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Venez à la Marche pour la vie à Quebec - le samedi 31 mai, 2025

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Georges BuscemiChers amis de la Vie,

En ce 50e anniversaire de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, je vous invite à assister à la Marche pour la vie ce samedi, 31 mai. Un événement incontournable pour les pro-vie du Québec.

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Georges Buscemi, Président

Toute l'info sur la Marche

Des parents se prononcent sur le salaire parental au cours d'une émission de télévision

Sur le site deBazzo.tv: le forum du 26 octobre 2010, on retrouve des commentaires de parents sur le salaire parental, enjeu d'une émission avec Pierre Fortin. En voici quelques-uns:

 

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

1er novembre 2010
Par : michael h. - jonquière

Pour ma part, avec un salaire d'environ 60,000$/an et une conjointe à la maison pour élevé nos quatre enfants, une solution réelle pour arrivé financièrement serait la bienvenue.
Comme je ne me fais pas d'illusion que les parents à la maison recevrons un salaire et que les crédits d'impôt sont toujours trop peu trop tard, je propose de pouvoir verser un salaire à ma conjointe.
En effet, admettons que je réduise mon salaire de 20,000$ pour donner ce montant comme salaire à ma conjointe qui fait un travail formidable avec nos enfants, nous gagnerions surement sur notre taux d'imposition

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Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

1er novembre 2010
Par : C B. - Gatineau

J'ai réécouté l'émission pour être sure de ne pas avoir manqué quelque chose sur ce sujet et qui aurait entraîner de ma part une mauvaise interprétation du sujet.

Je suis maman à la maison de 2 enfants et je suis en train d'en fabriquer un dernier. Et bien que j'ai quitté le marché du travail pour prendre soin de mes enfants et bien que je sache qu'il risque d'être difficile de justifier d'une manière positive aux yeux de plusieurs employeurs mon absence aussi longue de ce marché, je ne comprend pas pourquoi lorsqu'on parle d'équité soit de remettre à tous les parents un montant remis qu'à un certain groupe de parents, on ramène la discussion à la malheureuse femme forcée de rester à la maison versus la femme chanceuse de retourner au travail et de garder sa place sur le marché.

Rester à la maison pour le soin des enfants ne devrait pas être perçu comme une tare mais comme un plus collectif. Il y a un problème de compréhension du travail fait à la maison par le parent y demeurant et une surestimation du prestige de ceux qui travaillent à l'extérieur. Il est certain par contre, pour l'instant, que la supposée politique familiale du gouvernement québécois (lib ou peq) est une politique du retour sur le marché du travail des parents et que d'aller dans un sens qui valoriserait le travail silencieux (aidant naturel ou parent à la maison) nuirait au prestigieux retour du parent d'enfants en bas âges.

J'entend aussi beaucoup de personne dire que nous n'avons pas les moyens de payer et pourtant nulle part on retrouve des traces de leurs calculs - 34$/jours par enfant ça fait pas 10 000$ mais 8 840$ par enfant. Et ce montant remis aux parents ne seraient plus remis aux garderies, ni en retour d'impôt de frais de garde anticipés. Et en frais connexe, la construction des nouvelles garderies ne seraient plus subventionnées par l'état. Et on pourrait développer un service à l'enfance répondant beaucoup plus aux besoins des enfants et des familles que ce que le service de garde actuel offre et cela serait aux frais des familles. Ce n'est pas parce qu'un parent demeure à la maison avec les enfants, que toute la famille vit enfermée, le parent sort son enfant - l'enfant va au parc, dans des activités communautaires de 2 heures semaines, bref, le parent à la maison fait rouler une économie locale et adaptée aux besoins de ses enfants.

Que ce soit à l'émission les Lionnes à RDC ou ici, dès qu'on parle d'équité financière, on fait dévier le sujet pour parler que de la place des femmes sur le marché du travail... pourquoi cette déviation? Et on fait état de $$ que nous n'avons collectivement pas sans faire de calcul réel établi sur des faits tout aussi réels. J'attend avec grand espoir qu'un jour ce sujet soit abordé d'une façon honnête.

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

1er novembre 2010
Par : roxane d. - st-adrien

Pourquoi est-ce qu'à aucun moment vous avez parler des enfants est-ce qu'ils sont mieux à la maison ?

Toujours la carrière et l'argent au premier plan.On peut s'épanouir et faire des économies en restant à la maison. Tous peuvent être gagnants chacun des membres de la famille et la société. Une personne à la maison enlève beaucoup de stresse à la famille, celle-ci est plus disponible pour tous.

Pour avoir travailler en garderie je peux vous affirmer que ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour eux. La libération de la femme et de l'homme c'est d'avoir le choix de vivre auprès de ces enfants le temps qu'il le désir, d'avoir du temps pour réfléchir. Les changements à faire sont plus profonds. Il faudrait faire des économie de fonctionnaires qui travaillent à faire des chèques de toutes sortes et donner un revenue de citoyenneté pour tous et pourquoi pas faire payer la garderie aux parents qui le désirent

Réponse à Serge G

30 octobre 2010
Par : Stephane L. - Quebec

C'est vrai Serge, tous les animaux prennent soin de leur progéniture instinctivement et nous...on a besoin de lire des livres sur les bons soins à donner, on se fait dire qu'il faut parler à nos enfants par des pubs de la Fondation Lucie et André Chagnon...

Mais on est bien différent des animaux. On vit dans une société complexe, au tissu social dénaturé; une société dans laquelle on survit par un travail stressant, davantage intellectuel que manuel pour plusieurs. On est loin de vivre dans un environnement qui ressemble à notre milieu naturel. Les conditions gagnantes pour qu'un enfant grandisse sainement étaient présentes tout naturellement autrefois mais tout à changé au 20e siècle et on commence à comprendre quelle était ces conditions et leur importance.

Je suggère à tous les parents d'enfants âgés entre 1 et 3 ans de visionner ce vidéo: Les rôles de l'attachement et de la performance scolaire.

http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/PRPRS/index.asp?page=videos

Les facteurs de risque du décrochage scolaire n'apparaissent pas une fois rendu au secondaire, ni même au primaire: ils apparaissent entre 1-3 ans lors de la formation du lien d'attachement.

 

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

29 octobre 2010
Par : Rick D. - Montreal

Merci Stephane L. pour to lien sur le Revenu de Base,

http://www.creationmonetaire.info/2010/10/le-revenu-de-base-traduit-en-f...

c'est extremement interessant comme idee

Un changement combinant le revenu de base, et des mesures qui facilite le travail a temps partiel (dans un ou plusieurs type de taches) pourrait etre interessant et resoudre plusieurs problemes.

ce concept merite bien une chronique ;)

 

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

29 octobre 2010
Par : Nathalie T. - Québec

Bonjour tout le monde!

Je ne crois pas que le Québec ait les moyens de se payer un tel programme. Cependant, il faut admettre certaines choses incongrues: ma voisine a 3 enfants, moi aussi. Nous recevons des allocations familiales. Si je gardais ses enfants et qu'elle gardait les miens, on serait subventionnées à 34$/jour/enfant toutes les deux!

En juin 2009, j'ai fait le choix de rester à la maison avec notre trio. Nous avons dû restreindre notre budjet bien sûr mais il n'y a pas de prix à être présente pour le retour de l'école des enfants, les assister à tête reposée dans leurs devoirs, sans compter leur meilleur santé depuis qu'ils ne fréquentent plus le service de garde. Je travaillais 4 jours/sem dans un labo de recherche et franchement, je ne regrète pas du tout mon 34 000$ annuel (malgré une maîtrise et 10 ans d'expérience!).

Josée parlait hier soir d'enfermer les femmes au foyer. Mais une question se pose: qui est la plus captive? La mère qui reste à la maison pour prendre soin des enfants ou celle qui se tape quand même la plupart des soins/tâches qui leurs sont dédiés en plus d'une job à temps plus que plein et qui court toute la semaine? Pour avoir vécu les deux, ma réponse est évidente!

J'adore votre émission, elle est une belle source de discussion pour mon mari et moi (il ne m'a pas quitté après 5 ans et nous attendons notre 4 enfants avec hâte!) et on admire l'intelligence de Marie-France, entourée comme une pierre qui brille de tous ces collaborateurs qui nous font réfléchir.

Nathalie Trudel, Québec

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

29 octobre 2010
Par : Virginie D. - Montréal

@Rick D. je me suis sans doute mal exprimée, non, je ne SUIS PAS contre le fait de payer des impôts, au contraire. NON, je ne suis pas contre les subventions pour les garderies et vous avez raison, la solution ne serait pas de payer un tarif différent à la source mais bien de le moduler via les impôts (et il est difficile d'être contre la vertu, oui pourquoi pas aller chercher de l'argent dans l'évasion fiscale...), tout comme le "salaire" devrait être versé aux parents via crédit d'impôts et non en argent.

Pour ce qui est de la flexibilité et de l'amélioration de la conciliation travail-famille, j'abonde dans le même sens que vous, cependant je crois aussi que certains parents (mères ou pères) CHOISISSENT librement de demeurer avec leurs enfants et méritent la reconnaissance et le support de tous...Parce que si on suit la logique de vouloir étendre la liberté des femmes et des hommes, comment pouvons-nous refuser ce choix ou l'équivaloir au fait de "cloîtrer le conjoint aux oubliettes"... Je crois que nous devons accepter que c'est la volonté de plusieurs et cesser de nous infantiliser en nous victimisant!

Un revenu de citoyenneté réglerait certes cette question, mais n'a malheureusement pas la cote par les temps qui courent.

En ce qui a trait à la socialisation à laquelle plusieurs font référence, les bébés ne socialisent pour ainsi dire que très peu en dehors de leur noyau de figures principales d'attachement et ne commencent à être prêts pour une réelle forme de socialisation que plus tard (vers 2 ou 3 ans)...alors je ne crois pas que cet argument ne tienne la route...Et @Marie-Hélène, je suis à la maison depuis maintenant 4 ans et ai trouvé de nombreuses ressources pour les parents dans ma condition (groupes de jeux, centre communautaires, rencontres fortuites dans les parcs) et ai maintenant un réseau de familles superbes qui nous entraidons et c'est génial. Je suis d'accord qu'il faut plus chercher depuis que le choix par défaut est devenu la garderie (et depuis qu'il n'y a plus 5 enfants par famille...), mais on peut tout de même y arriver et avoir une vie sociale extrêmement riche, je peux en témoigner! Et non, les enfants ne sont pas les clients, mais les bénéficiaires, c'est plutôt la société qui est le "client" ce qui m'amène à dire que l'état pourrait donc aller jusqu'à donner des cours de parentalité et pourquoi pas des examens...??!!

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

29 octobre 2010
Par : Serge G. - Aylmer (Gatineau)

Je crois qu'une fiscalité appropriée serait une solution civilisée. Il ne s'agirait pas d'un salaire mais d'un remboursement. Les familles riches ne recevraient rien, les familles moins bien nanties, une somme proportionelle au revenu familiale.

Et non, par choix d'eugénisme, je n'ai pas eu d'enfants. Nous avons suffisament de malades chroniques dans notre société.
 

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

29 octobre 2010
Par : Annie L. - Jonquière

J'aimerais tout d'abord répondre à M. Serge G. pour ses propos... Je ne vois pas comment vous pouvez réduire à ce point l'importance du rôle parentale. Être parent ne vient pas d'instinct cher monsieur.. ça s'apprend... Avez-vous réussi à cette tâche aussi facilement que cela pour être à l'aise avec vos propos? Mais vous avez raison pour un point, prendre soin de nos enfants se fait par amour... Mais dites moi, n'y a t-il pas de plus belles preuves d'amour que de faire face au jugement de la société en sacrifiant sa carrière, sa vie sociale, sa sécurité financière et ce pour ses enfants ?

Et pour les féministes qui croient en une mesure rétrograde qui retourne les femmes à la maison et ... La vrai libération de la femme ne se fait-elle pas dans sa liberté de choisir?

Je suis une jeune mère de quatre merveilleux enfants âgés entre 2 et 9 ans. Nous ne pouvons plus nous permettre que je demeure à la maison afin que je puisse veiller au bien être de mes enfants puisqu’il est difficile d’y arriver financièrement. Là où je m’insurge, c’est qu’un parent peut très difficilement prendre la décision de rester à la maison pour veiller au besoin de son enfant. Donc à la place, je dois faire garder mes enfants. Il m’en coûtera environ 375 $/ semaine pour les frais de garde... Bien sure je pourrai bénéficier de la générosité de notre gouvernement se traduisant par un retour d’impôt de 225$/semaine jusqu’à concurrence de 9000 $/ année. Maintenant, je dois payer une personne pour faire un travail que je peux très bien faire moi-même et qui plus est, dont je suis la mieux placer pour occuper car le rôle premier d’un parent c’est de prendre soin de son enfant. Alors dites-moi, pourquoi ce 225 $/ semaine ne me reviendrait-il pas de droit, puisqu’il est pris à même notre source de revenue ?

Personnellement, je suis convaincu qu’il devrait revenir aux parents la responsabilité de gérer lui même sa contribution au service de garde et non à l’état. Mais par dessus tout, un parent devrait avoir le droit de rester à la maison pour veiller au bien-être de son enfant.

 

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

28 octobre 2010
Par : Eric M. - Montreal

je suis homme de 26ans,
je vous ecoute parler, femme, femme a la maison, mere, ... et pourquois pas un homme a la maison. c'eat vrais l'image type: homme au travail, femme maitre du foyer et s'occupe des enfants, mais pourquoi pas l'inverce. mais encore tout est fais pour les femmes, j'ai essayer de trouver les information pour que je puisse rester a la maison. Ma blonde a l'epoque faisai plus que moi, alors je pensais faire le chois de rester chez moi et m'occuper du petit. mais les ressource pour les hommes qui fais le chois j'en ai trouve tres peu et pas aventageux.
Pour le point des garderire a 7$, c vrais que les CPE en arrache pour le financement, mais les parent a faible revenue, encore plus. car les manque de place nous force a aller au priver ou meme reste a la maison. je serai d'accord si l'argen revien a la famille. oublie le financement des CPE et c au parent de payer (avec le financement) pour ceux qui sont deja dans une CPE ne verron pas de difference. Moi qui paye deja des taxe pour cela je poura ravoir mon ''invistissement'', comme il le pretant, et faire le chois (moi ou conjointe) de rester a la maison si on trouve une place alors le placer ou rester.

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

28 octobre 2010
Par : Stephane L. - Quebec

Voici des idées de nos voisins européens: le revenu de base. Au lieu de se demander si on doit rémunérer les femmes au foyer, voici une réflexion plus globale sur l'idée d'offrir un revenu inconditionnel. Cela aurait probablement un impact sur l'action sociale dite "invisible" (aidants naturels et autres). Est-ce utopique ou réaliste?

http://www.creationmonetaire.info/2010/10/le-revenu-de-base-traduit-en-f...

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

28 octobre 2010
Par : Roger L. - Stanstead

Quand cessera-t-on de tenter de trouver des solutions générales pour des individus qui ont des particularités? En relation avec le salaire de la personne à la maison, je suis un peu fatigué d'entendre des femmes épanouies dans leur carrière, travaillant dans des métiers valorisés et valorisants prétendre parler au nom des femmes en refusant le salaire pour les tâches domestiques sous prétexte que ce serait de condamner les femmes à retourner à la maison. Au nom de qui parlent-elles? Mes voisines se lèvent à 5 heures pour préparer les enfants, les reconduire à la garderie et aller travailler à 14$ l'heure dans un emploi dévalorisé et dévalorisant en usine ou au bureau. À la fin de la semaine, une fois payer le transport, la garderie, la bouffe et les vêtements nécessaires au travail, il ne leur reste presque rien. Refuseraient-elles un salaire pour s'occuper de leurs enfants? J'en doute.
Il me semble urgent de retourner à des solutions adaptées aux différentes réalités. Il me semble urgent qu'on cesse de parler de globalité pour parler davantage des particularités.
Il me semble qu'on pourrait avoir un peu plus d'imagination, cesser de se freiner par les difficultés générales pour enfin parler des solutions particulières.
Roger Le Clerc, 819 704 0676

Re: Recherché : Parents à la maison. Salaire raisonnable...

26 octobre 2010
Par : Guillaume B. - Montréal

Bon, je dis rapidement mes commentaires :
Premièrement, je trouve que la féministe, au sens classique, dans cette discussion est Josée Boileau et non Pascale Navarro qui semblait défendre plutôt une position traditionnelle. Deuxièmement, j'ai été surpris qu'on n'a pas invité ou sondé simplement des mères de la classe moyenne pour savoir ce qu'elles en pensaient. Troisièmement, Pierre Fortin a emmitouflé son pragmatisme de lieux communs fémininement corrects et Joseph Facal semble avoir retrouvé son mutisme de l'époque où il était politique. Enfin, j'aime considérer la perspective de donner aux femmes le choix de s'occuper davantage de leurs enfants, l'homme y trouverait aussi sûrement son compte en ramenant davantage fièrement le pain sur la table, car à quoi il sert de nos jours? Mais il faudrait stabiliser le couple : l'homme ne peut exiger de la femme ces choses en la laissant toute seule par la suite... L'enfant est la priorité : si on met au monde quelqu'un (on n'est pas obligé) il faut lui donner une famille digne de ce nom pour le préparer durablement aux heurs de l'existence.

 
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Le salaire parental comme alternative à la garderie

Le site de Chrétiens dans la Cité du 13 avril 2012 nous apporte cette réflexion sur le salaire parental:

 

 

L'hebdomadaire Famille chrétienne(n°1782) a interrogé trois experts ou acteurs de la politique familiale : Dominique Marcilhacy (Union des familles en Europe), Jean-Marie Andrès (Confédération nationale des Associations familiales catholiques) et Pascale Coton (Cftc). Si tous trois sont d'accord pour défendre le quotient familial, leurs avis divergent face au projet de salaire parental. Pour Dominique Marcilhacy, « plus qu'une bonne idée, c'est une demande des familles, comme l'a montré une enquête réalisée par l'Ufe . »Surtout pour les familles nombreuses dont les services rendus « en termes démographiques justifient largement la création d'un salaire parental, dont le coût resterait raisonnable pour nos finances publiques ».La secrétaire générale de la Cftc, rappelant que 43% des salariés sont des femmes, estime plus adapté de «soutenir le congé parental. Avec plusieurs possibilités :un congé jusqu'aux trois ans de l'enfant, un congé plus court et mieux rémunéré ; on peut imaginer aussi de le fractionner: en prendre une partie à la naissance de l'enfant et le reste au moment de l'adolescence (jusqu'aux 16 ans de l'enfant).»

L'hostilité la plus marquée à l'idée de salaire parental vient du responsable du secteur Politique familiale des Afc : « Ne mettons pas les familles en contradiction avec leur vocation au don gratuit en faisant de l'accueil de l'enfant une « fonction publique », où la (ou le) bénéficiaire de l'allocation deviendrait un « salarié de la France ». La reconnaissance ne doit pas être recherchée sur le plan financier, car leur rôle - unique - n'est pas d'abord économique. Des dispositions financières permettant aux parents de suspendre leur activité professionnelle existent. Améliorons-les, mais restons-en là. »Cette réaction a suscité la désapprobation de certains membres des Afc, d'autant plus que la politique familiale est en régression depuis maintenant plusieurs décennies. De plus, si le rôle des familles n'est pas « d'abord » économique, il est certainement souhaitable qu'il le redevienne, dans une vision renouvelée qui restitue à la cellule familiale la plénitude de ses missions sociales. Cependant, la répugnance a une sorte fonctionnarisation de la mère au foyer est compréhensible. L’Église préfère affirmer la nécessité d'un salaire familial, d'une rémunération du travail suffisante (éventuellement complétée par des mesures telles que les allocations familiales) afin d'éviter de contraindre la mère de famille a travailler hors du foyer. Le véritable problème  autrement plus vaste – qui est ainsi posé est celui du juste salaire.

Lesite du Salon Beige du 13 avril 2012 vient compléter cette réflexion:

L'un n'empêche pas l'autre. Au n°251 du Compendium de la DSE (après le paragraphe sur le salaire familial), on peut lire :

"Dans le rapport entre la famille et le travail, une attention spéciale doit être réservée au travail de la femme dans le cadre de la famille, c'est-à-dire tout le soin qu'elle lui consacre, qui engage aussi les responsabilités de l'homme comme mari et comme père. Ce travail, à commencer par celui de la mère, précisément parce qu'il vise le service de la qualité de la vie et s'y consacre, constitue un type d'activité éminemment personnel et personnalisant, qui doit être socialement reconnu et valorisé, notamment par une compensation économique au moins égale à celle d'autres travaux."

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Encore une fois, une publicité pour le système de garderie permettant à l'état d'avoir ses deux payeurs d'impôts par couple.

Le journal Le Devoir du 13 avril 2012 nous revient avec les mêmes poncifs sur les économies qu'apporte l'obligation pour les parents pauvres de travailler tous les deux. Grâce aux garderies, l'État peut aller chercher plus d'argent des parents, par leurs impôts, que si l'État donnait une allocation parentale substantielle pour les laisser choisir le mode de vie qui leur convient.

Comme on peut le constater, la question du bien de l'enfant ne fait pas partie de la réflexion sur le programme de garderie, ni le bien-être des parents pour qui travailler tous les deux et s'occuper vraiment des enfants est une tâche titanesque. Nos économistes et gouvernants ne s'interrogent pas non plus sur les raisons qui font que, dans un pays supposément riche, le taux de fécondité, le nombre d'enfants par couple est si bas qu'il ne permet pas de stabiliser la population. Est-ce si normal d'élever toute une génération d'enfants uniques en grande partie? Est-ce que le fait d'avoir des frères et soeurs n'est pas un apprentissage encore plus profitable pour l'apprentissage du partage et de la socialisation, que d'avoir des amis en garderie? Il y aurait des études à faire là-dessus...

 Le programme universel de services de garde à contribution réduite a amené la participation de près de 70 000 mères de plus au marché du travail en 2008 au Québec, estiment Pierre Fortin, Luc Godbout et Suzie St-Cerny dans une étude de 28 pages réalisée sous l'égide de la Chaire de recherche en fiscalité et de finances publiques de l'Université de Sherbrooke. Cet ajout de main-d'oeuvre a fait augmenter le produit intérieur brut de 5,1 milliards cette année-là et a permis aux gouvernements à la fois d'engranger des revenus supplémentaires et de réaliser des économies dont le total a été supérieur aux coûts du programme lui-même.

«La dépense nette de 1,6 milliard du Québec a engendré une rétroaction budgétaire favorable de 2,4 milliards pour les deux administrations, soit 1,7 milliard pour Québec et 0,7 milliard pour Ottawa, concluent les auteurs. Autrement dit, chaque tranche de subvention de 100 $ du gouvernement du Québec [au programme de garderies] lui a procuré un retour fiscal de 104 $ et a fait cadeau de 43 $ au gouvernement fédéral
 

Effectivement, ce sont les parents qui seront contents d'apprendre que grâce au fait qu'ils confient leurs enfants à des étrangers, ils peuvent contribuer à l'économie et payer 47$ de plus qu'ils ne reçoivent en services de garde, ce qui leur permet de "faire un cadeau" au gouvernement fédéral de 43$ par année.

Qui a dit que le gouvernement du Québec ne comprenait rien aux préoccupations des parents? Encore un exemple?

Les auteurs se basent sur leurs propres estimations ainsi que sur d'autres recherches pour établir que 41 700 mères d'enfants de cinq ans et moins ont pu se trouver un emploi à temps plein au Québec en 2008 grâce au programme public de garderies. Ils ajoutent, à ce nombre, 28 000 autres mères d'écoliers du primaire, dont une forte proportion des travailleuses moins qualifiées, qui n'auraient pas occupé d'emploi si elles n'avaient pas pris l'habitude de confier leurs enfants aux services de garde quand ils étaient plus jeunes, et qu'elles n'avaient pas la possibilité de continuer de le faire en dehors des heures d'école.
 

Ce que les parents sont heureux d'avoir un système qui leur permet de placer leurs enfants en garderie avant et après l'école, pour pouvoir travailler et contribuer ainsi pleinement à l'économie de leur pays ! Le gouvernement a parfaitement compris le désir des parents qui ne s'encombrent pas à des futilités comme le désir de passer du temps avec leurs enfants, le temps de les voir grandir.

Grâce au système de financement des garderies, même les parents pauvres  et monoparentaux peuvent venir travailler pour financer le gouvernement provincial et faire des cadeaux au gouvernement fédéral, ce qui n'aurait pas été possible si le gouvernement avait plutôt versé une allocation directement aux parents. (Mais on peut se demander si avec 8% de chômage, les postes occupés par ces parents n'auraient pas été comblés. L'économie n'aurait pas à subir alors les conséquences d'un parent à la maison.)

En regardant ces faits, nos économistes ne peuvent que se poser une dernière question, bien légitime: comment se fait-il que, dans des conditions si extraordinaires, les couples québécois n'aient pas le goût d'avoir des familles de 3-4 enfants?

Pour les aider à répondre à cette question voici quelques articles qui pourraient intéresser nos économistes:

-Sur les bienfaits de la garderie pour les jeunes enfants

-Des extraits du livre "Le bébé avec l'eau du bain"

-Sur les subventions aux familles: l'exemple de la Norvège et de la Finlande


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300 orphelins d'un même père!

Une triste anecdote parue sur le site de Jeanne Smits du 12 avril 2012. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" disait-on... et certainement du coeur.

(Bertold Wiesner)

Bertold Wiesner, scientifique, 600 enfants… L'affaire date des années 1940. A Londres, un biologiste crée une « clinique de fertilité » avant la lettre : la fécondation in vitro n'existe pas encore – on n'a pas accès aux ovules – mais l'insémination artificielle si. C'est une technique utilisée depuis longtemps dans le domaine vétérinaire. En ce début de siècle eugéniste – et pas seulement en Allemagne nazie – on l'applique aussi aux humains.

Bertold Wiesner est aussi un bienfaiteur. C'est aux hommes inféconds qu'il vient en aide. De préférence de milieu aisé, voire très aisé : il aura des pairs du royaume parmi sa clientèle. Il leur promet une descendance provenant de « souches intelligentes », ce qui aide à faire passer la note, particulièrement salée. Et qui mieux que lui répond aux critères ? Sur les 1.500 « obtentions » de la clinique, on estime que quelque 300 à 600 bébés ont été conçus avec son sperme personnel. Les autres donneurs étaient de bons amis de Wiesner et de sa femme Mary Bartons, avec qui il avait lancé sa petite affaire.

Le scandale du multi-donneur – environ 20 dons de sperme par an, selon l'un de ses fils biologiques – a éclaté dans la presse britannique il y a quelques jours : le Daily Mail publie plusieurs photos d'hommes nés entre 1940 et 1965 qui ont découvert leurs liens de sang. Mais qui et combien exactement . Cela reste incertain, puisque Mary Bartons devait par la suite détruire tous les dossiers médicaux des opérations menées dans la clinique. La plupart des enfants qui y ont été conçus n'ont aucune idée de leurs antécédents génétiques, pas plus que leurs enfants à eux.

Ce sont deux hommes qui se sont découverts tous les deux fils de Bertold Wiesner qui ont entamé des recherches aboutissant à la conclusion que, bon an mal an, jusqu'aux deux tiers des dons de sperme ayant servi aux inséminations artificielles réalisées dans la clinique avaient été faits par son fondateur. Et à partir d'extrapolations, les deux hommes, le Canadien Barry Stevens et le Londonien David Gollancz, arrivent au chiffre de 300 à 600 conceptions réussies à partir de là.

Pourquoi Wiesner a-t-il tant donné de sa personne ? Il semble que ce soit pour pallier le manque de donneurs. En attendant sa descendance doit atteindre des proportions impressionnantes. Peut-être pas assez pour représenter un véritable risque d'unions consanguines, mais sait-on jamais ?

C'est David Gollancz qui a déclenché le processus de recherche de quelques-uns des enfants de Wiesner : ayant appris en 1965 qu'il avait été conçu au moyen d'une donation de sperme, il a fallu qu'il attende de longues années pour avoir accès en 2008 à des tests ADN qui lui ont permis finalement de rencontrer 11 de ses demi-sœurs et demi-frères : les 6 autres testées au même moment étaient d'autres pères.. Parmi eus, Barry Stevens, réalisateur de documentaires, qui a pu conduire les recherches sur l'histoire de la clinique elle-même.

Gollancz explique désormais qu'à côté de son dépit d'avoir été élevé comme du cheptel, et du problème que représente le fait de ne connaître ni sa propre histoire, ni sa propre famille, il a eu l'« expérience enrichissante » de rencontrer ces enfants d'un même père. Il rêverait même de les réunir enfin tous, dans une grande fête familiale champêtre. En attendant, il milite pour l'inscription du nom des donneurs de gamètes à l'état civil.

En 1945, alors que les Wiesner publiaient des articles pour décrire leur travail, un Lord les dénonçait à la Chambre comme faisant « le travail de Béelzebub », et l'archevêque de Cantorbéry d'alors, Geoffrey Fisher, avait demandé que leur clinique soit fermée.

Des ennemis de la science, assurément.
 

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La progression de l'euthanasie en Hollande et la stagnation des soins palliatifs...

Sur le blogue de Jeanne Smits du 12 avril 2012, on trouve cet article des plus intéressants:

(Edith Schippers, ministre de la santé)

Alors que les médecins de famille se plaignent depuis plusieurs mois de l'allongement des délais pour obtenir l'approbation des euthanasies qu'ils ont signalées, et donc de tensions liées à l'incertitude quant à leur situation pénale, le ministre néerlandais de la Santé du peuple, du Bien-être et du Sport vient d'annoncer l'embauche d'experts supplémentaires pour les commissions d'évaluation régionales de l'euthanasie, ainsi que des modifications dans leur mode de fonctionnement.

Ces commissions (RTE) sont chargées de prendre connaissance de chaque cas d'euthanasie que le médecin est tenu de leur communiquer a posteriori, et de juger s'il tombe ou non sous le coup de la loi pénale, ou si au contraire les critères de minutie, condition de la dépénalisation, ont été respectés. Il va sans dire que dans l'immense majorité des cas, les euthanasies dont les RTE reçoit le signalement sont jugées conformes.

Au départ, la moyenne des euthanasies annuelles tournait autour des 2.000 – c'était au début de la légalisation en 2001. Resté à peu près stable jusqu'en 2007, leur nombre a ensuite progressé d'environ 11 % par an. Nouveau bond en 2010 : avec 18 % d'euthanasies de plus que l'année précédente, on atteignait 3.136 et la tendance s'est confirmée en 2011, ainsi que sur les premiers mois de 2012, rendant inopérantes les réorganisations des RTE en 2009. On ne tient plus les délais des 6 semaines réglementaires pour répondre aux médecins, ni même, dans certains cas, le deuxième délai de 6 semaines conçu à l'origine pour répondre aux besoins d'informations supplémentaires.

Le côté technique des solutions proposées par Edith Schippers n'offre que peu d'intérêt ; il est censé faire disparaître les retards d'ici à la mi-2013 et consiste essentiellement en la mise en place d'équipes de remplacement pour chacune des 5 RTE qui mobilisent actuellement 30 experts, soit l'embauche de cinq équipes comprenant un juriste, un médecin et un « ethicus » – comme disent les Néerlandais : on hésite à traduire par « moraliste ». 6 secrétaires et personnels de soutien compléteront le tableau. Et désormais les cas « simples » pourront être traités de manière informatique, ce qui permettra de réserver les réunions et les discussions aux cas litigieux : encore un gain de temps. L'objectif visé est de permettre le traitement dans les délais de 5.000 cas par an, ce que Mme Schippers juge réaliste, sachant qu'elle se tient prête à réviser son plan si la « demande » s'avère plus forte.

Dans sa lettre à la Deuxième chambre des états-généraux, datée du 9 avril 2012, elle en dit un peu plus sur ces prévisions qui ne semblent nullement l'inquiéter. Elle se dit même « très satisfaite de ma manière dont la pratique de l'euthanasie est réglée aux Pays-Bas et de la grande implication des personnes et des instances qui s'en occupent ». Mieux, c'est « l'ouverture » croissante à propos du sujet de l'euthanasie qui réjouit Edith Schippers, les Pays-Bas étant une « société où l'on réussit de mieux en mieux à mener la conversation à propos d'une fin de vie qui approche de manière intègre et ouverte ». Ces conversations, à organiser avec les personnes vieillissantes, elle aimerait les voir plus facilement et plus fréquemment engagées, notamment grâce aux directives données aux médecins par leurs associations professionnelles…

En soi ce n'est pas un mal. La question est de savoir comment elles sont orientées…

Pour la ministre, il ne fait pas de doute que le nombre des euthanasies va nécessairement croître : les générations qui vieillissent aujourd'hui sont celles qui « ont eu l'habitude de prendre en main leur propre vie », et puis le nombre des personnes âgées augmente. Question « quantitative » à laquelle il faut ajouter celle, « qualitative », du glissement des motifs de demandes d'euthanasie, puisque selon Mme Schippers « la demande d'euthanasie ou de suicide assisté va augmenter entre autre dans le cadre de maladies psychiatriques ou de patients atteints de démence ». Cela ne s'accompagne d'aucune critique : la ministre souligne tout au plus que cela va entraîner la soumission de « cas plus compliqués » pour les RTE et pourrait donc alourdir leur tâche, tout comme la mise en place d'une clinique d'euthanasie (déjà évoquée sur ce blog).

Elle souligne également que la demande augmente à mesure que l'information à propos de l'euthanasie se fait mieux et que la communication soit satisfaisante entre médecin et patient, et va jusqu'à signaler que cela est dû entre autres aux brochures et sites internet de l'administration, de l'organisation professionnelle des médecins (KNMG) et du NVVE, l'association pour la fin de vie volontaire qui milite actuellement pour un élargissement de l'euthanasie. Plus loin elle se félicite du dialogue mené avec Uit vrije wil (« De plein gré »), une association qui milite pour le droit de mourir pour ceux qui sont simplement « fatigués de vivre » et âgés de plus de 70 ans.

Que toute cette information puisse consister à éviter la réalisation d'euthanasies en venant réellement au secours des malades qui souffrent n'est même pas mentionné dans la lettre de Mme Schippers.

Au contraire, elle veut améliorer l'information sur les « directives anticipées », et ne fait que souligner en passant que des conversations avec des associations chrétiennes, notamment, lui ont fait découvrir que l'information donnée par les pouvoirs publics « est sans doute un peu moins claire » à propos des soins palliatifs par exemple. Mme Schippers a promis « de déblayer tout cela » après quoi, « si nécessaire », elle prendra des mesures.

Pour ce qui est de voir les pouvoirs publics néerlandais s'inquiéter de voir l'accélération des euthanasies, on repassera.
 


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Des règles plus sévères en Inde contre l'avortement sélectif qu'au Québec...

L'Inde peut faire la leçon au Québec. Là-bas on tente d'instaurer l'interdiction des avortements faits selon le sexe de l'enfant. Le site du journaldesfemmes.com du 6 avril 2012 nous apporte cette nouvelle (via le Salon Beige):

 

 

Dans le nord de l'Inde, PLAN a mis en œuvre, pendant neuf mois, un programme afin de renforcer les actions en cours au sein de 5 districts de la région de Bihar (Nalanda, Vaishali, Gaya, Saran et Madheypura).

Le présent projet part du constat que l'enregistrement des nouveaux nés s'avère être un outil utile pour suivre le taux de répartition entre les sexes, l'administration locale ne possédant aucune archive sur le fœticide et la diminution du nombre des filles.

Un groupe de travail a alors analysé les données liées à l'enregistrement des naissances et les a utilisé comme instrument de mise en œuvre de la Loi sur le Diagnostic Pré Natal dans les régions où le taux de répartition entre les sexes est en baisse.

La loi sur le Diagnostic Pré Natal rend l'avortement illégal en cas de sélection par le sexe : un amendement du Parlement a bannit toute forme de test propre à déterminer le sexe de l'enfant. Sa mise en vigueur est cependant complexe dans la mesure où les services d'échographie sont très sollicités et une surveillance policière difficile à mettre en place.

Bannir toute forme de test propre à déterminer le sexe de l'enfant, n'est-ce pas ce qu'un médecin canadien d'origine indienne voulait instaurer, jusqu'à la 30e semaine de grossesse, et que certaines féministes extrémistes ont refusé?

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Le phoque du ministre de la santé...

Qu'un ministre de la santé, Yves Bolduc, ne perçoivent pas tout le ridicule de donner un phoque électrique comme ami imaginaire aux personnes âgées, c'est pathétique. Mathieu Bock-Côté, dans le journal de Montréal du 12 avril 2012, nous apporte cette réflexion sur le manque d'humanité de notre société:

Le phoque mécanique. Qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’un machin de fabrication japonaise. On le flatte. Il réagit. On l’installe à côté des personnes âgées. Et coucou, elles ont un ami et un minimum de compagnie.

Il suffisait d’y penser !

Pure sottise ? Pas pour le ministre. Je le cite. « Les personnes âgées réagissent aux émotions et elles sont capables d’avoir des émotions avec ça. J’ai vu fonctionner l’appareil avec un usager et ça humanise les soins. »

Chic ! Les personnes âgées réagissent aux émotions. On va donc leur en générer mécaniquement avec un robot ! Il est beau le progrès thérapeutique ! Que le ministre Bolduc n’ait rien trouvé d’insensé à ce « phoque mécanique » en dit beaucoup sur l’absurdité de notre temps.

Barbarie technologique

Avec le phoque mécanique, l’homme est réduit à un « flux d’émotions ». Pour susciter des émotions thérapeutiques chez lui, un robot fait bien l’affaire. Allez pépère, flatte le phoque. Et flatte encore. La personne a-t-elle encore un semblant de dignité ? Comment ne pas parler de barbarie technologique ?

Bientôt, aurons-nous aussi des robots pour faire manger les vieux ? Une cuillerée de Jello ! Et une autre ! Hop le vieux, avale ton manger ! Inventerons-nous aussi une machine pour jaser aux vieillards à la place de leurs enfants ? Ce serait plus simple pour ces derniers.

Ce serait une erreur de croire le ministre seul coupable. C’est toute une époque qui est en jeu. Une époque où la technocratie et le marché déshumanisent grossièrement la société. Une époque qui déracine l’homme. L’enjeu de cette querelle, c’est notre vision de l’être humain.

Époque inhumaine

En un sens, notre époque est devenue inhumaine. Le prix du progrès scientifique et technique est de plus en plus démesuré. Partout, nous avons affaire à une vision appauvrie de l’être humain, qui devient le cobaye d’un système qui prétend le servir.

Il fait froid, dans le monde moderne.

On le voit dans l’entreprise. L’homme y est souvent présenté comme une « ressource humaine ». Avec la mondialisation, elle doit être la plus mobile possible. Adieu famille, amis, quartier, pays, la principale vocation de l’homme est de servir le capital mondialisé.

On le voit avec les politiciens qui parlent désormais de « clientèles électorales ». Le citoyen ? Connais pas ! Il s’efface devant un individu narcissique incapable de contenir l’expression de ses caprices. Le bien commun se désagrège devant des lobbies à satisfaire.

J’en reviens à l’époque. Milan Kundera, le grand écrivain, pose une question fondamentale dans son chef-d'œuvre L’immortalité : « Comment vivre dans un monde avec lequel on n’est pas d’accord ? » C’est une question fondamentale que nous serons de plus en plus nombreux à nous poser.

S’il doit y avoir un changement collectif, il sera moins politique que philosophique.

Il nous faudra redécouvrir une vision plus humaine de la société. Je sais que cela sonne cucul. Mais le fait qu’on se moque devant une telle formule ne confirme-t-il pas dans quelle détresse nous sommes plongés ?

Il est compréhensible qu'un ministre de la santé, qui montre un si grand respect des personnes âgées en leur fournissant un phoque électrique pour combler leur solitude, soit ouvert à l'idée de l'euthanasie...

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La "Fédération du Québec pour le planning des naissances" s'inquiète de voir les droits de l'enfant à naître reconnus!

La fédération du Québec pour la planification des naissances reconnaît que le courant est en train de changer de côté dans le combat pour la reconnaissance des droits de l’enfant à naître ! Voici ce qu'on pouvait lire sur le site de la Gazette des femmes du 10 avril 2012:

 

 

Si les 40 dernières années ont été pleines de défis pour la Fédération du Québec pour le planning des naissances, la préservation des acquis risque d’être l’enjeu des prochaines années.L’actualité ne cesse de nous le rappeler depuis quelques mois : les droits reproductifs des Canadiennes sont menacés. Dans un avenir rapproché, la légalité de l’avortement pourrait être remise en question, suivant un mouvement qui refait régulièrement surface à la Chambre des communes, dans les rangs des députés conservateurs de Stephen Harper. Encore récemment, le député Stephen Woodworth déposait une motion (M-312) qui sollicite la création d’un comité pour déterminer le statut du fœtus en vertu du Code criminel. Cette motion sera discutée sur la colline Parlementaire le 26 avril. « On est en période de régression », déclare la nouvelle coordonnatrice générale de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN), Sophie de Cordes, rencontrée dans ses bureaux du Vieux-Montréal. « On craint pour l’accès à l’avortement, mais aussi pour l’accès à la contraception. Ça ressemble à ce qui se passe aux États-Unis…

La fédération a parfaitement raison de s’inquiéter. Tôt ou tard, les droits humains fondamentaux sont reconnus. L’égalité des femmes, la fin de l’esclavage, la reconnaissance de l’humanité de l’enfant à naître sont des progrès de la civilisation, une marche inexorable contre l’égoïsme ravageur qui fait mépriser une part de l’humanité pour conserver des privilèges indus sur des catégories d’êtres humains méprisés et considérés comme inférieurs, voires inexistants. Nous savons que toujours la justice et la vérité viennent à bout des pires idéologies et que le marxisme-féminisme est en train de sombrer. De plus en plus de femmes s’opposent à un marxisme-féminisme antiféminin et antifamilial.
 
Il y aura des lendemains qui chantent, mais ce sera celui des enfants, des femmes et des familles, pas celui des idéologues inconscients du sang qu’ils encouragent à verser!

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Santorum quitte la campagne présidentielle américaine pour prendre soin de sa fille trisomique atteinte d'une pneumonie

Sur le site de Lifesitenews.com du 10 avril 2012, nous avons cette importante information:
 
WASHINGTON, 10 avril, 2012 (LifeSiteNews.com) – Le candidat à la présidentielle Américaine Rick Santorum a annoncé mardi son intention de suspendre sa campagne.
 
Santorum, qui avait arrêté la campagne pour s'occuper de sa fille de 3 ans Bella le week-end de Pâques, a fait l'annonce dans un discours à Gettysburg mardi après-midi. Bella a été libérée après une nuit à l’hôpital, lundi, après avoir été admise pour une pneumonie le vendredi.
 
L’état de Bella, la trisomie 18, est un trouble génétique qui rend les enfants si fragiles qu'ils meurent normalement avant ou peu après la naissance. Bella avait également subi une pneumonie, une des complications fréquentes de sa condition, en janvier.
 
« Bien que cette course à la présidentielle pour nous, c'est fini... nous ne terminons pas les combats. Nous allons continuer à lutter pour ces voix, nous allons continuer à nous battre pour les Américains qui se sont levés et nous ont donné l'air sous nos ailes qui nous a permis d'accomplir des choses qu'aucun expert politique n'aurait jamais attendues », a déclaré Santorum.
 
 
Dans un courriel aux partisans, Santorum a indiqué que sa fille souffre toujours d'une pneumonie, et a déclaré que la décision de mettre fin à la course était l’« une des plus difficiles décisions que Karen et moi n'ayons eu à faire. »
 
« Je sais que ma candidature vous a offert un moyen de vous battre pour vos convictions, et je ne veux pas vous décevoir, » at-il dit à ses partisans.
 
Santorum a dit qu'il allait « se concentrer sur l'aide pour battre » Barack Obama en novembre, mais n'a pas fait allusion à savoir s’il se joindra à Mitt Romney, désormais le leader incontesté des primaires républicaines.
 
Le père Frank Pavone, directeur national des prêtres pour la vie, dit que la décision de Santorum  « a certainement donné à la nation une leçon, que la famille vient en premier ».
 
« La famille a toujours passé en premier pour lui, et même dans sa vie politique, ses motivations sont de construire une nation meilleure pour sa famille et celle des autres », a déclaré Pavone.
 
(source Lifesitenews.com)
 
Voilà un politicien comme on en voudrait au Québec!
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Afficher les dangers de la pilule contraceptive

Le site du journal La Presse du 11 avril 2012 nous apporte cette information:

(Des poursuites sont en cours contre yaz et Yasmin aux États-Unis.)

 

L'agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) a annoncé mardi un renforcement de l'avertissement sur certaines pilules contraceptives comme notamment Yaz du laboratoire allemand Bayer qui accroîtraient le risque de caillots sanguins.

La FDA (Food and Drug Administration) précise que sur «la base des études qu'elle a analysées», elle a conclu que les pilules contenant de la drospirénone - un progestatif synthétique de nouvelle génération proche de l'hormone naturelle - pourraient être liées à un risque accru de formation de caillots».

La FDA a donc décidé d'«ajouter cette information sur les étiquettes des contraceptifs» concernés.

Ces études ont porté sur plus de 800 000 femmes ayant utilisé différents moyens de contraception entre 2001 et 2007.

Les pilules Yaz et Yasmin de Bayer, parmi les plus vendues, contiennent de la drospirénone combinée à de l'éthinylestradiol, un oestrogène très courant dans les contraceptifs oraux.

La FDA a comparé les nouvelles pilules à la drospirénone aux anciennes qui contenaient du lévonorgestrel en comparant les dossiers médicaux des femmes dans ces études.

Les pilules Yaz et Yasmin ont représenté 1,5 milliard de dollars de ventes dans le monde pour Bayer en 2010.

De son côté l'Agence européenne des médicaments a conclu en 2011 que ces contraceptifs oraux représentaient un risque accru de phlébite, une inflammation d'une veine, et que le l'avertissement devrait être mis à jour pour en tenir compte.

L'agence relevait aussi que le risque général de formation de caillot lié à toute méthode de contraception demeurait faible, ne justifiant pas une recommandation aux femmes de cesser de prendre des pilules contenant de la drospirénone.

Ces nouvelles pilules sont l'objet de plusieurs actions en justice dont une visant la pilule Yaz de Beyer engagée plus tôt cette année par les parents d'une jeune Américaine décédée à la suite d'un caillot sanguin.

Deux études publiées en 2011 dans le British Medical Journal ont conclu que les pilules Yaz et Yasmin triplaient et doublaient respectivement le danger de caillots graves comparativement à la génération précédente de contraceptifs oraux.

On double et triple le danger de formation de caillots, certaines femmes en meurent, mais l'agence européenne considère que les dangers ne sont pas assez grands pour ne pas recommander la pilule. Cela rappelle les campagnes de promotion du préservatif qui devait protéger leurs utilisateurs des maladies transmises sexuellement. On omettait de mentionner que le virus du papillome humain (VPH), agent principal du cancer du col de l'utérus, n'était pas ennuyé par cette supposée protection. Maintenant qu'un vaccin protège contre certaines souches du VPH, les agences de santé admettent que la protection du condom était largement déficiente sur ce point.
 
Que protègent ces agences de santé? Le bien-être du patient ou un mode de vie sexuelle sans responsabilité?

 
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