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Suicide assisté : la situation de l'État de Washington

Sur le site de Nouvelle de France du 17 juillet 2013:

 

(Les États de l'Oregon et de Washington sur la côte ouest américaine, à la frontière de la Colombie-Britannique.)

 

 

 

Terrifiant. Depuis la légalisation du suicide assisté en 2009 dans l’État (progressiste et étatiste) de Washington, le nombre d’actes a fortement augmenté, passant de 36 la première année à 51 en 2010, puis à 70 en 2011 et à 83 en 2012 (+17% sur un an), soit une hausse de 130% en trois ans. En Oregon (même mentalité), le suicide assisté a été légalisé en 1998 et a vu sa pratique exploser de 450% (71 cas en 2011 contre 16 en 1998). (...)
 
Concernant l’État de Washington, on apprend que seuls 3 patients sur 121 ont été examinés par un psychiatre, qu’une personne est morte 150 semaines après avoir reçu sa dose létale, que 17 autres se sont suicidées plus de six mois après la réception, que le médecin ayant prescrit la dose n’était présent que dans cinq cas lors de l’ingestion et qu’un « patient » est décédé seize heures après avoir pris sa dose…
(...)
La situation n'est pas meilleure en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas.
 
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Nouvel appel du pape François à défendre les plus faibles et les plus vulnérables, dont les enfants à naître

Sur le site de yahoo.com du 17 juillet 2013:

 

 

 

 

Le pape François a appelé les catholiques à défendre "l'inestimable valeur de la vie humaine", notamment chez "les plus faibles et les plus vulnérables", dont ceux "qui ne sont pas encore nés", dans un message diffusé mercredi.
 
Le pape a adressé ce message aux fidèles d'Irlande, du pays de Galles, d'Ecosse et d'Angleterre, afin de rappeler la Journée pour la vie qui y est célébrée à diverses dates ces jours-ci.
 
"La gloire de Dieu se réflète dans l'être humain", et la "lumière de cette gloire" doit amener "chacun à reconnaître la valeur inestimable de la vie humaine", a écrit le pape argentin.
 
"Même les plus faibles et les plus vulnérables, les malades, les personnes âgées, ceux qui ne sont pas encore nés et les pauvres sont des chefs-d'oeuvre de la création de Dieu, et méritent le plus grand respect et la plus grande vénération", a-t-il observé.
 
"Ils ont été faits à Son image et sont destinés à vivre pour toujours", ajoute le pape qui déclare "prier pour que la vie humaine reçoive la protection qui lui est due".
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Censure du mot avortement chez Apple?

Sur le site de 20min.ch du 17 juillet 2013:

 

 

 

 

L'outil de correction automatique de mots sur l'iOS 6 ignore désormais arbitrairement certains mots dans la langue de Shakespeare.
 
La dernière version du système d'exploitation mobile d'Apple refuse délibérément de corriger certaines fautes de frappe de son utilisateur et de proposer le mot adéquat. Inutile de s'attendre à voir s'afficher des mots comme «avortement», «virginité», «viol», «marijuana», «balle» ou encore «munitions», selon une étude empirique publiée sur le site The Daily Beast. A l'aide d'un logiciel automatisé, des journalistes du site d'opinion ont testé deux fautes d'orthographe différentes sur quelque 250'000 mots anglophones. Ils ont constaté que l'outil de correction automatique se refusait dans certains cas à proposer le mot le plus proche, même lorsqu'une seule lettre avait été mal orthographiée.
 
«Par exemple, en tapant le mot avortement à une lettre près, le logiciel ne vous suggère pas de le corriger comme il le ferait pour 150'000 autres mots», ont constaté les auteurs du test qui se sont servi d'un terminal réinitialisé sous iOS 6. (...)
 
La plupart des mots désormais ignorés par l'outil de suggestion de correction de frappes ne l'étaient dans la version précédente de l'iOS. (...) Apple s'est lui refusé à tout commentaire. Directrice de l'EFF, le lobby pour la liberté d'expression sur le net, Jilian York a rappelé qu'Apple était l'une des sociétés les plus actives en matière de censure. «J'ai horreur de le dire, mais je pense que cela ne surprendra personne», a-t-elle commenté.
 
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Excellente analyse de Claude Tresmontant sur l'embryon comme personne humaine

Sur le site de Itinerarium du 16 juillet 2013 (via riposte catholique) : 

 

(Claude Tresmontant, professeur de philosophie des sciences à la Sorbonne, il obtint le grand prix de l'Académie des sciences morales et politiques pour l'ensemble de son oeuvre en 1987.)

 

 

L'analyse objective d’un embryon dans le ventre de sa mère montre que cet embryon est organisé, informé. Dès le commencement, l’embryon est un psychisme, un psychisme inconscient, non éveillé, mais un psychisme authentique. Les travaux de la psychologie des profondeurs, depuis bientôt un siècle, ont établi qu’il existe une vie psychique de l’embryon.
 
Si l’embryon n’était pas organisé, informé, il ne serait pas un embryon : il ne serait que de la matière,c’est-à-dire un cadavre. Cette information, cette organisation, la tradition philosophique, depuis Aristote, l’appelle «  âme » . C’est une convention.On peut parfaitement appeler autrement, et comme on voudra, ce fait que l’embryon est une Structure informée, organisée, et qu’il est un psychisme. Si le mot  « âme » dégoûte, qu’on se dispense de l’utiliser. Il n’en reste pas moins que l’embryon est un être, un être vivant inachevé, organisé,et que c’est un psychisme. Le système nerveux se forme très tôt clans le développement embryonnaire. Il joue probablement un rôle de commande dans le développement embryonnaire.
 
Bien entendu, l’embryon n’est pas un être achevé.Mais le bébé dans son berceau n’est pas non plus un être achevé. Et un enfant d’homme peut sortir de la matrice plus ou moins tôt. Il peut naître prématuré.
 
Si tuer un enfant dans son berceau est considéré comme un crime, comme un meurtre, comme un assassinat, particulièrement odieux, on ne voit pas comment tuer le même enfant avant qu’il ne sorte du ventre de sa mère, pourrait ne pas être un assassinat du même ordre.
 
L’âme ne vient pas dans l’embryon à la naissance, lorsque l’enfant sort du ventre de sa mère. L’âme est ce qui constitue l’embryon, l’âme est le principe d’organisation, d’information. L’âme est ce qu’on appelle dans une autre langue (du grec au lieu de latin…) le psychisme inconscient de l’enfant dans le ventre de sa mère.
 
Il est impossible de fixer arbitrairement un moment où l’embryon ne serait pas animé, puis un moment où il le serait.L’embryon est toujours organisé, informé, c’est-à-dire animé, sinon ce ne serait pas un embryon du tout.
 
Il ne faut pas jouer sur les mots. Il ne faut pas se duper en modifiant le vocabulaire. Il faut avoir le courage de nommer ce que l’on fait. Tuer un embryon d’homme dans le ventre de sa mère, c’est tuer un enfant d’homme, inachevé, au même titre que le bébé qui vient de naître et qui dort dans son berceau. Il n’y a pas une différence de nature entre l’enfant qui vient de naître et l’enfant qui était un jour ou un mois plus tôt dans la matrice. Si tuer un enfant dans son berceau est un meurtre, un crime, un assassinat, alors tuer le même enfant dans la matrice, un mois, deux mois, six mois plus tôt, c’est toujours et exactement le même crime, le même assassinat.
 
Si l’on estime que l’homme ne doit pas tuer un homme vivant, ni un enfant, ni un bébé dans son berceau, alors il ne doit pas tuer non plus le même enfant dans le ventre de sa mère.
 
Le problème de l’avortement est un problème de philosophie naturelle. La question est simplement de savoir ce que c’est que cet embryon dans la matrice. Il n’est pas possible d’établir une discontinuité entre cet enfant dans la matrice et le même enfant dans son berceau. Le crime est le même, que l’on tue celui-ci ou celui-là.
 
(...)
 
Dans les controverses actuelles, les personnes qui désirent obtenir la liberté de l’avortement, déclarent :  « mon corps est à moi » . Sans doute, ces personnes sont des corps, et ces corps qu’elles sont, ces organismes vivants que sont ces femmes, sont autonomes, libres. Mais l’erreur, le sophisme, en ce qui concerne l’avortement,consiste à en déduire :  « donc j’ai le droit de tuer l’enfant qui est dans mon organisme » .
 
Car l’enfant qui est en train de se développer dans la matrice d’une femme, n’est pas sa propriété. C’est là que se trouve l’erreur. On peut être propriétaire d’une maison. On n’a pas le droit pour autant de tuer les gens qui y passent, les gens qui y viennent ou y séjournent. On n’a pas le droit de tuer un hôte qui est sous votre toit. La loi de l’hospitalité était dans les peuples civilisés une loi sacrée.
 
L’enfant qui se développe dans la matrice d’une femme n’est pas sa propriété. C’est un hôte.
 
On objectera aussitôt : Mais enfin, c’est la femme qui a fait cet enfant qui est en elle. Donc cet enfant est à elle, il est sa propriété. — Nous l’avons vu dès le début de ce travail [1] : l’enfant qui se développe dans la matrice de la femme, ce n’est pas la femme qui l’acréé. La femme a communiqué un message génétique. L’homme a communiqué un message génétique. A partir de ces deux messages, un enfant d’homme se forme, une personne est conçue. Mais ni l’homme ni la femme ne sont au sens propre créateurs de cet enfant. Ils ont coopéré à une création. Ils ont fourni chacun un message génétique. Et la création s’opère dans le sein de la femme. Mais la femme n’est pas créatrice de cet enfant nouveau qui est en effet créé. L’enfant n’est pas sa propriété, au sens où l’artisan peut être propriétaire de l’objet qu’il a fabriqué. L’artisan peut détruire s’il le veut l’objet dont il est l’auteur.Mais la femme n’a pas le droit de tuer l’enfant qu’elle a enfanté, lorsqu’il est né, car il n’est pas sa  « chose » . Et elle n’a pas plus le droit de le tuer avant qu’il ne soit né, pour la même raison.
 
Mais ni l’homme ni la femme ne sont au sens propre créateurs de cet enfant.
 
En réalité, tuer un enfant dans son berceau,après sa naissance, ou dans la matrice, avant sa naissance, est le crime le plus grave qui soit, puisqu’on prive un enfant de sa vie d’homme, de son temps de développement. Il est admis, dans les sociétés dites civilisées, que tuer un homme d’âge mûr, ou un vieillard, est un crime, un assassinat. Lorsqu’on tue un homme ou une femme d’un certain âge, on les prive des années qui pouvaient leur rester à vivre. Lorsqu’on tue un enfant au début de son développement, on le prive d’une vie entière. Le crime est donc beaucoup plus grand.
 
(...)
 
Bien entendu, si l’on n’aime pas les hommes vivants, les enfants vivants, les êtres vivants, si l’on estime qu’il est de peu d’importance de tuer les êtres vivants, alors on peut aussi être partisan de l’avortement. Mais dans ce cas-là il faut professer ouvertement,franchement, qu’on estime de peu d’importance et de peu de prix la vie humaine.
 
(...)
 
C’est un problème qui relève de l‘ontologie. Les normes éthiques, à cet égard, sont dérivées d’une considération, d’une analyse, de ce qui est. Elles ne sont pas déduites d’une théologie posée au préalable, et d’une manière arbitraire. Il suffit d’avoir le sens de l’être et l’amour de l’être pour reconnaître que l’avortement est le plus abominable des crimes, car il porte contre des êtres que l’on prive ainsi de leur vie entière,de leur temps de développement [2], qui ne peuvent aucunement se défendre,et qui n’ont pas d’avocats.
 
A propos de la question de l’avortement, qui est aujourd’hui soulevée parmi les nations qui se disent elles-mêmes, par dérision,  « civilisées » , on peut constater que la méthode de l’homicide est toujours la même : c’est d’abord le mensonge. L’homicide et le mensonge sont liés. Dans les guerres coloniales récentes, pour massacrer des hommes de l’Indochine, certains utilisaient une expression abominable : «  casser du viet » . Ces hommes du Viêt-nam étaient transformés, par le langage, par cette expression, en une matière, que l’on casse, une matière indéfinie. Pendant la récente guerre d’Algérie, d’autres (ou les mêmes) osaient utiliser l’expression que l’on ose à peine citer : « crever du raton » .Là encore, la méthode consistait à réduire, par le langage, des hommes créés à l’image de Dieu, au rang d’une espèce animale. Lorsque les massacreurs nazis ont exterminé des millions d’hommes, dans les camps de mort, ils ont commencé par enseigner que ces hommes ne faisaient pas partie de l’espèce humaine, puisqu’ils appartenaient à une race autre que la race aryenne.
 
De même pour l’avortement. Afin de procéder à ce massacre de millions d’enfants dans le ventre de leur mère, pour justifier ce massacre, pour ne pas avoir à supporter l’angoisse intolérable qui résulte de la conscience que l’on a de tuer un enfant d’homme, on commence par déclarer qu’il ne s’agit pas d’un enfant d’homme. On compare la grossesse à un « empoisonnement » . D’autres ont osé comparer le fœtus d’homme à une « tumeur » cancéreuse. Le procédé est toujours le même. Il s’agit de nier,en parole, par le langage, qu’il s’agisse d’enfants d’homme. Il se trouvera toujours un savant pourvu d’un prix Nobel pour rassurer les consciences en affirmant que l’embryon n’a pas de psychisme ou même (cela s’est vu), qu’il n’a pas de système nerveux ! Or, il suffit de consulter les traités d’embryologie les plus élémentaires pour apprendre que le système nerveux est ce qui se forme en tout premier lieu dans l’embryon.
 
On a même entendu un professeur de médecine déclarer à des millions d’auditeurs que la femme enceinte est en état de « légitime défense » ! L’enfant qu’elle porte en elle est donc comparé à l’assaillant, à l’ennemi qui vient attaquer, à l’assassin ou au voleur qui vous menace !
 
A partir du moment où l’on se permet de telles comparaisons, il est évident que la discussion positive, rationnelle,scientifique n’est plus possible.
 
Dans quelques années, lorsque les enfants qui auront échappé au massacre sauront ce que leurs mères ont fait avec d’autres enfants qu’elles portaient en elles et qu’ils n’ont évité le même sort que par hasard, ils regarderont leurs mères d’une étrange manière. Le docteur Freud n’a pas eu l’occasion de dégager la signification de ce regard-là. Mais ses disciples pourront le faire.
 
[1] Cf. p. 70.
 
[2] Pour le Juif et le chrétien, la question est encore plus grave. Car il faut se demander :que vont devenir ces êtres que l’on a privés de leur temps de développement, du temps qui est nécessaire à un homme pour répondre à l’invitation qui lui est adressée ?

 

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Justin Trudeau a répondu présent à l'invitation d'un groupe islamiste approuvant la polygamie et l'instauration de la charia

Sur le site du Journal de Montréal du 16 juillet 2013:

 

 

(Une photo qui ne paraîtra pas dans les publicités du parti libéral du Canada)

 

 

 

OTTAWA – Le Congrès musulman canadien a dénoncé la présence du chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, à un événement organisé par ce qu’il a décrit comme «le plus important groupe islamiste au Canada».
 
M. Trudeau était l’invité du «Islamic Society of North America», vendredi dernier. L’organisation et sa division canadienne approuvent la polygamie et appuient l’application de la loi islamique au Canada.
 
«Nous sommes très déçus que Justin Trudeau continue d’apaiser les organisations islamiques connues qui ont non seulement un dossier entaché aux États-Unis, mais qui font aussi la promotion de la charia», a indiqué le président du Congrès musulman canadien, Mumtaz Khan.
 
Pierre Eliott Trudeau a décriminalisé l'avortement au Canada et il y a un danger réel que son fils ne fasse de même pour l'euthanasie. Son élection serait ce qui pourrait arriver de pire sur le territoire canadien, depuis la dernière élection de son père... Aux millions d'enfants tués depuis la fin des années 60 au Canada, pourraient alors s'ajouter des dizaines de milliers de personnes âgées euthanasiées, et des centaines de milliers subissant la pression de l'être à leur tour.
 
Personne ne peut sous-estimer la menace de l'élection de Justin Trudeau comme prochain premier ministre du Canada. Nous ne pouvons pas, en tant que défenseurs de la vie, céder à la fascination qu'exerce le personnage. Rappelons-nous le combat que fit Daniel Jonhson père contre l'élection de Pierre Eliot Trudeau, alors même que le premier ministre québécois n'était pas concerné directement par l'élection fédérale. Il considérait que l'arrivée de Trudeau était la pire chose qui pouvait arriver au Québec et au Canada. Avec un réalisme qui n'a jamais rien cédé au pouvoir de séduction de Pierre Eliott Trudeau, il a mis toutes les forces de l'Union Nationale des années 1960 pour enpêcher cette élection. Malheureusement il perdit ce combat et les prédictions de Daniel Jonhson sur le désastre et aujourd'hui, nous pouvons parler de carnage, se sont réalisées.
 
Nous ne pouvons pas oublier une histoire si proche de nous et subir nous aussi ce qui demeure inexplicable mais réel : le pouvoir de séduction des Trudeau, père et fils. Le danger de son élection peut être aussi grand que ce nous avons vécu à la fin des années 1960.
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Le gouvernement espagnol hésite à remplir ses promesses d'abroger l'avortement. Commentaires d'un évêque espagnol

Sur le blog de Jeanne Smits du 17 juillet 2013:

 

(Mgr Reig Pla, qui répond ici à certaines questions sur l'avortement en Espagne)

  — Le ministre de la Justice a promis à de multiples occasions une réforme de la loi d’avortement, mais elle n’en finit pas d’arriver. Comment considérez-vous ce retard du gouvernement à présenter la réforme ? Pourquoi ?

— Les pressions sur le PP, nous pouvons imaginer qu’il y en a de nombreuses, que ce soit au dedans ou en dehors du parti. Pour autant nous ne pouvons oublier sa promesse électorale, ni la présence d’éléments importants du parti lors de toutes les manifestations et mobilisations que l’Espagne a connues ces dernières années pour demander l’abrogation de la loi d’avortement. En prenant ces faits en compte, si ce retard devait être le signe d’une hésitation ou d’une marche arrière, il faudrait le considérer comme une véritable fraude. Ce qui est en débat à propos de l’abrogation de la loi d’avortement, c’est de parier sur la civilisation de l’amour ou de rester prisonniers de la culture de mort.

— Une loi autorisant l’avortement sous conditions [et non en fonction de délais comme actuellement, ndlr] telle que la défend le PP peut constituer un moindre mal. Est-ce suffisant ?

— Non. Entre la vie et la mort il n’y a pas de situation intermédiaire. On ne peut pas abolir l’esclavage en accordant un petit peu de liberté. La vie et la liberté sont des biens indivisibles. Le seul véritable progrès est d’abroger la loi qui autorise l’avortement. La mort d’innocents ne peut jamais être considérée comme un moindre mal. Affirmer le droit à l’avortement tel qu’il se trouve dans la loi actuellement en vigueur, c’est sacraliser le despotisme de la liberté individuelle et le totalitarisme de l’Etat.

— Souvent les lois ou la politique sont fondées sur des enquêtes et sur l’opinion publique. Le droit à la vie peut-il être à la merci de l’opinion des majorités ?

— Non, en démocratie il n’est pas suffisant d’affirmer le positivisme juridique ou la volonté des majorités. Une démocratie qui ne serait pas imprégnée des valeurs de défense de la dignité de la vie humaine ou du bien social du mariage et de la famille, serait vidée de son contenu. Il y a des biens antérieurs à l’Etat, et que chaque législation doit respecter. Le contraire constitue l’affirmation de la l’arbitraire et de la dictature des majorités.

— En Espagne existe-t-il un véritable mouvement civil contre l’avortement, ou bien, en dehors des catholiques, la société l’a-t-elle accepté passivement ?

— En Espagne le mouvement pro-vie et les associations de défense de la famille, fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme, ont progressé des dernières années et forment un maillage serré qui a émergé lors des diverses manifestions dans notre pays. Dans ces associations, pour la plupart civiles, se crée tout un programme auquel participent des catholiques et d’autres personnes avec d’autres crédos. Il est vrai que la lumière de la foi et de l’Evangile du Christ est décisive pour discerner ce qui est en jeu à propos de droit à la vie et de sa dignité. La foi nous enseigne que la vie humaine n’est pas seulement digne parce qu’elle appartient à tel ou tel, mais qu’elle est sacrée parce qu’elle procède de Dieu. La meilleure défense de la vie humaine est le commandement divin : « Tu ne tueras pas. »

— En Espagne il n’y a pas de parti politique qui défende la vie. Comment les catholiques peuvent-ils se défendre publiquement ? Au moyen de l’abstention ?

— Aujourd’hui, en ce moment, il n’y a au Parlement espagnol aucun parti politique qui défende dans son intégralité la doctrine de l’Eglise catholique sur des biens aussi essentiels que la vie humaine, la valeur du mariage, le grand bien social de la famille, l’authentique liberté de l’enseignement, la justice sociale et la solidarité avec les plus pauvres. Ce sont ces biens qui ne sont pas négociables qui doivent orienter le vote catholique. Il ne suffit pas d’accepter le moindre mal qui nous a apporté au cours de ces dernières années tant de lois iniques. Les catholiques doivent être conscients de leur responsabilité au sein de la politique et de ce qui se joue lors des votations et dans la participation aux institutions de la vie sociale.

— Plusieurs collectifs défendent l’avortement comme un droit de décider. Le fait d’être parent est-il un droit ou un choix ?

— Réduire le droit à la vie à la liberté ou au droit de choisir constitue, de la part de celui qui est responsable de la vie humaine, un sophisme. Dans le cas de l’avortement le droit de choisir correspond au droit de détruire la vie de l’innocent. S’il en était ainsi il nous faudrait accepter que la vie en société est un milieu construit en vue de la destruction de la vie humaine, ce qui est absurde. Nous vivons en société pour nous aider les uns les autres, pour atteindre ensemble le bien commun ou le développement en plénitude de chaque vie humaine. La responsabilité du père et de la mère est de garder, en partant de l’amour, la vie de l’être conçu. Toute la société doit collaborer subsidiairement pour que cette responsabilité puisse être menée à bien. Les politiques qui créent du progrès sont ceux qui favorisent la présence de nouveaux citoyens, leur éducation au sein de leur famille et l’aide mutuelle entre tous. C’est en ce sens que nous pouvons avancer et construire une cité habitable par tous. (...)

 

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Il n'existe aucune raison éthique pour autoriser la recherche à partir de la destruction d'embryons humains

Sur le site de zenit.org du 16 juillet 2013:

 

(Le docteur Xavier Mirabel, président d'Alliance Vita)

 

 

Alliance VITA dénonce le passage en force de la proposition de loi qui vise, sans réel débat préalable, à autoriser la recherche qui détruit l’embryon humain. Pour Alliance VITA, ce texte bouleverse les conditions de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, en supprimant l’interdiction de principe pour y substituer un cadre beaucoup plus large et flou. Cette discussion a eu lieu sans que les Français aient été préalablement consultés par des états généraux, comme le prévoit pourtant la loi bioéthique du 7 juillet 2011.
 
 
Pour le docteur Xavier Mirabel, président d’Alliance VITA : « Autoriser la recherche sur l’embryon est  grave éthiquement car c’est chosifier l’ être humain à son premier stade.  De plus  il n’y a aucune raison scientifique à traiter l’embryon humain comme un cobaye de laboratoire. Le prix Nobel de médecine vient d’être décerné au japonais Shinya Yamanaka et au britannique John Gurdon pour leurs découvertes sur la reprogrammation nucléaire, qui est une technique éthique. En autorisant explicitement la recherche sur l’embryon conduisant à sa destruction, la proposition de loi bouleverse un principe bioéthique majeur qui confère à l’embryon humain une protection symbolique. Je rappelle que la recherche sur l’embryon n’a donné aucun résultat probant à ce jour, et que les autres pays se tournent vers les cellules souches reprogrammées (iPS). A titre d’exemple, la société américaine Geron, qui avait annoncé un essai clinique à base de cellules souches embryonnaires en 2009, a mis fin à ses recherches en 2011, faute de résultats probants ; en sens inverse, le Japon est en cours  d’autorisation de recherche clinique à base de cellules iPS concernant une maladie de l’œil, ce qui constituerait une première mondiale très prometteuse. »
 
Alliance VITA demande au Parlement et au Gouvernement de privilégier les recherches éthiques et exige un moratoire sur la congélation des embryons humains. En son absence, il faut appliquer strictement la loi bioéthique, en limitant les dérogations trop largement accordées. VITA rappelle que la France reste en pleine contradiction avec les orientations européennes qui interdisent tout brevet sur l’embryon humain et la convention d’Oviedo qui, dans son article 18, exige une « protection adéquate » dont doivent bénéficier les embryons in vitro.
 
Alliance VITA, avec les autres associations partenaires du Collectif  « Un de nous », demande l’arrêt des financements par l’Union européenne de la recherche sur l’embryon impliquant sa destruction, comme l’a demandé la Commission des affaires juridiques du Parlement européen dans le cadre de l’examen du programme-cadre pour la recherche et l’innovation « Horizon 2020 ».
 
Elle invite tous les citoyens européens soucieux d’une recherche éthique à signer l’initiative citoyenne européenne www.undenous.fr qui demande l’arrêt du financement de ces recherches par les fonds européens. 760 000 citoyens européens dont 67 000 Français ont déjà signé en quelques semaines.
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Le pourquoi de l'autorisation de l'utilisation d'embryons humains pour la recherche...

Sur le site du journal Le Monde du 11 mai 2011 (via le Salon beige) :

(Le gouvernement socialiste français permet le charcutage criminel de 50 000 embryons pour assouvir l'industrie pharmaceutique.)

 

 

Initialement en filigrane, les enjeux véritables de ces recherches, portés notamment par Les Entreprises du Médicament émergent. Ils sont d'abord commerciaux. Et ils sont considérables.
 
Les cellules embryonnaires humaines : quelle utilité thérapeutique ? L'enjeu scientifique des hES qui ont été découvertes en 1990 n'est plus prioritairement de parvenir à des thérapies, objectif difficile à atteindre, mais d'utiliser ces cellules pour modéliser des maladies et cribler des molécules au profit de l'industrie pharmaceutique. Pour ces travaux de recherche, les cellules humaines induites pluripotentes (iPS) découvertes fin 2007 concurrencent efficacement les cellules embryonnaires humaines, sans poser de problème éthique. Issues des cellules de la peau des patients, les iPS ont permis de modéliser plus d'une dizaine de maladies en seulement 3 ans. Les annonces qui affirmeraient le contraire enferment les patients, les familles, l'opinion publique, les médias et les responsables politiques dans l'idée erronée selon laquelle la recherche sur les maladies génétiques ne pourrait désormais progresser que grâce aux embryons humains.
 
L'embryon humain, un "matériau" rentable ? En moyenne, le développement d'un nouveau médicament pour les grandes entreprises pharmaceutiques prend 15 ans et coûte environ 650 millions de dollars. Cela signifie qu'en utilisant les cellules souches embryonnaires pour tester de nouvelles molécules, l'industrie pharmaceutique pourrait réduire ses investissements sur les essais en supprimant des étapes coûteuses, notamment celles sur le modèle animal. L'industrie pharmaceutique mondiale pourrait économiser environ 8 milliards de dollars par an3 actuellement nécessaires à la modélisation de nouvelles molécules thérapeutiques. Or, cette même économie pourrait être réalisée en utilisant des iPS.
 
(...) A coup sûr, une politique réduite à l'utilitarisme et au pragmatisme sans valeurs conduirait à l'abandon des préoccupations éthiques ; celles-là même qui garantissent une certaine indépendance des scientifiques vis-à-vis des intérêts économiques.
 
Laurent Aventin, économiste de la santé, Alexandra Henrion Caude, chercheur à l'INSERM, Alain Privat, ancien chercheur à l'INSERM
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Le gouvernement socialiste français offre 50 000 embryons congelés vivants aux industries pharmaceutiques...

Le gouvernement français vient d'autoriser l'utilisation d'embryons pour la recherche. Le journal Le Figaro du 16 juillet nous apprend cette nouvelle honteuse pour le gouvernement socialiste français:

(Photo : Le philosophe français Fabrice Hadjadj dénonce l'obsucurantisme scientiste derrière l'autorisation qui va à l'encontre des progrès scientifiques actuels, tels que développés par le prix Nobel Yamanaka.)

 

Le Parlement français a adopté aujourd'hui une proposition de loi qui autorise sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, malgré la vive opposition de la droite et des associations religieuses. La loi de 2011 prévoit une interdiction de la recherche sur les embryons mais assortie de dérogations accordées par l'Agence de biomédecine. La proposition de loi présentée par les radicaux de gauche prévoit de passer d'un régime "d'interdiction assorti de dérogations" à un régime "d'autorisation encadrée" de la recherche sur l'embryon. 
 
L'Assemblée a adopté aujourd'hui dans les mêmes termes par 314 voix contre 223 le texte que le Sénat avait voté le 5 décembre dernier et qui est donc définitivement adopté. L'opposition, qui avait déjà réussi le 28 mars à faire interrompre l'examen de cette proposition de loi en faisant traîner les débats, a mené une longue bataille, déposant près de 300 amendements sur un texte comptant un seul article. L'UMP a d'ores et déjà annoncé qu'elle allait déposer un recours devant le conseil constitutionnel. 
 
L'ensemble de la gauche, Front de gauche inclus, a voté en faveur de cette proposition soutenue par Geneviève Fioraso, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. "Il est grand temps de désentraver la recherche au profit des scientifiques et surtout des malades en attente de thérapies nouvelles", a dit Roger-Gérard Schwartzenberg, le président du groupe des radicaux de gauche. 

On espère faire du «profit» avec cette mesure, mais ce ne sera pas pour les malades. Le site genethique.org du 16 juillet 2013 donnait une excellente analyse de l'enjeu de ce vote :

Le moment est grave, car il s'agira de considérer l'embryon humain comme un "matériau biologique quelconque", de considérer "50 000 humains congelés [...] comme réactifs pour des laboratoires pharmaceutiques". Nombre d'experts s'indignent de cette révolution éthique, juridique, scientifique, indigne des principes fondateurs français.

Il faut rappeller que la proposition de loi vise à autoriser la recherche sur les embryons surnuméraires dénués de projet parental, et dont le projet de recherche devra être "scientifiquement pertinent", "avoir une finalité médicale", "ne pouvoir être conduit qu'avec des embryons humains", "respecter les garanties éthiques". Ce changement de loi entrainera une multiplication des recherches sur l'embryon.(...) Monseigneur Pierre d'Ornellas, chargé des questions de bioéthique au sein de la conférence des évêques de France, alerte : "le droit coupé du réel ne respecte pas l'être humain". Ce droit devient alors une "tactique élaboré par un groupe majoritaire pour faire ce qu'il veut". 
(...)
 
Fabrice Hadjadj, philosophe, et directeur de Philantropos, l'institut européen d'études anthropologiques, répondant au professeur René Frydman, ayant affirmé dans le Figaro que "l'embryon n'est pas une personne humaine", s'offusque : " L'évidence, c'est que l'embryon dont il est question est humain. Aucun scientifique ne peut dire le contraire". (...) La proposition de loi autorisant la recherche sur l'embryon va "inscrire la réduction de l'humain à un pur martériau" précise-t-il, s'y opposer ne signifie pas être rétrograde, d'autant plus lorsque l'on connaît la découverte du professeur Yamanaka qui laisse le Japon devancer la France avec cette méthode prometteuse. Les promoteurs de la recherche sur l'embryon font passer volontairement leurs contradicteurs pour des "fidéistes irrationnels", mais pour Fabrice Hadjadj, "il y a beaucoup à dire sur l'obsurantisme scientiste et ses fanatiques". 
 
Face au peu de suspens du vote de la loi, les députés ne s'avouent pas vaincus pour autant. Pour défendre l'embryon jusqu'au bout, Philippe Gosselin annonce qu'un recours au Conseil constitutionnel sera déposé juste après le vote.
 
Enfin, il faut rappeler que malgré ce contexte français hostile à l'embryon, la pétition européenne "Un de nous" visant à contrer le financement européen des programmes de recherche impliquant la destruction d'embryons humains " à hauteur de 50 millions d'euros entre 2007 et 2013", a réuni jusqu'à présent 762 000 signatures, dont 66 799 en France. Les citoyens eux non plus n'ont pas dit leur dernier mot.    

Comme le disent les Français : « ON NE LÂCHE RIEN! »

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Il est permis de manifester son opposition à l'avortement dans les aéroports

Sur le site du Calgary Herald du 15 juillet 2013:

 

Un avocat membre du Centre pour la Réforme Bioéthique a déclaré que la décision d'un juge de les acquitter de l’accusation d'intrusion pour afficher des signes anti-avortement et distribuer des tracts à l'aéroport international de Calgary est une autre décision favorable à la liberté d'expression.

« C’est encourageant pour les droits à la libre expression en général », a déclaré John Carpay à l'extérieur du tribunal, lundi, à la suite de la décision du juge Allan Fradsham  de la cour provinciale.

« Des décisions comme celles-ci ont une influence persuasive sur d'autres affaires judiciaires. Il s'agit d'un ajout positif à la jurisprudence en matière de droits à la libre expression ».

Fradsham dit que les paroles et la conduite des défendeurs sont protégées en vertu de la Charte des droits et libertés et que l'administration aéroportuaire de Calgary a violé leurs droits quand ils leur ont demandé de quitter les lieux le 22 octobre 2011.

« La base de l'aéroport (Cour suprême de la jurisprudence Canada) attire la protection de la Charte, parce que c'est le genre d'endroit qui a toujours servi de tribune publique », a déclaré le juge. « Les Aéroports permettent aux membres de la communauté de se rencontrer, de se rassembler et de se déplacer vers d'autres destinations. L'aéroport est donc l'équivalent moderne d'une rue de la ville.

(…)

Fradsham également noté les défendeurs n'ont pas harcelé les passants ou autre obstacle à l'écoulement du trafic en provenance et au niveau des arrivées de l'aéroport. Par conséquent, at-il ajouté, l'expression des défendeurs était compatible avec le but ou la fonction de l'aéroport. (…)

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