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Une réflexion sur l'affaire du juge Delisle

Sur le blog de Jeannot Vachon, du 12 juin 2012:

 

(Seul le juge Delisle connaît la vérité sur la mort de sa femme...)

 

En présumant de la culpabilité du juge Delisle pour avoir tué son épouse malade, il y a un outil qui lui faisait défaut pour se débarrasser d’un lourd fardeau pour vivre une belle retraite. Si, comme plusieurs le suggèrent, on avait légalisé l’euthanasie, sous de jolis principes, la conjointe malade aurait sans doute signé elle-même pour un suicide assisté.

Combien de pressions auraient-elles été nécessaires de la part du conjoint en santé pour persuader Nicole Rainville qu’elle était un poids mort, qu’elle n’était plus l’ombre d’elle-même, que sa maladie lui avait fait perdre sa dignité, que des jours de plus en plus sombres se dessinaient pour elle, que de s’accrocher à la vie n’aurait fait que pourrir la vie de ses proches et coûter une fortune à la société?

Et si le meurtre avait plutôt été un suicide assisté, pensez-vous que le juge Delisle aurait passé aux aveux? Pour aller passer dix belles années de sa retraite en prison, comme Robert Latimer qui avait euthanasié par compassion(sic) sa fille malade?

Pourquoi les partisans du suicide assisté n’ont pas utilisé ce procès pour sortir sur la place publique et dire qu’en fin de compte la mort de Nicole Rainville était une bonne chose? Que le juge Delisle, coupable ou non, par meurtre ou par simple négligence, a rendu un fier service à sa conjointe et à la société en abrégeant chez elle des jours de qualité de vie amoindrie?

La légalisation de l’euthanasie n’enverrait-elle pas un message clair à nos vieux et à nos malades? Qu’ils doivent dorénavant réfléchir au choix qu’ils font de demeurer un fardeau pour la société et pour les proches ou de libérer le plancher au nom de la dignité?

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Avoir un second enfant en Chine? Par corruption seulement

Sur le site de NTDTV.CA du 11 juin 2012 où vous pouvez voir le vidéo des nouvelles:

(35 000 avortements par jour en Chine dont un grand nombre sont forcés...) 

 

2012-06-11
Récemment, des médias de Pékin ont rapporté qu'un couple avait dû préparer un dossier de plus de 50 pages et obtenir plus de 30 sceaux administratifs avant de recevoir la permission de donner naissance à leur deuxième enfant. La procédure leur a pris 6 mois. Selon Zhang Sutian, un analyste des affaires chinoises, ce récit reflète bien la lourdeur de la procédure bureaucratique du système communiste. Certaines personnes ont dû recourir à la corruption pour obtenir la permission d'avoir un deuxième enfant.
Selon "Nouvelles du soir de Pékin", il y a 6 mois Wang Mei est tombée enceinte de son deuxième enfant. Elle et son mari sont tous deux des enfants uniques et selon la loi chinoise ils ont le droit d'avoir un second enfant. Le couple a donc entamé une longue procédure administrative et a fait de nombreux voyages entre leur ville natale et Pékin pour obtenir plus de 30 sceaux administratifs et un dossier de plus de 50 pages. Au final, le Bureau de la planification familiale local leur a demandé d'obtenir le consentement d'au moins dix personnes. C’est enceinte de 7 mois que Wang Mei et son mari ont enfin obtenu le permis.

L'analyste des affaires chinoises Zhang Sutian souligne que le gouvernement chinois n'a pas vraiment mis en oeuvre la politique du deuxième enfant et que les sceaux administratifs impliquent la corruption.

Zhang Sutian, Analyste des affaires chinoises : "Il se peut que certaines régions l'appliquent. Mais pour autant que je sache, la politique du deuxième enfant n'est appliquée qu'en forme, mais pas en pratique. Pour moi, cette politique est nourrie de la procédure et de la corruption bureaucratiques. Tant que vous avez de l'argent, vous pouvez avoir un second enfant facilement."

D'après Zou Huofa, un avocat de Pékin, dans certaines régions, les couples enfant unique sont autorisés à avoir un deuxième enfant, ce qui n’est hélas pas le cas pour d’ autres régions.

Zou Huofa, Avocat de Pékin :
"La politique est différente selon les régions."

Zhang Sutian révèle que certains couples qui ne sont pas qualifiés pour avoir un deuxième enfant et qui ont eu une fille, dépensent une fortune pour acheter une fausse évaluation psychiatrique concernant leur fille. Pour avoir un deuxième enfant, un nombre considérable de chinois demandent l'asile politique à l'étranger.

 

Zhang Sutian, Analyste des affaires chinoises :
"Dans mon enfance, je voyais souvent des miliciens transportant des femmes enceintes dans une clinique qui était à l’époque mal équipée afin de leur faire subir un avortement forcé. La politique de l'enfant unique du parti communiste chinois est très cruelle et est anti-humanité. Cette politique a forcé un grand nombre de Chinois à partir à l'étranger et à demander un statut de réfugié. C'est un énorme scandale pour la Chine."

La politique de l'enfant unique a été mise en oeuvre en Chine continentale depuis 1979. Selon une estimation des Nations Unies, en 2100 le nombre d’habitants sera de 500 millions en Chine et des dizaines de millions de familles auront leur enfant unique qui, d’après le calcul décéderait avant les parents.

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Les relations sexuelles précoces font doubler le risque de cancer du col de l'utérus: les québécoises sont les plus à risques

Sur le site de Radio-Canada du 21 décembre 2009:

 

 

Plus les adolescentes ont leurs premières relations sexuelles tôt, plus elles ont de risque de développer un cancer du col de l'utérus, montre une étude du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

Les adolescentes qui ont leurs premières relations sexuelles très jeunes doublent leur risque de développer un cancer du col de l'utérus, montre une étude internationale menée auprès de 20 000 femmes.

En fait, les travaux réalisés par ce centre affilié à l'Organisation mondiale de la santé permettent d'établir que les jeunes filles des milieux défavorisés, qui ont en moyenne des relations sexuelles quatre ans plus tôt que les jeunes filles de milieux aisés, présentent deux fois plus de risque de développer un cancer du col de l'utérus.

Certains chercheurs avançaient que la différence entre les deux milieux était peut-être causée par des examens de dépistage moins fréquents dans les zones les plus pauvres, mais la cause même demeurait inconnue.

Cette hypothèse était basée sur le fait que les niveaux d'infection au VPH, responsable de la majorité des cas de ce type de cancer, semblaient similaires d'un groupe à l'autre.

Cette étude menée auprès de 20 000 femmes montre plutôt qu'une vie sexuelle précoce et active modifierait le potentiel cancérigène de l'infection au VPH.

L'âge auquel une femme a son premier bébé est également un élément de risque.

Le détail de ces travaux sont publiés dans le British Journal of Cancer.

Le cancer du col de l'utérus tue 240 000 femmes par an dans le monde, dont environ 380 Canadiennes.

Et jusqu'à maintenant, on ne dit qu'à voix basse que le préservatif ne protège pas contre le VPH... On se préoccupe plus de la liberté sexuelle que d'une véritable santé sexuelle... Et on ne le dit certainement pas aux pays en voie de développement qui n'ont pas accès aux vaccins protégeants contre une minorité de types de VPH.

Les Québécois(e)s sont les plus nombreux à avoir des relations sexuelles précoces. Un article paru sur le site du journal Le Devoir du 4 mai 2005:

Les adolescentes du Québec sont nettement plus précoces que les garçons, côté activité sexuelle, et elles supplantent l'ensemble des Canadiens, toutes catégories confondues.

Des données de Statistique Canada dévoilées hier révèlent en effet que 21 % des Québécoises de 14-15 ans affirment avoir déjà eu une relation sexuelle, en comparaison de 16 % pour leurs copains. À la question «As-tu déjà eu une relation sexuelle?», ce sont pourtant environ 13 % des jeunes du même groupe d'âge, filles et garçons, qui avaient coché oui dans tout le Canada, pour une moyenne nettement moins élevée.

Les provinces de l'Atlantique suivent le Québec (10 % des garçons et plus de 20 % des filles), tandis que l'Ontario et l'Ouest canadien sont associés à une tendance différente, 10 % environ des adolescents de 14-15 ans ayant affirmé avoir déjà entamé leur vie sexuelle active.

Ces données, dévoilées hier dans un article intitulé «Relations sexuelles précoces», sont tirées de L'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, effectuée par Statistique Canada lors des cycles de 1996, 1998 et 2001. Elles révèlent qu'au Canada, dès 14 ou 15 ans, 12 % des garçons ont eu des rapports intimes contre 13 % des filles.

L'estime de soi influe-t-elle sur la précocité des relations sexuelles, et de façon inverse chez les filles par rapport aux garçons? L'étude soulève aussi cette poignante question.

En effet, les demoiselles dont l'estime de soi était faible vers 12 ou 13 ans, de leur propre aveu, sont plus susceptibles d'avoir eu des relations sexuelles précoces, pendant que chez les garçons, le phénomène inverse s'observe: ceux dont l'image de soi vacillait à un jeune âge étaient moins susceptibles de démarrer tôt leur vie sexuelle.

Les données de Statistique Canada qui s'attardent à l'estime de soi font partie d'un effort qui vise à vérifier les liens entre la précocité de la vie sexuelle et certaines caractéristiques sur lesquelles les jeunes ont été interrogés, telles que l'âge et le développement physique, la nature de la relation avec les parents, l'usage du tabac et la consommation d'alcool, ainsi que les pratiques religieuses.

«Cette donnée sur l'estime de soi constitue certainement un des résultats les plus intéressants de l'étude, explique Didier Garriguet, analyste à Statistique Canada et auteur de l'étude. Même s'il faut faire attention de ne pas établir de lien de cause à effet, cette caractéristique nous renseigne quand même sur l'état des jeunes au moment de leur première relation sexuelle.»

Dans un dossier publié récemment par Le Devoir sur la sexualité des adolescents, et qui a provoqué une onde de choc, on s'attardait à la précocité de certaines pratiques troublantes chez les jeunes, aussi tôt qu'à la fin du primaire. Les spécialistes y déploraient l'érotisation de l'enfance, la banalisation sociale entourant le phénomène et s'inquiétaient aussi de l'image de la femme véhiculée par certaines pratiques. Les données dévoilées hier, sur la faible estime des filles, ajoutent à ce portrait troublant.

Le docteur Christian Fortin, spécialiste de la santé publique au Centre hospitalier universitaire de Québec, exprime toutefois des réserves quant aux données reproduites dans l'étude, qui contredisent d'autres chiffres dévoilés en 2003 à la demande du Conseil des ministres de l'Éducation du Canada sur la précocité des relations sexuelles. Sondés à travers l'école, les jeunes de 14-15 ans avaient dans cette étude affirmé, dans une proportion de 23 % — comparativement à 13 % pour Statistique Canada —, avoir eu des relations sexuelles.

«Ici [dans l'étude de Statistique Canada], il s'agit d'un intervieweur à domicile», a noté hier le Dr Fortin, l'un des auteurs de l'Étude sur les jeunes, la santé sexuelle, le VIH et le sida au Canada. «Des précautions ont été prises, mais c'est plus suspect comme manière de faire», ajoute-t-il, craignant pour la protection de l'anonymat.

Les auteurs de l'étude de Statistique Canada ont eux-mêmes exprimé les limites de leur étude — une première qui n'a pas de comparable —, car celle-ci ne définit pas la nature de la «relation sexuelle» tout en supposant qu'il s'agit là d'une relation avec pénétration. En plus de répondre possiblement de manière «socialement acceptable», plutôt que de décrire fidèlement leur réalité, les jeunes ont peut-être aussi «exagéré leur expérience», en plus d'avoir peut-être commis des «erreurs de remémoration».

Un autre article dévoilé du même souffle hier, celui-là sur l'usage du condom et les MTS, révèle que «bon nombre de jeunes peuvent mettre leur santé en péril en ayant des relations sexuelles sans condom», comme l'explique le bulletin d'information de Statistique Canada, Le Quotidien.

Basée sur d'autres données — tirées de L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, de 2003 —, cette analyse dévoile que trois jeunes sur dix qui racontent avoir eu des relations sexuelles avec des «partenaires multiples» l'année précédente n'avaient pas utilisé de condom lors de leur dernière relation.

Quatre pour cent des jeunes de 15 à 24 ans affirment avoir eu un diagnostic de MTS, 44 % des jeunes de 20-24 ans actifs sexuellement ont dit faire l'amour sans condom, en comparaison de 33 % des jeunes adultes de 18-19 ans et de 22 % des ados de 15-17 ans.

Cette fois encore, le Québec remporte le concours des données les plus élevées, puisque 74 % des Québécois de 15-24 ans ont affirmé avoir déjà eu des relations sexuelles, par rapport à une moyenne canadienne de 62 % et à l'Ouest canadien qui oscille autour de 55 %.

Au Québec, on préfère que les jeunes attrapent le VPH plutôt que de leur parler d'abstinence sexuelle au secondaire... 

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Des changements chez Coeur de Pirate...

Sur le site internet du journal La Presse du 12 juin 2012:

(Béatrice Martin alias Coeur de Pirate)

 

 

Ce qu'elle sait, toutefois, c'est que Coeur de pirate ne sera plus tout à fait la même la prochaine fois. «L'album Blonde, c'est la fille que j'ai été dans les trois dernières années. Mais j'ai beaucoup changé depuis que tout ça m'est arrivé, dit-elle en faisant allusion à sa grossesse. J'ai l'impression que je filtre, que je tasse pas mal de choses, que mes priorités ont vraiment changé. Je suis super fière de cet album-là, mais il représente ce que j'étais et ce que j'ai essayé de combattre: une fille qui manquait de confiance en elle, qui souffrait beaucoup d'insécurité et qui essayait de comprendre ce qui se passait autour d'elle. Si je n'étais pas devenue enceinte, je ne sais pas ce qui me serait arrivé. Ça m'a fait grandir d'un coup.»

Chose certaine, Béatrice va continuer à raconter ses propres histoires parce que, dit-elle, elle ne maîtrise pas encore l'art de raconter celles des autres. Mais ses histoires seront différentes.

«Dans mes deux albums, j'ai vraiment joué à la victime dans mes chansons. D'en parler m'a aidé à passer au travers.Il y a des gens qui se sont retrouvés là-dedans et c'était ça, le but premier. C'était le portrait d'une fille brisée. J'écoute le disque de Lana Del Rey, c'est la même chose. Je n'ai plus envie de faire ça parce que je ne suis plus du tout ça.»

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Bonne nouvelle, le retour des boites à bébé

Sur le site du Salon Beige du 11 juin 2012:

 

 

 

 

11 pays d'Europe ont instauré le système des "boîtes à bébés"

Destinées aux parents en détresse qui veulent abandonner leur nouveau-né dans l'anonymat absolu, ces boîtes se multiplient en Europe, à tel point que les Nations unies tirent la sonnette d'alarme. L'ONU préfère l'avortement ?

L'Allemagne a été la première à réintroduire le mécanisme en avril 2000. Depuis, dix autres pays européens l'ont adopté, comme l'Italie, la Suisse ou encore la Pologne. Aujourd'hui, plusieurs centaines de "boîtes à bébé" sont installées sur le Vieux continent. En France, cet abandon existe avec l'accouchement sous X, lui aussi remis en question par ceux-là même qui militent pour l'avortement.

Pour les Nations unies, le système des boîtes à bébés violerait le droit fondamental d'un enfant de connaître ses parents. En revanche, le droit fondamental d'un enfant à la vie... Et pour Le Monde :

"Les défenseurs de cette pratique sont souvent les mêmes qui militent contre l'avortement."

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Réponse à Jean-Claude Leclerc du journal Le Devoir sur la question de l'imposition de d'"alliance gais-hétérosexuels" en Ontario

Dans le journal Le Devoir du 11 juin 2012, Jean-Claude Leclerc traite de la question de l'imposition des "alliances gais-hétérosexuels" dans les écoles catholiques d'Ontario. Le journaliste se moque de la conscience "éclairée" dont l'Église se réclame. C'est pure ignorance de sa part. Voici donc certains points de la pensée de l'Église traitant des questions de la théorie du genre et de l'homosexualité. Si Jean-Claude Leclerc parvient à comprendre le texte du psychanalyste et spécialiste en psychatrie sociale Tony Anatrella, il pourra dire qu'il a fait l'expérience une fois dans sa vie de ce que cela signifie avoir une conscience "éclairée". Sur le site de Zenit.org du 5 juin 2012:

 

L’homosexualité est un des effets de la théorie du gender qui tente de définir la sexualité non pas à partir des deux seules identités sexuelles qui existent (l’homme et la femme), mais en fonction des orientations sexuelles, qui elles sont nombreuses et variées et relèvent du conflit plus ou moins remanié avec les pulsions partielles et les identifications primaires.

Lorsque l’on parle de l’homosexualité, il convient de distinguer l’aspect individuel de l’aspect social, notamment en ce qui concerne le mariage entre personnes de même sexe et l’adoption des enfants.

Sur le plan individuel, l’homosexualité a toujours existé et existera sans doute toujours plus ou moins. La plupart des études sérieuses indiquent qu’il n’y a pas d’origine génétique ou neurophysiologique à cette tendance particulière. Il est assez étonnant de constater que l’on nie la nature humaine avec des caractéristiques particulières à l’homme et à la femme et en même temps on voudrait affirmer qu’il existe une nature homosexuelle fondée sur du génétique ou du biologique comme pour montrer le caractère normal de cette inclination. Si la sexualité humaine est relativement conditionnée par des déterminants biologiques, elle dépend aussi et surtout de la représentation que chacun se fait de ses désirs. La vie pulsionnelle s’élabore dans un système de représentations liées aux diverses expériences que l’enfant et l’adolescent font de leur corps. Les premières identifications sont multiples et souvent en direction des personnes de même sexe pour conforter l’identité du garçon et de la fille. Et c’est lorsque des conflits internes se présentent et ne sont pas résolus que des orientations particulières peuvent apparaître en contradiction avec l’identité du sujet. Ce qui veut dire que l’homosexualité n’est pas une alternative à l’altérité sexuelle qui se noue uniquement entre un homme et une femme. Elle est davantage l’expression d’une fixation primitive au même et au semblable que soi, et relève d’une difficulté à intérioriser l’autre sexe.

Il y a différentes formes d’homosexualité : certaines peuvent évoluer et s’acheminer naturellement vers l’attrait de l’autre sexe pendant que d’autres sont moins mobiles. Le drame est que le contexte actuel ne favorise pas une interrogation sur soi à ce sujet afin de savoir à quoi correspond cette tendance. Or, de nombreuses personnes viennent souvent consulter dans l’espoir de modifier cette orientation et certains arrivent à la remanier. Mais il y a une sorte de tabou et d’interdit à penser que l’on pourrait changer une orientation homosexuelle alors que pourtant des personnes y parviennent. On admet facilement que quelqu’un qui est hétérosexuel puisse devenir homosexuel alors que l’inverse serait impossible.

Bien entendu, il ne s’agit pas d’utiliser des démarches et des pratiques d’autosuggestion mais de laisser la liberté de parole au sujet qui va chercher à prendre conscience de ce qui l’a conduit à s’organiser psychologiquement de cette façon et à décider ce qu’il peut vivre et assumer.

Il est vrai que l’influence sociale d’une société narcissique incline à se penser de façon confuse en matière sexuelle. Des adolescents et des jeunes consultent car après quelques échecs amoureux, ils s’imaginent qu’ils sont peut-être homosexuels et vivent même des expériences afin de savoir ce qu’ils sont. Ce qui montre combien les sujets actuels ont du mal à occuper leur intériorité et à savoir identifier leurs désirs ; tout devrait se jouer dans l’agir.

La question homosexuelle est insuffisamment travaillée afin de comprendre de quel fonctionnement psychique elle relève. Il y a également une sorte de paresse intellectuelle qui consiste à attribuer à la relation entre deux personnes de même sexe les mêmes caractéristiques qui sont celles, et de façon exclusive, propres au couple formé par un homme et une femme.

Dans ces conditions, pourquoi cette volonté de "marier" des personnes de même sexe ?

Nous passons ici sur le versant social de la question homosexuelle avec plusieurs réponses que j’ai déjà eu l’occasion de développer dans mes ouvrages et articles.

- Il y a derrière cette revendication une volonté d’être reconnu par la société et d’admettre l’homosexualité comme une autre forme de sexualité parmi d’autres. La question est de savoir si elle peut être considérée socialement comme une forme de sexualité comme une autre et de s’interroger aussi sur le fait suivant : à partir de quel type de sexualité la société s’organise ? L’homosexualité ne représente aucune nécessité sociale, c’est pourquoi toutes les sociétés se sont toujours organisées autour du mariage entre l’homme et la femme puisqu’ils sont les seuls à former un couple et à signifier l’altérité sexuelle dont le lien social a besoin.

- Il faut également considérer que le divorce a entraîné une dévalorisation du sens du mariage comme alliance entre un homme et une femme, du fait de l’affaiblissement de ses obligations et du laxisme de la loi et des juges qui ne les respectent plus. Sans doute parce que cet état de vie n’a pas été suffisamment préparé, la maturité restait encore fragile pour avoir le sens d’un engagement et que le projet de vie était à peine ébauché. De là est née une mentalité individualiste à partir de laquelle de nombreuses personnes ont eu du mal à accéder à la dimension sociale de la vie affective à travers le mariage et de sa responsabilité objective à l’égard de l’autre et des enfants. Le couple sentimental (en dehors de toute dimension sociale) s’est imposé au détriment du couple fondé sur une alliance (mariage). Il suffit ainsi d’éprouver de forts sentiments pour partager une vie commune sans avoir à l’inscrire dans le conjugal et le familial. D’où des formes d’unions de « fait » qui créent des confusions et ne favorisent pas le lien social. Le concubinage, les foyers monoparentaux et les couples dissociés, et pas davantage les duos entre personnes de même sexe, ne peuvent en aucun cas représenter des modèles cohérents d’avenir. Ils sont contextuels et, en eux-mêmes, ils ne sont pas structurants. Il suffit de constater que les foyers monoparentaux et les couples divorcés s’appauvrissent à bien des égards et notamment sur le plan économique pour réaliser qu’ils ne peuvent pas servir de référence. C’est bien souvent ce que disent des adultes issus de ces situations alors qu’ils étaient enfants, sans avoir à condamner ou à rejeter leurs parents. Mais ils savent qu’ils veulent vivre autrement dans l’intérêt de leur couple et de leurs enfants, et découvrent le sens du mariage et de la fidélité.

- Aujourd’hui,le mariage apparaît davantage comme la reconnaissance sociale des sentiments que comme l’expression de l’engagement irrévocable entre un homme et une femme et détaché de la procréation et donc de la filiation. Dans ces conditions purement sentimentales n’importe qui peut se marier avec n’importe qui, et n’importe qui peut se désigner père ou mère d’un enfant en dissociant la parenté (on a tort de parler de parentalité) de la fertilité et de l’acte sexuel. En manipulant le langage, il est possible de dire une chose et son contraire et de chercher à nommer l’impensable et ce qui n’existe pas en réalité. La nature du mariage ne se réduit donc pas à être la reconnaissance sociale des sentiments. Il est une institution dans laquelle un homme et une femme inscrivent leur conjugalité et la génération dans une continuité familiale et intergénérationnelle. Deux personnes de même sexe ne sont pas situées pour être capables d’assumer ces caractéristiques objectives du mariage. La filiation et l’intergénérationnel s’arrêtent à leur monosexualité.

-L’égalité des droits et la lutte contre les discriminations sont d’autres arguments utilisés pour justifier le mariage entre personnes de même sexe.

Si nous sommes tous égaux devant la loi, cela ne veut pas dire que toutes les situations de vie sont égales et ont la même valeur. Il y a ici un détournement du sens de l’égalité et des droits qui laisse entendre que toutes les associations affectives seraient de même nature et pourraient s’inscrire dans le mariage. Le mariage relève d’un droit uniquement réservé aux hommes et aux femmes puisqu’il correspond à l’alliance des sexes, mais il est actuellement instrumentalisé à des fins politiques comme pour normaliser l’homosexualité.

Les responsables politiques qui légifèrent ainsi sur toutes les failles et les points aveugles de la société, contribuent surtout à fragiliser le cadre porteur et à participer à la déstructuration des citoyens à commencer par les plus jeunes. Nous en payerons le coût humain et social sur les générations à venir dans trente à quarante ans.

Il n’y a rien de discriminatoire et c’est faire œuvre de raison que de soutenir que le mariage comme la conception et l’adoption des enfants ne se définissent uniquement qu’à partir d’un homme et d’une femme. En ce sens, l’enfant n’est pas un droit, alors que son droit et son intérêt supérieur sont d’être conçu et éduqué entre un homme et une femme, un père et une mère, qui vivent dans cette cohérence leur sexualité. L’adoption des enfants dans un univers monosexué est souvent présentée en termes purement affectifs plutôt que structurels : de quoi a besoin un enfant ?

- Ce détournement de sens du mariage s’est amplifié avec la création du Pacs, comme je l’avais dit à l’époque, en participant à la déstructuration du mariage jusqu’à favoriser son inutilité, voire sa disparition. Le mariage, qui est une institution, devient de plus en plus un contrat (comme un contrat de biens) qui va d’union en désunion au point de créer les conditions psychologiques d’une société d’instables affectifs, de polygames à travers le multipaternariat, de relations précaires et de confusions sexuelles.

En ce sens, le Pacs qui est plus facile à manier juridiquement, risque de se substituer au mariage en baisse constante, en devenant le signe de l’inconstance affective de l’époque contemporaine. Les pouvoirs publics prennent une grave responsabilité en dérégulant un système symbolique qui a mis des siècles à s’élaborer et à s’affiner au bénéfice de l’alliance entre l’homme et la femme. Le Pacs et le mariage entre personnes de même sexe va rendre inutile le mariage étant donné que divers contrats d’association se mettent en place. Dans ces conditions, il y a une forme d’injustice et de discrimination à obliger le mariage civil avant de se marier religieusement. Je l’avais évoqué dans mon livre « La différence interdite », qui est toujours d’actualité au moment où certains se demandent pourquoi on les oblige à se marier devant cette confusion légale.

- Le mariage entre personnes de même sexe représente une véritable incohérence qui porte atteinte à l’altérité sexuelle dont la société a besoin. Le signal qui est ainsi envoyé à la société laisse entendre que celle-ci valorise la recherche du même et du semblable et qu’elle le reconnaît dans la loi au détriment du sens de l’autre. A-t-on mesuré toutes les conséquences collatérales d’une telle vision restrictive des relations individuelles et du lien social ? Il suffit de réfléchir pour savoir comment nommer ce système dans lequel on voudrait nous enfermer.

Enfin il est assez étonnant de constater, au moment où l’implosion financière menace la planète, où la famille fondée par un homme et une femme a besoin d’être soutenue tout en accompagnant des situations particulières comme celles des foyers monoparentaux, alors que l’école, les programme scolaires et la transmission posent de grave problèmes et que nous allons vers un relatif effondrement de l’emploi, que pendant ce temps-là, les responsables politiques légifèrent sur des problèmes de mœurs manifestant ainsi leur impuissance à traiter l’essentiel. C’est de cela dont témoignent également les campagnes législatives dans de nombreux pays : les questions de fond ne sont pas abordées et les projets des candidats ne sont pas révélés dans l’espoir de remporter les suffrages. Il est assez inquiétant d’observer que la plupart des politiques ne cherchent pas à évaluer les conséquences quand, sous la pression des lobbies, ils imaginent marier les personnes de même sexe. Il n’y a pas un droit au mariage en dehors de certaines nécessités, encore faut-il être en condition pour se marier.

On l’aura compris, il est injuste de parler des « familles » en laissant entendre qu’il y aurait plusieurs modèles possibles alors qu’il s’agit de conditions singulières à partir desquelles la famille ne saurait se définir. Il est tout aussi inadéquat de parler de la « famille traditionnelle » en l’accolant à de soi-disant nouveaux modèles (concubinage, foyers monoparentaux, homoparentalité) alors qu’ils représentent une segmentation du sens de la famille à laquelle il deviendra de plus en plus difficile de s’identifier. Il convient surtout de parler de la famille à partir de l’identité qu’elle revêt. L’identité de la famille n’est pas dans ce qu’on en fait, mais dans ce qu’elle est intrinsèquement. Sinon on confond les aléas de l’existence, les affects et les situations singulières avec ce qui définit la famille.

C’est dans ce sens que le Pape Benoît XVI a parlé à Milan aux 7èmes Rencontres Mondiales des Familles en disant : « La famille doit être redécouverte en tant que patrimoine principal de l'humanité, signe d'une culture vraie et stable au profit de l’homme … L’État est appelé à reconnaître l’identité propre de la famille, fondée sur le mariage et ouverte à la vie, et le droit primordial des parents à la libre éducation des enfants, selon le projet éducatif qu’ils jugent valide et pertinent ».

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Les "catholiques" sociaux aux États-Unis et l'avortement

Bien que l'aide à l'avortement soit passible d'excommunication dans l'Église catholique, de nombreux supposés catholiques ne se préoccupent pas des millions d'enfants à naître torturés et tués à travers le monde. Cela pourrait nuire à l'image d'"ouverture" qu'ils aiment propager autour d'eux. Il y a des pauvres plus "profitables" et qui nous rendront au centuple, par les bravos que nous recevront du monde, le temps passé à s'occuper d'eux...

Ce fut le cas des politiciens "catholiques" américains. Un article paru sur le site France Catholique du 7 juin 2012:

En 2010, j’écrivais dans "The Catholic Thing" un article intitulé "The Catholics for Obama Syndrome" [Le syndrome "Catholiques pro-Obama"] — un phénomène répandu lors de l’élection de 2008, où 54 % des Catholiques ont voté "Obama" — et ça dure encore alors que nous nous préparons à voter en novembre 2012.

Dans cet article je m’étendais sur l’inclination durable des catholiques à voter démocrate. Même si le candidat démocrate était un émeutier ou un dictateur, certains catholiques refuseraient encore de voter républicain. Un motif essentiel est que bien des catholiques considèrent le Parti démocrate comme le plus attaché aux principes de la justice sociale.

Étrangement, l’avortement n’est pas considéré comme un élément essentiel de justice sociale. Cette idée s’est ancrée en partie chez les catholiques suite au rassemblement historique de Hyannisport en 1964, où les Kennedy et les Shrivers [NDT : Robert Sargent Shriver était l’époux d’une demoiselle Kennedy, et a servi longtemps dans la haute administration démocrate] ont discuté pendant deux jours avec des prêtres et théologiens catholiques dissidents.

La réunion de Hyannisport était destinée à soulager les scrupules de Ted Kennedy et autres, qui étaient pro-vie à l’origine. Parmi les "experts" invités se trouvaient l’ex-Jésuite Albert Jonsen, les Pères Joseph Fuchs et Robert Drinan, Charles Curran, Richard Mc Cormick, et le Révérend Giles Milhaven. Après un long et intense dialogue, ils conclurent qu’un catholique pourrait voter en faveur de l’avortement.

L’évolution fut progressive. En fait, Ted Kennedy écrivait en 1971 à un délégué, insistant sur le devoir impérieux de notre génération de "faire face à sa responsabilité envers les enfants dès l’instant de la conception". Mais au cours des années 1970 Kennedy évolua, devenant un soutien actif des "droits à l’avortement", entraînant à sa suite John Kerry, Nancy Pelosi, et bien d’autres catholiques, dont certains siègent encore au Congrès.

L’idée que le droit à la vie ne figure pas sur la liste des droits à défendre a pris corps, et s’est répandue chez les catholiques attachés aux démocrates. Pour eux, le fait qu’Obama était fermement partisan de l’avortement, y-compris de la mise à mort d’un bébé survivant à un avortement raté, n’était pas un obstacle à le considérer comme un champion de la justice sociale.

De plus, l’idée que le parti républicain est un "parti de riches" s’est aussi répandue chez les démocrates catholiques — malgré le fait que les grands "meneurs et animateurs" parmi les démocrates — Kennedy, Kerry, Pelosi et autres — sont à la tête de fortunes considérables ; sept des dix plus riches députés au Congrès sont démocrates.

Mais le plus étrange dans la myopie des catholiques démocrates est leur conception selon laquelle le Parti républicain serait hostile aux droits civils. Tous les textes relatifs aux droits civils, jusqu’en 1964, ont été soutenus par les républicains — y-compris les 13ème, 14ème et 15ème amendements [à la Constitution], la loi relative aux droits civils de 1866 [après la guerre de Sécession], la loi de Reconstruction de 1867, les textes anti-lynchage, et les textes interdisant le vote censitaire ; c’est le Parti républicain qui a mis en œuvre la déségrégation dans les écoles publiques et dans l’Armée, qui a instauré la Commission des Droits civils en 1958, et a soutenu le texte de 1964 sur les Droits civils.

Ceux qui ont suivi l’actualité des années 1950, 1960 se rappellent que les gouverneurs démocrates tentèrent de freiner la déségrégation ; et que tous les sénateurs opposés aux droits civils des Noirs étaient des démocrates.

On peut expliquer la vue faussée sur le comportement des républicains sur les droits civils par les initiatives du président Nixon lançant "l’action positive". En était résultée chez certains républicains une tendance à critiquer l’emploi d’un système de "quotas", et l’extension de la "discrimination négative" accordant la préférence à des minorités.

Malheureusement, depuis 2008, le Parti démocrate est devenu en fait le "parti de l’avortement". Le parti avait encore naguère un groupe "pro-vie". Mais suite aux élections de 2010, pour le plus grand chagrin du groupe des démocrates pro-vie d’Amérique, quatorze démocrates pro-vie furent battus. Ce groupe se consacre maintenant à l’établissement d’un programme "ouvert à tous", incluant l’exclusion de toute idée de subventions à l’avortement. Mais c’est peut-être insuffisant, et trop tardif.

Comment des catholiques peuvent-ils en toute conscience justifier le vote pour quelqu’un qui soutient l’avortement en toutes circonstances, même lorsqu’un bébé survit à un avortement raté ? Et accorde des aides à l’avortement dans le monde entier ? Et maintenant veut impliquer des établissements catholiques pour subventionner la contraception, les abortifs, et la stérilisation ?

La contraception est un point-clé. Bien des catholiques de gauche ont négligé "Humanae Vitae" et attendent ce qu’ils pensent être l’inévitable concession de l’Église au "sensus fidelium" (sens des fidèles) — un changement qui ne se produira jamais. Mais une tournure d’esprit contraceptive porte d’importants "liens logiques". Si on croit au "droit" du sexe sans procréation, et si le contraceptif rate, alors l’avortement reste le dernier, bien que déplorable, recours pour l’exercice de ce "droit".

Par sa sentence en 1992 la Cour Suprême établit clairement dans l’affaire "Planning Familial contre Casey le lien logique :

« À certains égards critiques, l’avortement est de même nature que l’emploi de contraceptifs. Au cours de deux décennies de progrès économiques et sociaux, les citoyens ont organisé leur mode de vie personnelle et fait les choix qui définissent leurs opinions propres et leur situation dans la société, reposant sur l’accès à l’avortement en cas de défaillance de la contraception. » La récente démission du Parti de l’avortement de Jo-Ann Nardelli, démocrate pro-vie convaincue, vice-présidente du Caucus féminin de l’État de Pennsylvanie, pourrait entraîner d’autres démissions. Mais pour de nombreux catholiques, qui se piquent de ne jamais voter républicain, et qui peuvent encore trouver un lien entre la "justice sociale" et la permissivité de l’avortement et de la contraception, pas de sursauts de conscience.

Ils ne voudraient jamais — ni, sans doute, leurs familles et amis — songer à abandonner le "programme de progrès", qui est virtuellement interprété comme synonyme du "programme catholique" — tandis que plus de cinquante millions de bébés avortés sont considérés comme "dommage collatéral".

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L'un des meilleurs articles contre le "droit" à l'avortement, de Claude Tresmontant, professeur de philosophie des sciences

Trouvé sur le site de claude-tresmontant.com du 10 juin 2012:

Le problème de l'avortement est un problème de philosophie naturelle

Nous publions aujourd'hui un long extrait de l'Introduction à la théologie chrétienne de Claude Tresmontant (p. 549), quelques jours après la parution de son interview audio sur la question de l'avortement. Il s'agit là d'un texte majeur, fondamental, à lire, méditer et faire connaître au plus grand nombre.

"Ce n'est (…) pas l'Eglise qui impose, du dehors, du haut de son autorité, des exigences, des normes. L'Eglise voit ces normes inscrites dans la réalité objective, et elle les enseigne, comme elle enseigne certaines vérités philosophiques, métaphysiques, que chacun peut discerner aussi dans la réalité objective.

"Prenons le cas de l'avortement. L'Eglise est absolument opposée à la pratique de l'avortement, qu'elle considère comme abominable. Mais ce n'est pas un caprice de sa part, ni une décision arbitraire. L’analyse objective d'un embryon dans le ventre de sa mère montre que cet embryon est organisé, informé. Dès le commencement, l'embryon est un psychisme, un psychisme inconscient, non éveillé, mais un psychisme authentique. Les travaux de la psychologie des profondeurs, depuis bientôt un siècle, ont établi qu'il existe une vie psychique de l'embryon. Si l'embryon n'était pas organisé, informé, il ne serait pas un embryon : il ne serait que de la matière, c'est-à-dire un cadavre. Cette information, cette organisation, la tradition philosophique, depuis Aristote, l'appelle "âme". C'est une convention. On peut parfaitement appeler autrement, et comme on voudra, ce fait que l'embryon est une Structure informée, organisée, et qu'il est un psychisme. Si le mot "âme" dégoûte, qu'on se dispense de l'utiliser. Il n'en reste pas moins que l'embryon est un être, un être vivant inachevé, organisé, et que c'est un psychisme. Le système nerveux se forme très tôt clans le développement embryonnaire. Il joue probablement un rôle de commande dans le développement embryonnaire.

"Bien entendu, l'embryon n'est pas un être achevé. Mais le bébé dans son berceau n'est pas non plus un être achevé. Et un enfant d'homme peut sortir de la matrice plus ou moins tôt. Il peut naître prématuré.

"Si tuer un enfant dans son berceau est considéré comme un crime, comme un meurtre, comme un assassinat, particulièrement odieux, on ne voit pas comment tuer le même enfant avant qu'il ne sorte du ventre de sa mère, pourrait ne pas être un assassinat du même ordre.

"L'âme ne vient pas dans l'embryon à la naissance, lorsque l'enfant sort du ventre de sa mère. L'âme est ce qui constitue l'embryon, l'âme est le principe d'organisation, d'information. L'âme est ce qu'on appelle dans une autre langue (le grec, au lieu du latin...) le psychisme inconscient de l'enfant dans le ventre de sa mère.

"Il est impossible de fixer arbitrairement un moment où l'embryon ne serait pas animé, puis un moment où il le serait. L'embryon est toujours organisé, informé, c'est-à-dire animé, sinon ce ne serait pas un embryon du tout.

"Il ne faut pas jouer sur les mots. Il ne faut pas se duper en modifiant le vocabulaire. Il faut avoir le courage de nommer ce que l'on fait. Tuer un embryon d'homme dans le ventre de sa mère, c'est tuer un enfant d'homme, inachevé, au même titre que le bébé qui vient de naître et qui dort dans son berceau. Il n'y a pas une différence de nature entre l'enfant qui vient de naître et l'enfant qui était un jour ou un mois plus tôt dans la matrice. Si tuer un enfant dans son berceau est un meurtre, un crime, un assassinat, alors tuer le même enfant dans la matrice, un mois, deux mois, six mois plus tôt, c'est toujours et exactement le même crime, le même assassinat.

"Si l'on estime que l'homme ne doit pas tuer un homme vivant, ni un enfant, ni un bébé dans son berceau, alors il ne doit pas tuer non plus le même enfant dans le ventre de sa mère.

"Le problème de l'avortement est un problème de philosophie naturelle. La question est simplement de savoir ce que c'est que cet embryon dans la matrice. Il n'est pas possible d'établir une discontinuité entre cet enfant dans la matrice et le même enfant dans son berceau. Le crime est le même, que l'on tue celui-ci ou celui-là.

"Voilà ce que pense en effet l'Eglise. Mais elle ne le pense pas au nom de la Révélation. Elle le pense parce que c'est ainsi, et qu'elle le voit, et que tout homme normal, raisonnable et de bonne foi, le voit pareillement. Cela ne dépend pas d'une théologie. Cela se conclut de l'analyse objective de ce qui est.

"Dans les controverses actuelles, les personnes qui désirent obtenir la liberté de l'avortement, déclarent : "mon corps est à moi". Sans doute, ces personnes sont des corps, et ces corps qu'elles sont, ces organismes vivants que sont ces femmes, sont autonomes, libres. Mais l'erreur, le sophisme, en ce qui concerne l'avortement, consiste à en déduire : "donc j'ai le droit de tuer l'enfant qui est dans mon organisme".

"Car l'enfant qui est en train de se développer dans la matrice d'une femme, n'est pas sa propriété. C'est là que se trouve l'erreur. On peut être propriétaire d'une maison. On n'a pas le droit pour autant de tuer les gens qui y passent, les gens qui y viennent ou y séjournent. On n'a pas le droit de tuer un hôte qui est sous votre toit. La loi de l'hospitalité était dans les peuples civilisés une loi sacrée.

"L'enfant qui se développe dans la matrice d'une femme n'est pas sa propriété. C'est un hôte.

"On objectera aussitôt : mais enfin, c'est la femme qui a fait cet enfant qui est en elle. Donc cet enfant est à elle, il est sa propriété. — [Mais] l'enfant qui se développe dans la matrice de la femme, ce n'est pas la femme qui l'a créé. La femme a communiqué un message génétique. L'homme a communiqué un message génétique. A partir de ces deux messages, un enfant d'homme se forme, une personne est conçue. Mais ni l'homme ni la femme ne sont au sens propre créateurs de cet enfant. Ils ont coopéré à une création. Ils ont fourni chacun un message génétique. Et la création s'opère dans le sein de la femme. Mais la femme n'est pas créatrice de cet enfant nouveau qui est en effet créé. L'enfant n'est pas sa propriété, au sens où l'artisan peut être propriétaire de l'objet qu'il a fabriqué. L'artisan peut détruire s'il le veut l'objet dont il est l'auteur. Mais la femme n'a pas le droit de tuer l'enfant qu'elle a enfanté, lorsqu'il est né, car il n'est pas sa "chose". Et elle n'a pas plus le droit de le tuer avant qu'il ne soit né, pour la même raison.

"En réalité, tuer un enfant dans son berceau, après sa naissance, ou dans la matrice, avant sa naissance, est le crime le plus grave qui soit, puisqu'on prive un enfant de sa vie d'homme, de son temps de développement. Il est admis, dans les sociétés dites civilisées, que tuer un homme d'âge mûr, ou un vieillard, est un crime, un assassinat. Lorsqu'on tue un homme ou une femme d'un certain âge, on les prive des années qui pouvaient leur rester à vivre. Lorsqu'on tue un enfant au début de son développement, on le prive d'une vie entière. Le crime est donc beaucoup plus grand.

"L'Eglise enseigne tout cela, non parce que c'est révélé, mais parce que c'est vrai. Il suffit de réfléchir un instant et sans prévention pour le voir.

"La différence entre l'Eglise et quelques hommes ou quelques femmes, c'est que l'Eglise aime les êtres, et qu'elle estime qu'on ne doit pas tuer des êtres qui sont, qui ont le droit de se développer et de vivre. Elle aime les êtres vivants, et en particulier les hommes vivants.

"Bien entendu, si l'on n'aime pas les hommes vivants, les enfants vivants, les êtres vivants, si l'on estime qu'il est de peu d'importance de tuer les êtres vivants, alors on peut aussi être partisan de l'avortement. Mais dans ce cas-là il faut professer ouvertement, franchement, qu'on estime de peu d'importance et de peu de prix la vie humaine.

"L'Eglise attache un prix infini à la vie humaine. Elle a le regard fixé sur l'être des êtres, et elle aime cet être. Tout homme normal peut avoir le même regard, qui va droit à l'être. Il n'est pas nécessaire d'être juif ou chrétien pour aimer les êtres qui sont. Le problème de l'avortement est un problème de philosophie naturelle.

"C'est un problème qui relève de l'ontologie. Les normes éthiques, à cet égard, sont dérivées d'une considération, d'une analyse, de ce qui est. Elles ne sont pas déduites d'une théologie posée au préalable, et d'une manière arbitraire. Il suffit d'avoir le sens de l'être et l'amour de l'être pour reconnaître que l'avortement est le plus abominable des crimes, car il porte contre des êtres que l'on prive ainsi de leur vie entière, de leur temps de développement, qui ne peuvent aucunement se défendre, et qui n'ont pas d'avocats.

"A propos de la question de l'avortement, qui est aujourd'hui soulevée parmi les nations qui se disent elles-mêmes, par dérision, "civilisées", on peut constater que la méthode de l'homicide est toujours la même : c'est d'abord le mensonge. L'homicide et le mensonge sont liés. Dans les guerres coloniales récentes, pour massacrer des hommes de l'Indochine, certains utilisaient une expression abominable : "casser du viet". Ces hommes du Viêtnam étaient transformés, par le langage, par cette expression, en une matière, que l'on casse, une matière indéfinie. Pendant la récente guerre d'Algérie, d'autres (ou les mêmes) osaient utiliser l'expression que l'on ose à peine citer : "crever du raton". Là encore, la méthode consistait à réduire, par le langage, des hommes créés à l'image de Dieu, au rang d'une espèce animale. Lorsque les massacreurs nazis ont exterminé des millions d'hommes, dans les camps de mort, ils ont commencé par enseigner que ces hommes ne faisaient pas partie de l'espèce humaine, puisqu'ils appartenaient à une race autre que la race aryenne.

"De même pour l'avortement. Afin de procéder à ce massacre de millions d'enfants dans le ventre de leur mère, pour justifier ce massacre, pour ne pas avoir à supporter l'angoisse intolérable qui résulte de la conscience que l'on a de tuer un enfant d'homme, on commence par déclarer qu'il ne s'agit pas d'un enfant d'homme. On compare la grossesse à un "empoisonnement". D'autres ont osé comparer le fœtus d'homme à une "tumeur" cancéreuse. Le procédé est toujours le même. Il s'agit de nier, en parole, par le langage, qu'il s'agisse d'enfants d'homme. Il se trouvera toujours un savant pourvu d'un prix Nobel pour rassurer les consciences en affirmant que l'embryon n'a pas de psychisme ou même (cela s'est vu), qu'il n'a pas de système nerveux! Or, il suffit de consulter les traités d'embryologie les plus élémentaires pour apprendre que le système nerveux est ce qui se forme en tout premier lieu dans l'embryon. On a même entendu un professeur de médecine déclarer à des millions d'auditeurs que la femme enceinte est en état de "légitime défense"! L'enfant qu'elle porte en elle est donc comparé à l'assaillant, à l'ennemi qui vient attaquer, à l'assassin ou au voleur qui vous menace!

"A partir du moment où l'on se permet de telles comparaisons, il est évident que la discussion positive, rationnelle, scientifique n'est plus possible.

"Dans quelques années, lorsque les enfants qui auront échappé au massacre sauront ce que leurs mères ont fait avec d'autres enfants qu'elles portaient en elles et qu'ils n'ont évité le même sort que par hasard, ils regarderont leurs mères d'une étrange manière. Le docteur Freud n'a pas eu l'occasion de dégager la signification de ce regard-là. Mais ses disciples pourront le faire."

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"Deux autres années de simulacres de protection des droits de l'homme"

Sur le site de C-Fam du 8 juin 2012:

(Navi Pillay, Haut Commissaire aux droits de l'homme)

 

WASHINGTON, DC, 8 juin (C-FAM) C’est dans un brouhaha de critiques sur la manière d’ordonner les priorités que Navi Pillay, le numéro 1 des droits de l’homme onusien, a lancé le mois dernier une vidéo sur « l’homophobie et la transphobie ». Dans cette vidéo, elle y conjure les Etats membres d’abroger les législations et pratiques « discriminatoires ». Elle appelle aussi toutes les personnes à « combattre les comportements homophobes » par l’éducation des enfants et des adultes.

Les dirigeants des Etats-Unis et les organisations militantes des droits de l’homme ont critiqué Mme Pillay pour son échec dans la dénonciation des abus les plus graves dans le monde. Les députés américains ont appelé l’administration Obama à revenir sur l’extension de son mandat de deux ans, pour son manque de fermeté à l’égard des violateurs des droits de l’homme. Les organisations militantes ont publiquement désavoué Mme Pillay en 2010 pour avoir cédé aux pressions de la Chine et avoir décliné l’invitation à la cérémonie de remise du Prix Nobel de la Paix au dissident politique en captivité, Liu Xiaobo.

Il y a deux semaines, les Etats-Unis avaient déjà failli bloquer la reconduction de Mme Pillay au poste de Haute Commissaire, et critiqué son bilan par rapport aux violations des droits de l’homme – hors du domaine de l’IVG et de l’homosexualité. L’administration Obama a consenti à un compromis, en acceptant que Mme Pillay soit reconduite dans ses fonctions pendant seulement deux ans au lieu de quatre. Le représentant des Etats-Unis, Ileana Ros-Lehtinen, commentant sa reconduction, déclarait : « L’ONU continuera encore deux ans son simulacre de protection des droits de l’homme. » Les membres de l’administration Bush avaient déjà exprimé leur inquiétude il y a quatre ans, lorsque Mme Pillay avait été pressentie pour le poste, à cause de son soutien à la cause de l’avortement.

La vidéo a été mise en ligne par le Bureau du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme le 7 mai dernier, pour la « journée internationale contre l’homophobie et la transphobie ». Œuvre réalisée par un professeur canadien en 2004, l’initiative se distingue de la Journée pour la journée de la « marche des fiertés LGBT ». Le thème de cette année était : « Combattre l’homophobie et la transphobie DANS et PAR l’éducation ».

La journée de la « marche des fiertés », pour « LGBT Pride », est une journée de manifestation où les personnes engagées dans le comportement gay, lesbien, bisexuel et transgenre proclament leur fierté d’être comme ils sont. La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (IDAHO) a pour but de montrer du doigt « l’homophobie » comme un phénomène honteux et qui devrait être « déconstruit dans sa logique sociale et combattu ouvertement » dans les institutions, les écoles et les quartiers.

Les autres agences de l’ONU et gouvernements ont participé à cette journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, la gratifiant de leurs déclarations et initiatives visant les écoliers.

L’UNESCO vient de publier son dossier pédagogique, qui contient des activités élaborées pour des enfants du primaire et du secondaire ( de 6 à 13 ans) pour remettre en questions les caractéristiques masculines et féminines, et dialoguer sur l’attirance envers les personnes de même sexe, et les brimades scolaires.

Des députés européens ont publié une vidéo, inspirée par la campagne anti persécution crée par le chroniqueur Dan Savage, mettant en scène des politiciens qui affirment en 17 langues qu’ils travaillent pour que « ça s’améliore » (« It Gets Better »). Dan Savage est un militant homosexuel américain qui s’est récemment distingué lors d’un discours public contre les discriminations où il commentait la Bible de manière gravement blasphématoire. Lorsque les étudiants chrétiens ont quitté la salle, il les a ouvertement humiliés en public.

La représentante officielle du département d’Etat des Etats-Unis, Anne Richard, a pour sa part fait un discours sur la « peste de l’homophobie » le 17 mai dernier, affirmant que les « réfugiés et demandeurs d’asile LBGT sont une population prioritaire pour les Etats-Unis ».

L’homophobie et la transphobie sont définis par les militants comme de l’expression de la haine à l’encontre de personnes qui sont ou se croient homosexuelles ou transgenres. Les militants considèrent cette expression de haine comme une forme de violence fondée à caractère sexiste.

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Compte rendu des rencontres familiales de Madrid et du "totalitarisme doux"

Sur le site de C-Fam du 8 juin 2012:

 

(Mgr Juan Antonio Reig Pla)

PHOENIX, 8 juin (C-FAM) Alors que les leaders pro vie et pro famille du monde entier se rassemblaient à Madrid le week-end dernier, en mai, pour le sixième Congrès mondial des familles, le héro du jour était incontestablement Monseigneur Juan Antonio Reig Pla. La fermeté dont l’évêque espagnol a fait montre, en public, sur le caractère destructeur de l’acte homosexuel dans les mois précédant la conférence lui ont valu l’animosité des militants de gauche, ainsi que l’ovation des participants de la conférence.

Les groupements homosexuels et gauchistes ont tenté de faire poursuivre Mgr Reig Pla devant les juridictions pénales à cause de son homélie du Vendredi Saint, dans lequel il faisait la liste des pêchés qui menaient à la mort spirituelle. La liste incluait la sodomie.

Cette affaire est devenue un cas d’école concernant le conflit de droits, qui oppose les libertés « négatives » traditionnelles fondées sur le droit naturel – dans le cas de Mgr Reig Pla, la liberté d’expression et de religion – à la nébuleuse des droits nouvellement inventés, tels le droit à la non discrimination sur le fondement de « l’orientation sexuelle et l’identité de genre ». L’évêque en a fait l’expérience : les partisans de ces droits exigent de l’Etat qu’il force les dissidents à donner leur bénédiction.

Un absent de dernière minute à la table ronde : le député italien Rocco Buttiglione, qui avait déjà goûté au « totalitarisme doux » de la Gauche Latex, lorsque sa candidature au poste de Commissaire Européen à la Justice avait été sabordée par les « progressistes » européens à cause de son affiliation religieuse. Il a été remplacé au dernier moment par Alan Sears, président du Alliance Defense Fund, qui a expliqué à son auditoire le problème américain de l’intensification des attaques à l’encontre de la liberté religieuses.

D’autres tables rondes ont abordé le problème du conflit de droits, et de la multiplication des contraintes aux libertés publiques. Mme Gudrun Kugler, de l’Observatoire sur l’Intolérance et les Discriminations à l’Egard des Chrétiens animait un séminaire dans lequel elle expliquait comment le terme « discours haineux » (ou incitation à la haine) et la législation anti-discrimination sont devenus les instruments de la marginalisation des croyants. D’autres intervenants se sont penchés sur les entraves aux droits parentaux dans leur rôle d’éducateurs premiers de leurs enfants – un droit qui est expressément reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Quelques signes d’espoirs cependant. L’engagement de la société civile russe et des prélats orthodoxes lors de la conférence a été perçue comme un signal du renouveau du christianisme, dans ce qui était dans le passé le berceau du monde soviétique. Alors que le respect des libertés publiques en Russie est toujours assez faible, l’ouest, libre par le passé, est en train de glisser sur la dangereuse pente de la criminalisation de l’expression des convictions religieuses, bannit les références aux normes morales objectives. La Russie post-soviétique semble prendre le chemin inverse.

Aux Nations Unies, ces dernières années, en réplique à l’agenda politique libertin et à l’administration Obama, la Russie a mis en avant une série de résolutions sur les « valeurs traditionnelles » attirant l’attention sur la folie des programmes de contrôle des populations en période d’implosion démographique.

Les participants ont rendu honneur aux hôtes espagnol leur excellente organisation du congrès, et en particulier le Monsieur Loyal, Ignacio Arsuaga, qui a réussi à combiner le déroulement de plusieurs conférences simultanées dans les temps. Les membres des gouvernements ainsi que des institutions publiques locales et nationales espagnoles se sont eux aussi réjouit de l’événement. Des politiciens espagnols pro-familles, tel le parlementaire européen Jaime Mayor Oreja, ont été des participants clef du congrès.

La politique publique sous le Premier Ministre espagnol Mariano Rajoy est très différente de celle de son prédécesseur, le socialiste Jose Luis Rodriguez Zapatero. Le gouvernement Zapatero avait conduit une politique agressive, par laquelle il « travaillait à subvertir la famille naturelle », pour utiliser les mots de la déclaration conclusive du congrès.

Le prochain Congrès mondial des familles se tiendra à Sydney, en Australie, en Mai 2013.

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