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Campagne Québec-Vie encore attaqué, car il «s’agit d’abord d’un groupe idéologique». C’est-à-dire ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Encore une fois, un journaliste, peut-être en manque d’inspiration, s’attaque à Campagne Québec-Vie, une attaque de surface par ailleurs et sans grand argument. Il rapporte, dans L’Œil Régional, les propos d’une intervenante, Mélodie Georget, de la Table de concertation en petite enfance qui s’indigne qu’un groupe ouvertement opposé à l’avortement puisse prétendre conseiller les femmes en la matière.

Il s’agit de quelques-unes de nos cartes « enceinte et inquiète ? », épinglées sur des babillards de Belœil, par lesquelles nous invitons les femmes précisément enceintes et inquiètes à nous contacter par téléphone pour obtenir de l’aide et du soutien. Mais, d’après L’Œil Régional :

Toutefois, la femme en détresse qui contacte le numéro de téléphone ou se rend sur le site internet est plutôt prise en charge par le groupe chrétien antiavortement Campagne Québec-Vie.

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Tout à fait, nous sommes chrétiens et contre l’avortement. Au passage, nous remercions le sympathisant qui pose ces cartes dans Belœil. Mais Mme Georget de dire :

Au début, je les enlevais en me disant que c’était une forme d’anachronisme. Mais là, ça devient inquiétant. Si une femme est vraiment enceinte et inquiète et qu’elle appelle, elle va se faire raconter n’importe quoi.

Vraiment ? Pourtant nous appuyons nos affirmations avec des études. Et il paraîtrait, d’après l’article, que le problème avec Campagne Québec-Vie est que nous avons l’air d’offrir un service de soutien psychologique « … alors qu’il s’agit d’abord d’un groupe idéologique. »

Mme Georget s’inquiète :

Ils disent vouloir offrir un service d’aide et des conseils, mais leur idée est déjà faite. Ce n’est pas un service-conseil objectif. Moi, comme intervenante, si une femme m’appelle, je vais en parler avec elle, mais elle peut décider ce qu’elle veut. Alors qu’eux, ils [disent] que l’avortement, c’est mal, que ça peut rendre dépressif, que c’est un vrai enfer. Ils ne sont pas neutres. »

Le site internet du groupe est rempli de désinformation, insiste Mme Georget.

Si je ne me trompe, Mme Georget a aussi une idée toute faite sur la question de savoir s’il faut considérer l’avortement comme recommandable. Au passage, il ne me semble pas que nous employons le mot « enfer » bien que ce mot ne soit aucunement répréhensible.

Quant à être objectif, je le répète, nous appuyons nos affirmations avec des études selon lesquelles l’avortement peut laisser de graves séquelles, tant physiques que psychiques.

En outre, lorsqu’une femme nous appelle, c’est elle qui décide si oui ou non elle va garder l’enfant.

De plus, je ne pense pas que ceux qui considèrent l’avortement comme une option puissent se dire neutres, car s’ils l’étaient, ils parleraient aux femmes qu’ils conseillent des études qui montrent que l’avortement est dangereux.

***

Voici une lettre que Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, a envoyé à l'auteur de l'article qui nous vilipendait et à la rédaction de son journal, L'Œil Régional, en protestation de la légèreté avec laquelle notre organisme a été traité :

Monsieur,

Dans votre article du 12 décembre 2018, vous avez donné libre cours à deux intervenantes, Jessica Boutin et Mélodie Georget, pour alléguer que notre site Web www.enceinteinquiete.org était « rempli de désinformation » « fausse et nuisible ». Or, on ne peut trouver nulle part dans l’article une réfutation de ce que nous affirmons quant aux effets négatifs, très bien documentés, de l’avortement sur la femme. Aussi, nous sommes très déçus par votre manque de diligence : pourquoi ne pas nous avoir contactés pour mieux comprendre notre point de vue? Votre article manque donc de cette « neutralité » tant prônée par ces deux intervenantes.

En parlant de neutralité, nous estimons que cette posture est impossible dans le cas de l’avortement, que nous estimons, avec maints arguments, être un meurtre d’une personne innocente, avant la naissance.

Les femmes de votre région n’ont donc rien à gagner à ce que l’avortement soit banalisé comme acte sans conséquence pour l’enfant à naître et sa mère. Les femmes n’ont pas besoin de « neutralité », mais de vérité sur la nature terrible et les conséquences néfastes de l’avortement.

Bien à vous,
Georges Buscemi,
Président
Campagne Québec-Vie
www.cqv.qc.ca



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