Par Paul-André Deschesnes
Les grands spécialistes de la sexualité humaine n’arrêtent pas de se prononcer publiquement et d’écrire de nombreux ouvrages sur cette question. Sexologues, sociologues et psychologues de tout acabit nous annoncent partout haut et fort que nous vivons maintenant dans une nouvelle ère sexuelle.
Et maintenant, que diriez-vous chers lecteurs, si on parlait de la «nouvelle» sexualité des enfants ? En effet, dans le journal «Le Devoir» du 28 août 2016, un article intitulé «Quand les petits s’envoient en l’air», nous en fait voir de toutes les couleurs sous la plume du chroniqueur Louis Cornellier.
Nous sommes maintenant en 2016. Le temps de la grande noirceur sexuelle et des interdits sont terminés. Les enfants de tous âges doivent obligatoirement avoir une vie sexuelle active.
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Notre savant chroniqueur fait référence aux opinions unanimes de la science moderne en cette matière et plus particulièrement celle d'un professeur de psychologie qui sont supposés nous donner l’heure juste sur la sexualité des enfants.
Dans un premier temps, on nous informe que tous les tabous sont tombés quand il est question de la sexualité des adultes. Le consensus social accepte toutes les formes d’activité sexuelle, même les plus surprenantes et les plus extravagantes. En matière sexuelle, tout est devenu normal, légal, banal et acceptable. Cela fait partie de nos droits fondamentaux.
Malheureusement, selon un certain psychologue, il y a encore un certain puritanisme inacceptable dans ce dossier selon lequel «les enfants normaux et bien élevés ne sont naturellement intéressés d’aucune façon par quelque activité sexuelle que ce soit jusqu’à ce qu’ils parviennent à la puberté». Alors, il y a encore des parents qui éduquent leurs enfants en les préservant de tous ces jeux et jouissances sexuels que vivent les adultes dans notre société dite très moderne et très avancée.
Notre spécialiste de la «chose» veut nous donner l’heure juste. Pour lui, les enfants ont le droit fondamental d’avoir des activités sexuelles en vue d’un épanouissement et d’un développement harmonieux dans ce domaine. Tous les enfants, et même en très bas âge, doivent se toucher, se masturber, avoir des orgasmes, seuls, avec un partenaire ou en groupe. Ils font alors une découverte normale de leur sexualité ; tous ces jeux sexuels font partie d’un sain apprentissage.
Cette sexualité infantile doit être encouragée car elle est étayée par une foule d’études, de témoignages et de références. Les enfants et les bébés ont des désirs sexuels à combler ; c’est normal et inoffensif. Toutes ces activités sexuelles d’enfants n’ont aucune limite et ça inclut même les expériences homosexuelles.
En conclusion, cette chronique nous informe que nous devons vivre à l’heure de la sexualité «décomplexée» qui procure aux enfants «la joie de vivre», de jouir et de s’amuser. Alors, en grandissant, ils auront «une perception favorable de leur propre corps».
Que penser de toutes ces sornettes et élucubrations sexuelles postmodernes ? L’époque de la «grande noirceur» où on enseignait à nos enfants le respect du corps en matière sexuelle, l’importance de la maîtrise de soi et la noblesse de cette activité dans le cadre du mariage chrétien entre un homme et une femme, c’est aujourd’hui officiellement terminé. Le débat est clos !
De nos jours, nous vivons à l’époque d’une décadence et dégénérescence sexuelles tous azimuts à tous les niveaux de la société. La sexualité enseignée à la maternelle, au primaire, au secondaire, au collégial et à l’université n’a plus aucun rapport avec le véritable amour humain. Cette nouvelle sexualité promue partout (télévision, cinéma, vidéoclips, magazines, internet, théâtre, spectacles, etc.) nous en met plein la vue. Cette sexualité immorale, bestiale, pornographique, etc. nous présente cette activité comme un sport, un jeu, un loisir, un amusement, une aventure, un passe-temps et une performance, où le but à atteindre, c’est la jouissance extrême. Bientôt les bordels seront légalisés au Canada. Le Premier ministre Justin Trudeau nous l’a promis !
Nous vivons à une époque pire que celle de Sodome et Gomorrhe. La petite minorité qui ose contredire toutes ces folles théories sexuelles est clouée au pilori ; on accuse ces personnes d’avoir refusé d’évoluer en les méprisant et en les ridiculisant. Nos sociétés décadentes sont en pleine putréfaction morale. On juge un arbre à ses fruits, n’est-ce pas ?
Après avoir réussi à détruire la famille traditionnelle, nos démolisseurs athées et diaboliques sont en train de détruire nos enfants dès le plus jeune âge en les nourrissant de fausses doctrines toxiques et empoisonnées.
Mais, où sont les braves personnes qui auront le courage de se lever debout pour dénoncer sur la place publique toutes ces horreurs sexuelles ?
Pour répondre aux nouvelles normes scientifiques en matière d’éducation sexuelle, faudra-t-il maintenant fréquenter avec nos enfants les sex-shops et leur acheter en cadeaux les objets sexuels appropriés à leur âge pour leur permettre de s’envoyer en l’air à volonté ?
J’invite le Pape François à écrire un document officiel sur cette question. J’invite les évêques à prendre une position très ferme sur ce scandale. J’invite toutes les personnes au Québec qui rêvent de donner à leurs enfants (de la naissance jusqu’à l’âge adulte) une véritable éducation sexuelle solide et responsable à lire et relire les sages et lumineuses chroniques de Mme Solange Lefebvre-Pageau infirmière, fondatrice et directrice du Centre international de recherche et d’éducation familiale (CIREF).
Il faut imiter le Christ, c’est-à-dire être courageux, ramer à contre courant et ne pas avoir peur d’être très impopulaire face à notre monde complètement déboussolé. Il ne faut surtout pas se taire car nous sommes en train de détruire nos jeunes et nos enfants sur le plan sexuel.
Notre société a aboli les commandements de Dieu. Les péchés capitaux sont maintenant présentés comme les nouvelles valeurs à la mode qu’il faut encourager et promouvoir. Le Mal est devenu bien !
Au Canada, en août 2016, un des très nombreux défilés de la fierté gaie a nommé une fille transgenre de 10 ans comme reine de ce défilé ; elle était bien en vue debout sur un char allégorique et chaudement applaudie par la foule en délire.
Je termine cette chronique en rappelant que le Christ a été limpide dans son enseignement sur cette question : pour ceux et celles qui scandalisent et pervertissent les enfants, c’est la pire des sentences qui leur pend au bout du nez. On devrait même «leur attacher une meule au cou et les jeter au fond de la mer».