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Campagne de financement - Automne 2024

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Georges BuscemiChers amis de la Vie,

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Georges Buscemi, Président

Donner à Campagne Québec-Vie

Sauver la famille c'est sauver l'enfant à naître

Bonjour à tous et toutes,

En ce matin de notre sixième journée de campagne de financement pour l’Avent, nous traitons d’un sujet pour le moins délicat au Québec, celui de l’homosexualité (la photo est d'un contre-manifestant à la Marche pour la vie 2011 à Ottawa). Vous vous demandez pourquoi nous à Campagne Québec-Vie traitons d’un sujet aussi épineux que celui de l’homosexualité, quand nous avons déjà, avec la protection de l’enfant à naître une assiette bien pleine, merci ?

Voici la raison : L’homosexualité au Québec est devenue le fer de lance d’une campagne contre les valeurs familiales les plus respectables – et ce sont dans des familles stables et bien constituées que l’enfant à naître a les meilleures chances de vivre et de bien vivre. Mais peu de gens osent s’opposer au « mouvement gay » par peur d’être traités d’« homophobes ».

Depuis les débuts, Campagne Québec-Vie dénonce les campagnes visant à présenter des faits scientifiques et psychologiques comme de l’homophobie, la volonté de mettre sur pied d’égalité un comportement qui ne respecte pas les finalités de la sexualité humaine et une saine hétérosexualité.

Nous avons encouragé et fait connaître les courageuses prises de paroles, comme celle du père Donat Gionet parlant en chaire de l’impossibilité pour les personnes pratiquant l’homosexualité de communier, ou les initiatives pleines d’espérances, comme les sites internet offrant des services de réorientation de l’homosexualité vers l’hétérosexualité (voir ici et ici).

Nous combattons également la tentative de musellement de la liberté d’expression par les lobbys gais, les tentatives d’endoctrinement des enfants par l’intermédiaire des écoles, la promotion d’un mode de vie qui ne peut jamais être encouragé.

Avec le nouveau plan du ministre de la justice Jean-Marc Fournier, désirant faire « évoluer les mentalités » sur la question homosexuelle et « hétérosexiste », nous ne manquerons pas de travail !

Nous avons besoin de vous pour continuer ce combat. Joindrez-vous à nous en faisant un don ? Merci !

--Pour une Culture de Vie

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Fédérer au Québec les droites économique, libertarienne et sociale --est-ce possible ?

Est-ce même souhaitable ? "On verra", comme l'a dit un autre... 

http://www.youtube.com/embed/BI2NlkDAfk8?rel=0

Pour s'inscrire à la web-conférence du 7 et 8 décembre.

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L'élimination sélective des femmes dans le monde gagne du terrain

Le site de Canoe du 2 décembre 2011 nous transmet cette nouvelle tragique:

"L'élimination prénatale des filles, pratique courante en Inde et en Chine, ne cesse de gagner du terrain dans le monde. Le phénomène atteint depuis une dizaine d'années des pays comme la Géorgie, l'Azerbaïdjan, l'Arménie et maintenant des pays des Balkans, ont annoncé des démographes vendredi au cours d'une conférence à Paris."

 

"La sélection prénatale est également pratiquée à Taïwan et s'est récemment étendue au Vietnam et au Népal. Enfin, elle a gagné les diasporas chinoise, indienne et coréenne aux États-Unis et en Grande-Bretagne."

Ce qui signifie qu'elle est pratiquée maintenant partout à travers le monde. Ce sont les fondateurs de Planned Parenthood, les eugénistes racistes qui ont développé les théories soutenant l'idéologie pro-avortement, qui jubileraient.

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Au Japon, un centre médical effectue des recherches sur les cellules souches pluripotentes induites pour guérir le cancer

Gènéthique.org du 2 décembre 2011 nous informe que des chercheurs japonais veulent utiliser le potentiel des cellules souches adultes pour combattre le cancer.

"Fin novembre 2011, le Pr Yamanaka, scientifique de l'université de Kyoto, à l'origine de la découverte des cellules souches iPS*, a annoncé la prochaine "ouverture d'un département spécialisé dans ce type de cellules" à l'hôpital de l'université, grâce auquel les scientifiques espèrent faciliter "les prélèvements de cellules sur les patients" et ainsi "accélérer le développement des traitements pour les maladies incurables".( ...)
"Une banque de cellules pluripotentes induites mettra à la disposition des chercheurs des lignées de cellules, notamment pour la recherche sur les mécanismes de cancerisation. "

 

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Les modifications génétiques des cellules souches développerait leurs potentiels cancérigènes...

Les cellules souches adultes ou du cordon ombilical ont un potentiel médical énorme, mais une nouvelle étude vient tempérer l'optimisme des chercheurs. Le journal Le Monde du 2 décembre 2011 apporte cette triste nouvelle :

"Au regard de ces immenses espoirs, trois articles publiés dans la revue scientifique Nature de mars, sous le titre "Cellules souches : la face sombre", ont été un coup de tonnerre. La reprogrammation des cellules souches, principalement des IPS, s'accompagne d'anomalies génétiques multiples.

Ces mutations induites par l'ingénierie cellulaire sont préoccupantes puisqu'elles concernent préférentiellement des gènes impliqués dans la cancérogénèse. Autrement dit, la reprogrammation des cellules souches peut détruire les mécanismes génétiques de protection contre le cancer qu'elles contenaient et favoriser la croissance tumorale."

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Début d'un procès sur le suicide assisté en Colombie-Britannique

L'information provient de Radio-Canada, probablement la meilleure source de désinformation que nous possédons. Encore une fois, seuls les arguments pour le suicide assisté sont présentés. Radio-Canada traite l'information toujours dans un sens unique : contre le droit des enfants à naître, pour l'euthanasie, pour le suicide...

 

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Le parlement européen veut imposer la légalisation de l'avortement... pour lutter contre le sida!!!

Ne craignant pas le ridicule, tous les raisonnements bidons sont valides pour le parlement européen pour tenter de légitimer l'inacceptable. Le site Droit de naître.org rapporte cette nouvelle:

  Le paragraphe 22 demande « à la Commission et au Conseil de garantir l'accès à des services, des informations et du matériel de santé sexuelle et génésique complets et de qualité ; ( notamment ) des conseils, dépistages et traitements confidentiels et volontaires contre le sida et toutes autres infections sexuellement transmissibles ; la prévention des grossesses non désirées; un accès équitable et abordable aux contraceptifs, y compris la contraception d'urgence ; un avortement sûr et légal, y compris des soins après avortement »…

Une culture de mort délirante. Nous en ririons s'il ne s'agissait pas d'instances dont le pouvoir est inquiétant.

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La fondation McCain, la fondation Chagnon et différents ministères provinciaux désirent la scolarisation des enfants de 2 ans...

Bonjour tout le monde !

Un programme profondément abject promu par différentes fondations, dont la fondation McCain et la fondation Chagnon, vise à scolariser les enfants dès l’âge de deux ans au Canada. L’un des buts : que l’école devienne « le centre de la communauté pour les familles grâce au soutien aux programmes qu’elles offrent dès le début de la grossesse. » Il s’agit d’un pas supplémentaire vers l’effacement de la responsabilité des parents pour lui substituer celle de l’état.

Dès le début, Campagne Québec-Vie affirme haut et fort qu'une société où toute vie humaine, y compris celle des enfants à naître, est choyée, doit être une société où les parents sont premiers responsables de leurs enfants, car qui sauf un parent a vraiment le dévouement nécessaire pour subvenir aux nombreux besoins d'un jeune enfant?

C'est pourquoi nous résistons vigoureusement à l'étatisation de la famille, c'est à dire la substitution de la famille pour l'État -- vous joindrez-vous à nous pour dénoncer ce danger ?

Encore une fois, la participation à ce nouveau type d'école pour bébés serait volontaire, mais l’indication selon laquelle ce programme supplanterait le système de garderie indique bien que les parents peu fortunés n’auront pas le choix. Le programme mentionne qu’il y a une volonté de prendre en charge l’enfant dès la fin du congé parental.

Si chaque vie humaine était respectée et choyée, c'est parce qu'il y aurait, pour chacune de ces vies, un parent qui aime son enfant sans conditions, sans égards pour le QI de l'enfant, ses faiblesses, etc. Pensez-vous que l'État aurait la capacité d'aimer un enfant "non-performant", que même après la naissance il n'y aurait pas la tentation de le "recycler"?

Aidez-nous à Campagne Québec-Vie à dénoncer les dangers de l'étatisation de la famille.

En des termes totalement inacceptables le rapport établit : « La lutte pour l’éducation universelle et de grande qualité pendant la petite enfance est au cœur d’une plus grande bataille visant à élargir la portée de la responsabilité du gouvernement afin d’assurer le succès des jeunes enfants et de leur famille. »

En d’autres mots, l’état prend la place des parents pour former des citoyens selon ses goûts, selon son idéologie et répondant aux besoins des entreprises et du marché.

Voyons ce qui est proposé :

Ensemble, notre objectif est ambitieux,  prometteur et fondamentalement progressif : offrir une éducation subventionnée par l’État à tous les enfants de deux à cinq ans. Elle serait accessible, abordable et de grande qualité, et sur une base volontaire, les parents décideraient si leurs enfants en profiteraient et à quelle fréquence. Nous bâtissons à partir d’un succès récent : la majorité des enfants de cinq ans au Canada fréquentent maintenant la maternelle à temps plein et certaines juridictions ont amélioré l’accès pour les enfants de quatre ans. L’analyse ... du chapitre 5 démontre que même les enfants âgés de deux et de trois ans sont plus enclins  à participer à un programme de groupe qu’auparavant.  Notre proposition est réaliste. En élargissant le mandat de l’éducation afin d’inclure les enfants plus jeunes, nous pouvons couvrir la période entre le congé parental et la scolarisation. En incluant l’option d’activités quotidiennes prolongées pour les familles qui en font la demande, le Canada peut accéder à un programme d’apprentissage et de garde des jeunes enfants qu’il exige depuis longtemps. Notre initiative repose sur l’éducation subventionnée par l’État, car elle profite de la confiance des Canadiens et s’adresse déjà aux enfants d’âge scolaire. Nécessitant moins d’efforts que le lancement d’un tout nouveau programme social, l’éducation peut également répondre aux besoins des enfants d’âge préscolaire. Parallèlement, les écoles peuvent devenir le centre de la communauté pour les familles grâce au soutien et aux programmes qu’elles offrent dès le début de la grossesse.

La lutte pour l’éducation universelle et de grande
qualité pendant la petite enfance est au cœur d’une plus grande bataille visant à élargir la portée de la responsabilité du gouvernement afin d’assurer le succès des jeunes enfants et de leur famille. Elle comprend de meilleurs congés parentaux, un soutien du revenu et un environnement de travail qui tiennent  compte des besoins des familles. La qualité est le mot clé. Les avantages que procure une éducation de grande qualité pendant la petite enfance ont été clairement établis, mais les programmes de piètre qualité peuvent être pires que s’ils n’existaient pas du tout. Lorsqu’ils n’atteignent pas les résultats promis, ils peuvent retarder le développement des enfants, gaspiller l’argent des contribuables et nuire à long terme aux efforts visant à améliorer les services préscolaires.

Les résultats promis sont justifiés par une
avalanche de démonstrations, attestant que l’engagement d’investissement public pour améliorer le développement des enfants peut être transformateur. Ne pas agir nuit aux individus et à la société. L’écart développemental qui survient si tôt après la naissance pour plusieurs enfants non seulement détruit leur potentiel individuel, mais crée également un fardeau insoutenable pour nos systèmes d’éducation et de santé physique et mentale. Il prive l’économie d’une capacité à produire et la société de participants contributeurs et engagés.

Renverser cette tendance demande de prendre
des décisions intelligentes sur les programmes et l’organisation des systèmes et d’effectuer des investissements publics dans un système pour la petite enfance comparables aux investissements publics alloués à l’éducation des enfants âgés de 6 à 18 ans.
La première partie du programme louange le fait que dans de nombreux métiers, il y a maintenant plus de femmes que d’hommes. Comme il n’est pas question de ramener l’un ou l’autre des époux à la maison, car l’économie a besoin de leur productivité, on fait passer pour un besoin de l’enfant, un plus pour son éducation le fait de le confier à une équipe multidisciplinaire qui remplacera en fait les parents, dès l’âge de un an.
Bien sûr, on présente des parents heureux de visiter et voir le bonheur de leur petit dans ces institutions, mais dans les faits, ce ne sont plus eux les premiers responsables et éducateurs de leurs enfants, la responsabilité incombe maintenant à l’état. Ce dernier, sous prétexte de prévenir la délinquance et de donner le meilleur départ pour l’enfant dans la vie, dans le but implicite d’en faire une bonne pièce dans la mécanique économique, se charge de son éducation. Rappelons-nous que la ministre Yolande James veut déjà interdire la religion dans les garderies familiales parce qu’elles sont subventionnées. Impossible de penser qu’il en sera autrement dans ses “goulags pour enfants”, comme le disait Pierre Bourgault.
Les parents, ces incompétents…
“De nos jours, dix millions d’enfants meurent encore chaque année avant l’âge de cinq ans, la majorité des décès survenant dans des pays à faible revenu. Dans les pays riches, les enfants peuvent survivre à une mauvaise nutrition, à la négligence et même à la violence, entraînant la présence, dans ces pays, d’une proportion de la population adulte aux prises avec des problèmes d’apprentissage, de comportement et de santé.”
Le rapport insinue implicitement que la mauvaise éducation des parents, car qui donne une mauvaise nutrition, néglige son enfant ou le violente, si ce n’est les parents, que les parents donc sont la première cause des problèmes d’apprentissage, de comportement et de santé des enfants.
La solution passe par la mise en institution gouvernementale des enfants : “L’objectif est de répondre simultanément à deux besoins sociaux urgents : offrir aux enfants le départ intelligent dont ils ont besoin pour l’école et pour la vie, tout en appuyant les parents qui travaillent, étudient ou s’occupent des autres membres de la famille” (p.12)
Nous disions donc que les parents n’ont pas les compétences pour offrir à leurs enfants “le départ intelligent dont ils ont besoin pour l’école et pour la vie”, et l’état les libère pour aller travailler, étudier ou faire toute autre chose du moment que ce n’est pas l’éducation de leurs enfants…
Donc, dès l’âge de un an, comme les parents sont trop occupés à travailler tous les deux à l’extérieur et ne peuvent s’occuper adéquatement de l’enfant, l’état s’en charge!
Pourtant, si l’état voulait vraiment aider les parents, il pourrait leur redistribuer les 2,5 MILLIARDS de dollars (source : journal de Montréal du 25 novembre 2011, p.7, Confusion chez les patrons des CPE) dépensés annuellement au Québec pour financer le système de garderie. Cela permettrait à l’un ou l’autre des époux d’être présents auprès de l’enfant pendant cette période si cruciale de son développement. Mais le but réel est plutôt de subvenir aux besoins de l’entreprise, en empêchant la perte de l’un des travailleurs, pas de celui des parents et de l’enfant…
Je reprends l’ouvrage de Chantale Proulx au titre si évocateur Un monde sans enfance :            
“Au Québec, on voit d’un mauvais œil les familles où l’un des deux parents décide de quitter le marché du travail afin de rester à la maison avec de jeunes enfants. De plus, on recommande à ceux qui choisissent de rester au travail de confier leurs petits enfants à un milieu extérieur à la famille avant qu’il commence à fréquenter la maternelle. On prend pour acquis que l’entrée à la maternelle doit se préparer par une socialisation dans un milieu de garde. On a jadis créé la maternelle – qui demeure une intégration au milieu scolaire – pour pallier à la fonction maternelle déficiente! Malgré le fait que l’enfant la fréquente maintenant à temps complet, et ce à partir de l’âge de cinq ans, on demeure craintif sur les capacités de l’enfant à socialiser correctement s’il reste auprès de ses parents au cours de sa petite enfance. On affirme même que cet enfant serait pénalisé. Or, on recommande d’emblée un service de garde afin de préparer son entrée à la maternelle!
À force de nous préparer à vivre une étape de vie, on risque de ne plus rien vivre du tout! La période du nourrisson est devenue une préparation à celle de la petite enfance, qui est elle-même devenue une préparation à l’enfance, qui serait une préparation à l’adolescence, puis au devenir adulte. De ce fait, nous obligeons l’enfant à devenir constamment quelqu’un dont il n’a pas la maturité.”
(…)
En France, le seul pays où l’école débute dès l’âge de trois ans, les pressions sont fortes pour qu’elle débute à l’âge de deux ans, en fonction d’une scolarité précoce. Les conséquences de tels choix – ce qui est déjà le cas pour un tiers des enfants français (Moro, 2007) – est que l’enfant de deux ans est structuré comme le sont nos petits Québécois qui fréquentent la maternelle à l’âge de cinq ans. Puisque c’est entre les âges de deux à quatre ans que s’apprennent les rudiments du langage, l’enfant scolarisé à l’âge de deux ans apprend sa langue maternelle hors du giron familial, hors du contexte affectif. La France réalise ainsi d’énormes économies concernant l’intégration des autres cultures, au détriment cependant du développement de l’affectivité. »
(…)
« L’enfant de deux ans a grand besoin de jouer. La tâche de lui “faire prendre de l’avance sur les apprentissages” le fait souffrir, et cette intention est vouée à une contre-production à long terme. » (p.38-39)
Que se passe-t-il dans la tête de ces fondations, de notre ministère de la famille, pour qu’ils nous présentent comme étant des aides pour la famille, des politiques aussi antifamiliales?
La réponse est peut-être cela, que le rapport nous avoue candidement :
« Une étude citée dans le Ottawa Citizen calcule que si un des parents de chacune des familles où les deux parents travaillent restait à la maison, les recettes fiscales diminueraient de 35 milliards de dollars annuellement. » (p.16)
Pour le Québec Pierre Fortin nous explique le calcul gouvernemental:

"Comme le souligne l'économiste Pierre Fortin de l'UQAM, associé de près à cette étude : « Fondamentalement, les gouvernements font de l'argent avec les services de garde à contribution réduite du Québec. Ce programme permet à 70 000 femmes québécoises de plus d'être au travail, ce qui procure ultimement aux trois niveaux de gouvernement un retour fiscal de presque 3 milliards $ (2 milliards $ au Québec et 1 milliard $ au fédéral) pour une subvention annuelle de 2 milliards $ du gouvernement provincial aux services de garde. » Voir le communiqué de presse

Entre 35 milliards au Canada et le réel bonheur des enfants, le gouvernement a fait son choix…
Mais à voir les scandales actuels sur l'attribution des places en garderies, les nombreux problèmes de gestions ajoutés aux effets néfastes que procure ce système éloignant les jeunes enfants de leurs parents, il est plus que temps de remettre les décisions aux premiers responsables de l'éducation des enfants : les parents. Et de leur rendre les allocations parentales coupées pour investir dans un système de garderie produisant des pièces de l'économie bien ajustées mais avec des problèmes de développement affectifs.
Qui sauf Campagne Québec-Vie et peut-être une poignée d'autres vous donnent, chères lectrices et chers lecteurs, cet autre son de cloche ?
--Pour une Culture de Vie

P.S. Nous sommes rendus à la cinquième journée de notre campagne de financement du temps de l'Avent ! Merci d'avance de votre générosité.

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Le livre de soeur Marie-Paul Ross : de nouvelles critiques positives et négatives

La revue Pastorale-Québec revient sur le livre si apprécié des médias, « Je voudrais vous parler d'amour... et de sexe » de soeur Marie-Paul Ross. Elle donne la parole à des religieux bien au fait des problématiques soulevées par sœur Ross. Et ceux-ci ont de sérieuses critiques à faire sur son livre.

En voici une, du père Mario Côté, recteur du grand séminaire de Québec, qui rejoint également celle du psychologue et prêtre Martin Laflamme :

« Laisser planer que le seul conseil donné aux futurs prêtres et religieuses en matière d’éducation sexuelle et de préparation au célibat est “faites attention” (p. 226) est à faire frémir. Si à une époque ce fut le cas, peut-on s’entendre pour dire que depuis plus de 30-40 ans la formation dans nos milieux s’est quelque peu “raffinée” sur le sujet! Ses propos ne correspondent pas du tout à mon expérience alors que j’étais moi-même séminariste dans les années 1980 et encore moins à celle que j’ai actuellement à titre de responsable d’un Grand Séminaire. S’il vous plaît, changez de cassette sœur Marie-Paul! Nous ne faisons pas appel à son institut, mais nous misons sur d’autres ressources. »

« Revenir sur les positions trop culpabilisantes de l’Église en matière de sexualité (p.232) laisse entendre que l’auteure n’a pas pris connaissance de l’évolution du discours moral et de la théologie sur la sexualité (voir la théologie du corps de Jean-Paul II par exemple) dans les dernières décennies. De la part d’une religieuse sexologue, donc d’une femme d’Église et d’une spécialiste, on pourrait s’attendre à davantage de rigueur; cela me laisse perplexe… »

À Campagne Québec-Vie, nous avions également constaté les importantes lacunes contenues dans le livre de sœur Marie-Paul  Ross, sur de nombreux sujets, que ce soit la contraception et la masturbation entre autres ou elle semble avoir assimilé sans discernement le discours que l’on retrouve dans la population et que l’on enseigne dans nos universités québécoises, ou bien encore l’avortement. Espérons que soeur Marie-Paul Ross aura l'humilité de corriger ce qui mérite de l'être dans son livre et dans son enseignement, pour que nous puissions également profiter des aspects extrêmement intéressants que nous pouvons y trouver.

 
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Une soirée de prière pour la vie naissante à Québec

Bravo pour cette belle initiative du diocèse de Québec !

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