Réactions internationales au blasphème de l'ouverture des Jeux olympiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ibex73/Wikimedia Commons
Les Jeux olympiques de Paris battent leur plein pour la joie ou le désarroi de ses adeptes. Peut-être davantage à la consternation de nombreuses personnes de voir des hommes « intersexués » (ils ont XY dans leurs gènes, mais le caractère apparent de leur sexe était incertain à la naissance) concourir dans les catégories féminines comme la celles de boxe...
Si ce n’était que ça !
La cérémonie d’ouvertures des jeux, qui a eu lieu le 26 juillet, a donné lieu à un blasphème répugnant contre le christianisme. La Cène, ou l’institution de l’Eucharistie, la première messe, le sacrifice anticipé du Christ, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres, a été parodié dans un tableau vivant composé de lesbiennes, de drag-queens et autres personnages au sexe incertain qui a servi de décor à l’irruption d’une sorte de Bacchus bleu pratiquement à poil (précisons qu’au milieu de toutes ces horreurs il y avait un enfant...). Selon les premières communications des participants mêmes de la mise en scène, il s’agissait d’une parodie de la Cène de Vinci.
Qu’est-ce qu’une parodie de la Cène pouvait bien faire au milieu de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques ? Cela n’a assurément rien à voir avec l’esprit de l’événement sportif qui, rappelons-le n’est pas censé avoir d’éléments religieux selon la règle 50.2 de la charte olympique (à part, bien sûr la cérémonie du flambeau olympique qui met, du moins symboliquement, les jeux sous la protection d’Apollon...).
Cette attaque gratuite contre le christianisme, ce blasphème hideux et obscène dont ont été témoins des millions de téléspectateurs a suscité une vive indignation à travers le monde.
La réaction a été telle que le metteur en scène Thomas Jolly a prétendu que son spectacle n’avait rien à voir avec la Cène... un peu tard sans doute, France TV n’avait-il pas écrit sur X dès le départ « Une mise en Cène LE-GEN-DAIRE » ? Des vidéos de la cérémonie d’ouverture publiées pas les médias ont été depuis retirées.
Lire la suiteLe Canada a abandonné la religion et l’a remplacée par des valeurs « laïques » destructrices
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : shyshka/Adobe Stock
2 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Au début des années 2000, le mouvement du Nouvel Athéisme — mené par les « quatre cavaliers de l’apocalypse », Christopher Hitchens, Richard Dawkins, Sam Harris et le moins connu Daniel Dennett — a défendu l’idée que l’« antithéisme » était la clé de l’illumination. En d’autres termes, il n’était pas seulement vrai que Dieu n’existait pas — il était bon que ce soit vrai, parce que la Bible était un livre mauvais et que, comme l’affirmait le titre du livre le plus célèbre de Hitchens, « la religion empoisonne tout ».
À bien des égards, ces hommes voulaient que l’Occident ressemble au Canada, du moins en termes de taux de pratique religieuse. Selon les sondages, 89 % des Canadiens n’assistent pas régulièrement à un culte religieux (qu’ils s’identifient ou non à une tradition religieuse). Selon les données publiées cette année par Cardus, à la question « À quelle fréquence, le cas échéant, lisez-vous la Bible, le Coran ou un autre texte sacré ? », 56 % des personnes interrogées ont répondu « jamais », 21 % « rarement », 7 % « quelques fois par an », 10 % « au moins une fois par mois, mais moins d’une fois par jour » et 6 % ont déclaré lire un texte sacré tous les jours.
Lire la suiteCroyez-vous à un monde meilleur ?
Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 17 février 2023
Nous vivons dans un monde en profonde décadence. À tous les niveaux de la société, les forces du mal règnent en maîtres. On se demande régulièrement si nous avons atteint le fond du baril devant autant de chaos et d’abominations.
Une émission religieuse à la télévision, le 5 février 2023 posait la question suivante : « croyez-vous à un monde meilleur ? » Personnellement, je pose souvent la même question à des gens de mon entourage, qu’ils soient croyants, pratiquants ou athées.
Il serait maintenant intéressant de regarder froidement les réponses à cette importante question. Pour 90 % des répondants, c’est un NON catégorique. Pour eux, depuis que le monde existe, c’est partout le triomphe du mal. Le chaos a toujours existé. L’histoire de l’humanité est une suite d’horreurs qui ne s’arrêtera jamais jusqu’à la destruction finale de notre planète. De nos jours, la seule différence que l’on peut observer, c’est le très grand raffinement dans l’horreur, la violence, la destruction et l’immoralité tous azimuts, grâce à la technologie. Il faut donc arrêter de rêver à un monde meilleur et vivre le mieux possible dans cet univers devenu complètement fou.
Les pauvres personnes qui croient encore à un monde meilleur sont de plus en plus minoritaires (à peine 10 %). Elles sont souvent méprisées, ridiculisées et clouées au pilori sur la place publique. Aux yeux de l’immense majorité, ce sont de pauvres gens qui rêvent, délirent et s’illusionnent en espérant un monde nouveau. De plus, on attaque sournoisement ceux qui croient encore à un monde meilleur, parce que ce sont de solides croyants qui ont une foi inébranlable en Jésus-Christ. Voilà pourquoi on refuse même de les écouter. Bien pire, on se moque d’eux parce qu’ils annoncent un monde nouveau et une terre nouvelle.
J’entends souvent la réflexion suivante : « Le paradis sur terre, cela n’a jamais existé et cela n’existera jamais ; moi, je suis athée ; moi, je suis neutre ; moi, ces questions ne m’intéressent pas. De toute façon, il n’y a personne qui est revenu après sa mort nous informer s’il y a quelque chose de l’autre bord ou si c’est le néant. Alors, buvons, mangeons, forniquons et amusons-nous ; seul le moment présent est important. » Beaucoup de catholiques pratiquants tiennent ce même discours.
J’ai bien compris le message ! C’est le message du monde : « la vie est très courte. Il faut s’amuser et en profiter au maximum, car, après la mort, c’est le néant ».
Lire la suiteCérémonie de suicide assisté dans un lieu de culte de Winnipeg
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : aijiro/Adobe Stock
21 avril 2022, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Une église « progressiste » et faisant de l'« affirmation » LGBT à Winnipeg a utilisé son sanctuaire comme un lieu où les membres peuvent volontairement mettre fin à leur vie par le biais du suicide assisté.
Selon le Winnipeg Free Press, une femme âgée de 86 ans souffrant de sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig, a reçu l’autorisation de mettre fin à ses jours par suicide médicalement assisté le 9 mars au cours d’une « simple cérémonie de passage » à l’église unie Churchill Park de Winnipeg.
En raison de la nature hautement progressive de la SLA, qui affecte le système nerveux au point de provoquer une paralysie et finalement la mort, la femme âgée a décidé qu’elle voulait mettre fin à sa vie avant de perdre le contrôle de toutes ses facultés, selon sa fille.
Comme l’euthanasie est légale au Canada et que la confession de l’église unie Churchill Park avait voté en 2017 pour autoriser cette pratique très controversée au « cas par cas », la femme a souhaité mettre fin à ses jours dans l’église où elle a élevé sa famille.
En fin de compte, l’église progressiste a tenu compte de la demande de cette femme et, selon sa nécrologie, elle est morte « alors que le soleil traversait les vitraux du sanctuaire empli de musique. »
L’avortement est souvent considéré comme la question pro-vie prééminente pour les chrétiens, et la position doctrinale communément admise sur le suicide assisté a été similaire à travers les siècles, cette pratique étant largement condamnée dans la plupart des confessions.
Par exemple, la plus grande Église chrétienne, l’Église catholique, condamne carrément l’euthanasie dans le Catéchisme comme « gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect dû au Dieu vivant, son Créateur ».
Lire la suiteLe PDG de la plateforme sociale d’expression libre GAB exhorte les conservateurs à créer des « systèmes chrétiens parallèles »
Andrew Torba, PDG de Gab.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
Note de l’éditeur : Le discours du PDG de Gab, Andrew Torba, a été prononcé lors de la conférence d’America First Politic Action en février 2022. La couverture de ce discours n’implique pas que LifeSiteNews approuve les opinions de toutes les personnes impliquées dans la conférence.
28 février 2022, Orlando, Floride (LifeSiteNews) — À une époque de censure et de contrôle croissants par des sociétés laïques de gauche, au moins une plateforme de médias sociaux se consacre à la défense de la liberté d’expression et s’aligne sur les valeurs judéo-chrétiennes. Et son PDG exhorte les autres à s’engager dans cette voie.
Dans un discours convaincant prononcé le week-end dernier, Andrew Torba, fondateur et PDG du site de médias sociaux Gab, a appelé les conservateurs à se mobiliser et à construire des alternatives explicitement chrétiennes aux entreprises et services matérialistes et « démoniaques » qui promeuvent l’immoralité, contrôlent le flux d’informations, bannissent les voix conservatrices et cherchent à éradiquer les valeurs et la culture traditionnelles.
« Les gens au pouvoir veulent une Grande Réinitialisation, mais ce que nous allons leur donner à la place, c’est une Grande Restauration », a-t-il déclaré, affirmant que les conservateurs doivent restaurer et défendre les valeurs chrétiennes fondatrices des États-Unis en construisant une « économie parallèle ».
Selon M. Torba, un tel réseau de systèmes parallèles visant à concurrencer les oligarques de la Grande technologie (Big Tech) et les entreprises laïques « ne peut fonctionner que s’il est construit sur les bases solides de notre foi en Jésus-Christ et de la Vérité de la Parole de Dieu ».
Le fondateur de Gab a expliqué à l’auditoire qu’il avait lancé son site alternatif de médias sociaux de libre expression il y a six ans après avoir vu des Américains qui rejetaient les récits et les idéaux du « régime » moderniste être réduits au silence, « interdits d’accès à internet, [avoir leurs comptes] gelés par les banques, être mis sur une liste noire pour qu’ils ne puissent pas prendre l’avion, et être qualifiés de terroristes parce qu’ils osent avoir une opinion politique différente de celle du régime en place ».
« En refusant de me plier aux exigences du Régime, je suis moi-même devenu un dissident », a poursuivi M. Torba, qui travaillait auparavant à Silicon Valley, notant que lui et sa famille ont fait l’objet de menaces et de harcèlement répétés pour s’être opposés à la culture dominante.
Lire la suiteL’industrie du mensonge
Par Paul-André Deschesnes — Photo : alesmunt/Adobe Stock
Depuis deux décennies, le mensonge a pris des proportions très inquiétantes sur notre planète terre. En mars 2016, la revue l’Actualité nous avait présenté un dossier très étoffé sur l’industrie du mensonge au Québec et en Occident. En ce temps de pandémie, le mensonge est même devenu la nourriture préférée du bon peuple, incapable de faire la différence entre le vrai et le faux.
On peut se fermer les yeux, mettre nos œillères et minimiser ce phénomène en disant que cela a toujours existé et tourner la page. On peut également réfléchir, se poser les questions pertinentes et regarder sérieusement ce chaos de mensonges dans une optique chrétienne.
D’après cette enquête de l’Actualité très bien documentée, le mensonge et la tricherie sont omniprésents partout à tous les niveaux de nos sociétés modernes : politiciens magouilleurs, athlètes dopés, hommes d’affaires malhonnêtes, entrepreneurs qui gonflent les factures, conjoints adultères, étudiants du primaire jusqu’à l’université qui se vantent de tricher, humoristes qui font l’éloge du mensonge dans leurs populaires spectacles, émissions de télévision qui récompensent les menteurs : « Que le meilleur tricheur gagne » et « Qui sera couronné le roi des menteurs ? », scientifiques qui présentent de faux CV, journalistes et écrivains qui font du plagiat, publicités tous azimuts qui nous racontent plein de mensonges à la télévision, sur internet et dans tous les médias, etc. Un véritable tsunami de mensonges gangrène actuellement nos sociétés postmodernes.
« Depuis l’avènement d’internet, universités et collèges ne savent plus à quel saint se vouer pour endiguer le plagiat des étudiants. Au fur et à mesure que l’informatique et la robotique envahissent nos vies, la fraude par logiciel prend beaucoup d’ampleur », nous révèle cette enquête. Un nombre incroyable d’arnaqueurs est omniprésent partout. La cybercriminalité serait même sur le point de prendre le contrôle du Web pendant qu’on « vient de recenser 1 000 universités fantômes aux États-Unis seulement qui offrent de donner aux étudiants des diplômes bidon pour quelques centaines de dollars ».
Le journal Le Devoir du 2 mars 2016 nous informait également « qu’une nouvelle génération de pilleurs de banque fait actuellement de terribles ravages sur toute la planète. Les cybercriminels peuvent même très bien geler toutes vos données et vous demander des rançons pour les libérer ». On est rendu là dans notre « merveilleux » monde de l’internet où le mensonge, la fraude et la tricherie règnent en maître.
Lire la suiteLes « valeurs » du monde moderne
Peter Singer.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joel Travis Sage/Wikipédia
Une autre preuve que le respect de la vie et de la famille se fait de plus en plus piétiner est l’« honneur » et la « gloire » donnés aux anti-vie et antifamille.
Pour ne citer que quelques exemples,
« Peter Singer, le père du mouvement pour les droits des animaux, qui soutient l’infanticide des nouveau-nés handicapés, a remporté le prix Berggruen, un prix d’un million de dollars décerné chaque année à un penseur dont les idées ont “profondément façonné la compréhension de soi et l’avancement dans un monde en évolution rapide” », rapporte LifeSiteNews.
Black Lives Matter (BLM), le mouvement pro-avortement qui a causé tant d’émeutes et de morts, a été proposé pour le prix Nobel de la paix 2021. (The Guardian)
« Le prix Nobel de chimie 2020 a été décerné à deux scientifiques… afin de couronner des travaux jugés décisifs en matière de manipulation génétique », rapporte FSSPX news.
Ce sont ces personnes qu’on nomme les héros d’aujourd’hui. Mais comment la manipulation génétique, le meurtre des plus vulnérables et des handicapés, et toutes les autres violations de la loi naturelle peuvent-ils être héroïques ?
Ce sont ces valeurs-là, des « valeurs » contre la famille, contre la vie, contre la loi naturelle qui définissent notre monde aujourd’hui.
En rupture avec le Noël traditionnel
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawf8/Adobe Stock
Notre société touche-t-elle encore du doigt la réalité de Noël ?
Du moins en apparence, le concept du Noël traditionnel est de plus en plus étouffé. Le mot lui-même a été menacé, sans succès, par un document de la Commission européenne qui « recommandait de supprimer les références à Noël et de parler plutôt de “vacances” (Breizh Info) ».
Puisque Noël fête la venue du Sauveur et conséquemment la conquête de la vie de grâce sur la mort du péché, sommes-nous surpris que Noël s’éclipse parallèlement avec la culture de vie ?
Se souvient-on encore de l’origine du sapin de Noël : l’arbre de Vie ?
Cet arbre de vie, auquel on accrochait des pommes, représentait l’arbre du Paradis terrestre duquel Adam et Ève prirent le fruit défendu. Ainsi, les sapins que nous avons aujourd’hui sont enracinés dans une tradition directement liée à la fête de Noël puisqu’ils évoquent la raison pour laquelle Jésus s’est incarné : le péché de nos premiers parents.
Mais même cette tradition se déracine, du moins à Bordeaux.
The Epoch Times rapporte que le maire EELV Pierre Hurmic avait déclaré lors d’une conférence de presse en septembre 2020 qu’il ne voulait pas « d’arbre mort sur les places de la ville ».
Le sapin traditionnel, baptisé de façon divergente par Hurmic « arbre mort », sera alors remplacé cette année par un sapin fait, « de verre et d’acier recyclés et recyclables ». Ce sapin en matières non vivantes évoquera-t-il vraiment l’arbre de vie ? À voir...
La crèche traditionnelle, qui évoque la réalité de Noël plus que toutes les autres coutumes, souffre aussi de cet étouffement du Noël traditionnel, comme le reflètent la crèche 2020 du Vatican, qui a fait tant de vagues, ou encore celle de l’Église Saint Eustache.
Euthanasie « confortable »
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Adobe Stock
Le rapport annuel du gouvernement du Québec concernant l’aide médicale à mourir (AMM), c’est-à-dire l’euthanasie, pour la période du 1er avril 2020 au 31 mars 2021, donne le résultat suivant : en un an, 2426 personnes ont été officiellement euthanasiées, ce qui représente une augmentation de 37 % par rapport à la même période précédente.
En 2015, c’est dans l’euphorie générale que le gouvernement annonçait la légalisation de l’AMM. Nous venions de faire supposément un très grand pas en avant avec l’appui de la population, des médecins et même des malades.
Il faut rappeler ici que la « Commission sur les soins de fin de vie » a rendu publiques ces statistiques suite à une demande d’accès à l’information par des médecins (une minorité) qui refusent de pratiquer des euthanasies.
Lors de l’entrée en vigueur de cette loi, les autorités ont rassuré la population en leur disant qu’il y aurait de très sévères balises et que très peu de malades demanderaient l’AMM. Mensonge ! En 6 ans, les balises ont sauté les unes après les autres et le nombre d’euthanasies a explosé passant de 63 la première année à 2426 aujourd’hui ! Une tendance très lourde pointe à l’horizon en faveur de cette industrie de la « belle » mort.
En 2021, nous avons perfectionné l’AMM en l’adaptant au goût du client. Dans le Journal de Montréal du 30 octobre 2021, à la page 46, on nous vante l’euthanasie « dans le confort de son salon ». On peut donc avoir le contrôle total sur sa mort. En plus de choisir la date et l’heure, on peut maintenant choisir un lieu en dehors des hôpitaux. Voilà pourquoi le gouvernement permet à l’équipe médicale (travailleur social, infirmière et médecin) de se rendre à l’endroit choisi par le malade pour lui permettre de faire une mort à son goût dans la sérénité et la douceur. Aujourd’hui, c’est donc possible d’envisager ce passage ultime en famille, après un bon repas bien arrosé, dans la joie et la bonne humeur, accompagné d’une belle musique d’ambiance.
Lire la suiteLa conscience personnelle
Par Paul-André Deschesnes — Photo : jiradet ponari/AdobeStock
Nous vivons maintenant dans un monde postmoderne où l’être humain s’autoproclame autonome, roi et maître de lui-même, de sa destinée et de la création ; sa vie lui appartient du commencement jusqu’à la fin et il n’y a personne au-dessus de lui.
Nous vivons dans une ère toxique, infestée de sophismes, de mensonges, de faussetés et de relativismes tous azimuts. L’orgueil règne en maître dans nos sociétés complètement déboussolées, où les lois naturelles, les commandements de Dieu, les dogmes, l’éthique, la morale catholique, l’enseignement sur les péchés capitaux et les vertus théologales sont méprisés et ridiculisés. Chaque personne est devenue dieu et gère sa propre vie à sa convenance. De toute façon, l’au-delà n’a pas d’importance. Pour une grande partie de la population, l’athéisme et l’agnosticisme sont maintenant la nouvelle religion. Quant aux croyants, une époustouflante pastorale à l’eau de rose leur annonce qu’il n’y a ni enfer, ni purgatoire ; alors, tout le monde ira directement au ciel. Dans ce contexte jovialiste, il n’y a aucune raison de préparer sérieusement son éternité sur cette terre.
Pendant que la confusion règne allègrement dans notre monde dit civilisé et très avancé, ne faudrait-il pas se poser une question existentielle et fondamentale : « Où en sommes-nous rendus avec la notion de conscience personnelle » ?
Malheureusement, à moins d’avoir de grandes œillères, nous devons constater que cette petite voix (la conscience) ne parle plus très fort à beaucoup de monde. Elle nous abreuve très souvent de mensonges et de fausses doctrines. Elle est très manipulée par les nouvelles valeurs de notre monde moderne. Elle est même livrée très souvent au pouvoir du Malin !
On peut se demander aujourd’hui comment, en toute conscience, les êtres humains peuvent accepter comme normaux et banals l’avortement (un meurtre) et l’euthanasie (un assassinat). Les consciences ont-elles été lessivées, fluorées, anesthésiées, intoxiquées et transformées par nos nouvelles idéologies barbares ? Les individus sont-ils devenus des êtres inconscients, tellement manipulés par les forces du mal que leur conscience ne leur dit plus rien ? Sont-ils peut-être équipés maintenant d’une conscience post-moderne à toute épreuve qui leur crie haut et fort que le Mal est devenu le Bien ?
Mais qui aujourd’hui forme ou déforme la conscience de nos populations vulnérables ? Les médias, l’intelligentsia athée, les artistes, les maisons d’enseignement, la télévision, le cinéma, l’internet, les politiciens, la publicité mensongère, les grands spécialistes de tout acabit, etc. qui nous alimentent continuellement d’une nourriture nocive pour prendre possession de notre conscience afin de faire triompher leur idéologie satanique.
Attention ! La rectitude politique nous oblige actuellement de passer tout cela sous silence, car il faut bien plaire à la foule en délire. Il ne faut surtout pas faire de vagues, ni de débats sur tous ces sujets à controverses ! Voilà une timide position qui est devenue très populaire, même dans notre Église catholique.
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