Le nouveau président d’Argentine s’engage à légaliser l’avortement le plus tôt possible
Alberto Fernández, nouveau président d'Argentine.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Todo Noticias/YouTube/Wikimedia Commons
Le nouveau président d’Argentine est pressé de légaliser l’avortement dans son pays, selon LiveActionNews :
Le nouveau président Alberto Fernández, qui prendra ses fonctions le 10 décembre, s’est engagé à faire avancer un projet de loi visant à légaliser l’avortement, et cela comme l’un de ses premiers actes officiels.
Selon le Guardian, Fernández a déclaré dans une entrevue, accordée le 17 novembre à Pagina 12, qu’il avait l’intention d’aider la légalisation de l’avortement : « Je suis un activiste pour mettre fin à la criminalisation de l’avortement... Il va y avoir un projet de loi proposé par le président. » Quand on lui a demandé quand il soumettrait le projet de loi au Congrès, Fernández répondit : « Dès notre arrivée. »
Ce geste marquerait un revirement majeur depuis 2018, lorsque les pro-vie ont résisté à l’immense pression des militants de l’avortement et des groupes internationaux pro-avortement qui cherchaient à légaliser l’avortement. Bien qu’alors la mesure proposée pour dépénaliser l’avortement eût été adoptée par la chambre basse de l’Argentine, le Sénat argentin la rejeta par un vote de 38 contre 31.
La championne canadienne de la Vie Mary Wagner encore condamnée pour avoir défendu les enfants à naître
Par Martin M. Barillas — traduit par Campagne Québec-Vie
Vancouver, Colombie-Britannique, 11 septembre 2019 (LifeSiteNews) — La célèbre sentinelle canadienne des droits de la personne Mary Wagner a été reconnue coupable d'intrusion et de perturbation dans le fonctionnement d'une entreprise, après avoir passé plusieurs mois en prison après être entrée dans un centre d'avortement de Vancouver, afin d'informer les femmes enceintes des alternatives à l'avortement.
Dans une déclaration sur Facebook, Wagner a affirmé : « Cette condamnation n'est pas une honte pour moi. Au contraire, je suis heureuse que le tribunal ait trouvé qu'il y avait suffisamment de preuves pour conclure que j'ai entravé l'entreprise de destruction d'enfants à naître sans défense, qui demeurent non protégés et abandonnés par les tribunaux ».
Selon le compte Facebook, Wagner devait être libérer le onze septembre, mais reste sous la garde de la cour.
Mary Wagner (troisième à partir de la droite) avec ses partisans après sa libération,
11 septembre 2019, à Vancouver dans la province de Colombie-Britannique, au Canada.
Lors d'une conversation téléphonique avec LifeSiteNews, l'avocat de la défense Peter Boushy a informé le journal que le tribunal de Vancouver avait déclaré Mme Wagner coupable de méfait en vertu de l'article 430 du Code criminel, mais l'avait condamnée à une peine de prison. Elle était en prison depuis son arrestation du 17 avril. Selon Me Boushy, elle a fait 148 jours de prison. Le droit canadien compte chaque jour passé en prison avant le procès à un taux de 1,5 contre un, ce qui signifie que Wagner a déjà purgé plus que la peine maximale permise pour l'infraction qui lui a été imputée. Bien que la Couronne ait demandé trois ans de probation, le tribunal n'a accordé que deux ans de probation.
Lors de la prononciation de la sentence, le juge Mark Jette a dit directement à Wagner : « J'apprécie que vous veniez d'une famille forte et bonne et que vous soyez une bonne personne », a rapporte Me Boushy. Alors que la Couronne eût demandé 30 jours de service communautaire dans le cadre de la peine, le juge a déclaré : « Je suis convaincu que vous redonnez à la collectivité sur une base quotidienne. C'est dans votre ADN. » Me Boushy a dit qu'il n'avait jamais entendu un tel compliment de la part des juges. Il a noté que le juge avait qualifié Wagner de « guerrier » dans ses propos. Wagner n'aura pas à faire de service communautaire dans le cadre de sa peine.
Lire la suiteUn survivant de l’avortement laissé à mourir dans un hôpital argentin
Par Kristi Burton Brown (LiveActionNews) — Photo : christianabella/Pixabay
D’après un histoire effroyable provenant d’Argentine, des infirmières révèlent qu’un bébé est né vivant après une tentative d’avortement. L’enfant a vécu pendant des heures — une infirmière affirme jusqu’à dix heures — mais fut laissé seul, condamné à mourir. Osvaldo A. Boldean écrit que cet incident inhumain a tant affecté le personnel de l’Hôpital Delicia Concepción Masvernat que « mêmes les médecins… se sont empressés ces derniers jours à mettre par écrit leur objection de conscience à pratiquer des avortements. »
Le bébé était un garçon, et a été mis sur un « plat » une fois que les médecins et les infirmières eurent constaté qu’il était vivant. Ils auraient supposé que l’enfant mourrait rapidement tout seul, étant donné son jeune âge. La mère était enceinte d’environ cinq mois lorsqu’elle considéra l’avortement (prétendument à la suite d’un viol), mais l’enfant ne reçut l’aide de personne de l’unité de néonatologie ou de tout autre professionnel médical de l’hôpital.
La situation en Argentine est, tragiquement, non unique. Des bébés qui seraient soignés et appréciés s’ils étaient voulus sont souvent laissés à eux-mêmes lorsqu’une tentative d’avortement échoue. L’infirmière Jill Stanek a vu cela se produire au Christ Hospital en Illinois. Elle a témoigné, « Il n’est pas rare pour un bébé avorté, mais en vie, de se survivre pendant une heure ou deux, voire plus. Au Christ Hospital, un de ces bébés a vécu pendant presque tout un quart de travail, soit environ huit heures. »
Jill faisait tout ce qui était en son pouvoir pour ces bébés, les enveloppant dans une couverture, les berçant parfois, jusqu’à leur dernier souffle. Son expérience la mena à se battre pour le Born Alive Infants Protection Act au niveau fédéral américain. Cependant, comme tous les états n’ont pas une loi similaire, les bébés qui survivent aux tentatives d’avortement à travers les États-Unis peuvent encore subir d’horribles morts.
Kermit Gosnell a tué des survivants d’avortements en Pennsylvanie en leur tranchant le la moelle épinière à l’arrière du cou. Les employés de l’avorteur texan Douglas Karpen ont révélé l’avoir vu tuer des enfants ayant survécu à l’avortement de diverses manières horribles — dont « tordre le cou » — souvent avec du sang couvrant le sol.
Un médecin argentin impliqué dans la situation avec le jeune enfant né à environ 20 semaines expliqua que l’avortement rend toute chose difficile : « C’est très compliqué et difficile et cela nous laisse tous dans le tort. Ici, chaque jour, nous luttons pour la vie. » Et pourtant, malgré la motivation des médecins à se battre pour la vie, l’avortement exige d’eux de violer la vie et de la prendre de force.
Un médecin argentin en procès pour avoir refusé de pratiquer un avortement sur un bébé viable
Le Dr Leandro Rodriguez Lastra s'adressant à la foule devant le Palais des congrès d'Argentine.
Par Jeanne Smits — traduit par Campagne Québec-Vie
Analyse
13 mai 2019 (LifeSiteNews) — Le Dr Leandro Rodriguez Lastra, gynécologue-obstétricien pratiquant dans la ville de Cipolletti, dans la province de Rio Negro, en Argentine, est actuellement jugé pour « violence obstétricale » et violation de ses devoirs de fonctionnaire public pour avoir refusé de pratiquer un avortement légal en avril 2017 sur une victime de viol de 19 ans. Rodriguez a été poursuivi en justice par la députée kirchneriste provinciale Marta Milesi quelques jours après son refus : c’est elle qui a personnellement promu la loi sur l’avortement dans la province.
L’avortement est légal dans le Rio Negro — ainsi que dans dix autres provinces d’Argentine — dans des cas dits marginaux, comme lorsqu’une grossesse est le résultat d’un viol, lorsque la vie de la mère est en danger, ou lorsque la mère est handicapée mentale et a été victime d’abus sexuels.
Rodriguez dirige le service de gynécologie de l’hôpital Pedro Moguillansky depuis 2016. Tous les médecins sauf un sont objecteurs de conscience, tout comme la grande majorité des gynécologues du Rio Negro.
Son procès fait la une des journaux argentins. Cela fait suite à deux années de procédures au cours desquelles Rodriguez a fait valoir en vain qu’il n’avait pas pratiqué l’avortement pour des raisons médicales et qu’il n’appartenait pas à un juge d’interférer avec cela. Il a été clair sur sa position pro-vie et a reçu l’appui de groupes pro-vie de tout le pays.
Le président du tribunal, Julio Suelto, a décidé en octobre de l’année dernière que le procès aurait lieu, rejetant la demande de Rodriguez de classer l’affaire pour des raisons techniques. Deux procureurs ont déclaré à l’époque qu’ils considéraient le médecin coupable de violation de la loi provinciale sur l’avortement au motif que cette loi est contraignante pour tous les médecins publics du Rio Negro […]
Selon AciPrensa, le médecin a déclaré à un média local, LMNeuquén, que « ce type de situation attaque la société dans son ensemble, dévalorise la vie et nous attaque aussi les médecins ».
Lire la suite2,4 millions de pro-vie marchent dans les rues d’Argentine
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Campagne Québec-Vie participera aussi à la Marche pour la Vie du 9 mai à Ottawa, venez nombreux que nous puissions l’être autant qu’en Argentine ! Nous préparons d’ailleurs quelques autobus pour transporter les pro-vie désireux de marcher pour la Vie. Extrait de Gènéthique :
Ils étaient 300 000 dans les rues de Buenos Aires samedi dernier, selon les organisateurs. Et d’autres Marches pour la Vie étaient aussi organisées dans 200 villes à travers l’Argentine, « 2 400 000 en additionnant tous les participants aux différentes marches du pays ».
Devant la foule réunie avenue du Libérateur, majoritairement composée de jeunes, l’organisateur de cette Marcha por la Vida, Alejandro Geyer, a expliqué que « cette marche nous invite à continuer à défendre trois principes majeurs : la vie de l’enfant à naître, le droit pour les familles d’éduquer librement leurs enfants loin de l’idéologie du genre, et la prise de conscience que nous sommes dans une année d’élections, nous allons donc décider de l’avenir de la Patrie, de notre famille et de millions d’enfants à naître.
Une militante pro-vie argentine brutalement battue par trois agresseuses pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les partisans de l’avortement accusent de temps en temps les pro-vie d’être violents, d’intimider les femmes voulant avorter, les avorteurs. Violent ! Nous ne le sommes en rien. Si des personnes peuvent se sentir intimidées par un paisible pro-vie se tenant sur le bord du trottoir avec une pancarte et une croix, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Par contre, des partisans de l’avortement se livrent à des gestes et à des violences que vous ignorez peut-être. Extrait de LiveActionNews :
Un membre de New Wave Feminists en Argentine a été attaqué par un groupe de femmes, a annoncé jeudi l’organisation pro-vie sur Facebook. Le récit était accompagné d’une photo représentant la femme, nommée Micaela, le visage ensanglanté.
Selon New Wave Feminists, Micaela portait son bandana bleu clair, symbole pro-vie à Buenos Aires, lorsqu’elle a été approchée par trois femmes qui l’ont jetée à terre en lui criant des injures et en proclamant l’avortement sur demande. « Ils l’ont frappée à coups de pied plusieurs fois à la tête, lui fendant la lèvre et le sourcil, avant qu’un bon samaritain ne vienne à son secours et ne la mette en sécurité, » peut-on lire dans la publication Facebook...
Micaela, victime d'une agression perpétrée
par trois partisanes de l'avortement.
Une fillette piétine une poupée lors d’une manif pro-avortement en Argentine
Par Jeanne Smits (le blog de Jeanne Smits) — Photo : Max Pixel
Cela se passe à Buenos Aires, le 19 février : une fillette d’une dizaine d’années a été photographiée piétinant une poupée de baigneur alors qu’elle participait à un Pañuelazo : une manifestation pour l’avortement marquée par le port de mouchoirs verts avec des inscriptions réclamant l’avortement légal.
La petite fille en question porte le mouchoir en guise de haut et a manifestement été incitée à prendre la pose. Par qui ? Par sa mère ? C’est par celle-ci que, semble-t-il, la photo a été mise en ligne sur Instagram — avant d’être effacée par la propriétaire du compte alors que le partage massif de la photo avait déclenché une avalanche de commentaires horrifiés.
La voici [rognée] :
Voilà qui a le mérite de la clarté.
Pauvre petite fille…
Le ministre des Affaires étrangères de Finlande se réjouit du rejet de l’avortement par le Sénat argentin
Timo Soini, ministre des Affaires étrangères de Finlande.
Blog d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Timo Soini, un converti du protestantisme au catholicisme, a une fois de plus bravement exprimer ses convictions pro-vie :
« Vendredi dernier, Soini félicita le Sénat argentin qui a rejeté un projet de loi qui aurait légalisé l’avortement pour les 14 premières semaines de grossesse. “Vive la vie ! Plus forte que la mort”, écrit-il sur son blogue personnel.
Qu’est-ce que je pense de la décision prise par le Sénat cette nuit ? poursuivit-il, répondant à sa propre question avec un émoji soufflant un baiser.
Son billet de blog a provoqué la réaction de plusieurs de ses collègues membres du cabinet qui craignaient que cela puisse occulter la position officielle de la Finlande. »
Des militants proavortement lancent des cocktails Molotov sur la police après le rejet du projet de loi sur l’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Pendant que les pro-vie célébraient la victoire, les militants proavortement en Argentine se sont adonnés à la violence mercredi soir après que le Sénat du pays ait rejeté un projet de loi visant à légaliser l’avortement à la demande.
Le journal The Evening Standard rapporte que des activistes proavortement ont lancé des cocktails Molotov et du verre sur la police antiémeute dans les rues de Buenos Aires après le vote.
Tard mercredi, le Sénat a rejeté le projet de loi proavortement lors d’un vote par 38 à 31 voix après que la Chambre basse du Parlement l’ait adopté plus tôt cette année. Le projet de loi aurait légalisé l’avortement pour n’importe quelle raison jusqu’à 14 semaines, et jusqu’à la naissance dans certaines circonstances, dont le viol.
La loi actuelle interdit l’avortement d’un enfant à naître, sauf en cas de viol, de handicap grave ou de menace pour vie de la mère.
Dans la nuit du mercredi au jeudi, la police antiémeute a mis en place une barrière mobile pour protéger les gens contre les manifestants proavortement violents, selon le reportage. Les photos montrent des activistes proavortement allumant des feux le long de la barrière et jetant des bouteilles en verre par-dessus.
Lire la suiteDes centaines de médecins argentins manifestent contre l’avortement
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie
Buenos Aires, Argentine, 2 août 2018 (LifeSiteNews) — Ce n’est pas tous les médecins argentins qui ont envie d’assassiner un enfant à naître.
Des centaines de docteurs argentins pro-vie descendent dans la rue pour témoigner contre le mal de l’avortement à l’approche du vote du Sénat sur un projet de loi qui étendrait la permission d’avorter.
Si ce projet de loi est adopté, il mettra en danger la vie de tous les enfants à naître jusqu’à 14 semaines de grossesse. En outre, il autorisera de tuer les enfants à naître handicapés, ceux conçus dans le viol et ceux qui posent un danger pour la vie de leur mère, physiquement ou psychologiquement, jusqu’à la naissance. Actuellement, il est légal d’avorter les enfants à naître conçus dans le viol ou qui présentent une menace physique pour la santé de leur mère, mais seulement jusqu’à 14 semaines de grossesse.
Dans un article de l’Associated Press, la journaliste Almudena Calatrava a rapporté que certains des médecins pro-vie ont apporté des « poupées en forme de fœtus » et des pancartes disant « Je suis médecin, pas meurtrier ». Lors d’une récente manifestation, elle a écrit : « Ils ont déposé des blouses médicales blanches sur le sol devant le palais présidentiel ».
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