M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

En France, un projet de loi pour interdire l'école à la maison...

Sur le site de Pour une école libre du 24 janvier 2014 :

(Photo : IowaPolitics.com, sur flickr.com, licence creative commons)

 

Le mauvais exemple de l’Allemagne et de la Suède qui interdisent l’instruction à la maison (sauf cas de force majeure) semble vouloir s’étendre à la France. Rappelons que l’Allemagne persécute les parents qui osent instruire leurs enfants à la maison et va jusqu’à enlever leurs enfants et mettre les parents en prison. La Suède n’est pas plus tendre.

En effet, un nouveau projet de loi a été déposé par des sénateurs français « visant à limiter la possibilité d’instruction obligatoire donnée par la famille à domicile aux seuls cas d’incapacité ».

(...)cette volonté de contrôle des enfants est apparente, en creux, dans les motifs des sénateurs français : il faut lutter contre l’instruction à domicile, car elle peut être destinée « à soumettre l’enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux ».

Y-a-t-il quelqu'un pour contester que les écoles sont devenues de véritables ordinateurs visant à formater les élèves dans une pensée unique incapable de s'exprimer correctement ?

Alors que les parents sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants, les différents gouvernements usurpent de plus en plus ce droit des parents de transmettre leurs valeurs et convictions, différentes de celles des gouvernants actuels, nécessairement athées puisque tout croyant fervent est expulsé des partis politiques.

Laissez un commentaire

Nouvelles déclaration des Évêques québécois et de la Conférence religieuse canadienne, sur le projet de loi 52

Sur le site de ECDQ.org du 23 janvier 2014, d'abord l'Assemblée des évêques catholiques du Québec:

(Photo d'Agnès Maltais et Pauline Marois, du Parti Québécois)

(Photo : Rantes) sur flickr.com, licence Creative commons)

Nos députés seront bientôt appelés, à l’Assemblée nationale, à voter sur le projet de loi 52. Ce projet de loi, s’il était adopté, légaliserait l’euthanasie sous l’appellation d’« aide médicale à mourir ». L’acte de donner la mort serait considéré au Québec comme un « soin » qui pourrait être offert et « administré » aux malades en fin de vie.

Ce projet de loi ne doit pas être adopté.

Donner la mort à un malade, ce n’est pas le soigner. Donner une injection mortelle, ce n’est pas un traitement. L’euthanasie n’est pas un soin.
(...)

Et la conférence religieuse canadienne :

(...)« nos membres ne peuvent plus être d’accord lorsqu’il est question de présenter l’aide médicale à mourir comme faisant partie des « soins » offerts par le personnel soignant». Soigner, spécifie-t-il, «ne peut en aucun cas être confondu avec des actes posés délibérément dans le but de provoquer la mort ». C’est pourquoi, affirme-t-il, « nous ne pouvons pas appuyer ce qu’il convient d’appeler purement et simplement de l’euthanasie ». (...)

Pendant que le ministre Bernard Drainville s'amuse à écouler le temps sur le thème du laïcisme en préparation de la prochaine élection, le Parti Québécois est en train de faire passer l'euthanasie en douce, d'une façon totalement abjecte.

N'ayant tenu compte ni de l'expertise médicale en soins palliatifs, ni des nombreuses études indépendantes sur les dérives en Belgique et en Hollande, le Parti Québécois croit avoir trouvé la solution au vieillissement de la population et au coût croissant du système de santé.

Tout comme on peut induire une population à « choisir » volontairement d'éliminer ses enfants, on peut aussi induire une population vulnérable et fragile à « choisir » de « mourir dans la dignité » parce qu'elle aura compris qu'on ne la considère plus digne de vivre...

Les députés qui voteront pour le projet de loi 52 sont la honte du parlement actuel. Ils passeront à l'histoire comme étant ceux qui auront cautionné l'assassinat de ceux qui n'avaient plus la force de se défendre. Tout le Parti Québécois et Québec Solidaire, la quasi totalité de la CAQ voteront pour la légalisation du crime au Québec.

Ces partis ne seront plus que des taches dans l'histoire du Québec, peu importe leurs réalisations passées.

Laissez un commentaire

Un appel au meurtre des chrétiens par une avocate LGBT?

Les explications sur le site de christianophobie.fr du 24 janvier 2014

Maître Caroline MECARY, avocat militant du lobby LGBT, vient d’émettre un tweet stupéfiant, qui suscite l’indignation tant des catholiques que de très nombreux avocats : « Vigilants nous devons être car les réactionnaires s’agitent encore et cela ne cessera que lorsqu’ils seront morts. » Son tweet met en lien un article de Libération relatant la marche pour la vie du 19 janvier 2014 à l’appel de nombreuses organisations catholiques. Il s’agit donc très précisément d’un appel au meurtre des catholiques. (...)L’AGRIF rappelle que l’association LGBT ACT UP avait déjà appelé au meurtre des chrétiens. - See more at:

Au Québec, il faut rappeler la célèbre phrase de l'indépendantiste Pierre Bourgault. « Nous sommes l'un des seuls pays à avoir fait une révolution sans tuer un seul curé ».

Cela ne fut possible que parce que les chrétiens québécois ont accepté de disparaître des hôpitaux et des écoles qu'ils avaient fondés, de l'espace public où ils furent ridiculisés.

Mais le retour des chrétiens sur la place publique entraîne un déferlement de propos haineux que l'on retrouve dans les journaux et les médias, contrôlés par la minorité athée qui a expurgé tous les postes importants de ce qui pourrait ressembler à un chrétien fervent. C'est ainsi que l'on ne verra jamais un député s'opposer à l'avortement, ni une personnalité publique parler de sa foi en Dieu et de son amour du christianisme, car sa carrière serait automatiquement terminée.

L'état de censure et la dictature de la pensée unique au Québec fait paraître bien pâles les mesures de protection tel que l'index, qu'une société catholique instaurait ouvertement, ce qui permettait à tous et chacun de le contourner.

Aujourd'hui, non seulement l' « index » de la minorité athée est beaucoup plus poussé, mais on a réussi à en cacher même l'existence...

Laissez un commentaire

Qu'est-ce que la théorie du genre?

Un article paru sur le site du magazine La Vie est Belle répond à cette question :

(Photo : wikimedia.org sans copyright)

 

Dans les années 1980, les études de genre se dissocient peu à peu du simple droit des femmes à l’égalité lorsqu’elles commencent à affirmer que le sexe biologique, mâle ou femelle, n’a pas forcément d’influence sur la sexualité des êtres humains. Cela revenait à dire que la différence sexuelle homme-femme n’était que d’ordre biologique, comme si l’identité profonde de la personne n’était pas concernée par cette donnée de la nature. Être femme ou homme relevait d’une construction sociale non plus uniquement dans les rôles culturels, mais désormais dans l’identité. Bref, tous, à la naissance, nous étions «neutres».

On conclut que c’était cette «construction» qui brimait la liberté individuelle et que nous devions nous libérer de ce modèle qui avait opprimé non seulement les femmes, mais surtout toute personne qui ne cadrait pas ou peu avec la norme sexuelle, dite hétérosexuelle. La véritable identité sexuelle était devenue subjective; je peux agir selon ce que je ressens, même si cela veut dire aller à l’encontre de mon identité féminine ou masculine.
(...)

Se construire une identité sexuelle unique et originale est le dernier fantasme d'un monde trompé par l'idée que la redéfinition ou l'abolition d'une nature humaine pourrait amener la joie d'une créativité sexuelle sans limite.

Mais justement, la limite qu'ils ne pourront jamais franchir, c'est celle de trouver un réel bonheur dans cette négation de la nature humaine.

Se mentir sur soi-même, puis mentir aux autres, pour créer une société où tous les genres sont promus entraîne le désespoir de ne plus savoir qui on est et celui de rechercher frénétiquement une identité qui était là, tout simplement, dans notre biologie à accepter...

Laissez un commentaire

En Allemagne, des parents vont en prison parce qu'ils ont refusé l'enseignement de la théorie du genre à leurs enfants

Sur le site de ruvr.ru du 22 janvier 2014 :

(Qui ne se souvient de la bêtise des cours d' « éducation sexuelle », qui n'enseignait qu'une conception pornographique de la sexualité sans rien connaître de l'amour et de la responsabilité?)

(Photo : wikimedia.org, sans copyright)

Le 18 janvier 2014, des parents ont organisé en Allemagne, à Cologne, une manifestation contre les cours obligatoires d'éducation sexuelle version gender, où les enfants dès la maternelle sont confrontés à un contenu pornographique explicite les invitant à tester sur eux des pratiques pas encore connues à leur âge.

L'organisateur Besorgte Eltern annonce la présence de plus de 1000 parents lors de cette manifestation. En Suisse, les parents n'ont pas pu interdire la mise en place des cours d'éducation sexuelle dès la maternelle. En Allemagne, plusieurs parents ont déjà été mis en prison 40 jours pour n'avoir pas laissé leurs enfants suivre ces cours. Ainsi l'éducation des enfants n'appartient plus aux parents même dans le domaine si intime de la sexualité. Les effets pervers de ces nouveaux projets se font ressentir chez nos voisins.
(...)

Des parents au Québec ont dénoncé déjà le matériel érotique retrouvé dans les bibliothèques nos écoles primaires. Le manque d'éducation sexuelle des professeurs et des fonctionnaires du Ministère de l'Éducation leur fait transmettre une vision irresponsable de la sexualité, quand elle n'est pas simplement une forme de bestialité.

Comment travailler à former des fonctionnaires ayant une vision adulte et humaine de la sexualité? L'éducation progressive vers une sexualité humaine doit se faire d'abord par les parents, soutenus par l'école, et non l'inverse...

Laissez un commentaire

Très beau texte sur l'espérance, à partir de la Marche pour la Vie parisienne jusqu'à la loi fondamentale de Hongrie

Sur le site de politique magazine du 21 janvier 2014 (via le Salon Beige) :

(Photo : politique magazine)

Dimanche, belle manifestation « pour la vie » à laquelle participaient 40000 personnes...Qui en représentent bien plus, nous le savons. Tout en marchant le long de ces belles avenues qui relient le lion de Belfort noblement couché sur la place Denfert-Rochereau au dôme doré des Invalides, nous goûtions la relative douceur du temps comme la belle humeur des manifestants, qui paraissaient heureux de commencer une nouvelle année de cortèges ; les argousins embusqués dans les transversales se faisaient discrets, assurés qu'ils étaient de passer un après-midi tranquille...

(...)

Or, cette petite espérance prend parfois des détours inattendus pour se manifester : hier, elle chantait par la voix de nos amis Espagnols venus avec  Mgr Juan Antonio Reig Plá, évêque de Alcala de Henares, président de la commission Famille et Vie de la conférence épiscopale espagnole. Tout au long de l'après-midi, de fraternels « Viva España » ont fusé du cortège, lançant un pont par-dessus les Pyrénées pour les hommes de bonne volonté des deux côtés.

Et puis, venant de l'autre bout de l'Europe, voici une autre lueur : connaissez-vous la profession de Foi nationale qui prélude à la Loi fondamentale de la Hongrie ? Elle commence ainsi : « Isten, aldd me a maggyart ! Bénis les Hongrois, ô Seigneur ! ». Vous imaginez la figure « moisie » des fonctionnaires européens à cette lecture, et à ce qui suit ? Car les législateurs magyars n'en restent pas là comme les américains avec leur « in God we trust » inscrit sur les billets de banque ! Jugez-en plutôt par ce petit florilège :

« Nous sommes fiers que notre roi Saint Etienne ait placé l'Etat hongrois sur des fondations solides en faisant entrer notre patrie dans l'Europe chrétienne ».

« Nous reconnaissons la vertu unificatrice de la chrétienté pour notre nation. Nous respectons les différentes traditions religieuses de notre pays ».

« Nous affirmons que les cadres essentiels de notre vie en communauté sont la famille et la nation et que les valeurs fondamentales de notre unité sont la fidélité, la foi et l'amour »

« Nous affirmons notre devoir d'aider les pauvres et les démunis ».

(...)

Même si le combat est extrêmement difficile au Québec, il y a l'espérance que la force de la vérité sur l'enfant à naître fait son chemin. Une force que rien ne peut arrêter...

Il a fallu de nombreuses années avant qu'une majeure partie de la population américaine réalise que la population noire avait les mêmes droits que les blancs. C'est un travail semblable qui se produit actuellement pour les droits de l'enfant à naître.

Bien que nos politiciens soient toujours les derniers à changer d'opinion, l'évolution de la pensée de la population nous laisse l'espérance que des modifications sont à prévoir dans la prochaine décennie. En commençant par l'arrêt des avortements sélectifs.

Laissez un commentaire

Combattre l'avortement et le « mariage » gay serait de l'intégrisme catholique selon le Ministre français Manuel Valls

Sur le site de L'Express du 22 janvier 2014 :

(Photo de Manuel Valls par © Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons)

 

Intégristes catholiques ou musulmans, la bataille est la même selon Manuel Valls. Le ministre de l'Intérieur a appelé ce mercredi la gauche à combattre avec "la même vigueur" tous les intégrismes et les revendications religieuses dans les banlieues, tous deux dangereux, selon lui, pour la laïcité. "Il faut mener un combat parce qu'il y a danger", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'une rencontre sur la laïcité organisée par le groupe socialiste de l'Assemblée nationale.

Un débat "qui gêne la gauche"

Une première menace vient, selon lui, "des intégristes de l'ultra-droite catholique, rejoints par une partie de la droite" lors des débats sur l'avortement ou sur le mariage homosexuel. Les socialistes ont, selon lui, "réagi" sans hésiter pour les stopper.

Le fait que le ministre Manuel Valls soit initié d'une secte anti-chrétienne, la société secrète de la Franc-Maçonnerie (voir l'article du Nouvel Observateur), ne semble pas lui poser de problèmes de conscience. On ne l'a probablement pas avisé qu'il faut combattre l'intégrisme maçonnique de sa volonté de contrôler l'État...

Laissez un commentaire

Le vieillissement de la population entraînera déficit sur déficit et un choc budgétaire pour 2050 au Québec

Sur le site du Journal de Québec du 22 janvier 2014. les conclusions d'une étude faite par les économistes Pierre Fortin (professeur à l'UQUAM), Luc Godbout (professeur à l'Université de Sherbrooke), et Matthieu Arsenault (Financière Banque Nationale) :

(Photo : nodulation (d) sur wikimedia.org, licence creative commons)

La croissance du PIB québécois ralentira à 1,3 % à l’horizon 2050 et les gouvernements feront déficit par-dessus déficit, prédit une étude universitaire.

(...)

«Le changement dans la structure des âges fera en sorte que la croissance économique sera moindre dans le futur que dans le passé. Les recettes fiscales vont croître moins vite.»

(...)

on constate que la transition démographique sera assez prononcée au Québec. Elle aura des répercussions sur le marché du travail, il va se créer moins d’emplois et même si les taux d’emploi s’améliorent, il y aura des effets négatifs sur l’économie. Si rien ne change, le gouvernement fera des déficits à répétition.»

Même pour des raisons économiques, il est vital que le gouvernement québécois cesse de financer les avortements pour favoriser l'adoption...

Laissez un commentaire

Le péché de trop grandes richesses : les 85 plus grandes fortunes possèdent autant que la moitié de la population mondiale

Le Vatican avait parlé du nouveau péché de trop grandes richesses. L'article du journal Le Soleil du 23 janvier illustre cette situation :

(Le Lady Mourana, 23e plus grand yacht privé du monde, construit à un coût dépassant les 200 millions de dollars...)

(Photo : Axou sur wikimedia.org, licence creative commons)

(...)Pourtant, la majeure partie de la population mondiale reste privée des chances de connaître la prospérité, alors qu'une petite élite accapare l'essentiel des bénéfices de la croissance. Nous vivons dans un monde où les 85 plus grandes fortunes possèdent autant que la moitié de la population mondiale. (...) 

Il est déjà largement reconnu que, non contentes d'être discutables sur le plan moral, les concentrations extrêmes de richesses freinent la croissance économique à long terme et compliquent les efforts de réduction de la pauvreté. Il faut à présent ouvrir les yeux sur le danger que représentent les inégalités extrêmes de revenus, car elles menacent aussi de saper la gouvernance démocratique. (...)

Laissez un commentaire

Des paroles d'un député français au Parlement que l'on aimerait entendre ici...

Sur le blog de Jeanne Smits du 22 janvier 2014 :

(photo de l'Assemblée Nationale française par Funky Tee sur flickr.com, licence creative commons)

 

(...)M. Jacques Bompard. Monsieur le président, je voulais prendre la parole tout à l’heure dans le débat, mais je ne l’ai pas eue : je vais donc résumer ce que je voulais dire. La liberté, nous en avons beaucoup entendu parler ce soir, mais la liberté des uns s’arrête là où commence la liberté des autres. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) La liberté que vous évoquez, c’est la liberté pour la mère de tuer son enfant ! (Protestations sur les bancs des groupes SRC, GDR et écologiste.)

M. Michel Ménard. M. Bompard fait dans la nuance !

M. Jacques Bompard. Dans ce contexte-là, où est la liberté de l’enfant ? L’avortement est la pire des solutions, puisqu’il s’agit de supprimer une vie. La science le dit de manière indéniable : un fœtus n’est pas qu’un amas de cellules, c’est un être vivant. Faciliter encore l’accès à cet acte mortifère revient à le banaliser encore plus. Or, banalisé, l’avortement l’est déjà bien assez, puisque plus de 200 000 enfants en sont victimes en France chaque année – 220 000 exactement. Notre rôle en tant que parlementaires devrait être la défense à tout prix de la vie des plus faibles et de ceux qui ne peuvent pas encore s’exprimer. Nous devons mettre toutes les conditions en œuvre pour permettre l’arrivée de la vie. Or vous continuez à faire tout le contraire. Le nombre dramatique d’avortements pratiqués chaque année prouve bien que les garde-fous intelligemment prévus par la loi ne sont plus respectés et, parce qu’ils ne sont plus respectés, vous voulez les éliminer pour qu’il n’y en ait plus de traces. Ce que vous voulez, c’est mettre en place l’irresponsabilité généralisée. C’est le but de toutes vos lois mortifères qui tendent à détruire la civilisation. En supprimant cette notion de détresse, vous allez faire sauter la dernière barrière protégeant la vie de cet enfant. Sur une simple décision – vous le demandez, vous le revendiquez ! –, la femme pourra avorter comme elle prend un cachet d’aspirine !

(Protestations sur les bancs des groupes SRC, GDR et écologiste.) C’est ce que vous voulez ! Je vous ai écoutés ! Je suis terrorisé par vos propos ! (Mêmes mouvements.)

Mme Pascale Crozon. Nous aussi, nous sommes terrorisés !

M. Jacques Bompard. C’est scandaleux ! C’est dramatique ! Au nom d’un prétendu principe d’égalité, le projet de loi exclut, en plus, le père de toute prise de décision. Or le père est aussi responsable de l’enfant, mais cela vous embête manifestement beaucoup puisque vous le niez complètement.
Soutenant un autre amendement visant à supprimer l'article 5 de la loi, il est intervenu une deuxième fois :

M. Jacques Bompard. Monsieur le président, madame la ou le ministre – « la ou le » pour concilier le respect de la langue française et l’envie de faire plaisir –, l’avortement est une blessure psychique et physique au cœur de la cité ; 220 000 enfants sont supprimés chaque année. (Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.) Vous avez raison de vous exclamer, je me trompe : ce sont 225 000 enfants, et non 220 000, qui sont supprimés chaque année, rompant avec l’ordre naturel de la cité, qui veut que l’enfant soit un don et non un risque pour le devenir économique de la femme. La loi Veil, dont l’auteure a dit récemment qu’elle regrettait de l’avoir présentée, n’a jamais cessé d’être aggravée par des réformes retirant, par exemple, l’assistance parentale aux jeunes filles enceintes. Chaque fois que nous montrons la réalité des fœtus déchiquetés… (Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)

Mme Émilienne Poumirol. Ça suffit !

Mme Danièle Hoffman-Rispal. Quelle honte !

M. Jacques Bompard. C’est la réalité !
Chaque fois que nous montrons la réalité des souffrances et des regrets des femmes avortées, vous hurlez et réprimez l’expression de notre refus de voir la femme asservie au diktat de la société marchande.

D’ailleurs, vous continuez sur cette voie en vous attaquant aux sites internet disant la vérité sur les conséquences et le sens de la suppression d’un enfant à naître et en durcissant un délit d’entrave qui fait honte à notre démocratie, puisque c’est une interdiction de montrer la réalité.

Mme Carole Delga. C’est honteux d’oser dire cela dans l’hémicycle !

M. Jacques Bompard. Pire, en supprimant le terme de « détresse », vous transformez fondamentalement le rapport de la société à ses enfants. Ainsi, vous niez la souffrance des femmes, qui honnissent leur potentielle maternité au point d’attenter à la vie, mais également la perte pour la société des richesses qu’auraient apportées tous ces embryons, balayés par une société qui se défait elle-même, au point de ne pas respecter les plus faibles dans leur dignité et leur droit à la vie.
 

Laissez un commentaire