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François Hollande veut ouvrir le débat sur l'euthanasie... sans prononcer ce mot qu'il ne saurait voir!

La procédure semble bien établie. On ouvre le débat avec une petite commission pour soi-disant prendre le pouls de la population. Cette population intéressée par la question, composée d'experts et d'organismes spécialisés affirme très majoritairement qu'elles refusent catégoriquement l'euthanasie, solution morbide et sanguinaire, pour développer sur tout le territoire un réseau de soins palliatifs de qualité.
 
Le gouvernement, heureux d'avoir fait sortir des mots de la bouche de ces organismes et experts, pour faire croire à la population que leur expérience et leurs paroles sont entendues, affirme qu'il les a écoutés et qu'il doit maintenant ouvrir la porte au « mourir dans la dignité » dans des circonstances exceptionnelles, peu importe qu'elle ne soit justifiée en aucune façon selon les organismes et experts toujours, mais cela, on ne le dit pas...
 
Après le Québec où l'on a gaspillé le temps et l'argent des contribuables avec la commission « mourir dans la dignité », la France. Voici la réponse très intelligente d'une députée française, Christine Boutin (photo), sur ce débat :
 
« Que les choses soient claires : débattre de la possibilité pour une société d’approuver le fait qu’une personne est bonne à mourir, mais aussi de délivrer un permis de tuer, ne peut en aucun cas être noble et digne », déclare Christine Boutin, Présidente du PCD. « J’en appelle à la cohérence : notre mission est de tenter de faire disparaître la souffrance, pas les personnes souffrantes. Notre mission est aussi d’épargner aux personnes la souffrance morale de voir inscrit dans la loi leur statut de personne « euthanasiable » ou « bonne à tuer ».
 
« Tout cela doit mener à clore le débat. Les dérives seraient terribles. De plus, le politique n’a pas à légiférer sur le droit d’une personne à vivre ou à mourir, poursuit la Présidente.
 
Créer une Commission qui débatte de la possibilité de légaliser l’euthanasie, comme le propose François Hollande, est indigne en soi et antinomique.
 
Indigne, car nous décidons d’inscrire dans la loi un état à partir duquel une vie n’a plus de sens, une personne humaine plus de valeur. De plus, nous décidons de délivrer un permis de tuer à des médecins, dont le rôle est de soigner, d’accompagner la souffrance.
 
Antinomique, car nous ne pouvons défendre à la fois la légalisation de l’euthanasie et le développement des soins palliatifs. Nous ne pouvons demander aux médecins à la fois de se battre pour aider les personnes à vivre dans les meilleures conditions possible, et de les tuer. Nous ne pouvons tenir la nécessité pour une société à la fois d’accueillir les personnes souffrantes et de les éliminer.
 
Entre euthanasie et soins palliatifs, il faut choisir! »
 
Notre gentillesse québécoise nous entraîne, par faiblesse aussi, à pratiquer la naïveté volontaire. Nous avons voulu croire que la Commission Mourir dans la dignité serait une enquête honnête sur la question. Sur des questions aussi graves, tout comme ce fut le cas par exemple pour la confessionnalité des écoles ou le cours ECR, il nous faudra apprendre la forte prudence qui ne présuppose pas la pureté d'intention de l'adversaire et l'honnêteté de ses tactiques... Notre naïveté volontaire, notre lâcheté, ce sont nos enfants qui en paient le prix et nos personnes âgées, les personnes les plus faibles qui ont besoin de nous pour défendre leurs droits.
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