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Voici pourquoi la Suède a interdit la GPA

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : PxHere — Mise à jour 09/09/2019

La « Gestation pour autrui » (GPA), autrement appelée la « Maternité de substitution », est interdite en Suède depuis 2016. Pour quelles raisons le gouvernement de ce pays a-t-il posé ce geste, alors que la tendance maintenant dans plusieurs pays (dont le Canada) est d'aller vers un usage commerciale de la pratique ? À l'époque, une enquête gouvernementale avait été menée afin d’approfondir la connaissance des faits liés à cette pratique. Les résultats ne sont en rien reluisants. D’après Tradfem (un site féministe…), qui parlait du rapport présenté au gouvernement avant que celui-ci n'interdît la GPA :

Aucun pays [civilisé] n’autorise la vente d’êtres humains, alors pourquoi la maternité de substitution est-elle encore légale ? Même quand elle est « altruiste », la société en paie le prix.

Les méfaits de la GPA, selon Tradfem :

Depuis les débuts de cette industrie commerciale à la fin des années 1970, elle est truffée de scandales et de cas d’exploitation et de violences. De l’infâme affaire « Baby M » — dans laquelle la mère a changé d’avis et a été contrainte, en pleurs, à se départir de son bébé — au milliardaire japonais qui a commandé 16 enfants dans différentes cliniques thaïlandaises, on assiste à une marchandisation totale de la vie humaine : cliquez, choisissez la race et la couleur des yeux, payez, puis faites-vous livrer votre enfant.

Il y a aussi le cas récent de la mère porteuse étatsunienne qui est décédée ; ou encore les futurs parents qui ont refusé d’accepter un enfant handicapé et ont essayé de faire avorter la mère porteuse ; sans parler des usines à bébés omniprésentes en Asie.

Une enquête gouvernementale, ses résultats et les conséquences logiques que devrait en tirer le parlement, continue Tradfem :

… la Suède a pris fermement position contre la maternité de substitution. L’enquête gouvernementale à ce sujet a publié ses conclusions, que le Parlement devrait approuver plus tard cette année. Il s’agit notamment d’interdire toute maternité de substitution, qu’elle soit commerciale ou altruiste, et de prendre des mesures pour empêcher les citoyens de fréquenter dans ce but des cliniques situées à l’étranger.

La GPA, bien que présentée comme belle, éventuellement altruiste, et désirable, elle n’en cache pas moins une réalité sordide, un marché où l’on vend de la chair humaine : « Une industrie dans laquelle les bébés sont fabriqués sur mesure pour répondre aux désirs des riches de ce monde. Une industrie où la mère n’est plus rien, privée même du droit d’être appelée “maman”, alors que le client a tous les pouvoirs », rappelle l’article.

Nos sociétés occidentales n’ont pas répugné à commencer à sous-traiter la production de bébés à des pays plus pauvres, une manie sans doute contractée avec l’habitude de faire fabriquer là-bas à bas prix les objets que nous utilisons. L’article continue, expliquant que la « GPA altruiste » n’existe dans les faits quasiment pas :

L’enquête menée en Suède réfute cet argument. Rien ne prouve, selon ses conclusions, qu’une légalisation de la maternité de substitution « altruiste » battrait en brèche l’industrie commerciale. En fait, l’expérience internationale indique le contraire — les citoyens de pays comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne, où la maternité de substitution est répandue, sont majoritaires parmi les acheteurs étrangers qui sévissent en Inde et au Népal. L’enquête révèle également des indices que les mères porteuses dites altruistes demeurent payées sous la table, comme c’est le cas en Grande-Bretagne. Selon les enquêteurs, on ne peut simplement pas s’attendre à ce qu’une femme renonce à ses droits à l’égard d’un bébé qu’elle n’a encore ni vu ni côtoyé [sauf en elle-même] — cela dénote en soi une pression excessive.

La GPA ne pourra jamais être bonne, car elle introduit le technicien dans l’œuvre de Dieu, elle sépare la procréation du cadre du mariage, elle arrache un enfant à la mère qui la porté pendant neuf mois ; elle fait de l’enfant un objet et elle marchandise le corps de la femme et de l’enfant.

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