M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Drame à Longueuil… ou l'indignation mal placée

Par Paul-André Deschesnes

Cela se passe dans la grande région de Montréal. Le 10 novembre 2020, la Ville de Longueuil annonçait devoir abattre la moitié des cerfs de Virginie présents dans un immense boisé. Cet espace vert en milieu urbain ne peut faire vivre que 15 chevreuils. La mairesse annonçait également que toute cette opération devrait être faite très soigneusement et que la viande serait donnée à des organismes communautaires.

Les médias sociaux se sont enflammés : « drame à Longueuil ». De nombreux groupes de défense des animaux se sont mis à hurler leur peine et leur colère sur la place publique.

Le conseil municipal, après de longues heures de réunions et de réflexions, annonce qu’il est impossible de déplacer ces animaux dans des refuges, car ils ne pourraient pas survivre, selon les spécialistes de la faune. Il faut donc les euthanasier.

Incroyable ! La clameur populaire prend alors une ampleur démesurée. La mairesse est menacée de mort et doit recevoir une protection spéciale de la police. On organise des manifestations avec en tête une populaire avocate qui a une émission personnelle à la télévision et qui milite pour la défense des animaux. Cette vedette annonce qu’elle prépare des procédures judiciaires contre la mairesse de Longueuil.

Regardons maintenant les pancartes de nos braves manifestants présentées dans nos médias : « carnage, massacre, les cerfs ont droit de vivre, non à la boucherie, oui à la vie, il faut sauver ces êtres vivants, violence contre de pauvres bêtes innocentes, etc.. ».

La Ville de Longueuil, n’en pouvant plus de vivre cette agitation et de voir sa réputation ternie sur la scène locale, nationale et internationale, décide de se réunir de toute urgence. On palabre durant huit heures jusque tard dans la nuit. L’heure est très grave !

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Au petit matin, le Conseil municipal fait amende honorable, s’excuse et annonce que les 15 cerfs de Virginie sont sauvés. L’avocate des chevreuils a gagné sa cause. Les bêtes seront envoyées dans un refuge. Les médias et tout le bon peuple poussent béatement un long soupir de soulagement. On a bien défendu la Vie !

Pourrions-nous prendre deux minutes et réfléchir sur cette ridicule saga ? Quinze vies ont été sauvées ! Des vies animales et surtout pas des vies humaines. En regardant les pancartes des manifestants, j’avais eu l’impression d’assister à une manifestation pro-vie contre l’avortement.

Mais dans quel monde barbare vivons-nous ? Le fléau de l’avortement inonde notre planète. Nous ne tuons pas 15 personnes, mais des millions dans le monde et 30 000 au Québec chaque année. Devant cette boucherie, nos médias athées se taisent. Les courageux manifestants pro-vie sont en butte à l’hostilité d’individus violents, et se font ridiculiser et mépriser par le bon peuple, qui donne plus d’importance à la vie animale qu’à la vie humaine.

Où sont les avocats pour défendre l’enfant à naître ? Quand la population, chloroformée aux idées à la mode, va-t-elle se réveiller et descendre dans la rue pour défendre la Vie humaine ?

Quand une société met Dieu à la porte à tous les niveaux, elle sombre dans un profond coma. Les animaux deviennent presque des personnes humaines et les véritables personnes humaines deviennent des objets de consommation courante. C’est la culture de la mort.

Peut-on encore rêver d’une société où les autorités auraient le courage de discuter de l’importance de la vie humaine de la conception jusqu’à la mort naturelle ?

Le drame de Longueuil, ce n’est rien ! C’est du vent ! C’est un « show de boucane » ! C’est l’illustration spectaculaire d’une société en pleine décadence…



Laissez un commentaire