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La gauche veut détruire la Vie, la Famille et la Foi

Par Carlos Polo (Population Research Institute) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Conall/Flickr/CC 2.0

Si vous êtes comme moi, vous avez été consterné par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Des drag-queens parodiant « La dernière Cène » de Léonard de Vinci n’ont rien à voir avec le sport et tout à voir avec la moquerie du christianisme.

Ce spectacle blasphématoire n’était pas un incident isolé, mais s’inscrivait dans un long processus. Le « progressisme » ou « wokisme » est une adaptation moderne du marxisme athée qui vise à détruire le christianisme et, avec lui, la civilisation occidentale.

De telles attaques contre notre foi et nos valeurs se produisent à chaque heure de la journée. Elles se produisent dans les écoles, les bibliothèques, les films, la musique, les émissions de télévision, les livres, les places publiques, les prix, la peinture, la sculpture, les boîtes de nuit, les musées, les parlements, les ministères, les hôpitaux, les ONG, etc.

Le blasphème de Paris a déclenché toutes les alarmes uniquement en raison de sa portée : il a été diffusé simultanément sur des centaines de millions d’écrans de télévision dans le monde entier.

Il s’agit d’un grand scandale, mais c’est par une myriade de petites choses que notre culture occidentale est en train d’être détruite. Parce que nous ne nous indignons pas des petites choses, le mal a envahi nos salons.

Ce n’est pas un hasard si des enfants ont été utilisés pour cette moquerie. Depuis plus d’un siècle, le marxisme culturel est en marche. Il s’est attaché successivement à tuer Dieu (athéisme), puis à tuer le père (rejet de l’autorité), et enfin à tuer la mère (féminisme radical et avortement).

Aujourd’hui, c’est à l’enfant qu’elle s’en prend. Et il veut qu’il soit isolé de ses parents et seul, afin qu’il puisse être plus facilement endoctriné par l’État. La vision « woke » des enfants est qu’ils ne sont plus des fils ou des filles, mais des « citoyens » juniors — des créatures de l’État dont les seuls « droits » importants sont sexuels et reproductifs.

Le principal moyen de réaliser ce plan infâme est ce que l’on appelle « l’éducation sexuelle complète ».

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Il ne faut pas confondre cela avec de l’éducation, ni même avec une véritable éducation sexuelle. Il s’agit plutôt d’un cours de propagande soigneusement conçu sur l’idéologie du genre. Il enseigne aux enfants (!) qu’ils ont le droit inaliénable d’avoir des relations sexuelles, même avec des adultes, à condition qu’elles soient « consensuelles, sûres et agréables ».

Elle les encourage à avoir des relations sexuelles sans amour et sans responsabilité, même à l’insu et sans le consentement de leurs propres parents. Elle leur dit qu’ils ont un « droit » absolu à la contraception et à l’avortement. Et elle leur dit que leurs parents n’ont pas le droit d’interférer avec ces activités, ni même d’en avoir connaissance.

Le journaliste espagnol Álex Rosal, dans son livre « Wake Up and Fight the Barbarians Who Ruin Your Life » (Réveillez-vous et combattez les barbares qui ruinent votre vie), affirme que le « wokisme » n’a progressé que parce que peu de gens se sont défendus. Rosal appelle « gardiens de la culture » ceux qui se lèvent et mènent ces batailles culturelles. Ces gardiens mènent des batailles ordinaires, quotidiennes, en agissant courageusement pour promouvoir les valeurs et dénoncer les tromperies.

Il n’y a pas de meilleur endroit pour le faire que la famille ! Giuliana Caccia, directrice de l’association Origen, est convaincue que la bataille culturelle se gagnera à table, dans ce dialogue intime entre parents et enfants où l’on discute des choses qui comptent vraiment pour nous. C’est là que s’épanouira le courage quotidien des enfants d’être des enfants et des parents d’être des parents.

En fin de compte, le marxisme culturel — et sa dernière expression dans l’idéologie du genre — est un culte de la mort. Ceux qui le pratiquent mourront en même temps que leur dogme païen. Les pays qui étaient à l’avant-garde de l’idéologie du genre mettent aujourd’hui désespérément en œuvre des politiques d’incitation à la natalité parce que l’hiver démographique met en péril leurs économies.

La majorité des êtres humains sont naturellement conservateurs. L’agenda woke et sa vision hégémonique ont progressé grâce à l’indifférence, et trop souvent à la lâcheté, de cette majorité silencieuse.

Le blasphème qui a ouvert les Jeux olympiques a ouvert les yeux de beaucoup. Et le nombre de ceux qui refusent d’accepter cette nouvelle attaque contre la vie, la famille et la foi ne cesse de croître.

La grande majorité des parents continuent à bien élever leurs enfants, et c’est là que réside notre espoir. La bataille culturelle sera gagnée à la table de la cuisine, là où parents, grands-parents, enfants et petits-enfants s’assoient à nouveau ensemble, laissant leur téléphone de côté, et parlent des choses vraiment importantes de la vie.

Nous ne devons pas perdre courage.



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