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Un Canadien : « Les médecins m’ont refusé des soins de santé et m’ont offert l’euthanasie à la place »

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

Le suicide assisté a été légalisé au Canada en 2015 [en 2014 au Québec], et depuis, le nombre de personnes qui choisissent de se suicider a grimpé en flèche chaque année. Mais, de toute évidence, ce n’est pas tout — des gens feraient l’objet de pressions pour qu’ils choisissent l’euthanasie. Roger Foley, 42 ans, est atteint d’une ataxie cérébelleuse, une maladie cérébrale incurable. Foley a besoin d’aide pour ses besoins quotidiens, car sa maladie limite sa capacité à utiliser ses bras et ses jambes. Mais selon Foley, ses médecins n’ont pas voulu lui donner les soins dont il a besoin ; au lieu de cela, affirme-t-il, ils veulent qu’il opte pour le suicide assisté.

Foley a intenté une poursuite contre le Victoria Hospital London Health Sciences Centre, le South West Local Health Integration Network, le Centre for Independent Living in Toronto et le ministre de la Santé et des Soins de longue durée d’Ontario, ainsi que les procureurs généraux de l’Ontario et du Canada, pour avoir légalisé le suicide assisté sans prévoir pour les Canadiens le droit à des soins de santé adéquats s’ils ne veulent pas mourir. Et selon Foley, les soins médicaux qu’il a reçus étaient inférieurs aux normes.

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Le gouvernement avait choisi son prestataire de soins de santé à domicile pour lui, mais cela le rendrait encore plus malade. « On m’a donné les mauvais médicaments, on m’a donné de la nourriture et j’ai eu une intoxication alimentaire, des travailleurs se sont endormis dans mon salon, des brûleurs et des appareils constamment allumés, un feu, et j’ai été blessé pendant des exercices et des transports », a déclaré M. Foley. « Quand je rapporte ces choses à l’agence, je n’obtiens pas de réponse. » Il a dû être admis deux fois à l’hôpital, ce qui, selon lui, est dû aux soins de qualité inférieure qu’il recevait.

Foley a ensuite présenté une demande pour gérer sa propre équipe de soins de santé, mais le gouvernement a refusé. Il a séjourné à l’hôpital tout en essayant d’obtenir des soins appropriés. « J’ai besoin d’un financement autogéré pour pouvoir rentrer chez moi », a dit M. Foley. « J’ai besoin de pouvoir embaucher mes propres employés pour organiser mes soins (à domicile). » Il a ensuite dit que l’hôpital lui offrait deux choix : un congé forcé, où il devrait subir les mêmes soins inférieurs aux normes avec les organismes précédents, ou l’euthanasie. Les membres du personnel ont menacé Foley, s’il continuait de rester à l’hôpital, d’être facturé 1 800 $ par jour, ce que Foley qualifie, à juste titre, de coercitif :

« Je n’ai pas reçu les soins dont j’ai besoin pour soulager ma souffrance et l’on ne m’a offert que le suicide assisté. J’ai de nombreux handicaps graves et je suis totalement dépendant. Avec le temps qu’il me reste, je veux vivre dans la dignité et vivre aussi indépendamment que possible ».

Malheureusement, l’histoire de Foley n’est pas la seule de cette nature ; une mère a également fait la une des journaux internationaux après qu’elle ait rapporté que les médecins l’avaient pressée de permettre l’euthanasie de sa fille handicapée. L’euthanasie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sans leur consentement est également envisagée, tout comme l’euthanasie des enfants.

Il est troublant qu’un pays avec des soins de santé gérés par le gouvernement traite la vie des gens comme s’ils portaient sur eux le symbole du dollar, refusant de donner aux gens les soins dont ils ont besoin, tout en regardant ailleurs alors que les gens sont poussés à mourir.



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