Une journaliste infiltrée pro-avortement chez Enceinte et Inquiète
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : motortion/Adobe Stock
En septembre 2021, une journaliste pro-avortement d’Urbania s’est présentée au service Enceinte et Inquiète sous le couvert d’une femme enceinte en difficulté qui envisageait l’avortement.
Elle voulait découvrir « l’autre visage du mouvement anti-avortement ». Référée à une consultante de grossesse, la journaliste rapporte son expérience chez la consultante dans un article.
« Je retiens de ma visite chez Thérèse [la consultante] son discours qui, sous une apparente bienveillance, était en fait fortement orienté... Comment peut-on encore laisser de telles “conseillères” œuvrer en 2022 ? Combien de femmes qui se posaient des questions sur la grossesse ont obtenu, dans ce salon de sympathique mamie, des informations inexactes ? »
N’est-il pas tout à fait normal qu’une consultante de grossesse oriente sa patiente vers le choix de la vie et qu’elle lui donne l’aide et l’information nécessaire pour poursuivre sa grossesse au lieu de l’encourager à tuer son enfant ?
La journaliste n’explique d’ailleurs pas pourquoi elle qualifie les informations données par la consultante révélant les dangers de l’avortement d’« inexactes ».
Suite à une enquête sur les dons offerts à deux centres de grossesse par deux députés caquistes, la journaliste d’Urbania a réaffirmé dans un autre article son étonnement que des centres de grossesse et leurs conseillères soient pro-vie.
« Au fil de mes recherches et de mes entrevues, j’ai constaté qu’une partie du mouvement anti-avortement au Québec est incarnée par des centres de grossesse qui, sous un vernis de neutralité, découragent les femmes d’avoir recours à l’avortement en usant de divers moyens... Par exemple, les intervenantes parlent de “bébé” et d’“enfant à naître” au lieu de parler de fœtus. L’accent est mis sur les bienfaits de la grossesse, et si une femme pose des questions sur l’avortement, la question est détournée vers la grossesse ou l’adoption. »
Les termes « enfants à naître » ou « fœtus » ne font qu’indiquer les différentes étapes de développement du même être humain et ne changent pas son humanité. Comme l’affirme Claude Tresmontant, « Il n’y a pas une différence de nature entre l’enfant qui vient de naître et l’enfant qui était un jour ou un mois plus tôt dans la matrice. Si tuer un enfant dans son berceau est un meurtre, un crime, un assassinat, alors tuer le même enfant dans la matrice, un mois, deux mois, six mois plus tôt, c’est toujours et exactement le même crime, le même assassinat. »
Un centre ou une consultante de grossesse qui encourage la vie, n’est-ce pas simplement du bon sens ?
Une femme enceinte et sans-abri reçoit de l’aide
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Récemment, une femme travaillant dans un milieu communautaire a contacté notre service Enceinte et inquiète. C’était au sujet d’une femme sans-abri en difficulté.
Elle avait une déficience mentale et était enceinte. Elle devait être hébergée et aidée.
Campagne Québec-Vie, par le biais de son service Enceinte et inquiète, l’a redirigée vers la Mission Bon Accueil. L’organisme de services sociaux situé à Montréal offre le service Cœur à Sœur qui, à travers un « plan de vie personnalisé », « aide les jeunes mères d’enfants âgés de 0 à 5 ans et les femmes enceintes de 15 à 30 ans à reprendre le contrôle sur leurs vies. »
Cette femme se trouvait dans une situation tragique et impossible. Tant d’autres femmes se retrouvent dans un état semblable, un état auquel il ne semble pas avoir de solution.
Mais il y a toujours une solution, et il y a toujours de l’espoir. Une pensée, une prière confiante ; qui sait ce qui a mené cette femme enceinte vers une voie d’espérance.
Certes, le futur de cette mère et de son enfant ne sera pas sans obstacle. Ils n’auront pas une « vie en rose » (elle est d’ailleurs utopique et inexistante). Mais ils auront obtenu le soutien, et surtout l’espoir, qui transforment une existence impossible en une remontée possible.
Une hausse de la désinformation sur l’avortement au Québec ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Freepik
La raison pour laquelle je mets ce titre est qu’un article d’Étienne Paré paraissant sur Le Journal de Montréal s’intitulait : « Hausse inquiétante de la désinformation sur l’avortement ».
Il ne voulait pas dire par-là que le mouvement pro-avortement redoublait d’efforts pour submerger vos oreilles, vos yeux et votre esprit de propagande, mais que les organismes pro-vie du Québec ayant la prétention d’aider les femmes enceintes démultiplieraient leurs tentatives de tromperie et de mystification… Enfin, une augmentation, c’est du moins ce qu’indique le titre, parce que l’article n’indique pas par le menu en quoi consisterait cette croissante menace.
Que se passerait-il ? D’après l’article de M. Paré, les organismes pro-avortement qui « accompagnent » les femmes enceintes observeraient une recrudescence de la désinformation portant sur l’avortement, et dénoncent d’un doigt pugnace les groupes pro-vie qui réussiraient — ô trouble ! — de manière détournée à rejoindre un auditoire plus large.
Laissons là l’idée d’augmentation d’une certaine propagande pro-vie parce que l’article de M. Paré n’en parle pas davantage. Par contre, il rapporte complaisamment les propos de quelques directrices d’organisations pro-avortement à propos des redoutables groupes pro-vie — et c’est là le fond de l’affaire. Par exemple, selon Le Journal de Montréal :
« On a des groupes anti-choix qui se présentent carrément comme pro-choix et qui vont subtilement essayer de convaincre les femmes de garder leur enfant », déplore Sylvie Pedneault, directrice générale de SOS Grossesse, un organisme pro-choix.
Les groupes pro-vie essaient certes de faire en sorte que les femmes, qui ont recours à eux, portent leur enfant jusqu’à la naissance, mais je me demande si le verbe « convaincre » est vraiment approprié pour décrire leur action. Franchement, quand une femme enceinte appelle Enceinte et Inquiète (dont il sera question plus loin), elle ne subit aucune pression. En tout cas, je ne crois pas qu’ils se présentent comme « pro-choix ». D’autre part, je ne vois pas exactement ce que Mme Pednault entend exactement par l’adverbe « subtilement ». Certes, les pro-vie n’y vont pas en gros sabots, mais ils n’essaient pas de tromper leurs interlocutrices comme l’insinue Mme Pednault.
Lire la suiteLa souffrance de l’avortement peut-elle être guérie ?
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Depositphotos
Deux souffrances dont je voudrais parler ici. La souffrance du déni et celle de l’acceptation. Deux terribles souffrances qui affligent les parents d’un enfant avorté.
Il y a la réalité. On a demandé que son enfant soit tué.
Et il y a le déni. Ce n’était pas un enfant. Il n’a pas souffert. Cela valait mieux pour lui parce qu’il aurait souffert plus tard. On n’avait pas le choix.
Quand on est rendu là dans le degré de mensonge à soi-même, il devient impossible d’avoir un cœur qui ressente quelque chose. Un cœur est un. Si on le ferme à une réalité bouleversante. Il demeure fermé pour se protéger de cette réalité. Il se durcit dans cet enfermement et toute sa volonté vise à le protéger. Après se mentir à soi-même, mentir aux autres et attaquer férocement ceux qui voudraient faire la vérité et nous obliger à nous ouvrir le cœur pour qu’il saigne toute la douleur de cela… notre enfant est mort parce que NOUS, MOI, l’ai fait tué…
Ici, nous ne sommes plus dans les limites du compréhensible. Quand les parents acceptent la réalité, il y a un effondrement, le mot est très faible pour décrire l’état de dissolution de tout l’être dans la douleur.
Comment fait-on pour regarder son enfant, qui nous aimait, qui attendait notre amour, que nous avons rejeté, que nous avons refusé de regarder, que nous avons dit qu’il n’existait pas, que nous avons demandé qu’il soit démembré, brûlé, jeté à la poubelle ?
Humainement, c’est impossible. Il y a des douleurs qui nous brûlent comme si on nous faisait avaler de la lave, nous détruisant de l’intérieur.
Humainement, pourrait-on dire, quand la couverture qui refermait notre cœur est enlevée, c’est le moment où nous cessons de vivre, même si le type de vie vécu dans le déni n’en était pas vraiment une. Il n’y a plus rien.
Lire la suiteNous avons un rôle à jouer pour empêcher l'avortement dans nos milieux
En ce temps d’incertitude et d’incessant combat culturel et informationnel, nous avons notre rôle à jouer, pour empêcher l’avortement dans nos milieux. Connaissez-vous notre service Enceinte et Inquiète?
Ce service, annoncé sur Facebook, sur le Web et par le biais de dépliants et de cartes, a pour but de venir en aide aux femmes enceintes en difficulté. Or, nous avons besoin d’aide pour diffuser plus largement notre message.
Par exemple, nous cherchons à acheter de la publicité sur Facebook et Google pour permettre aux jeunes femmes de voir nos annonces, avant qu’elles ne prennent la décision fatale pour leur enfant et pour leur vie spirituelle.
Pouvez-vous nous aider à faire croître ce service? Il y a au moins deux moyens. Le premier, c’est de faire un don ponctuel.
Encore mieux serait de s’engager mensuellement, car les annonces que nous achèterons se renouvellent de mois en mois, nous permettant de rejoindre un maximum de femmes enceintes en difficulté.
Pouvez-vous nous aider aujourd’hui ?
Je vous remercie d’avance, que Dieu vous bénisse.
Pour la Vie,
Georges Buscemi
Campagne Québec-Vie encore attaqué, car il «s’agit d’abord d’un groupe idéologique». C’est-à-dire ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore une fois, un journaliste, peut-être en manque d’inspiration, s’attaque à Campagne Québec-Vie, une attaque de surface par ailleurs et sans grand argument. Il rapporte, dans L’Œil Régional, les propos d’une intervenante, Mélodie Georget, de la Table de concertation en petite enfance qui s’indigne qu’un groupe ouvertement opposé à l’avortement puisse prétendre conseiller les femmes en la matière.
Il s’agit de quelques-unes de nos cartes « enceinte et inquiète ? », épinglées sur des babillards de Belœil, par lesquelles nous invitons les femmes précisément enceintes et inquiètes à nous contacter par téléphone pour obtenir de l’aide et du soutien. Mais, d’après L’Œil Régional :
Lire la suiteToutefois, la femme en détresse qui contacte le numéro de téléphone ou se rend sur le site internet est plutôt prise en charge par le groupe chrétien antiavortement Campagne Québec-Vie.
« Dommage que je n’aie pas connu votre organisme avant... »
Nous avons tout dernièrement reçu la lettre que vous pouvez lire ci-dessous. Pleine de candeur et de bonne volonté, nous vous encourageons à la reproduire et à la distribuer dans l'espérance qu'une femme qui envisage l'avortement pourra la lire et saura choisir la vie…
En regardant votre site internet, j'ai été très touchée par ce paragraphe :
« Il n'y a rien de plus douloureux que d'avoir laissé mourir son enfant alors que tu aurais tellement voulu que quelqu'un ait véritablement compassion de toi et t'aide vraiment. On t'a poussé à l'avortement, on est resté indifférent. Appelle à l'aide. Je te mets les références de quelques organismes d'aide qui sauront te comprendre, te soutenir et peut-être un jour pourras-tu même accompagner d'autres femmes ayant subi les mêmes blessures. Peut-être pourras-tu un jour travailler à ce que personne ne vive ce que tu as vécu, que toujours l'enfant soit accueilli pour lui-même, aimé d'une façon ou d'une autre, gardé ou confié en adoption. Tant de couples stériles désirent aimer un enfant. »
Dommage que je n'aie pas connu votre organisme avant...
Il y a déjà plus d'un an (même si on dirait que c'est arrivé hier), j'ai choisi l'avortement. Je ne voulais pas vraiment mais je me suis laissé convaincre que c'était mieux pour ma santé de ne pas avoir cet enfant et personne ne m'a empêché de faire ce geste que je regrette de tout mon cœur maintenant.
Étant maman de 3 enfants, je sais exactement ce qu'un enfant apporte dans une vie. Malheureusement, je sais maintenant ce que l'avortement apporte dans une vie: que douleur et regrets. Cet enfant aurait été mon quatrième enfant. La peur m'a poussée dans ce terrible choix (peur que mes reins ne supportent pas une autre grossesse, peur de devoir élever les enfants seule car mon conjoint ne voulait pas 4 enfants...). Maintenant, je dois vivre chaque jour de ma vie avec cette douleur.
J'aurais souhaité que quelqu'un m'empêche de poser ce geste, que quelqu'un m'aide à tourner le dos à ce choix. Je suis certaine que si j'avais eu accès à quelqu'un qui aurait pu m'écouter et me montrer les conséquences néfastes de l'avortement, je ne l'aurais pas fait.
Malheureusement, lorsque l'on se rend à la clinique d'avortement, ils nous disent que tout va bien aller et que c'est le bon choix. Cependant, ils ne nous parlent pas des conséquences psychologiques de cet intervention: la tristesse, la culpabilité, les remords, la dépression. Ils disent que tout devrait être redevenu « à la normale » dans 2 semaines. La réalité est qu'il n'y a personne pour nous aider une fois le geste posé (de la part des cliniques d'avortement).
Si je pouvais aider ne serait-ce qu'une seule personne à ne pas vivre avec ce mal, j'aurais déjà gagné beaucoup. Je souhaiterais vraiment pouvoir soutenir et écouter les personnes qui, comme moi, ont fait ou s'apprête à faire le mauvais choix. J'aimerais savoir si vous avez besoin de personnes comme moi pour de l'écoute et/ou support téléphonique avant et/ou après avortement (comme bénévole).
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
—Anonyme
Merci de nous aider à développer la première ligne 1-800 en français pour les femmes enceintes en difficulté du Québec!
Au moment même où j'écris ces lignes, des gens prient pour la fin de l'avortement devant un avortoir dans plus de 300 villes partout dans le monde.
Ces gens qui participent aux « 40 jours pour la vie », dont nos priants ici au Québec, accompagnent, 12 heures par jour, 7 jours par semaine, du 28 septembre au 6 novembre, ces enfants que l'on mène à l'abattoir, ces enfants à naître qui ne verront jamais le jour.Ces priants n'abandonnent pas ces jeunes femmes à qui on a dit tant des mensonges (et qui eurent, dans un moment de désarroi, la faiblesse de les croire) jusqu'à ce qu'elles s'engouffrent derrière les portes stériles de cet édifice anonyme appelé « la clinique ».
C'est pourquoi, voulant encore davantage pénétrer de charité notre mission consistant à communiquer et à répandre la vérité sur le drame de l'avortement, nous allons sous peu (comme nous l'avions annoncé dans le bulletin du mois de septembre) lancer un service d'écoute et d'aide matérielle aux femmes enceintes en difficulté.
Par le biais d'un numéro 1-800 qui reste à déterminer, numéro que nous afficherons en gros caractères près de notre lieu de prière en face de l'avortoir Morgentaler et qui sera aussi affiché sur un tout nouveau site web, un site destiné à aider les femmes enceintes en difficulté, nous enverrons un message d'espérance à ces femmes prêtes à commettre une erreur irréparable dont elles porteront le poids toute leur vie.
Dès son lancement (prévu à la fin octobre), nous pourrons diriger les femmes qui nous appellent vers des personnes capables de véritablement les aider, elles et leur enfant.
C'est pourquoi je vous lance un appel à l'aide tout particulier ce mois-ci, car nous entreprenons un grand projet, avec, comme seul garant de réussite, notre foi en Dieu et en sa providence.
La ligne téléphonique nous coûte à elle seule 115,00$ par mois, et il nous a fallu engager une employée à temps plein pour répondre aux appels (pour l'instant, nous envisageons un service d'écoute disponible de 9h00 à 20h00, 5 jours par semaine; une boîte vocale et un courriel donnant la possibilité le reste du temps, à celles qui le désirent, de nous laisser un message pour que nous les rappelions le plus vite possible).
Il y a aussi les coûts de publicité, car le numéro doit être connu pour être utilisé (outre l'affiche sur les lieux des 40 jours pour la vie, nous projetons d'acheter des annonces sur Internet, et peut-être dans certains abribus de la ville de Montréal).
Finalement, et c'est peut-être notre plus grand défi, souvent ces femmes en difficulté on besoin d'aide matérielle, et très souvent elles ne peuvent l'obtenir auprès des organismes et des centres fiables que nous connaissons.
Je vous lance donc un appel pour que vous nous aidiez financièrement à mener à bien ce projet qui, nous l'espérons, portera de beaux fruits.
Pour la Vie !
Georges Buscemi, président