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La contraception nous a donné le divorce et le «mariage» gay et elle va nous détruire : voici comment

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Par David F. Prentis de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Bien que la contraception ait toujours existé, son acceptation et sa pratique par la société dans son ensemble est un phénomène relativement nouveau. Dans la première partie du 20e siècle, les méthodes de barrière sont devenues, grâce à la production massive d'articles de contraception, de plus en plus utilisées. Cependant, avec l'arrivée de la pilule contraceptive hormonale dans les années 60, l'ère de la contraception a véritablement pris son envol et elle a ouvert la voie à la révolution sexuelle.

Le terme «révolution» n'est nullement exagéré, car le résultat fut un changement fondamental dans la compréhension de la sexualité humaine dans la société. Avec la pilule, les gens ont pensé que rien ne peut arriver, c'est-à-dire qu'aucun enfant ne peut être conçu. Les inhibitions sont tombées, de sorte qu'il y a eu augmentation de l'adultère, du concubinage et de la vie ensemble sans penser au mariage. L'éducation sexuelle amorale fait la promotion de la promiscuité sexuelle dès la puberté avec le message « Vous pouvez faire ce que vous voulez en autant que votre partenaire est d'accord et que vous utilisez la contraception. Si vous avez un accident, avortez». L'activité sexuelle a été dégradée en une forme de divertissement.

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Les conséquences immédiates de la promiscuité dès l'adolescence sont évidentes : l'augmentation galopante des maladies transmises sexuellement, l'infertilité et l'incapacité de former des relations à long terme dû au changement fréquent de partenaires et des déceptions répétées.

L'hypothèse selon laquelle «rien ne peut arriver» est erronée, parce que les contraceptifs ne sont nullement efficaces à 100%. Les enfants sont conçus et de telles «erreurs» doivent être corrigées –l'enfant est avorté. [1] Le résultat est dévastateur : le nombre de bébés tués par avortement chaque année est environ le même que le total des décès dans toute la Deuxième Guerre mondiale.

Mis à part le carnage, d'énormes ravages sont créés dans la relation des parents, qu'ils soient mariés ou non, conduisant très souvent à la rupture. Il serait également naïf de croire que les femmes catholiques n'ont jamais recours à l'avortement.

La situation des couples qui pratiquent la planification naturelle des naissances est cependant très différente. Ils sont conscients tous les jours de l'état de leur fécondité, se demandant si l'acte du mariage ce jour-là aboutirait à la conception; ils ne perdent pas de vue qu'un enfant pourrait être conçu. Ils n'oublient pas l'objectif fondamental de l'acte. Un enfant non planifié est donc généralement accepté.

La pratique répandue de l'avortement mène à l'euthanasie. S'il est acceptable de tuer une catégorie de personnes, alors c'est logiquement acceptable d'en tuer d'autres, spécialement les malades, les handicapés et les personnes âgées, puisque la vie humaine n'est plus sacrée. Un exemple terrifiant de ce genre de développement peut être vu dans le régime socialiste national en Allemagne.

La «culture» de la pilule mène au rejet des enfants, aux petites familles et à un hiver démographique. À long terme, il sera impossible de payer les pensions. Pour les couples pratiquant la planification naturelle des naissances cependant, l'enfant n'est jamais une erreur ni une menace. Leur amour naturel des enfants n'est pas détruit. Ils ont de plus grandes familles. Par exemple, les 15 couples enseignant dans notre organisation ont 62 enfants jusqu'à présent, soit une moyenne de 4,1 par famille.

Séparer l'activité sexuelle de la procréation conduit à l'acceptation de la production d'enfants par la reproduction assistée sans avoir recours à l'acte marital dans le cas d'infertilité. Par la fécondation in vitro, la société, inspirée par le Brave New World de Aldous Huxley, est conduite à l'acceptation du contrôle de la reproduction. Les êtres humains sont réduits à des produits. Ils sont produits en masse, sélectionnés, rejetés, congelés ou utilisés pour des expériences. Ils sont traités comme du matériel de consommation, bref, comme des esclaves.

L'esclavage a été formellement réintroduit dans la société. Un médecin, qui mélange du sperme et des ovules dans un bol ou qui injecte du sperme dans un ovule, joue à Dieu. Quelle arrogance! Ce péché moderne devrait sûrement faire partie de la liste de ceux qui crient vers le ciel.

Lorsque la pratique des relations sexuelles coupées de la fécondité est acceptée, cela mène logiquement à accepter toutes les pratiques qui conduisent à l'orgasme : sexe oral, anal, actes homosexuels, etc. L'ensemble du mouvement homosexuel est devenu possible seulement par l'acceptation générale de la pratique contraceptive et la réduction de la sexualité à une source de divertissement.

La pratique de la contraception dans le mariage contient en elle-même le rejet mutuel des époux. Cela conduit à la destruction de l'amour. Le don de soi, même jusqu'au sacrifice, comme il apparaît au plus haut degré dans le sacrifice du Christ sur la croix, fait partie de la nature de l'amour. Même dans notre vie ordinaire, le sacrifice de la mère pour son enfant est sans contredit exceptionnel. Une mère va naturellement se donner beaucoup de peines pour aider son enfant, exceptionnellement même jusqu'à donner sa propre vie. L'acte du mariage est censé être un acte d'amour mutuel. Le fruit naturel de cet amour est l'enfant. Les époux se donnent et se reçoivent mutuellement et complètement. Même durant les jours naturellement infertiles du cycle, ils se donnent mutuellement tout ce qu'ils ont à ce moment-là – leur amour mutuel.

Mais s'ils utilisent la contraception, ils se disent l'un à l'autre inconsciemment, «je me donne à toi, mais sans ma fertilité et je ne veux pas de ta fertilité non plus.» Est-ce de l'amour? L'acte qui dans sa nature exprime le don total des époux, contient un élément de rejet, et devient donc un mensonge. Lorsque cet acte de rejet est systématiquement et continuellement répété, l'amour meurt. Le mariage en est du moins alourdi. Plusieurs mariages se brisent.

Les couples qui utilisent la planification naturelle des naissances, ne pratiquent pas ce rejet subconscient et systématique. De mon expérience personnelle et par l'observation de nos clients, nous voyons que de tels mariagessont plus stables. On le voit aussi dans les études. Une plus grande stabilité est évidente, même dans les couples sans pratique religieuse. [2]

La contraception, qui mène logiquement aux autres maux décrits ci-haut, détruit la société. Il y a trop peu d'enfants et les nations se meurent. Cela mène à l'avortement, comme le concèdent ceux qui en font la promotion. La combinaison de la promotion de la promiscuité par une éducation sexuelle sans Dieu, de l'utilisation à long terme de la contraception hormonale, avec l'avortement comme dernier recours, et le renvoi des grossesses à une date ultérieure conduit à une augmentation de l'infertilité.

La solution offerte n'est pas un véritable traitement de l'infertilité, mais une reproduction assistée qui contourne le processus normal de transmission de la vie à travers l'acte du mariage. Le but à long terme de cette politique pourrait bien être le désir de soumettre la reproduction au contrôle de l'État, qui pourrait permettre seulement la naissance des enfants qui auraient passé le contrôle de qualité. Présentement, ça semble illusoire, mais la tendance peut être vue. Il semblerait qu'un groupe d'élites souhaite créer une société d'esclaves virtuels obéissant à leurs désirs. Un nouveau totalitarisme est en train de se former.

À cette fin, il est nécessaire de détruire ou du moins d'affaiblir le mariage et la famille. Dans ce but, la contraception, et spécialement ses formes hormonales commodes, est éminemment appropriée. Et ceux qui injectent des millions dans le mouvement homosexuel et dans l'idéologie du genre ne sont pas concernés par l'aide aux homosexuels et à ceux qui ont des problèmes d'identité sexuelle. Au contraire, ils utilisent ces personnes pour étendre le concept du mariage et ultimement pour élargir sa signification tellement qu'il ne voudra plus rien dire.

[1] Baklinski, P, Two-thirds of women seeking abortions were using contraception: Britain’s largest abortion provider, http://www.lifesitenews.com/news/two-thirds-of-women-seeking-abortions-were-using-contraception-britains-lar

[2] Wilson, M.A.: The Practice of Natural Family Planning versu the Use of Artificial Birth Control: Family, Sexual and Moral Issues, Catholic Social Sceince Review, Volume VII, November 2002.

Rhomberg, W., Rhomberg, M, Weißenbach, H.: Natural Family Planning (NFP): The Symptothermal Method (Rötzer) as a Familiy Binding Tool. Results of a Survey among Members of INER, 2008, http://www.iner.org/files/02_anwenden/Download/NER%20Survey%202008%20Cathol%20Soc%20Sci%20Rev.pdf



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