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La Société québécoise des médecins de soins palliatifs signale des doses de médication « potentiellement excessives » pour les cas covid

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock

Des rapports de la Société québécoise des médecins de soins palliatifs (SQMDSP) soulignent un côté inquiétant de certains protocoles de détresse respiratoire mis en place au printemps 2020 pour les cas covid. Ils indiquent que des doses de médication « potentiellement excessives » ont été employés dans le cadre de ces protocoles, en vigueur jusqu’en automne dernier où quelques-uns d’entre eux ont été retirés, menant possiblement certains patients à un état de « dépression respiratoire », lui-même pouvant amener le décès de l’intéressé. Mais précisément, n’a-t-on pas dit que les patients covid pouvaient être sujets à des difficultés respiratoires ?

Radio-Canada rapporte :

Des doses de médication « potentiellement excessives » figurent dans plusieurs protocoles de détresse respiratoire de patients atteints de la COVID-19, constate la Société québécoise des médecins de soins palliatifs (SQMDSP) qui lance un appel à corriger la situation dans les meilleurs délais.

Lors des premiers mois de la pandémie, bien des infirmières et des médecins ont eu à prodiguer des soins palliatifs à des patients atteints de la COVID-19 dans des conditions inédites.

Au fil des semaines, le virus faisait des victimes surtout chez les personnes âgées, dont plusieurs présentaient de grandes difficultés respiratoires.

Cela confirme les dires de médecins et d’infirmières qui ont rapporté avoir vu ou appliqué des protocoles dangereux ou provoquant le décès de patient covid.

Certains protocoles ont été retirés :

Des protocoles ont été adoptés rapidement dans les établissements pour répondre à la demande des équipes, dont l’expertise et la formation en soins palliatifs étaient très variables d’un milieu de soins à l’autre, constate aujourd’hui Christiane Martel, présidente de la Société québécoise des médecins de soins palliatifs.

À la demande de Radio-Canada, une douzaine de médecins de la Société ont parcouru les protocoles de détresse respiratoire en vigueur au début de l’automne dernier auprès d’une vingtaine d’établissements de santé partout au Québec. Au fil de notre démarche, certains ont été retirés.

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Des risques de « dépression respiratoire » et de « décès » :

Leur constat est préoccupant.

Certains protocoles de détresse respiratoire et de perfusion proposent des doses évaluées comme potentiellement excessives, en ce sens qu’elles pourraient occasionner un risque d’accumulation et de surdose chez certains patients, note le groupe de médecins de la Société.

Les patients surdosés peuvent présenter un ralentissement psychomoteur allant jusqu’à la somnolence, des nausées, des myoclonies, un myosis, un ralentissement du rythme respiratoire pouvant aller jusqu’à la dépression respiratoire, peut-on lire dans leur rapport remis à Radio-Canada.

En entrevue, la présidente de la Société, Christiane Martel, précise que, dans certains cas, une dépression respiratoire peut mener à un décès.

Cinq établissements avec des protocoles, pour détresse respiratoire du patient, préoccupants :

Dans leur analyse, les auteurs du rapport ont retrouvé des doses potentiellement excessives dans les protocoles de détresse respiratoire de patients COVID-19 des établissements suivants : CISSS du Bas-Saint-Laurent, CISSS de la Côte-Nord, CISSS de Laval, CISSS de la Gaspésie, CISSS de la Montérégie-Ouest.

Précisons par ailleurs que l’article de Radio-Canada effleure à peine l’idée que les protocoles en question eussent pu provoquer ou accélérer le décès d’un nombre des décédés du covid… :

Un protocole cité lors de l’enquête de la coroner sur les décès en CHSLD

Ce protocole du CISSS de Laval et son auteure, la Dre Marjorie Tremblay, ont fait l’objet de reportages ces derniers mois dans le cadre de l’enquête de la coroner Géhane Kamel sur les décès en CHSLD.

Il faut dire que la coroner Kamel avait sursauté au mois de juin en apprenant que des biberons contenant de la morphine (opioïde) avaient été administrés à des résidents du CHSLD Sainte-Dorothée à Laval souffrant de détresse respiratoire. La coroner avait aussitôt demandé au CISSS de Laval d’obtenir une copie du protocole.

Des familles avaient laissé entendre que leurs proches avaient été condamnés à mort, suggérant qu’on aurait pu les soigner plutôt que de leur offrir un cocktail de morphine, de benzodiazépine et d’anticholinergique.

Ces rapports ainsi que les témoignages de professionnels de la santé devraient amener les politiciens, les journalistes, les médecins, etc. à rectifier leur discours sur la « pandémie » et les mesures « sanitaires » conséquentes — s’ils sont honnêtes…



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