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Le PDG de Babylon Bee : La « désinformation nuisible » de la gauche sur l’avortement « coûte réellement des vies »


Seth Dillon, PDG de Babylon Bee.

Par Beth Connell (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :

Le créateur du site internet satirique le plus populaire au monde a déclaré que ce n’est pas une blague : la « désinformation » de la gauche sur l’avortement n’est pas seulement « nuisible », mais mortelle.

« La désinformation nocive consiste à dire à une femme que l’avortement est une décision concernant son corps alors qu’un autre corps et une autre vie sont en jeu », a déclaré Seth Dillon, PDG de Babylon Bee, lors d’un dîner de gala pro-vie organisé à la suite de la Marche nationale pour la vie du 12 mai 2022 au Canada.

M. Dillon a poursuivi en énumérant les façons dont la désinformation sur l’avortement est pernicieuse et destructrice.

« La désinformation nuisible consiste à appeler un bébé un amas de cellules. La désinformation préjudiciable consiste à qualifier l’avortement de soins de santé... L’avortement est un soin de santé comme le viol est une relation amoureuse. Je veux dire qu’ils sont l’opposé. La désinformation nocive consiste à présenter l’avortement, et non l’adoption, comme la meilleure réponse à une grossesse non désirée. »

« La désinformation pernicieuse consiste à dire aux femmes qu’il vaut mieux vivre avec la culpabilité de tuer leur enfant à naître que de faire face à des difficultés financières. La désinformation dommageable consiste à affirmer que nous ne savons pas quand la vie commence. La désinformation délétère consiste à prétendre que réserver les relations sexuelles au mariage est honteux ou stupide. »

« C’est cette désinformation qui coûte réellement des vies », a-t-il ajouté.

Si M. Dillon a fait rire son auditoire tout au long de son discours grâce à son sens de l’humour aiguisé, il a également mis en lumière certaines vérités sur la gauche et le récit qu’elle veut diffuser.

« Il n’y a pas si longtemps, on nous disait que les hommes n’avaient pas le droit d’avoir une opinion sur l’avortement et maintenant on nous dit que les hommes peuvent devenir “enceints” », a-t-il plaisanté dans son discours. « La réalité est devenue une parodie d’elle-même ».

Dans son discours, M. Dillon a expliqué comment Babylon Bee utilise la satire pour faire passer des commentaires francs sur les absurdités d’aujourd’hui. « Nous exagérons la vérité pour faire passer un message. Nous allons un peu plus loin que la vérité dans la direction que la vérité indique déjà. »

Il explique qu’une bonne blague doit être « ancrée dans la réalité » et « enracinée dans la vérité », ajoutant qu’il y a un « grain de vérité dans chaque blague ». La vérité au cœur de la satire est ensuite utilisée pour « révéler les failles » dans les faux récits. Il a cité l’exemple récent de la satire de Babylon Bee sur l’idéologie transgenre, qui a mis en lumière l’idée qu’un homme peut devenir une femme.

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M. Dillon a expliqué que lorsque USA Today a désigné comme « femme de l’année », Rachel Levine, fonctionnaire de la santé du gouvernement américain, un homme biologique qui se présente comme une femme, Babylon Bee a décidé de faire une blague. « Nous avons fait une blague sur le fait que Rachel Levine était notre “homme de l’année”, comme contre-pied à cela », a-t-il déclaré.

Mais la blague, cependant, n’a pas été bien accueillie par tout le monde. Les militants transgenres étaient furieux. Après que Babylon Bee ait publié son titre sur les médias sociaux, Twitter l’a déclaré haineux et a suspendu le compte de Bee.

« La blague était considérée comme un coup de poing contre un haut fonctionnaire masculin », a déclaré M. Dillon.

Twitter n’a pas permis à Bee de recouvrer l’accès à son compte tant que le tweet incriminé ne serait pas supprimé. « Jusqu’à présent, nous avons refusé », a déclaré M. Dillon lors de son intervention. « Nous avons en fait fermement refusé de supprimer le tweet parce que nous ne sommes pas d’accord avec le fait que la vérité ─ et il y a une vérité dans cette blague que nous avons faite ─ nous ne sommes pas d’accord que la vérité soit considérée comme un discours de haine. Nous sommes simplement en désaccord avec le fait que la vérité puisse être un discours de haine. »

« C’est en quelque sorte une situation orwellienne où ils essaient de nous faire dire que deux et deux font cinq et nous sommes assis là, à dire “Non, deux et deux font quatre” ─ et nous sommes prêts à mourir sur cette colline », a-t-il ajouté.

La censure de Babylon Bee par Twitter a peut-être servi de catalyseur à la décision d’Elon Musk, en avril, d’acheter le géant des médias sociaux. Musk, fondateur de Space X et Tesla, s’est assis avec Babylon Bee pour une entrevue en décembre 2021. La conversation entre M. Musk et les membres de l’équipe de Babylon Bee a duré plus d’une heure. Lorsque Musk a appris que Twitter avait suspendu le compte de Babylon Bee, il l’a contacté personnellement pour avoir confirmation de ce qui s’était passé. Il a ensuite créé un sondage sur Twitter demandant aux 90 millions d’abonnés si la plateforme de médias sociaux respectait le principe de la liberté d’expression. Le résultat a montré que plus de 70 % des votants ne pensaient pas que Twitter adhérait au principe de la liberté d’expression. En avril, Musk a proposé de racheter Twitter pour 44 milliards de dollars, une opération que de nombreux experts conservateurs considèrent comme une tentative de rétablir la liberté d’expression sur la plateforme.

Si le rachat de Twitter se concrétise, il pourrait offrir un refuge sûr aux organisations de tendance conservatrice, comme Babylon Bee, pour leur contenu contre-culturel. Ce sont les questions sociales brûlantes dont The Babylon Bee fait la satire, notamment l’idéologie transgenre, le féminisme enragé et l’idéologie de l’avortement, qui font de Bee le candidat parfait pour l’annulation de la culture.

Dans le sillage de la fuite de la Cour suprême des États-Unis sur la décision Roe v. Wade, la satire de Babylon Bee sur l’avortement est particulièrement pertinente. The Bee a publié de nombreux articles satiriques sur l’avortement, dont un intitulé « Here's A Complete List Of The Differences Between Abortion And Murder [Voici la liste complète des différences entre l’avortement et le meurtre] », suivi d’une page blanche.

Un autre titre se lit comme suit : Matt Damon to star in Pro-Life Thriller 'The Unbourne Identity' [jeu de mots unborn/unbourne]. L’article utilise les films d’action « Bourne » pour révéler les failles dans le récit de l’avortement, avec le héros Jason Bourne, encore dans le ventre de sa mère qui « se bat pour sa vie contre des médecins avorteurs meurtriers qui tentent de l’atteindre avec leurs outils de torture et de mort ».

Remettant en cause le discours pro-avortement selon lequel les hommes n’ont rien à dire sur l’avortement parce qu’ils n’ont pas d’utérus, Bee a titré comme suit : Les hommes peuvent avoir des opinions sur l’avortement maintenant qu’ils peuvent devenir enceints. « Les progressistes ont annoncé que les hommes peuvent, en fait, devenir enceints, permettant ainsi aux hommes d’avoir également des opinions sur l’avortement. Dans tout le pays, des hommes font pour la première fois l’expérience de pouvoir se forger leur propre opinion sur l’avortement », peut-on lire dans l’article.

Grâce à des articles comme celui-ci, The Bee ne se contente pas de percer des trous dans les récits gauchistes avec son aiguillon, elle les détruit complètement. M. Dillon explique que The Babylon Bee existe parce que « la liberté est en jeu, la santé mentale est en jeu, et la satire a un rôle à jouer à cet égard ».

« La satire est efficace », a-t-il dit. « L’humour est un vecteur de transmission de la vérité ».

Matthew Wojciechowski, vice-président de Campaign Life Coalition, l’organisation qui met en place la Marche nationale pour la vie et le Rose Dinner au cours duquel Dillon a pris la parole, a commenté que les blagues de Bee sont un bon médicament pour la folie d’aujourd’hui.

« La folie est telle de nos jours que nous devons apprendre à rire, sinon nous tomberons tous dans une profonde dépression. Seth et le travail qu’il accomplit avec Babylon Bee nous rappelle que la vérité est la vérité et qu’aucune tendance ou opinion publique ne peut changer cela », a-t-il déclaré.

« Il est crucial pour les pro-vie de défendre la vérité et de ne pas s’excuser de le faire. De la même manière que Seth et son équipe ont répondu à la haine de la foule en colère à laquelle ils ont été confrontés, nous devons tenir bon », a-t-il ajouté.

M. Dillon a terminé son intervention par une citation de Harold Clurman : « Faites-les rire. Et pendant que leurs bouches sont ouvertes, versez-y la vérité ».

Note de l’éditeur : Le directeur des communications de CLC, Pete Baklinski, a contribué à ce rapport.



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