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Le président du conseil municipal de New York ne veut plus l’aide d’un groupe soignant les malades du coronavirus, il est anti-LGBT

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere

Que l’on considère le coronavirus d'une gravissime importance ou non, cette affaire est intéressante. La ville de New York avait accepté l’aide d’un groupe d’aide entre autres médicale, le Samaritan’s Purse, pour aider l’hôpital Mount Sinai à s’occuper des malades du coronavirus, l’autorisant donc à dresser un hôpital de campagne pour ce faire. Quelques agités ont protesté de ce qu’on acceptât l’aide d’un groupe (et sans doute qu’on lui trouvât quelque utilité) qui ne reconnaît de mariage que le normal et qui rejette l’idéologie LGBT. Maintenant, c’est Corey Johnson, président du conseil municipal, qui veut le départ du groupe.

Si l’on se penche sur l’attitude de ces activistes LGBT et celle de Corey Johnson on ne manquera pas d’y voir une certaine incohérence, accompagnée d’une superbe ingratitude, ou tout simplement le fait qu’ils considèrent que le coronavirus n’est pas si dangereux que ça, ou alors qu’ils placent l’idéologie LGBT au-dessus du tout (surtout les manifestants)… Selon LifeSiteNews :

Ma cousine qui est infirmière travaille à l’hôpital de campagne, et elle m’a dit que des policiers y avaient été affectés pour éviter que des manifestants LGBT (oui, il y avait des gens qui protestaient contre un hôpital de campagne pendant une pandémie parce que l’organisation qui finance l’hôpital de campagne a une vision différente de l’éthique sexuelle) ne devinssent pas turbulents. À un moment donné, me rapporta-t-elle, un militant LGBT sauta la clôture pour aller planter un drapeau. Ces activistes, qui travaillent avec un groupe appelé Reclaim Pride Coalition, agitaient, sans ironie, des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Aider pas haïr ».

« Comment ce groupe a-t-il pu apporter sa haine et son vitriol dans notre ville en ce temps de crise, alors que nos gens luttent contre une pandémie ? » s’indignait Jay. W. Walker de Reclaim Pride. Il n’a pas daigné expliquer en quoi une organisation médicale qui sauve littéralement des vies, alors que les hôpitaux sont submergés, apportait « sa haine et son vitriol » ni en quoi les professionnels de la santé qui risquent leur vie pour sauver des inconnus étaient « haineux », alors que lui, protestant contre l’aide apportée aux malades et aux mourants, serait en quelque sorte « bienveillant ». C’est une personne tellement aveuglée par la haine qu’elle ne peut même pas comprendre à quel point elle a l’air ridicule.

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Et maintenant que la courbe s’est aplatie et que la pandémie semble (du moins pour le moment) être sous contrôle, les progressistes reprennent l’attaque de plus belle. Les bénévoles du Samaritan’s Purse ont risqué leur propre vie pour sauver celle d’étrangers, mais maintenant que le danger immédiat semble avoir disparu, les militants LGBT exigent leur expulsion. Corey Johnson, président du conseil municipal de New York, a publié une déclaration sur Twitter le 1er mai :

« Ma déclaration au sujet du Samaritan’s Purse :

Il est temps pour le Samaritan’s Purse de quitter la ville de New York. Ce groupe, dirigé par Franklin Graham, un notoire fanatique haineux, est venu à un moment où notre ville ne pouvait pas, en bonne conscience, refuser toute offre d’aide. Ce temps est révolu. »

Je m’arrête ici pour noter l’utilisation par Johnson, sans ironie, de l’expression « en bonne conscience ».

« Leur présence prolongée ici est un affront à nos valeurs d’inclusion, et est douloureuse pour tous les New-Yorkais qui se soucient profondément de la communauté LGBTQ. »

Imaginez à quel point il faut être schizophrène pour soutenir que la présence de personnes qui ne sont pas d’accord avec vous sur l’éthique sexuelle constituerait « un affront à nos valeurs d’inclusion » et que, conséquemment, ces indésirables devraient donc être exclus. Voyons davantage :

« Je suis conscient que notre combat contre le COVID-19 est toujours en cours et que notre système de santé — et les travailleurs extraordinaires qui ont été les héros de cette période sans précédent dans notre histoire — a toujours besoin de soutien. Le @NYCCouncil s’est engagé à soutenir ces travailleurs et à protéger la santé publique de notre ville. Mais en tant que ville qui valorise la diversité et la compassion pour tous, nous ne pouvons pas continuer à permettre la présence d’un groupe avec de tels antécédents, alors que nous avons dépassé le stade où il était nécessaire.

Le Mount Sinai doit rompre sa relation avec le Samaritan’s Purse. Son dirigeant qualifie la communauté LGBTQ de “détestable” et d’“immorale”. Il dit qu’être gay est “un affront à Dieu” et appelle les chrétiens gay “l’ennemi”. Le Samaritan’s Purse exige de ses bénévoles qu'ils signent une déclaration écrite selon laquelle “le mariage est exclusivement l’union d’un homme génétique et d’une femme génétique*”. La haine n’a pas sa place dans notre belle ville. »

S’il est vrai que le dirigeant du Samaritan’s Purse avait tenu de tels propos (dans quel contexte ?), il est possible de les interpréter de façon bienveillante ; l’idée d’une « communauté LGBTQ » n’est certainement pas plaisante et est très certainement immorale. Un « gay » est une personne qui suit un penchant très immoral particulier (à distinguer de celui qui ressent ce penchant) s’opposant donc à la morale chrétienne et offensant Dieu, et quand quelqu’un s’oppose à vos principes, n’est-il pas votre ennemi ? Or le chrétien doit aimer ses ennemis et prier pour eux.

En outre, si l’aide de cet organisme a été de quelque utilité, il serait vraiment ingrat de le jeter à la porte comme s’il s’agissait d’un groupe de pestiférés au lieu de lui adresser les plus vifs remerciements, n’a-t-il pas sauvé des vies ?


*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » ou d’« homme génétique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques et génétiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques » ou « femmes génétiques ». — A. H.



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