro-vie Javier Milei a été élu à la présidence. Il a prêté serment le 10 décembre. Contrairement aux politiciens qui insistent sur le fait que leur mandat n’apportera que prospérité et soleil, Milei a prévenu les Argentins dès le départ qu’une thérapie économique de choc serait nécessaire ; l’avenir dira si ses politiques ambitieuses seront efficaces, mais il y a des indications positives.
Mais surtout, Milei a utilisé sa tribune pour prendre fermement position contre l’idéologie LGBT et l’avortement. À la grande horreur des militants progressistes, il a commencé par interdire l’utilisation de ce qu’on appelle le « langage inclusif » dans les documents gouvernementaux le mois dernier, interdisant « le langage inclusif et tout ce qui est lié à la perspective de genre dans l’ensemble de l’administration publique nationale ». Comme l’a rapporté CNN :
Lire la suiteL’espagnol est une langue sexuée dans laquelle la plupart des noms se terminent par un « o » masculin ou un « a » féminin. Dans les pays hispanophones, certains s’efforcent de créer une langue non sexiste en utilisant « x », « e » ou « @ » pour créer des noms généraux neutres au lieu d’utiliser « o » ou « a ». Par exemple, le terme neutre « Latinx » par opposition au masculin « Latino » ou au féminin « Latina ».
Le président argentin Javier Milei dénonce « l’agenda sanglant de l’avortement » au sommet de Davos 2024
Javier Milei, président d'Argentine.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
17 janvier 2024, Davos, Suisse (LifeSiteNews) — Le président argentin Javier Milei a dénoncé le contrôle de la population et l’« agenda sanglant de l’avortement » lors de son discours au Forum économique mondial (FEM).
Lors de son allocution spéciale, Milei a déclaré qu’« un autre conflit présenté par les socialistes est celui de l’homme contre la nature, affirmant que nous, les êtres humains, endommageons la planète qui devrait être protégée à tout prix, allant même jusqu’à préconiser un mécanisme de contrôle de la population ou l’agenda sanglant de l’avortement ».
« Malheureusement, ces idées néfastes se sont imposées dans notre société. Les néomarxistes ont réussi à prendre le contrôle du sens commun du monde occidental, en s’appropriant les médias, la culture, les universités et les organisations internationales. Ce dernier cas est probablement le plus grave, car il s’agit d’institutions qui ont une influence énorme sur les décisions politiques et économiques des pays qui composent les organisations multilatérales ».
Lire la suiteJavier Milei, opposé à l’avortement, élu président d’Argentine
Javier Milei, président nouvellement élu d'Argentine.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie
20 novembre 2023, Buenos Aires (LifeSiteNews) — Le candidat libertarien Javier Milei, qui condamne l’avortement en tant que meurtre, a remporté l’élection présidentielle en Argentine.
Milei, disposant d’un soutien énorme parmi les Argentins qui en ont marre de l’établissement politique, du déclin économique et de l’inflation, a obtenu environ 56 % des voix et a battu de manière convaincante son adversaire, Sergio Massa, lors du second tour des élections le 19 novembre.
« Aujourd’hui commence la reconstruction de l’Argentine. Aujourd’hui commence la fin du déclin de l’Argentine », a proclamé Milei à ses partisans dans un discours de victoire à Buenos Aires. « Le modèle de décadence est arrivé à sa fin. Il n’y a pas de retour possible. »
Lire la suiteArgentine : un candidat à la présidence s’oppose à la loi sur l’avortement qui « va à l’encontre du droit à la vie »
Javier Milei.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie
1er septembre 2023 (LifeSiteNews) — Un candidat conservateur à la présidence de l’Argentine a récemment émis des critiques radicales sur l’avortement, annonçant qu’il offrirait aux citoyens la possibilité de renverser la permission d’avorter jusqu’à 14 semaines pour mieux protéger les enfants à naître, s’il était élu.
Javier Milei, qui a fondé la coalition politique de droite La Libertad Avanza (La liberté avance), a fait ces remarques dans une interview le lendemain de sa victoire aux élections primaires du 13 août. Les élections générales auront lieu le 22 octobre. Le président sortant, Alberto Fernandez, ne se représente pas.
S’adressant au journaliste Alejandro Fantino de Neura Media, Milei a déclaré que ce n’est pas parce que « quelque chose est légal qu’il est légitime », arguant que de nombreuses lois ne le sont pas. Lorsque Fantino a évoqué l’exemple de la loi argentine sur l’avortement — qui autorise le meurtre des enfants à naître jusqu’à 14 semaines de gestation —, le candidat a déclaré qu’il « s’opposait » à cette loi, car « elle va à l’encontre du droit à la vie ».
À la question de savoir s’il allait « revoir » la législation, M. Milei a répondu qu’il ferait « au moins un plébiscite » qui, s’il était approuvé par l’électorat, conduirait à « l’élimination » de la loi.
Il a insisté sur la nécessité de « laisser les Argentins choisir », reconnaissant qu’ils peuvent être en désaccord avec lui s’ils « croient en l’assassinat d’un être humain sans défense dans le ventre de sa mère ».
Lire la suiteUn juge fédéral suspend la loi sur l’avortement en Argentine
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Hemera Technologies/Picspree
Le président du Tribunal fédéral n° 4 de Mar del Plata en Argentine, Alfredo Eugenio López, a décrété une mesure conservatoire ordonnant à l’État de suspendre la nouvelle loi sur l’avortement, entrée en vigueur le 14 janvier 2021, au motif qu’elle contrevient à la protection intégrale de la vie dès la conception.
Le juge a entre autres invoqué le fait que l’avortement autorisé par la loi mettait en danger la vie de l’enfant à naître et que la suspension qu’il décrétait ne pouvait souffrir aucun retard du fait que nombre d’enfants à naître seraient tués déjà à partir de ce moment même si la suspension n’était décrétée, selon la FSSPX.News :
Le juge a également fait valoir que la mesure de précaution était appropriée car la prise en charge complète des personnes ayant droit à l’interruption légale de grossesse « affecte et met en danger la vie, la dignité et les droits de l’enfant à naître, ainsi que ceux de la mère enceinte ».
[…]
De même, il a souligné que le danger du retard est réalisé car « un nombre impondérable d’enfants à naître peut souffrir leur mort à partir de ce moment même » et « la sentence définitive qui est dictée dans le présent recours ne pourra pas remédier à leur situation en raison du temps qui s’est écoulé dans l’instruction de l’affaire ».
En bref, le magistrat a ordonné la suspension préventive tant de la loi n° 27 610 sur l’interruption volontaire de grossesse que du « Protocole de prise en charge intégrale des personnes ayant droit à l’interruption légale de grossesse », approuvé fin 2019 par le pouvoir exécutif national.
Le gouvernement argentin a annoncé qu’il se pourvoirait en appel.