Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
30 septembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le taux de natalité du Canada continue de chuter, atteignant encore un autre niveau historiquement bas.
Selon les dernières données de Statistique Canada sur les naissances et les mortinaissances publiées le 25 septembre, en 2023, 10 des 13 provinces et territoires ont enregistré un nouveau record de faible taux de natalité, la moyenne nationale se situant à seulement 1,26 enfant par femme.
Pour caractériser ces nouvelles données, Statistique Canada a annoncé que le pays avait « rejoint le groupe des pays où la fécondité est la plus basse, dont la Corée du Sud, l’Espagne, l’Italie et le Japon, avec 1,3 enfant par femme ou moins ».
À titre de comparaison, le taux de fécondité global des États-Unis était de 1,62 enfant par femme en 2023.
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L’examen des données montre que la province de la Colombie-Britannique a le taux de fécondité le plus bas, avec 1,00 enfant par femme. La province ayant le taux de fécondité le plus élevé est la Saskatchewan, qui se situe toujours à un faible niveau de 1,63. Le territoire nordique du Nunavut avait le taux de natalité le plus élevé de toutes les grandes juridictions du pays, avec 2,48.
Dans les autres provinces, le taux de natalité du Québec était de 1,38, celui de l’Ontario de 1,22, celui de l’Alberta de 1,41 et celui du Manitoba de 1,52. Les taux des provinces de l’Atlantique sont extrêmement bas, la Nouvelle-Écosse ne comptant que 1,05 naissance par femme.
Pour qu’un pays maintienne sa population, le taux de natalité doit être égal ou supérieur à 2,0, et il doit être d’au moins 2,1 naissances par femme pour qu’une nation puisse croître, indépendamment de l’immigration.
Les statistiques révèlent également que non seulement les Canadiennes ont peu d’enfants, mais que lorsqu’elles en ont, elles sont plus âgées qu’auparavant. L’âge moyen des femmes qui accouchent pour la première fois est aujourd’hui de 31,5 ans, alors qu’il était de 27,5 ans en 1991.
Au total, 351 878 bébés sont nés au Canada en 2023, un chiffre qui serait bien plus élevé sans l’avortement. À titre de comparaison, en 2022, 97 211 bébés canadiens ont été tués par avortement.
Dans l’ensemble, le taux de natalité du Canada est en baisse depuis des décennies. L’actuel gouvernement fédéral libéral du premier ministre Justin Trudeau a fortement encouragé la contraception et l’avortement, préférant utiliser l’immigration comme moyen d’accroître la population.
Comme le note Jonathon Van Maren, collaborateur de LifeSiteNews, un récent projet des libéraux de Trudeau visant à offrir une contraception gratuite à tous les Canadiens ne fera qu’aggraver la crise démographique actuelle du Canada.
« Le Canada, comme toute nation, a besoin de bébés. C’est un fait évident et indéniable. C’est aussi une vérité que peu de gens semblent capables d’énoncer », a écrit M. Van Maren.
« Justin Trudeau est passionné par l’avortement et son gouvernement est l’un des partisans du fœticide parmi les plus acharnés au monde. Les contribuables canadiens financent le meurtre des enfants dont nous avons désespérément besoin ».
Comme l’avortement, la contraception est condamnée par l’Église catholique comme un grave péché. L’Église précise également que l’avortement, la contraception et les autres interventions contre la vie sont contraires à la loi naturelle et que leur caractère moralement inadmissible est donc connu de tous par la raison.