Cours sur la pornographie à l'UQAM et décadence du Québec…
Par Paul-André Deschesnes ― Photo : iAmMrRob/Pixabay
Le 10 novembre 2020, les médias du Québec nous informaient d’une supposée très bonne nouvelle : l’Université du Québec à Montréal (UQAM) se prépare en vue d’offrir un cours académique sur la pornographie, afin de mieux comprendre et apprécier ce phénomène qui se répand à une vitesse incroyable sur toute la planète.
La tendance est très lourde et ce sujet nous semble de moins en moins tabou. La consommation de pornographie est de plus en plus effrénée. Le sexologue et professeur à l’UQAM, Simon Corneau, grand spécialiste de la chose, juge que la pornographie peut-être un très grand pas en avant pour nos sociétés parce qu’elle nous procure beaucoup de plaisir. Voici sa déclaration officielle aux médias (TVA Nouvelles, 10 novembre 2020) : « la pornographie ça sert à quelque chose. À tuer l’ennui, passer le temps, prendre du temps pour soi ; cela peut-être positif. »
La porno est plus accessible que jamais : internet, télévision, vidéo-clips, spectacles de toutes sortes, magazines, mode, publicité, jeux vidéo, etc. La technologie s’est tellement raffinée que tout le monde peut en produire en se filmant et en partageant ses performances sexuelles avec un ou plusieurs partenaires sur de nombreuses plateformes. Aujourd’hui, c’est autour de 10 ans que les jeunes commencent à consommer du matériel sexuellement explicite. Depuis deux décennies les femmes sont devenues (égalité oblige !) de grandes consommatrices de pornographie. De plus, hommes et femmes en quête de jouissances et de satisfactions extrêmes (c’est la mode) recherchent dans la pornographie des recettes pour vivre leur sexualité. Pour toutes ces raisons, l’Université du Québec à Montréal pense que ce cours « Pornographie 101 » (3 crédits) va répondre à la demande et qu’il sera très populaire.
Les producteurs de pornographie font des affaires d’or. À chaque mois, les sites internet de pornographie accueillent des milliards de visites mondialement. Ce sont de véritables empires économiques qui font trembler la planète. N’oublions pas que parmi les plus gros sites internet de pornographies, quelques-uns sont hébergés au Québec. (Journal de Montréal, 11 décembre 2020). Le 21 décembre 2020, le Bureau d’enquête du Journal de Montréal révélait que le gouvernement provincial a même versé 100 000 dollars en subventions à un géant du porno ! Nos impôts et nos taxes doivent-ils financer la porno ?
Lire la suiteJe refuse le déni
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Pixabay
Je refuse le déni. Même à 80 ans, je suis encore capable de faire la différence entre la réalité et la fiction (ce que je souhaiterais).
Je refuse de renouveler ma carte du PCC (Parti conservateur du Canada).
Aux prochaines élections, je vais annuler mon vote pour la première fois de ma vie ! La gauche a pris le contrôle du PCC pour avoir des chances de battre Trudeau, surtout au Québec — c’est la réalité.
Pour l’avortement, pour l’euthanasie, pour les LGBTQ, etc., le chef O’Toole vient d’expulser le « méchant » Sloan (un complotiste pro-Trump et trop ami de la droite et surtout de la méchante droite religieuse).
C’est incroyable ! Assez, c’est assez avec le PCC ! Voilà la triste réalité. Pourriture !
J’ai appris ce matin par des amis français que le musée Grévin vient de jeter aux vidanges la statue de cire de Trump ! C’est la réalité, Trump a perdu. C’est le méchant démon, détesté du monde entier ! C’est le criminel n° 1 car il est contre l’avortement, l’euthanasie, les LGBTQ, le gouvernement mondial, les francs-maçons, l’immoralité, le socialisme, etc. Il est imbu de « très mauvaises valeurs » ; il n’est pas à la mode ! Dehors !
À 12 h, ce midi, le Messie Biden sera officiellement le nouveau président des États-Unis ! C’est la réalité. Lady Gaga et Madona vont danser et chanter à côté de lui ! Tout Hollywood va fêter ! Tous les pervers vont festoyer !
Lire la suite« Évolution » morale vertigineuse
Par Paul-André Deschesnes ― Photo : pasja1000/Pixabay
« Qu’est-ce que les Québécois considèrent le plus immoral ? » Voici les résultats de deux sondages. (Journal de Montréal, 14 décembre 2020.)
En 1990, c’était à 92 % les excès d’alcool, à 80 % les relations sexuelles avant 16 ans, à 68 % la prostitution, à 66 % les relations extraconjugales, à 63 % le blasphème, à 46 % les relations sexuelles homosexuelles, à 43 % l’avortement et à 37 % le divorce.
En 2020, c’est à 96 % le harcèlement psychologique, à 95 % les commentaires racistes, à 94 % les commentaires homophobes, à 91 % les insultes sur les médias sociaux, à 88 % le sexisme, à 87 % la négligence envers l’environnement, à 81 % les punitions corporelles aux enfants, à 63 % croire aux théories du complot, à 45 % la prostitution, à 25 % les visites sur les sites internet de pornographie, à 11 % l’avortement, à 9 % les activités sexuelles homosexuelles et à 5 % le divorce.
Conclusion : la tendance est très lourde, les Québécois sont très ouverts et très permissifs sur les questions de l’avortement et sur la morale sexuelle [s’il faut en croire ces sondages*]. On fait preuve maintenant d’une très grande ouverture. La liste des péchés capitaux a totalement changé.
Voilà ! Nos Québécois sont devenus très postmodernes. Ce qui était immoral en 1990, c’est aujourd’hui normal, banal, acceptable et très moral. En matière de sexualité, la notion de bien et mal a complètement changé. Les nouveaux interdits font la manchette des médias. Les nouveaux péchés capitaux ne sont surtout pas ceux enseignés par le Christ, la Bible et le Magistère. La religion de 1990 s’est effondrée. La nouvelle religion de 2020, c’est une religion sociologique basée sur la rectitude politique et sur le nouvel humanisme athée, qui va bientôt devenir la « religion » mondiale officielle. Anciennement, la religion se réclamait de la figure du Christ. Aujourd’hui, elle se réclame de la « diversité » et de la liberté tous azimuts sans aucune balise. C’est l’anarchie et la confusion totales.
Lire la suiteDrame à Longueuil… ou l'indignation mal placée
Par Paul-André Deschesnes
Cela se passe dans la grande région de Montréal. Le 10 novembre 2020, la Ville de Longueuil annonçait devoir abattre la moitié des cerfs de Virginie présents dans un immense boisé. Cet espace vert en milieu urbain ne peut faire vivre que 15 chevreuils. La mairesse annonçait également que toute cette opération devrait être faite très soigneusement et que la viande serait donnée à des organismes communautaires.
Les médias sociaux se sont enflammés : « drame à Longueuil ». De nombreux groupes de défense des animaux se sont mis à hurler leur peine et leur colère sur la place publique.
Le conseil municipal, après de longues heures de réunions et de réflexions, annonce qu’il est impossible de déplacer ces animaux dans des refuges, car ils ne pourraient pas survivre, selon les spécialistes de la faune. Il faut donc les euthanasier.
Incroyable ! La clameur populaire prend alors une ampleur démesurée. La mairesse est menacée de mort et doit recevoir une protection spéciale de la police. On organise des manifestations avec en tête une populaire avocate qui a une émission personnelle à la télévision et qui milite pour la défense des animaux. Cette vedette annonce qu’elle prépare des procédures judiciaires contre la mairesse de Longueuil.
Regardons maintenant les pancartes de nos braves manifestants présentées dans nos médias : « carnage, massacre, les cerfs ont droit de vivre, non à la boucherie, oui à la vie, il faut sauver ces êtres vivants, violence contre de pauvres bêtes innocentes, etc.. ».
La Ville de Longueuil, n’en pouvant plus de vivre cette agitation et de voir sa réputation ternie sur la scène locale, nationale et internationale, décide de se réunir de toute urgence. On palabre durant huit heures jusque tard dans la nuit. L’heure est très grave !
Lire la suiteÊtre possédés par Jésus
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 19e dimanche après la Pentecôte) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Kansallis Galleria/Wikimedia Commons
La vie chrétienne consiste en un perpétuel renouvellement intérieur. Nous avons déjà revêtu, lors de notre baptême, l’homme nouveau qui est Jésus-Christ. Mais qui, pérégrinant sur la terre comme dans une vallée de larmes, et se blessant parfois à ces pierres du chemin que sont les tentations du démon, ne pourra jamais dire qu’il a parfaitement revêtu Jésus-Christ ? Tous les jours jusqu’à la fin de notre vie, nous aurons besoin de nous renouveler intérieurement, de nous dépouiller du mal qui colle à notre âme comme un vêtement sale et de revêtir davantage Jésus-Christ.
Ce renouveau intérieur doit s’exprimer en une conduite extérieure toujours plus vraie, plus aimante et sainte. Avec l’aide de Jésus, et les yeux fixés sur Lui, nous devons progresser chaque jour dans la vérité, la charité, la douceur, la justice, la chasteté, et donc dans le renoncement à tout ce qui peut ternir ces vertus. Nous devons ainsi nous livrer chaque jour davantage à notre divin Sauveur Jésus-Christ. Autrement, il ne pourrait satisfaire son dessein miséricordieux de prendre de plus en plus possession de nous pour nous communiquer son Esprit, ses vertus, sa sainteté.
Le seul grand désir qui devrait nous habiter au point de devenir en nous une obsession à la fois très forte et très douce, une sainte obsession, c’est d’être possédés par Jésus, de manière que ce ne soit plus nous qui vivions, mais Lui en nous. Car c’est en lui donnant toute notre liberté, que nous deviendrons vraiment libres. C’est en jetant toutes nos pensées, nos paroles, nos actions dans le foyer ardent de son Cœur, qu’Il les purifiera comme l’or l’est par le feu, qu’il les transformera toutes en son amour, et qu’elles deviendront entièrement siennes. Est-il possible d’appartenir ainsi à Jésus sans perdre notre identité personnelle ? Notre raison éprouve quelque difficulté à le comprendre, mais il n’y a aucun doute que plus une âme appartient à Jésus, plus elle réalise sa véritable identité. Tel est le mystère de l’amour personnel de Jésus pour chacun de nous. Lui seul, dans un mystère de communion intime de notre pauvre être humain avec sa sainte humanité et sa divinité, nous fait être la personne que Dieu veut que nous soyons. Lui seul délivre les hommes pécheurs des ténèbres du mensonge qui les enveloppent et les établit dans la pleine lumière de la vérité.
Lire la suiteMettre des masques pour s’embrasser… les conseils du Dr Tam pour les relations sexuelles avec un étranger
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le Dr Theresa Tam, administratrice de la santé publique du Canada, embarque à son tour dans la promotion de l’immoralité. Il faut, paraît-il, réduire les « risques » que les gens se passent covid-19 dans le cadre de relations sexuelles, et notamment extraconjugales, mais il serait bien sûr hors de question d’en interdire la pratique avec des étrangers (il faut empêcher la propagation du virus à tout prix, non ?), car il s’agit de l’imprescriptible « santé sexuelle » n’est-ce pas (comme si l’abstinence pouvait faire un tort quelconque…). La Presse rapporte :
La masturbation est l’activité sexuelle la moins risquée en temps de pandémie. Et si cela ne suffit plus, évitez les baisers ou faites en sorte que vos visages ne se touchent pas.
Voilà quelques-unes des recommandations publiées mercredi par les autorités canadiennes de santé publique sur les façons de veiller à sa santé sexuelle tout en limitant le risque d’infection et de propagation du coronavirus.
« Les activités sexuelles les moins risquées pendant que sévit la COVID-19 sont celles où vous êtes seul », rappelle la Dre Theresa Tam […]
La masturbation… cela ne fait-il pas non plus la promotion de la pornographie, puisqu’il s’agit de pratique solitaire ?... Le Dr Tam met en garde doctement, selon La Presse :
Il est également recommandé de limiter la consommation d’alcool et de toutes autres substances qui pourraient altérer le jugement des partenaires afin que ceux-ci puissent « prendre de sages décisions ».
Au moment de passer à l’acte, « évitez de vous donner des baisers et faites en sorte que vos visages ne se touchent pas ou ne soient pas près l’un de l’autre ». Pour faciliter la tâche, les partenaires pourraient envisager de porter un masque couvrant le nez et la bouche.
La tempérance, ou modération, est certes une vertu à maintenir en tout temps en ce qui concerne l’alcool, mais pensez-vous vraiment que les gens vont penser aux détails (comme le port du masque) énoncés par le Dr Tam dans le feu de la passion ? Pas de baisés ou le masque ? Allons donc !
Pour finir, le Dr Tam recommande évidemment le port du condom pour éviter les maladies sexuellement transmissibles. Voilà un vieux sapin que l’on tente encore de nous passer, car le condom n’est pas redoutablement efficace pour empêcher la transmission des maladies vénériennes. C’est une chose, comme l’avortement et maintenant le masque, que les disciples d’Esculape ayant une fonction dans le gouvernement veulent nous faire avaler. Ce n’est pas d’hier que les autorités sanitaires mentent ou se trompent en matière de santé, surtout quand il s’agit d’un enjeu politique. Franchement, à croire que le préservatif est sécuritaire, les gens s’adonnent tout simplement à plus de relations, donc augmentent davantage les risques, alors qu’il serait bien plus simple d’éviter la cause des maux, ou le libertinage, et de s’en tenir au simple mariage.
Un monde perverti qui croule
Par Paul-André Deschesnes ― Photo : Ωméga/Flickr
La crise du coronavirus est sans doute une catastrophe, ou une punition de Dieu, principalement dans la façon dont on s’occupe de ce virus. ― A. H.
Notre monde moderne aurait-il vendu son âme et son corps au diable ?
À tous les niveaux de la société, on adore la Bête et on se nourrit de noir, de violence, d’horreur, de massacres, de sang, de perversions et d’abominations. Voilà l’épouvantable constat ! On sympathise avec les démons : avortements, euthanasie, etc.
Il faut dénoncer ce Mal qui ronge le cœur des humains, parce qu'ils ont mis Dieu dehors, pour se vautrer dans d’épaisses ténèbres au grand plaisir du Malin.
Dieu souffre terriblement de voir ce monde postmoderne qui est pire qu’au temps de Noé. Dans le livre de la Genèse, aux chapitres 6 et 7, on peut lire ceci : « Le Seigneur vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. Et l’Éternel dit : je vais effacer de la face de la terre l’homme que j’ai créé. Mais, Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur. Sept jours plus tard, les eaux du déluge étaient sur la terre. »
Nous sommes en 2020. On se moque de Dieu et on ridiculise ses commandements pour suivre les lois du démon, tout en affirmant en riant qu’il n’existe pas.
Notre planète panique à l’heure de la Covid-19. Tout s’écroule : tragédie nationale, catastrophe historique, le Titanic coule, les systèmes de santé s’effondrent, les autorités ont perdu le contrôle, va-t-on devenir fou ? L’économie mondiale, basée sur des valeurs sataniques, tombe en ruine. L’anarchie et le chaos s’installent ; les savants, grands docteurs et chercheurs de tout acabit, ne savent plus où donner de la tête ; la Tour de Babel s’écroule !
Actuellement, on crie haut et fort : nous voulons le « dieu vaccin à n’importe quel prix ». Nous voulons vite retrouver nos façons diaboliques de vivre comme auparavant. Nous avons la nuque très raide. Nous sommes entêtés et corrompus jusqu’à la moelle.
Dieu est amour. Il est très patient. Il souffre de voir ce triste spectacle. Il en a ras le bol. Assez, c’est assez ! Comme au temps de Noé, le bon peuple païen refuse de se convertir et ne voit rien venir.
« Les fumées de Satan ont envahi le monde entier, l’Église catholique et même le Vatican » (Pape Paul VI).
Pendant que la pandémie du coronavirus fait rage, il faudrait méditer ces paroles du Christ : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais, je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas » (Saint Jean 6, 35-36). Le Seigneur nous demande de faire la volonté de son Père et non la nôtre.
L’Office québécois de la langue française dérange… euh… dégénère... ah oui ! «dégenre» le français
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jcomp/freepik
L’Office québécois de la langue française (OQLF), créé en 1961 par le gouvernement du Québec, est un organisme chargé de veiller à la pureté de la langue française, spécialement devant l’insidieuse langue anglaise qui a par trop la tendance à s’infiltrer dans le langage courant. L’on doit quelques heureuses inventions à cet organisme, comme « courriel » pour le néologisme anglait « email ».
Mais, comme l’explique Denise Bombardier dans Le Journal de Montréal :
Or sous la pression du lobby LGBTQ+, l’OQLF s’est fait piéger […] mine de rien, l’OQLF a décidé de se plier aux exigences du lobby LGBTQ+ en dégenrant le français. C’est ainsi qu’il cautionne toutes les théories non scientifiques opposant sexe et genre, comme on le fait dans les pays anglo-saxons.
Il faut dire que la Chambre de commerce LGBT du Québec (qu’est-ce que c’est que ça !), soutenue financièrement par l’OQLF, s’est incrustée dans l’Office et est parvenue à amener celui-ci à introduire des mots neutres qui ne sont en fait que des combinaisons androgynes… monstrueuses, au détriment du masculin et du féminin, seuls genres du français.
Mme Bombardier note donc :
Ainsi l’OQLF approuve-t-il en quelque sorte la rédaction bigenrée en proposant l’usage de termes qui combinent le masculin et le féminin. Par exemple, pour remplacer les mots frère et sœur, il propose frœur ou freureen et tancle pour désigner tante ou oncle. Ne reculant devant aucun obstacle ou aucune absurdité, l’OQLF suggère aussi qu’on remplace les pronoms ceux et celles par ceuzes et celleux et ils et elles par yels ou illes.
« frœur » et « freureen », je ne sais à quel sabir ces « mots » sont supposés ressembler, mais certainement pas à la langue française. Ne fût-ce que pour la violence qui est faite au français par cette mutation artificielle, français qui cessera bientôt de l’être, ces ajouts sont inacceptables, sans compter le côté idéologique qui se cache derrière…
Mme Bombardier souligne la participation active de l’UQUAM dans cette neutralisation du français (j’y mets ici les deux significations du mot) depuis des années. Et c’est sous l’œil bienveillant du gouvernement (tant) fédéral (que provincial) que la dénaturation s’accomplit :
Le gouvernement Trudeau est exemplaire en faisant preuve d’une tolérance sans réserve quant aux exigences transgenres. Le passeport canadien offre désormais trois options : homme, femme ou autre.
Quoi qu'il en soit, ressortez vos vieilles grammaires, car maintenant les organismes supposés préserver le français le détruise.
Sous le règne de Trudeau II
Justin Trudeau, à nouveau Premier ministre du Canada.
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Shutterstock
Le lundi 21 octobre 2019, Justin Trudeau a gagné les élections fédérales. Le Parti libéral du Canada, gauchiste et très socialiste a été réélu minoritaire. Il va gouverner avec l’aide de son ami Jagmeet Singh, chef du NPD, un gauchiste de tendance communiste. Au Québec, c’est le Bloc québécois, un parti séparatiste gauchiste qui a fait élire le plus de députés. Une véritable Tour de Babel.
Justin Trudeau, beau, jeune, cool, flyé, professeur de théâtre, peu instruit ou cultivé, ridiculisé au plan international par ses homologues, obsédé par son image, boxeur durant ses loisirs, drogué par ses milliers d’autoportraits, excentrique avec ses nombreux déguisements, champion du multiculturalisme et de l’« immigration » massive sans aucun contrôle, va continuer de nous en faire voir de toutes les couleurs pendant quatre ans. Justin Trudeau a été réprimandé, pour des magouilles, à trois reprises par le commissaire à l’éthique du Canada. Une femme l’a accusé d’agression sexuelle [ce qui ne veut pas forcément dire que c’est vrai]. À plusieurs reprises, il s’est présenté devant les médias en pleurant, en s’excusant et en s’autoflagellant. Il a fait le gros show durant quatre ans. Le bon peuple décadent lui a tout pardonné ! On adore les spectacles ! Au niveau de la diplomatie internationale et de la gouvernance intérieure, il avait la réputation d’être incompétent et très médiocre. Au niveau des finances, il a dépensé notre argent comme jamais auparavant. Pendant la campagne électorale, il a promis de dépenser encore beaucoup plus.
Les chiffres sont éléphantesques. Trudeau, avec le sourire, nous a annoncé pour 2020 un déficit de 30 milliards de dollars, et pour chacune des 3 autres années de son mandat des déficits semblables. En 2023 la dette du Canada à la sauce Trudeau va atteindre les 900 milliards de dollars. Et le bon peuple a dit Bravo ! Notre homme n’a pas peur de la récession, de la dépression, de la crise économique majeure qui pointe à l’horizon, et de l’augmentation des taux d’intérêt à venir. Comme notre population décadente, il fonctionne avec ses nombreuses cartes de crédit… et tout le monde est très content !
Actuellement au Canada, tous nos partis politiques sont idéologiquement très à gauche, sauf le Parti conservateur [encore que…] du méchant et époustouflant Andrew Scheer. Justin Trudeau a diabolisé ce chef pendant six semaines, l’accusant d’être un effrayant personnage de droite, parce qu’il est pro-vie [« personnellement pro-vie »]. Trudeau lui a crié à répétition qu’il est le champion de l’avortement-sur-demande-sans-aucune-balise et de l’euthanasie de plus en plus facile d’accès. Les médias, tous gauchistes, ont démonisé le Parti conservateur en présentant son chef comme un curé de droite des années 1940. Le dimanches 20 octobre, la veille du vote, on a ridiculisé Andrew Scheer, un catholique pratiquant, père de 5 enfants, car, il aurait perdu son temps en allant à la messe, plutôt que de faire campagne. Trudeau a annoncé la fin du monde avec un éventuel gouvernement conservateur, en répandant un tsunami de peur dans le bon peuple, qui a gobé le bobard, en fumant le cannabis légalisé par notre cool Justin Trudeau.
Les valeurs fondamentales n’ont plus droit de cité au Canada. Il faut être postmoderne ou se taire. Seule la gauche peut s’exprimer et gouverner. Le bon peuple a maintenant le cerveau très bien javellisé et il crie Bravo !
Au lendemain de ces élections historiques, les médecins gauchistes et athées annoncent avec joie et satisfaction qu’on s’est débarrassé du Parti conservateur et que son chef, qui refuse d’être cool, doit démissionner. Pour gagner une élection au Canada, surtout au Québec, il faut être très moderniste et s’ajuster aux idées à la mode. À tous les niveaux : moral religieux, économique, social, familial, etc. Pour se moquer d’Andrew Scheer, on a claironné sur toutes les tribunes « que sa campagne a avorté ». Nous venons de faire un très grand pas en « avant ». De plus en plus d’avortement, d’euthanasie, de drogues, de dettes et de déficits, de socialisme, de mollesse au niveau du système judiciaire, de tolérance face à l’« immigration » massive illégale, de promotions et d’argent pour tous les LGBTQ, de dépenses folles et irresponsables, etc. Le bar est grand ouvert, et c’est gratuit !
On juge un arbre à ses fruits empoisonnés, Justin Trudeau va nous offrir une panoplie de fruits pourris et le bon peuple va lui dire merci et bravo. Vive la décadence… Bientôt on va frapper le mur !
La dictature du politiquement correct
Par Paul-André Deschesnes — Photo : geralt/Pixabay
Dans cette chronique, j’aborderai un sujet très d’actualité. Nos populations occidentales vivent une époque historique où le politiquement correct occupe toute la place.
Mais, en quoi consiste ce cancer généralisé qui contamine toute la société et même notre Église catholique à tous les niveaux ?
La censure est de retour. De nos jours, soyez sur vos gardes. Vous devez vous plier à l’orthodoxie idéologique en vigueur, sinon vous serez exclus. La rectitude politique, c’est un poison qui tue et impose sa vision dite d’avant-garde.
Si vous refusez de suivre le monde décadent, vous serez étiqueté de personnage méprisable qui refuse d’évoluer. Vous n’êtes tout simplement plus fréquentable.
La terrible rectitude politique ne recherche pas la Vérité, mais bien la popularité. Il faut être à la Mode si on veut être écoutés et respectés par nos médias et notre intelligentsia athées.
La rectitude politique gauchiste et socialiste doit être imposée de force pour changer les mentalités des personnes qui refusent de se convertir aux dictats de ce modernisme athée et très populaire.
Vous résistez et refusez d’obéir, alors vous serez discrédités, méprisés, condamnés, exclus, et cloués au pilori.
Devant l’empire du politiquement correct, il faudrait s’émerveiller et suivre la parade ! Ceux et celles qui rament à contre-courant sont dénoncés. Cependant, n’oublions pas que dans nos rivières, seuls les poissons morts suivent le courant !
Les esclaves du politiquement correct vous diront que vous êtes des vieilles branches accrochées au passé, refusant d’adhérer aux nouvelles modes de notre monde devenu complètement fou.
Vous serez peut-être hypnotisés par tous ces beaux discours et ces nouveautés. Non ! Il faut résister !
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