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Des parents protestent contre le cours d’éducation sexuelle

Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Sources de l’article : Le Journal de Montréal, Sex Ed Sit Out n°1, n°2, n°3, n°4, The Star, OMS (p. 4) et UNESCO (pp. 34, 35, 40, 50 et 70)

Ils ont retiré leurs enfants de leur école pour une journée. Ils dénoncent une tentative pour les « endoctriner ».

Lundi, des dizaines de parents de la région de Montréal ont participé au mouvement « Sex Ed Sit Out », qui vise à dénoncer les cours d’éducation sexuelle. Pour cela, ils ont retiré leurs enfants de leur école pour une journée et certains ont envoyé une lettre aux directions pour expliquer leur geste.

Le mouvement « Sex Ed Sit Out » regroupe des parents du Canada, des États-Unis ainsi que de l’Australie. Il reproche aux cours d’éducation sexuelle d’« endoctriner » les enfants avec une idéologie qui est promue par les « grandes compagnies » et les « activistes radicaux ». En outre, il déplore que les écoles ne soient pas toujours transparentes au sujet du contenu de ces cours.

Le responsable des relations de presse du ministère de l’Éducation, Bryan St-Louis, a prétendu que de telles affirmations étaient infondées. Il est pourtant vrai qu’on ignore ce qui sera enseigné exactement dès septembre prochain. M. St-Louis a néanmoins précisé que les cours d’éducation sexuelle seront basés sur, entre autres, les recommandations de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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L’influence de l’Organisation des Nations Unies (ONU)

Cette affirmation nous permet donc de savoir dans quelles eaux baigne le gouvernement du Québec, car ces deux organismes de l’ONU affirment que l’éducation à la sexualité dépasse le simple cadre de la reproduction et doit se faire très tôt. Leurs recommandations vont donc dans ce sens.

Pour l’UNESCO, par exemple, l’éducation à la sexualité doit commencer dès l’âge de 5 ans, selon son guide le plus récent, publié en 2018. Entre 5 et 8 ans, les enfants doivent notamment apprendre à « définir le bon toucher du mauvais toucher », à « comprendre que l’excitation et le plaisir physiques sont des sentiments humains normaux » et à « reconnaître que la curiosité envers son corps, incluant les organes génitaux, est complètement normale ».

Ce n’est pas tout, cependant. Les enfants entre 5 et 8 ans doivent « réfléchir à ce qu’ils ressentent par rapport à leur sexe biologique et leur genre ». Puis, entre 9 et 12 ans, ils doivent expliquer « comment l’identité de genre d’une personne peut ne pas correspondre à son sexe biologique ». À ce sujet, le Journal de Montréal a appris que le ministère de l’Éducation compte bel et bien parler de « la réalité des transgenres » aux jeunes — mais on ne sait pas à partir de quel âge.

Pas une première au Canada

Si Québec allait de l’avant avec l’enseignement de notions similaires, il ne serait toutefois pas le premier au pays. En effet, l’Ontario le fait déjà et c’est pourquoi le cours d’éducation à la sexualité polarise les électeurs. Le chef du Parti progressiste-conservateur, Doug Ford, promet même de l’abolir s’il est élu premier ministre aux élections de juin.



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