Analyse selon une perspective chrétienne et pro-vie des premiers décrets de Donald Trump à l’aube de son second mandat présidentiel
Donald Trump.
Par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
Le 20 janvier 2025, jour marquant le début du second mandat de Donald Trump à la présidence des États-Unis, a également été celui de la signature d’une série de décrets ambitieux et stratégiques. Parmi les multiples mesures adoptées, nous en avons retenu neuf, qui méritent une attention particulière :
1) « Protéger les femmes contre l’extrémisme de l’idéologie de genre et rétablir la vérité biologique dans le gouvernement fédéral »,
2) « Mettre fin à la discrimination illégale et rétablir l’égalité des chances fondée sur le mérite »,
3) « Restaurer la liberté d’expression et mettre fin à la censure fédérale »,
4) « Réaffirmer la protection des frontières »,
5) « Retirer les États-Unis de l’Organisation mondiale de la Santé »,
6) « Restaurer la responsabilité dans les postes influents de l’administration publique »,
7) « Mettre fin aux politiques DEI (Diversité, Équité, Inclusion) »,
8) « Prioriser les intérêts américains dans les accords environnementaux internationaux », et
9) « Recentrer les politiques migratoires sur l’application stricte des lois ».
Ces décrets, analysés par Campagne Québec-Vie dans une perspective chrétienne, témoignent d’une volonté de réformer en profondeur plusieurs domaines critiques. Si beaucoup d’entre eux alignent les États-Unis sur des principes fondamentaux de justice et de bien commun, nous avons l’espoir qu’ils puissent aller encore plus loin dans la défense de la foi, de la famille et de la vie, de la conception à la mort naturelle. Ces réformes, qui se veulent un retour vers des valeurs universelles, soulèvent également la question de leur mise en œuvre concrète pour garantir un impact durable et véritablement bénéfique.
Lire la suiteLe taux de natalité du Canada chute à 1,26 enfant par femme
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
30 septembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le taux de natalité du Canada continue de chuter, atteignant encore un autre niveau historiquement bas.
Selon les dernières données de Statistique Canada sur les naissances et les mortinaissances publiées le 25 septembre, en 2023, 10 des 13 provinces et territoires ont enregistré un nouveau record de faible taux de natalité, la moyenne nationale se situant à seulement 1,26 enfant par femme.
Pour caractériser ces nouvelles données, Statistique Canada a annoncé que le pays avait « rejoint le groupe des pays où la fécondité est la plus basse, dont la Corée du Sud, l’Espagne, l’Italie et le Japon, avec 1,3 enfant par femme ou moins ».
À titre de comparaison, le taux de fécondité global des États-Unis était de 1,62 enfant par femme en 2023.
Lire la suiteMenace de déclin dramatique de la natalité mondiale — une chute inédite de la population depuis la Grande Peste
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : michel/Adobe Stock
Un « déclin dramatique ». C’est avec ces mots que la revue scientifique The Lancet décrit la chute prévisible, et inédite, de la population mondiale, annoncée aux termes d’une étude réalisée par l’Institute of Health Metrics de l’université de Washington. Pour l’IHME, c’est plié : d’ici à 2050, les trois quarts des pays du monde n’auront pas un taux de fécondité suffisant pour assurer le remplacement de leurs propres générations. Et cinquante ans plus tard, en 2100, il en ira de même pour 97 % des pays, tandis que le taux de fécondité global passera de 2,23 enfants par femme en 2021 à 1,8 en 2050 et à 1,6 en 2100, selon les projections réalisées selon des méthodes innovantes. Ne dites plus : « nation » !
Il faut 2,1 enfants par femme en âge de procréer pour assurer le simple renouvellement des générations dans les pays développés (et davantage dans les pays pauvres). Avec un taux de 1,6, le monde perdra un quart de sa population dans la génération suivante.
La chute de population s’accompagnera d’un vieillissement inédit
L’effondrement des naissances aura ainsi pour conséquence l’augmentation moins rapide qu’estimé jusqu’ici de la population mondiale, qui dépasse actuellement de peu les 8 milliards. Le pic de population est prévu pour 2080 environ, à 10,5 milliards, avec un rétrécissement dès avant la fin du siècle. Les prévisions de l’IHME ne dépassent pas l’an 2100. Mais il faut bien imaginer que la chute pourra s’accélérer alors que les générations plus anciennes disparaîtront parmi les populations les plus vieillies.
Lire la suiteLe cardinal Müller affirme que les élites commettent un « génocide » en encourageant l’avortement et l’euthanasie
Le cardinal Gerhard Müller.
Par Andreas Wailzer et Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
4 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Le cardinal Gerhard Müller a déclaré que les mondialistes « autoproclamés » utilisent la migration de masse pour détruire l’identité nationale des pays.
Dans une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le cardinal a parlé des idéologies qui se cachent derrière le mondialisme et de leurs conséquences désastreuses.
« L’immigration de masse n’a pas pour but d’aider les gens, mais de détruire l’identité nationale », a déclaré le cardinal Müller. « Ils disent que l’identité nationale est le nationalisme, que celui-ci aurait causé toutes les guerres, alors ils disent qu’ils sont contre le nationalisme, mais en réalité, ils sont contre la nation ».
« Si le nationalisme est la raison des guerres, nous devons nous demander qui finance les guerres et quels sont les intérêts qui se cachent derrière ».
« Ils veulent que tout le monde soit complètement isolé et ne soit lié ni par la langue, ni par la culture, ni par les liens familiaux, ni par une terre natale où l’on se sent chez soi », a poursuivi le cardinal.
Lire la suiteItalie : le pro-vie Lorenzo Fontana élu président de la Chambre des députés
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle, suite aux élections italiennes du 25 septembre, le député de La Lega, Lorenzo Fontana, a été élu à la majorité absolue (c’est-à-dire, avec plus de la moitié des voix de la Chambre) président de la Chambre des députés d’Italie, ouvrant ainsi la possibilité au prochain gouvernement de se former avec probablement Giorgia Meloni de Fratelli d’Italia comme premier ministre. Selon Le Salon Beige :
La Chambre des députés italienne a élu vendredi Lorenzo Fontana, membre de la Ligue de Matteo Salvini à sa présidence, ouvrant la voie à la formation d’un nouveau gouvernement en Italie après les élections législatives du 25 septembre. Âgé de 42 ans, Lorenzo Fontana, est un catholique bien connu de nos lecteurs. Pro-famille et eurosceptique, il a été élu à la majorité absolue par la Chambre des députés, recueillant 222 voix sur les 400 élus de cette chambre.
Lorenzo Fontana est catholique traditionnel et se déclare pro-vie, il n’hésite pas à « se dire fier de “ne pas avoir peur” de se dire “chrétien” et “d’être pour la vie” », et de se faire le défenseur de la famille naturelle, rapportions-nous d'après Le blog d'Yves Daoudal :
Lorenzo Fontana était jusqu’ici ministre de la Famille. Militant pour la vie, catholique pratiquant qui va à la messe de saint Pie V (il avait dit à propos du motu proprio Summorum Pontificum : « C’est un événement d’importance historique, qui marque un retour à la tradition »), il avait déclaré dès sa nomination : « Les familles arc-en-ciel n’existent pas dans la loi italienne. » « Les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère », et « la famille naturelle est attaquée » par les militants LGBT qui « veulent nous dominer et effacer notre peuple ». Et aussi ceci qui est fort à propos ces jours-ci : « L’avortement est la première cause de féminicide au monde ».
Lorenzo Fontana, alors ministre de la Famille en 2018, battant pavillon de La Lega, avait affirmé que la seule et vraie famille était celle de fondement naturel :
« Nous avons affirmé des choses que nous pensions normales, presque évidentes : qu’un pays pour croître a besoin d’enfants, que la maman s’appelle maman (et non parent 1), que le papa s’appelle papa (et non parent 2). »
En poste au ministère de la Famille, Lorenzo Fontana était résolu à faire respecter l’interdiction de la reconnaissance des enfants conçus à l’étranger par le biais de la GPA :
Lire la suite« Nous ne pouvons pas reconnaître les enfants des couples de même sexe nés à l’étranger grâce à des pratiques interdites en Italie comme la GPA. Il faut respecter l’interdiction, en évitant que le recours à ces pratiques à l’étranger se traduise par un contournement de l’interdiction en Italie. »
Viktor Orbán : l’État doit protéger la famille et les enfants
Par le Visegrád Post — Photo : Studio Romantic/AdobeStock
Hongrie – Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a accueilli hier les participants du IVème Sommet démographique qui se déroule ces jeudi 23 et vendredi 24 septembre à Budapest. Dans son discours d’ouverture, le chef du gouvernement hongrois a largement évoqué la place de la famille et des enfants dans la société.
Façonner les processus démographiques et non les subir
La difficulté des questions démographiques ne tient pas seulement à la complexité des données. Il est au moins aussi difficile de traduire les idées en actions. Transformer les idées en actions gouvernementales est le plus grand défi […] tout le monde ne pense pas qu’il est nécessaire de réfléchir à ces processus. Mais nous voulons façonner les processus démographiques, et non les subir. […] Toutes les régions d’Europe ne tentent pas de résoudre la crise démographique. Certains perçoivent le problème mais veulent y répondre par l’immigration. Or, l’immigration de masse — les millions de personnes qui sont amenées ici — est en fait un programme mondial visant à faire entrer une nouvelle classe ouvrière.
En Europe centrale, nous sommes vaccinés contre le marxisme
[…] Je suis [certes] avec inquiétude les luttes du mouvement néo-marxiste « woke », mais nous, en Europe centrale, nous sommes vaccinés contre le marxisme […] L’État doit aider les familles et supprimer les obstacles auxquels [celles-ci] sont confrontées pour s’épanouir […] Dans cet esprit, avoir des enfants devrait être financièrement bénéfique et la politique familiale devrait reposer sur les mères. Le fonctionnement du pays doit être adapté aux familles, l’institution de la famille et les enfants doivent être protégés par la loi, et les familles doivent pouvoir accéder à la propriété.
La Hongrie se défend contre le lobby LGBTQ et la théorie du genre
[…] Les familles doivent être soutenues de manière à garantir une croissance durable de l’économie et la solidité de l’ensemble du système économique. […] La Hongrie se défend contre les attaques de la gauche occidentale, dont les outils sont le lobby LGBTQ et la propagande de la théorie du genre. […] La constitution hongroise protège l’institution de la famille et du mariage à bien des égards et [conformément] à la volonté du peuple hongrois […] nous aimons notre prochain, mais nous avons aussi besoin de nous aimer nous-mêmes. Et nous nous aimons bien lorsque nous soutenons nos familles.
Entretien de Tucker Carlson avec Viktor Orbán sur Fox News, le 6 août 2021
Viktor Orbán accordant une entrevue à Tucker Carlson pour Fox News, le 6 août 2021.
Par le Visegrád Post — Photo : capture d'écran vidéo
Hongrie – Le présentateur, journaliste et éditorialiste star de la chaîne états-unienne Fox News a passé une semaine en Hongrie. Il a réalisé un entretien de vingt minutes avec le Premier ministre conservateur hongrois Viktor Orbán, dont voici la retranscription et la traduction en français :
Tucker Carlson : Monsieur le Premier Ministre, merci beaucoup de nous recevoir. Revenons en 2015 : des centaines de milliers de migrants apparaissent à la frontière sud de votre pays, comme dans tout le reste de l’Europe : ils confluent vers l’Allemagne, et les autres pays de l’UE leur disent « Soyez les bienvenus, veuillez entrer, nous pouvons y arriver, nous sommes assez forts pour cela ». Seule contre tous, la Hongrie dit non. Pourquoi ? Pourquoi avez-vous adopté sur l’immigration une position différente de celle d’autres pays européens ?
Viktor Orbán : C’était la seule attitude raisonnable. Quand quelqu’un franchit nos frontières sans avoir obtenu pour cela aucune autorisation de l’État hongrois, nous devons défendre notre pays et leur dire « Eh les gars, arrêtez-vous ! Si vous voulez franchir cette frontière ou vous installer chez nous, il y a une procédure réglementaire, elle doit être respectée. Mais vous ne pouvez pas, juste comme ça, entrer sans aucune sorte de restrictions, sans obtenir le moindre permis, sans demander son avis à l’État hongrois, sans aucun contrôle. » C’est dangereux. Nous devons défendre notre peuple de tous les dangers, quels qu’ils soient.
Tucker Carlson : Et vous pensez en avoir le droit ?
Viktor Orbán : Bien entendu. C’est un droit qui nous est conféré par Dieu, par la nature, [nous avons] tous les arguments de notre côté. Parce qu’ici, c’est notre pays. C’est notre population, notre histoire, notre langue. Et nous avons donc le devoir de le faire. Bien entendu, quand vous êtes en difficulté, et qu’aux alentours personne n’est plus près de vous que les Hongrois, il faut bien s’entraider. Mais vous ne pouvez pas dire, juste comme ça : « Ah tiens, c’est un beau pays, j’aimerais bien venir m’y installer, comme ça j’aurai une vie meilleure ». Venir en Hongrie n’est pas un droit de l’homme. Pas possible. C’est notre pays. C’est une nation, c’est une communauté, des familles, une histoire, des traditions, une langue.
Tucker Carlson : Dire ce que vous venez de dire — même si je pense que cela paraît être une évidence pour beaucoup de nos téléspectateurs — a profondément offensé divers pays d’Europe de l’Ouest — ou du moins, leurs dirigeants.
Viktor Orbán : C’est parce que beaucoup de pays européens ont décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans leur histoire nationale. Ils appellent cela la nouvelle société : c’est une société post-chrétienne et post-nationale. Ils croient dur comme fer qu’un mélange entre des communautés différentes — entre des autochtones (disons, par exemple : des chrétiens) et des nouveaux venus, même en grand nombre (disons, par exemple : des musulmans) — produira de bons résultats. Le résultat sera-t-il bon ou mauvais ? Nous n’avons pas la réponse, mais je pense que c’est très risqué, et il est évident qu’il n’est pas impossible, non seulement que ça ne tourne pas bien, mais même que ça tourne très mal. Et chaque pays a le droit d’accepter ce risque ou de le refuser. Nous autres, Hongrois, avons décidé de ne pas prendre ce risque du mélange. Voilà pourquoi la Hongrie subit des attaques si dures, et voilà pourquoi on m’a forgé une si mauvaise réputation. Vous savez, on me traite personnellement comme la brebis galeuse de l’Union européenne, et malheureusement, ce traitement est parfois étendu à la Hongrie tout entière.
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