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Idéologie du genre

Par Paul-André Deschesnes

En juin 2018, je lisais une chronique dans une publication religieuse écrite par un évêque sur la « théorie du genre ».

Actuellement, nous savons que cette sulfureuse théorie fait fureur en Occident (Europe de l’Ouest, États-Unis, Canada et Québec). Le masculin et le féminin sont en train de disparaître. L’appellation « homme-femme » devrait être remplacée par le mot « personne », selon les puissants ténors des communautés sexuelles LGBTQ. Tous ces lobbys très actifs et très criards ont décidé d’imposer leur idéologie et leur philosophie au monde entier.

On nous hurle à tue-tête « qu’il faut détruire cette société qui nous a assigné un sexe à notre naissance ». Cela signifie « détruire Dieu, la loi naturelle et l’enseignement du Christ et de l’Église ». C’est la décadence accélérée de notre civilisation occidentale en putréfaction. Avec cette folie collective du droit à la différence, on est devenu indifférent à Tout !

Dans ce cirque diabolique, les organes génitaux n’ont plus aucune importance. Selon cette théorie, il existerait plusieurs genres et de nombreuses façons de vivre sa sexualité, indépendamment du sexe biologique. Chacun choisit donc son genre et cela pourrait être temporaire ou permanent. À la naissance, la mère ne doit plus dire : « j’ai eu un garçon ou une fille » ; elle doit dire : « j’ai eu un bébé ». En France, on ne parle plus aujourd’hui de « garçons ou filles » dans les écoles, mais « d’amis ou d’enfants ». Dans tous les pays occidentaux, on enseigne dans l’indifférence générale cette populaire théorie démoniaque comme normale, banale et indiscutable. Le dossier est clos ! Il faut se soumettre ! On vit à l’heure du totalitarisme LGBTQ !

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Alors, quand l’auteur de cette chronique religieuse que je viens de lire nous dit : « Contester cette théorie n’implique pas de jugement de valeur, car le pape François a dit : “Qui suis-je pour juger ?” », j’ose affirmer que cet évêque manque de courage.

Les communautés LGBTQR1A2 (chaque mois une autre lettre se rajoute !) ne se gênent pas pour attaquer et ridiculiser l’enseignement de l’Église catholique sur la sexualité humaine. On a diabolisé les papes Jean-Paul II et Benoît XVI sur ce dossier, mais on semble s’accommoder de plus en plus du Pape François, qui, au nom de l’accueil et de l’inclusion, semble vouloir ouvrir les portes aux LGBTQ. Avec notre nouvelle pastorale à l’eau de rose, beaucoup de prêtres et d’évêques en Occident, en France et au Québec en particulier, n’osent même plus porter de jugement sur tous ces styles de vie où la sexualité débridée et contre nature règne en maître. On semble avoir réussi à obtenir de l’Église catholique une certaine reconnaissance, dite pastorale, mais non officielle, pour faire plaisir à toutes ces communautés qui pratiquent des formes de sexualité hors norme. Malheureusement, tout ce beau monde exige encore plus de l’Église catholique. Avec l’appui de plusieurs pasteurs hérétiques, et au nom des droits et libertés, on demande maintenant que la saine doctrine soit changée pour mieux les respecter et les accommoder. Qui va avoir le courage d’informer (sans les juger évidemment) toutes ces personnes vivant des styles de vie sexuelle incompatibles avec l’enseignement du Christ et du Magistère, qu’elles doivent se confesser et se convertir pendant qu’il est encore temps.

Dans notre Église catholique, on vit de plus en plus dans une atmosphère de compromis, de confusion, de compromission et de double langage, au lieu d’enseigner la vraie Vérité, même si cela fait mal et nous rend impopulaires. N’oublions pas que ces idéologies malsaines et radicales font trembler les gouvernements et même les autorités ecclésiastiques. Nous sommes en face d’une rectitude politique qui n’a plus aucun sens.

Il ne faut surtout pas être « cool ». Nous devons plutôt proclamer la Vérité. C’est un devoir chrétien de témoigner et de ramer à contre-courant.

Dans le Journal « Jésus, Marie et Notre Temps » (été 2018), le président, Jacques Théberge I.V.Dei, nous parle du pape Paul VI, « un grand prophète parmi nous » et de son encyclique Humanæ Vitæ proclamée en 1968. On se rappelle que ce message historique a été rejeté et méprisé par la grande majorité des fidèles occidentaux et même par une importante partie du clergé catholique. Il nous dit également que « la révolution sexuelle des années 60 est en passe de devenir l’un des événements les plus marquants de l’histoire humaine » (Mary Eberstadt). En plus, les folies abominables de mai 1968 en France ont emporté tout l’Occident dans un tourbillon d’idéologies gauchistes et immorales en provoquant une onde de choc mondiale. Aujourd’hui, nous récoltons ce que nous avons semé. « Quand on veut nier les lois naturelles et les défier, nous dit le sage Jacques Théberge, il y a toujours un gros prix à payer ».

La théorie du genre est en train de lessiver le cerveau de nos enfants dès la maternelle (Cours de perversion sexuelle dans nos écoles). Les autorités scolaires et les parents font preuve de lâcheté quand ils disent béatement qu’ils n’ont pas le choix et qu’il faut bien évoluer et s’adapter aux nouvelles réalités à la mode.

On a banalisé et encouragé l’avortement et l’euthanasie, devenus une véritable épidémie. Aujourd’hui, c’est au tour de la théorie du genre ! Le plaisir et la jouissance extrême sont maintenant les nouvelles valeurs vécues par la majorité de nos populations païennes. On fait la promotion de toutes sortes de formes de sexualité qui n’ont aucun sens pour un être humain. On a accouché d’une véritable « Tour de Babel sexuelle », encouragée et adulée par nos autorités politiques, médiatiques et maçonniques ! « Les signes sont inquiétants », nous dit Jacques Théberge. Et il ajoute : « Que dire de la montée vertigineuse de la pornographie, de l’indécence et du mépris du corps humain, devenu un objet de plaisir et de consommation ». Citant encore madame Eberstadt, il ajoute : « L’Église catholique avait raison de s’opposer aux déviations que la révolution sexuelle causerait et, que de s’accommoder de cette révolution a été une erreur. »

De nos jours, tous les groupuscules sexuels, même les plus grotesques, font trembler la galaxie. Nous nous sommes écrasés, au nom du dieu tolérance, sans aucun débat de société, devant ces nouvelles théories dites postmodernes. Au lieu de rechercher la Vérité, nous avons développé un culte historique pour toutes ces diversités au nom de nouvelles valeurs inclusives, fumeuses et toxiques. Soyons sérieux et admettons collectivement que nous sommes tombés dans le panneau !

C’est dans ce chaos doctrinal, rempli de confusions et de faussetés que notre évêque essaye lui aussi de s’adapter en proclamant l’enseignement du Magistère et, en même temps, en patinant dangereusement pour parler de cette satanique théorie du genre dans une optique pastorale, où il ne faut surtout pas déplaire et jamais juger. Nous nageons ici en plein relativisme pour mieux sourire à la foule qui accepte aujourd’hui n’importe quoi au nom d’une liberté personnelle tous azimuts. Alors, l’enseignement du Christ et de l’Église, c’est tout simplement un idéal à atteindre. On n’est même plus obligé de se forcer pour l’atteindre, car c’est inatteignable ! Encore une fausse doctrine !

Nous vivons dans un monde complètement renversé et dégénéré où le Mal est devenu le Bien. Faut-il rebâtir la société selon tous ces goûts et désirs décadents, en rupture totale avec les lois naturelles de la création divine ? Nous vivons une époque où l’ivresse de la déconstruction morale atteint des sommets historiques et où le courage d’annoncer la Vérité sans compromis dans toute sa splendeur n’existe presque plus. La nouvelle morale sexuelle du « cas par cas », est très populaire dans notre Église occidentale. Cet à-plat-ventrisme va nous mener droit dans le mur.

La théorie du genre trône en tête de liste dans cette parade mondaine et postmoderne des perversions sexuelles. Nous aurons bientôt une « belle » société neutre, où le sexe, valeur numéro un de notre monde devenu fou, règnera en maître sous toutes sortes de formes inimaginables, avec des dizaines de façons de jouir, de s’amuser et de se damner.

En terminant, je viens de voir un reportage sur le défilé de la Fierté gaie du 30 juin 2018 à Paris. À travers ce grand déploiement de nudité, de perversité et d’excentricité, on pouvait « admirer » un groupe d’hommes défilant presque nus et arborant en guise de cache-sexe une croix chrétienne attachée à la taille […] Le blasphème satanique n’a plus aucune limite dans nos sociétés enténébrées.

Il faut avoir le courage de dénoncer vigoureusement la théorie du genre. Il faut également avoir l’audace d’annoncer et de proposer aujourd’hui tout le contenu de l’encyclique Humanæ Vitæ du Pape Paul VI concernant le véritable amour humain.

Bon courage ! Les forces du Mal ne triompheront jamais !



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