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Avortement forcé chez Planned Parenthood

Par SaveTheStorks — traduit par Campagne Québec-Vie

J’avais 17 ans quand j’ai découvert que j’étais enceinte. Je sortais avec un garçon depuis plusieurs mois, et en y repensant maintenant, je sais que je l’aimais vraiment. Je ne me souviens pas exactement combien de temps s’est écoulé entre le moment où j’ai appris que j’étais enceinte et le fameux trajet à Planned Parenthood.

C’est toujours confus après 33 années. Je me rappelle que c’était le printemps et la fin de l’année scolaire arrivait. J’étais heureuse d’être enceinte. Mon petit ami m’avait offert une bague de fiançailles pour Noël et j’étais simplement convaincue que nous nous marierions, vivrions heureux et formerions une famille.

Tout a changé lorsque nous avons informé ses parents au sujet de la grossesse

Ils ne m’aimaient pas depuis le début. Je n’étais pas « du bon bord » pour ainsi dire. Lorsque sa mère a appris que j’étais enceinte, elle s’est mise en colère et a menacé de retirer tout soutien. Elle déclara qu’elle ne reconnaîtrait jamais le bébé comme son petit-enfant et qu’elle n’autoriserait jamais son fils à m’épouser parce que « je n’étais pas ce qu’elle souhaitait pour son fils ».

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Elle a alors commencé à parler d’avortement

Elle m’a assuré que ce n’était vraiment pas la peine « d’en faire une montagne » et qu’elle-même était passée par là. J’ai résisté au début, mais après un moment, je me suis sentie tellement fatiguée et au bout du rouleau que je voulais juste que tout s’arrête.

Je n'avais pas de relation avec Dieu, mais je savais bien qu’un avortement était quelque chose de mal et que cela mettait fin à la vie d’un enfant. Elle a appelé mes parents pour qu’ils viennent chez eux pour « discuter » de la grossesse.

J’avais appelé ma mère un peu plus tôt ce jour-là pour lui annoncer que j’étais enceinte. Elle avait pleuré, mais semblait aller. Mes parents sont venus chez les parents de mon compagnon, mais il n’y a pas eu de discussion. Ma « belle-mère » occupa la parole d’un bout à l’autre, avec force cris et hurlements. Je ne me souviens même pas que mes parents aient dit quoi que ce soit, mais je me souviens les avoir vus quitter la maison en me laissant avec elle.

Mon petit ami, qui au départ semblait heureux de la grossesse, ne s’est pas opposé à sa mère. En fait, il a même commencé à tomber d’accord avec elle. J’étais en minorité, le rendez-vous fut pris.

Mon petit ami et moi, ainsi que nos pères respectifs, avons entrepris cette route sans fin vers Dallas. Je me souviens être entrée dans la clinique avec un sentiment nauséeux au creux de mon estomac. Ce n’est pas ce que je voulais. Ce n’est pas ce que je pensais vivre lorsque j’ai appris que j’étais enceinte.

Je me suis assise et ai attendu que l’on m’appelât par mon nom. La porte s’ouvrit, c’était mon tour. Je suis allée dans un bureau où j’ai donné quelques informations au personnel. J’ai été dirigée vers une pièce où l’on me fit passer une échographie, tout en gardant l’écran tourné pour que je ne puisse pas voir ce qui s’y affichait. De là, on m’a de nouveau dirigée vers une autre salle où je pus visionner un film supposé m’expliquer la procédure.

Je dis « supposé » parce que je ne pouvais pas me concentrer et ne pourrais pas vous répéter une seule chose du contenu de cette vidéo. On m’amena dans un endroit entouré de rideaux puis me dit de retirer tous mes vêtements et d’enfiler un peignoir.

Tout le monde était tellement froid et antipathique.

Une fois vêtue du peignoir, j’ouvris les rideaux et l’on me dirigea vers une pièce équipée d’une table et de matériel. Je me suis allongée et ai commencé à pleurer. Le personnel m’a demandé ce qui n’allait pas et j’ai dit que je ne voulais pas faire ça. J’avais changé d’avis, je voulais me lever.

Le docteur me répliqua alors que je n’ai pas besoin d’un bébé et que j’ai toute ma vie devant moi.

Je me mis alors à pleurer de plus belle et ils m’attachèrent. Je les ai suppliés de me libérer et me laisser m’en aller. L’anesthésie a fait effet et je me suis endormie au son de leurs rires. En me réveillant, je souffrais aussi bien sur le plan physique qu’émotionnel.

J’étais entourée des bruits de pleurs d’autres femmes.

Je fus enfin autorisée à me rhabiller et nous sommes partis. Après avoir récupéré physiquement et être retournée à l’école, mon petit ami et moi nous sommes séparés. Je ne pouvais plus le regarder en face, je m’étais sentie trahie.

Je me suis mariée quelques années plus tard avec un homme merveilleux. Je lui ai raconté mon histoire, mais cela n’a pas changé ses sentiments vis-à-vis de moi. Il m’a montrée la grâce. Nous nous sommes mariés et avons trois enfants pour lesquels je suis tellement reconnaissante envers le Seigneur.

Souvent, les femmes qui ont subi des avortements ne peuvent plus avoir d’enfants par la suite. Je n’avais pas réalisé que toutes ces années qui ont conduit à ma guérison (30 pour être exacte) avaient été si affectées par mon avortement.

J’avais de la colère, de l’amertume, de la rancœur au-dedans de moi. Cela a affecté tous les aspects de ma vie, de mon mariage jusqu’à ma manière d’élever mes enfants. J’ai énormément crié et pleuré. Je me suis bien souvent endormie en pleurant sans même comprendre pourquoi je pleurais.

Et maintenant viennent deux mots que j’affectionne.

« Mais Dieu ! »

Mais Dieu utilise tout pour faire le bien et amener à Lui honneur et gloire.

Mais Dieu est fidèle et nous pardonne et nous purifie de nos impiétés.

[…]

Le Seigneur plaça des personnes sur mon chemin pour me guider vers la guérison […]

À ce jour, je suis extrêmement reconnaissante envers le Seigneur pour le travail de guérison qu’il a fait dans ma vie. Je suis actuellement la directrice générale de Living Alternatives Pregnancy Center à Palestine, au Texas, et j’ai eu l’opportunité de me rendre utile à Dieu en racontant mon histoire à des femmes qui pensaient avorter, mais qui ont finalement choisi la vie pour leurs bébés.

Je suis aussi en train de lancer un programme de conseil pour aider les femmes et les hommes qui ont été blessés par l’avortement pour trouver la guérison au pied de la croix. Je n’aurais jamais imaginé raconter l’expérience de mon avortement, encore moins que cela me rendrait heureuse…



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