Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : CestujZadara.cz
Il est amusant de savoir que les présidents de la République française et les évêques d’Urgell sont aussi coprinces de la Principauté d’Andorre, petit pays dans les Pyrénées entre la France et l’Espagne, qui fonctionne avec le régime de coprincipauté parlementaire. Les fonctions de coprinces sont essentielles dans le système d’Andorre et la démission de l’un d’eux le remettrait en question. En tout cas, espérons que l’Église tiendra ferme pour garder intact l’un des derniers pays d’Europe avec le Vatican, Malte et Saint-Marin où l’avortement est interdit. Extrait du Salon Beige :
… Le coprince espagnol est actuellement Mgr Joan-Enric Vives i Sicília et le coprince français est actuellement Emmanuel Macron. Le pouvoir exécutif est assuré par le chef du gouvernement, actuellement Antoni Martí.
Depuis quelques semaines, le débat sur l’avortement fait rage en Andorre. Des manifestations se sont déroulées pour la première fois fin septembre.
Le Saint-Siège a adressé une mise en garde aux autorités andorranes. Le souverain pontife a téléphoné au chef du gouvernement Antoni Martí : si l’avortement est légalisé, le Vatican ordonnera l’abdication de l’un des deux coprinces d’Andorre, l’évêque de la Seu d’Urgell.
Une solution a été imaginée par certains élus : que l’on fasse comme dans les années 90 où seul le coprince français avait signé la légalisation du divorce. L’évêque d’Urgell s’était en quelque sorte abstenu. Mais sur l’avortement, pas question de répéter ce scénario a prévenu le pape François.
|