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La souffrance de l’avortement peut-elle être guérie ?

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Depositphotos

Deux souffrances dont je voudrais parler ici. La souffrance du déni et celle de l’acceptation. Deux terribles souffrances qui affligent les parents d’un enfant avorté.

Il y a la réalité. On a demandé que son enfant soit tué.

Et il y a le déni. Ce n’était pas un enfant. Il n’a pas souffert. Cela valait mieux pour lui parce qu’il aurait souffert plus tard. On n’avait pas le choix.

Quand on est rendu là dans le degré de mensonge à soi-même, il devient impossible d’avoir un cœur qui ressente quelque chose. Un cœur est un. Si on le ferme à une réalité bouleversante. Il demeure fermé pour se protéger de cette réalité. Il se durcit dans cet enfermement et toute sa volonté vise à le protéger. Après se mentir à soi-même, mentir aux autres et attaquer férocement ceux qui voudraient faire la vérité et nous obliger à nous ouvrir le cœur pour qu’il saigne toute la douleur de cela… notre enfant est mort parce que NOUS, MOI, l’ai fait tué…

Ici, nous ne sommes plus dans les limites du compréhensible. Quand les parents acceptent la réalité, il y a un effondrement, le mot est très faible pour décrire l’état de dissolution de tout l’être dans la douleur.

Comment fait-on pour regarder son enfant, qui nous aimait, qui attendait notre amour, que nous avons rejeté, que nous avons refusé de regarder, que nous avons dit qu’il n’existait pas, que nous avons demandé qu’il soit démembré, brûlé, jeté à la poubelle ?

Humainement, c’est impossible. Il y a des douleurs qui nous brûlent comme si on nous faisait avaler de la lave, nous détruisant de l’intérieur.

Humainement, pourrait-on dire, quand la couverture qui refermait notre cœur est enlevée, c’est le moment où nous cessons de vivre, même si le type de vie vécu dans le déni n’en était pas vraiment une. Il n’y a plus rien.

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On voudrait fuir, sans porte de sortie. Un ENFERmement complet.

Seul Dieu peut nous sortir de là.

« ... car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. » (1 Jean 3, 20)

Ici, nous sommes carrément dans le domaine du miracle, de l’action de Dieu pour guérir ce qui paraît être humainement inguérissable, irréparable et qui l’est effectivement... sur terre.

Il faut prier beaucoup pour les incroyants qui vivent cet enfer et ne voient aucun salut, pour qu’ils trouvent un jour la miséricorde de Dieu.

Il faut prier pour qu’il trouve le pardon.

Et il ne faut jamais cesser de dénoncer et combattre l’avortement, justement pour que personne d’autre, dès maintenant, ne tombe dans ce gouffre. En plus du sort de l’enfant, il y a aussi celui des parents. Plus jamais un parent ne doit vivre d’une vie humainement finie parce qu’il sait qu’il a tué volontairement son enfant. Il faut crier sur les toits : ASSEZ.

Et pour ceux qui ont déjà commis l’indicible, il faut les conduire subrepticement, non pas en les trompant, mais furtivement, sans bruit, vers la guérison, vers les organismes d’aide aux personnes ayant demandé l’avortement de leur enfant.

Je vous invite à faire connaître ces organismes. Comme celui-ci dont je vous invite à prendre connaissance.

Pour plus de renseignements sur ces organismes au Québec, je vous invite à téléphoner à notre numéro sans frais : 1 855-871-4442

Union de prières.



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