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Le gouvernement socialiste français offre 50 000 embryons congelés vivants aux industries pharmaceutiques...

Le gouvernement français vient d'autoriser l'utilisation d'embryons pour la recherche. Le journal Le Figaro du 16 juillet nous apprend cette nouvelle honteuse pour le gouvernement socialiste français:

(Photo : Le philosophe français Fabrice Hadjadj dénonce l'obsucurantisme scientiste derrière l'autorisation qui va à l'encontre des progrès scientifiques actuels, tels que développés par le prix Nobel Yamanaka.)

 

Le Parlement français a adopté aujourd'hui une proposition de loi qui autorise sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, malgré la vive opposition de la droite et des associations religieuses. La loi de 2011 prévoit une interdiction de la recherche sur les embryons mais assortie de dérogations accordées par l'Agence de biomédecine. La proposition de loi présentée par les radicaux de gauche prévoit de passer d'un régime "d'interdiction assorti de dérogations" à un régime "d'autorisation encadrée" de la recherche sur l'embryon. 
 
L'Assemblée a adopté aujourd'hui dans les mêmes termes par 314 voix contre 223 le texte que le Sénat avait voté le 5 décembre dernier et qui est donc définitivement adopté. L'opposition, qui avait déjà réussi le 28 mars à faire interrompre l'examen de cette proposition de loi en faisant traîner les débats, a mené une longue bataille, déposant près de 300 amendements sur un texte comptant un seul article. L'UMP a d'ores et déjà annoncé qu'elle allait déposer un recours devant le conseil constitutionnel. 
 
L'ensemble de la gauche, Front de gauche inclus, a voté en faveur de cette proposition soutenue par Geneviève Fioraso, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. "Il est grand temps de désentraver la recherche au profit des scientifiques et surtout des malades en attente de thérapies nouvelles", a dit Roger-Gérard Schwartzenberg, le président du groupe des radicaux de gauche. 

On espère faire du «profit» avec cette mesure, mais ce ne sera pas pour les malades. Le site genethique.org du 16 juillet 2013 donnait une excellente analyse de l'enjeu de ce vote :

Le moment est grave, car il s'agira de considérer l'embryon humain comme un "matériau biologique quelconque", de considérer "50 000 humains congelés [...] comme réactifs pour des laboratoires pharmaceutiques". Nombre d'experts s'indignent de cette révolution éthique, juridique, scientifique, indigne des principes fondateurs français.

Il faut rappeller que la proposition de loi vise à autoriser la recherche sur les embryons surnuméraires dénués de projet parental, et dont le projet de recherche devra être "scientifiquement pertinent", "avoir une finalité médicale", "ne pouvoir être conduit qu'avec des embryons humains", "respecter les garanties éthiques". Ce changement de loi entrainera une multiplication des recherches sur l'embryon.(...) Monseigneur Pierre d'Ornellas, chargé des questions de bioéthique au sein de la conférence des évêques de France, alerte : "le droit coupé du réel ne respecte pas l'être humain". Ce droit devient alors une "tactique élaboré par un groupe majoritaire pour faire ce qu'il veut". 
(...)
 
Fabrice Hadjadj, philosophe, et directeur de Philantropos, l'institut européen d'études anthropologiques, répondant au professeur René Frydman, ayant affirmé dans le Figaro que "l'embryon n'est pas une personne humaine", s'offusque : " L'évidence, c'est que l'embryon dont il est question est humain. Aucun scientifique ne peut dire le contraire". (...) La proposition de loi autorisant la recherche sur l'embryon va "inscrire la réduction de l'humain à un pur martériau" précise-t-il, s'y opposer ne signifie pas être rétrograde, d'autant plus lorsque l'on connaît la découverte du professeur Yamanaka qui laisse le Japon devancer la France avec cette méthode prometteuse. Les promoteurs de la recherche sur l'embryon font passer volontairement leurs contradicteurs pour des "fidéistes irrationnels", mais pour Fabrice Hadjadj, "il y a beaucoup à dire sur l'obsurantisme scientiste et ses fanatiques". 
 
Face au peu de suspens du vote de la loi, les députés ne s'avouent pas vaincus pour autant. Pour défendre l'embryon jusqu'au bout, Philippe Gosselin annonce qu'un recours au Conseil constitutionnel sera déposé juste après le vote.
 
Enfin, il faut rappeler que malgré ce contexte français hostile à l'embryon, la pétition européenne "Un de nous" visant à contrer le financement européen des programmes de recherche impliquant la destruction d'embryons humains " à hauteur de 50 millions d'euros entre 2007 et 2013", a réuni jusqu'à présent 762 000 signatures, dont 66 799 en France. Les citoyens eux non plus n'ont pas dit leur dernier mot.    

Comme le disent les Français : « ON NE LÂCHE RIEN! »

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