Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
C’est ce qu’apparemment propose un député démocrate de la Chambre des représentants de Virginie, qui répond aux questions qu’on lui pose que l’avortement serait encore possible au moment où la mère est en travail. Car jusque-là mène le raisonnement pro-avortement, et plus loin encore ira-t-il ; si l’enfant à naître n’est pas un être humain dès sa conception, il ne le sera pas pendant l’accouchement et ne le sera pas plus après la naissance, et nous nous dirigerons vers le meurtre (légal) des enfants nouveau-nés. Nous nous y dirigeons de toute façon avec l’euthanasie. D’après le compte Twitter, PrisonPlanet, de Paul Joseph Watson :
Un député démocrate de la Chambre de Virginie propose un projet de loi qui permettrait l’avortement alors que la mère est en travail. Peu importe vos vues sur l’avortement, c’est carrément de l’infanticide. Vraiment malade.
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Ci-dessous, transcription de la vidéo (noms rajoutés) :
Le Président — Donc, jusqu’où dans le troisième trimestre seriez-vous capable de faire ça ?
Le député — Oui, c’est très malheureux que nos médecins témoins n’aient pu être présents aujourd’hui.
Le Président — Non, je parle de votre projet de loi. Jusqu’où dans le troisième trimestre un médecin pourrait-il pratiquer un avortement s’il indiquait que cela [l’enfant à naître] pourrait nuire à la santé mentale de la femme ?
Le député — Ou la santé physique.
Le Président — Bon.
Le député — Bon.
Le Président — Bon, je parle de la santé mentale.
Le député — Donc, je veux dire, à travers le troisième trimestre. Le troisième trimestre va jusqu'à la fin des 40 semaines
Le Président — D’accord, mais jusqu’à la fin du troisième trimestre ?
Le député — Oui, je ne pense pas que nous ayons une limite dans le projet de loi.
Le Président — Alors, hem... Quand il est évident qu’une femme est sur le point d’accoucher, qu’elle montre des signes physiques qu’elle est sur le point d’accoucher. Serait-ce encore un point où elle pourrait demander un avortement si elle était ainsi accréditée ?.... Elle est en travail.
Le député — Monsieur le Président, ce serait, vous savez, une décision que le médecin, le médecin et la femme prendraient à ce moment-là.
Le Président — Je comprends ça. Je vous demande si votre projet de loi le permettrait.
Le député — Mon projet de loi le permettrait, oui.