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Le médecin qui voulait mourir par suicide assisté est heureux d’être vivant

Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Life Legal Defense Foundation

Le Detroit Free Press a publié un article de Meira Gebel sur un nouveau traitement contre le cancer de l’estomac et sur la façon dont un homme, un médecin, avait prévu de se rendre en Suisse pour mourir par suicide assisté, avant de recevoir ce nouveau traitement.

Randy Hilliard.

Randy Hilliard, qui était professeur de psychiatrie à la Michigan State University (Université d’État du Michigan), a reçu un diagnostic de cancer de l’estomac de stade 4. Il est devenu obsédé par le suicide et a planifié sa mort par suicide assisté en Suisse et ses funérailles. Le Dr Hilliard raconte :

« Ma réaction immédiate a été : “Je suis mort”, ce qui vous montre bien sûr pourquoi accéder à votre dossier médical n’est peut-être pas la meilleure idée.

C’était une façon plutôt pathétique d’exercer un certain contrôle sur ma vie. Le cancer allait me tuer, et je n’avais pas l’intention de mourir. »

Le Dr Hilliard a abandonné l’idée du suicide assisté et a ensuite accepté le traitement. Gebel rapporte :

En 2010, le médicament venait tout juste d’être approuvé pour le traitement du cancer de l’estomac et promettait une espérance de vie légèrement plus longue — de 11 à 13 mois. Ce n’était pas gagnant : seulement 20 % des patients atteints de cancer ont [une surexpression de*] la protéine HER2 autour de la cellule cancéreuse ciblée par le médicament. [S’il y a surexpression de la protéine HER2 dans la tumeur, cela signifie que le médicament peut agir.*]

Les tumeurs métastatiques d’Hillard avaient cette protéine spécifique [en surexpression*]. Et huit ans plus tard, il est toujours perplexe... eh bien, les statistiques le déconcertent toujours. Le cancer de l’estomac à son stade a un taux de survie de 18 pour cent, et sans parler, que c’est l’un des cancers les plus rares en Amérique.

« Je me réveille tous les jours choqué de voir que je ne suis pas mort, »

Depuis 2010, le Dr Hilliard et son épouse ont voyagé en Amérique du Sud, à Dubaï, à Singapour et à Sydney. Il est devenu un ardent défenseur des droits des patients, un blogueur dans des forums professionnels et un collecteur de fonds pour la recherche sur le cancer.

Le suicide assisté met fin à la vie lorsqu’une personne est à son point le plus bas.

Combien de personnes comme le Dr Hilliard se sont vus refuser la possibilité d’une nouvelle vie parce qu’elles ont été tues par suicide assisté ?


*CQV

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