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2023 serait déclarée l’année du « suicide assisté » par les médias québécois

Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash.com

QUÉBEC — 2023 a été déclarée l’année du « suicide assisté » par les médias québécois.   

« Sommes-nous sur le point de franchir le pas de l’aide médicale à mourir au suicide assisté comme si c’était dans l’ordre normal des choses ? », s’interroge Le journal de Québec dans un article d’Emmanuelle Latraverse intitulé « Place à l’année du suicide assisté ».   

À partir de mars 2023, les patients atteints de maladie mentale pourront faire une demande d’« AMM » dans tout le Canada et les changements apportés au projet de loi  38 qui devraient avoir lieu cette année permettraient peut-être aux patients atteints d’Alzheimer de faire une demande d’« AMM » anticipée dans la province de Québec.   

« En 2023, nous vivrons au pays du suicide assisté », rapporte Latraverse.   

Même si « le Collège des médecins promet qu’il saura ériger des guides de pratiques qui éviteront les dérives » selon Le Journal de Québec, cette « nouvelle normale » n’est pas acceptée par tous au Québec. 

Le Collectif des Médecins contre l’euthanasie a fait part au Collège de ses préoccupations dans une lettre ouverte, mais n’a toujours pas reçu de réponse selon les dernières nouvelles annoncées en décembre 2022 sur leur blogue.   

Un autre groupe de médecins a manifesté sa résistance en Ontario : 

Physicians Together with Vulnerable Canadians (« Médecins ensemble avec les Canadiens vulnérables ») milite en Ontario pour améliorer les mesures de protection des patients et promouvoir les droits de conscience des médecins », rapporte le bulletin d’information du Collectif des médecins contre l’euthanasie.   

Selon le Collectif des médecins contre l’euthanasie, les demandes d’euthanasie révèlent de plus en plus souvent des raisons qui, auparavant, n’étaient pas admissibles, comme la pauvreté ou le manque de soutien médical et social.  

Au lieu de guérir les maladies, le système de santé apprend à dévaloriser la vie des personnes handicapées et encourage les médecins et le personnel soignant à proposer cette procédure à des personnes qui ne l’auraient pas envisagée autrement.  

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De nombreux cas de patients qui ont demandé l’euthanasie au Canada démontrent un réel problème avec le système de soins de santé.  

En voici quelques-uns pour illustrer ce dernier point : 

  •  Alan Nichols (Toronto), un homme souffrant de dépression et d’autres troubles mineurs qui ne mettaient pas sa vie en danger, a été euthanasié. 
  • Jennyfer Hatch (Vancouver), une femme qui a participé à la publicité de Simons pour l’euthanasie. Elle souffrait d’une maladie chronique, mais aurait voulu vivre, selon ses amis, si elle avait eu accès à de meilleurs soins de santé. 
  • Jacques Commeau (Montréal) : un homme qui a demandé l’euthanasie en raison des lacunes du système de soins de santé, mais qui a annulé sa demande. 
  •  Joannie Cowie et Les Landry (Ontario) qui ont demandé l’euthanasie en raison de leur invalidité et de leur pauvreté.  
  • Donna Duncan (Colombie-Britannique) dont le décès par euthanasie a déclenché une enquête policière.   
  •  Sathya Dhara Kovac (Winnipeg), qui blâme le système pour sa décision d’euthanasie. 
  • Amir Farsoud (Ontario) qui a demandé l’euthanasie pour éviter de se retrouver sans abri.  
  •  Rod McNeill (Ontario) dont la fille conteste que son père Rod ait voulu être euthanasié après seulement un mois d’hospitalisation en Ontario pour une maladie dont, finalement, il ne souffrait pas, a révélé l’autopsie.  
  •  Roger Foley : un homme qui s’est vu refuser des soins de santé et à qui les médecins ont proposé l’euthanasie à la place.  
  •  Kiano Vafaeian (Toronto), un homme de 23 ans souffrant de dépression, de diabète et de perte de vision d’un œil, a demandé à être euthanasié sans en informer sa mère.  
  •  Un ancien combattant des Forces canadiennes cherchant à se faire soigner pour un trouble de stress post-traumatique et une lésion cérébrale traumatique s’est vu proposer de manière inattendue et désinvolte une aide médicale à mourir.  

 « Tim Stainton, directeur de l’Institut canadien pour l’inclusion et la citoyenneté de l’Université de Colombie-Britannique, a décrit la loi canadienne comme "probablement la plus grande menace existentielle pour les personnes handicapées depuis le programme nazi en Allemagne dans les années  1930" », rapporte AP News. 

 



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