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Quand la sédation palliative est utilisée pour faire mourir le patient...

Nos unités de soins palliatifs savent faire la différence entre soulager le patient dans ses derniers instants et... le faire expressément mourir, sans douleur. Cela ne semble pas être la cas partout sur la planète. Sur le blog de Jeanne Smits du 20 juin 2012:

(Patrick Pullicino)

 

 

Royaume-Uni : un professeur de médecine accuse la NHS de précipiter de très nombreux vieillards vers la mort tous les ans

L'accusation est énorme, et d'autant plus grave qu'elle émane d'une sommité de monde médical britannique. Le Pr Patrick Pullicino, professeur de neurosciences cliniques dans plusieurs facultés britanniques et américaines, a déclaré selon le Daily Mail que des médecins du NHS (National Health Service) mettent chaque prématurément fin à la vie de milliers de vieillards parce qu'ils sont difficiles à gérer ou parce que les hôpitaux manquent de lits.

Plus précisément, il les accuse d'avoir transformer un protocole controversé, celui du Liverpool Care Pathway surnomme « chemin de la mort » (death pathway) en moyen discret d'euthanasie des vieillards. (J'y avais consacré un article dans Présent en 2009 que je viens de mettre en ligne ici : il s'agit d'une forme de sédation palliative.)

Le Pr Pullicino accuse les soignants de démarrer souvent le protocole prévu pour les patients en phase terminale alors qu'ils manquent de données claires et certaines pour le justifier.

Le care pathway est supposé être utilisé lorsque le patient est en phase terminale, que le médecin estime toute amélioration impossible et que la mort est imminente. Il peut comprendre l'arrêt du traitement – y compris l'administration d'eau et de nourriture – et la sédation profonde. Cela se justifie pour éviter au patient des souffrances violentes au moment de la mort. Mais devient un procédé euthanasique dès lors qu'il a pour objectif la mort du patient.

Tel qu'il est employé au Royaume-Uni, le protocole entraîne la mort en 33 heures en moyenne.

Sur les 450.000 morts annuelles qui y ont lieu tous les ans dans le cadre d'une hospitalisation ou de soins assurés par la NHS, environ 130.000 meurent à la suite de la mise en place du care pathway, qui précisément fait le contraire de ce qu'il dit, puisqu'il consiste à ne plus soigner.

Pour le Pr Pullicino, ce sont bien trop souvent des patients qui pourraient vivre plus longtemps qui sont précipités dans ce protocole qui est devenu, a-t-il dit, « un chemin de mort assistée plutôt qu'un chemin de soins ».

Le médecin a précisé qu'il était lui-même intervenu en personne pour qu'on enlève du chemin de la mort un patient de 71 ans, souffrant d'une pneumonie et d'épilepsie, et que celui-ci avait ensuite été soigné avec succès : preuve, dit le Pr Pullicino, que l'affirmation selon laquelle ce patient n'avait plus que quelques heures ou jours à vivre était « manifestement fausse ».
 

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L'Ouganda veut interdire 38 ONG travaillant aussi à la promotion de l'homosexualité sur son territoire

Sur le site de Huffingtion Post du 20 juin 2012:

(Le ministre de l'Éthique et l'Intégrité, M. Simon Lokodo)

 

L'Ouganda va interdire 38 organisations non gouvernementales qui "font la promotion" de l'homosexualité, a annoncé mercredi à l'AFP le ministre de l'Ethique et l'Intégrité, Simon Lokodo.

"J'ai enquêté et découvert sans le moindre doute que ces ONG sont impliquées dans la promotion de ces questions (homosexuelles)", a expliqué le ministre.

M. Lokodo n'a pas donné les noms des ONG concernées mais a précisé que la liste comprenait des organisations ougandaises et internationales.

"Nous allons leur dire d'arrêter leurs opérations et elles n'auront plus le droit de travailler ici", a précisé le ministre.

M. Lokodo a précisé avoir soumis la liste au ministère des Affaires intérieures et dit espéré qu'elles seront prochainement interdites: "Le plus tôt sera le mieux".

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Cause de Ginette Leblanc sur l'euthanasie : comment faire taire l'opposition

L'avocat de Ginette Leblanc, cette trifluvienne qui demande l'euthanasie, tente d'empêcher certains témoins de venir témoigner en cour. Un article du journal Le Nouvelliste du 20 juin 2012:

 

(Ginette Leblanc)

 

(Trois-Rivières) C'est une véritable course contre la montre qui s'amorce pour les appareils judiciaires québécois et canadien dans le dossier de Ginette Leblanc qui sera entendu dès décembre prochain.

Les parties ont toutes reconnu, hier, qu'il faut éviter d'étirer les délais puisque la santé de la principale intéressée se détériore de plus en plus.

Le juge Gratien Duchesne doit déterminer quels seront les organismes qui seront admis comme intervenants dans cette cause que Mme Leblanc souhaite propulser devant la Cour suprême du Canada.

Les procureurs de Mme Leblanc s'opposent à la participation de l'Alliance des chrétiens en droit, dans le débat, ainsi qu'à la participation de l'Américaine Margaret Dore, avocate et présidente de Choice is an Illusion, un organisme qui lutte contre le droit au suicide assisté et à l'euthanasie.

Le procureur qui représentait Mme Leblanc, hier, Me Jean-Marie Côté, a expliqué que cette opposition vise justement à éviter d'alourdir inutilement les débats.

Hier, par exemple, Me Dore a déposé ses arguments devant le juge Duchesne en expliquant qu'elle pourrait faire témoigner plusieurs personnes dans le dossier sous forme d'affidavit, notamment un médecin de 40 ans d'expérience dans les soins aux cancéreux.

Me Côté s'est opposé à permettre la participation de Me Dore tout simplement parce que le Procureur général du Canada entend présenter 16 témoins, dont 12 experts qui couvriront assurément les points dont veut débattre la procureure américaine. De plus, selon Me Côté, il deviendrait extrêmement compliqué de faire les contre-interrogatoires dans le cas des témoins de Me Dore.

De son côté, le Procureur général du Canada a fait savoir, hier, qu'il ne s'objecte pas aux demandes d'intervention car cela pourrait apporter un éclairage différent dans le débat.

Me Côté s'est aussi objecté à la participation de l'Alliance des chrétiens en droit, puisque la charte de cet organisme ne lui permet pas, selon lui, d'intervenir dans un tel dossier.

Certainement que la présentation américaine apportera un point de vue complémentaire, ce que Me Côté veut empêcher...

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Le vocabulaire sur l'euthanasie et le suicide assisté

Dans le journal La Presse du 20 juin 2012, parmi les commentaires, celui très intéressant de Louis Dugal, secrétaire du Comité d'éthique du Réseau des soins palliatifs du Québec:

 

Attention à tous, deux débats sont en train de se chevaucher ici. Même s’ils sont entremêlés dans les faits, il conviendrait, je crois, de les discuter séparément.
Il y a d’abord la terminologie. Clarifions le terme d’euthanasie, par exemple. L’euthanasie est l’acte de causer la mort par compassion, de tuer une personne pour lui épargner des souffrances – un meurtre avec une intention humanitaire, si on veut. Le terme «aide médicale à mourir» dit cette réalité, mais en atténuant son essence, ce qui fait sa particularité : le meurtre, le fait de donner la mort.
Je ne traiterai pas d’autres termes ici dans ce blogue.
Une chose est sûre, il est important ici de ne pas utiliser d’euphémismes, non pas pour condamner ou excuser, mais pour s’entendre sur ce dont on parle. L’euthanasie EST violente, même si elle est inspirée par la compassion. Le suicide EST violent, même s’il est peut-être un droit incontesté de la personne.
Parler d’«aide médicale à mourir» s’appuie sur une foule d’imprécisions. J’en relèverai deux.
La première est que tout le personnel soignant qui s’occupe d’une personne en fin de vie, qu’elle le soigne ou qu’elle le tue, l’aide à mourir. Aider quelqu’un à mourir, c’est l’aider à faire face à cette épreuve qu’est la mort, jusqu’à ce qu’elle arrive – naturellement ou «activement».
La seconde est reliée à ce phénomène: où commence la mort? On commence à mourir dès qu’on est en vie! Dans ce cas, la mort, est-ce le moment final de la vie où le système nerveux s’éteint, ou le long processus de déterioration des fonctions vitales? Dans le premier cas, l’aide médicale à mourir signifie l’euthanasie; dans le second signifie l’accompagnement des personnes dans leur processus de vieillissement, qui peut commencer autant à 40, qu’à 50, qu’à 60 ou 80 ou 90 ans selon les personnes – selon l’aide et le soin dont elles ont besoin pour faire face à l’épreuve de la fin de la vie. On peut être en santé et avoir besoin d’aide médicale à mourir, c’est-à-dire à faire face à au phénomène de la mort – sans nécessairement avoir besoin d’euthanasie.
Vous voyez j’espère qu’en parlant d’«aide médicale à mourir», on dit plus qu’un euphémisme : on ouvre la voie à des interprétations juridiques, psychologiques, morales, et autres qui ne règlent absolument rien au débat auquel on doit faire face. Je ne suggère pas son issue, mais dis seulement qu’il ne peut plus y avoir de débat si les mots peuvent dire une chose et son contraire.

Le second problème est celui des lois. Je serai plus court ici. On parle beaucoup de droits individuels dans l’épreuve de la mort. Il est vrai que la mort est, biologiquement tout le moins, un phénomène strictement individuel. Mais, par la nature de l’homme, elle est également un phénomène social. Oui, on meurt seul ; mais on ne meurt jamais seul NON PLUS. Il y a toujours des personnes dans notre entourage (quand on a la chance d’en avoir un), dans une équipe médicale ou même dans la société au sens large (par le biais des lois et de la jurisprudence) qui sont impliqués dans le phénomène de la mort – aussi individuel qu’il puisse rester. Il ne faut pas occulter le fait que notre mort aura des répercussions importantes sur nos «survivants» ; famille, médecins, infirmières, colocataires d’hôpitaux ou futurs mourants vivront les conséquences de notre mort. Se donner individuellement le droit à l’euthanasie et au suicide assisté, c’est donner à certains l’obligation de donner la mort (personnel soignant) ou même la possibilité d’y penser (famille). Ce sont aussi les effets destructeurs de telles possibilités auxquelles il faut penser quand on fait le choix de la terminologie pour parler de la mort et de ce qui l’entoure.
Les mots ne sont pas innocents – ne leur faisons pas porter en plus la responsabilité de la mort des plus vulnérables.
 

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Le ministre Fournier veut protéger la population contre les pseudos psychothérapeutes. Des vies seront sauvées!

Êtes-vous totalement inconscient de la réunion des maîtres intergalactiques en 2011? De l’arrivée des intraterrestres en 2012?
 
« Pendant plusieurs jours à l'automne 2011, des Maîtres des confédérations intergalactiques, accompagnés des Maîtres terrestres se sont rencontrés dans un Conclave de la plus haute importance pour statuer et offrir leur sagesse relative à la situation sur la planète Terre. Ils devaient ensemble trouver une issue viable à une situation très critique pour l'avenir de la planète. L'ancien protocole de libre arbitre devait être revu et la nouvelle donne liée à la libre volonté devait être présentée aux travailleurs de lumière. » (NARDUCCI, Rosanna. Conclave 11:11:11, Éditions Ariane, 2012.)
 
Et on ne vous en avait pas informé? Vous n’êtes certainement pas abonné à un groupe de croissance personnelle alors. Vous devriez écouter des gens comme Christian Tal Schaller :
 
« Médecin, pionnier depuis 40 ans de la médecine holistique, chamane et channel, Christian Tal Schaller est l'auteur de plus de 50 livres de santé globale dont nous pouvons citer "L'alimentation plaisir", "Vaccins : l'avis d'un médecin holistique" ou encore "L'univers des chamanes".
 
Son intérêt pour la psychothérapie spirituelle l'a amené, dans sa vocation de médecin, à travailler en collaboration avec des guides spirituels à travers le processus de canalisation. Plus qu'à lutter contre la maladie, il enseigne à vivre en pleine santé ainsi que les outils de la guérison et de l'ouverture spirituelle. Au cours de ses nombreux voyages à travers le monde, cet auteur a eu l'occasion de faire la connaissance d'un bon nombre de peuples « naturels » (notamment des peuples chamans); il enseigne depuis leur style de vie en communion avec la nature.
 
Car c'est là, selon lui, que se trouve la clé pour libérer nos sociétés de la maladie et pour apprendre chacun à devenir son propre maître et son propre médecin. » (DAIGNEAULT, Marie-Blanche. Naissance d'une humanité consciente, Éditions Ariane, 2012.)
 
Votre propre maître et votre propre médecin, comme cette amie qui dévorait les livres des éditions Ariane et a refusé les traitements des médecins contre son cancer du sein, certaine que ce qu’elle apprenait dans ses livres de médecine naturelle et ses connaissances holistiques allaient lui apporter la guérison. Le nouveau Guy Corneau, nouvel adepte de maître St-Germain, raconte dans son dernier livre, Revivre!, la désillusion de cette femme qui apprit qu’elle ne serait pas sauvée et qu’il était maintenant trop tard pour les soins médicaux conventionnels. Elle est morte d’un cancer qui avait des chances d’être soigné si elle avait accepté les traitements.
 
Les maîtres d’illusions pullulent au Québec, autoproclamés thérapeutes holistiques ou autre terme bizarre signifiant qu’ils ont une connaissance cachée aux imbéciles… Mais ne désespérez pas. Avec de l’argent et beaucoup de patience, des années voire des décennies, vous parviendrez à comprendre enfin que vous vous êtes faits avoir et que vous avez perdu votre vie à vouloir acquérir des pouvoirs et connaissances ésotériques qui vous ont fait plus de mal que de bien…
 
Mais il y a une bonne nouvelle!
Le ministre Jean-Marc Fournier annonce qu’"un permis obligatoire délivré par l’Ordre des psychologues devrait permettre d’enrayer la prolifération des pseudothérapeutes utilisant les techniques les plus farfelues. La loi, qui a été annoncée par le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, hier à Montréal, vise à contrôler la prolifération de pseudo-psychothérapeutes utilisant les techniques les plus diverses, de celle des chakras à la mort en conscience.
 
Ne s’improvisera plus psychothérapeute qui veut. À partir de jeudi prochain, il faudra détenir un permis pour pratiquer la psychothérapie. De plus, ce permis ne pourra être délivré qu’aux membres d’ordres professionnels préétablis, dont les médecins, les psychologues, les travailles sociaux et les thérapeutes conjugaux et familiaux, les conseillers en orientation, les infirmières, les ergothérapeutes, et les psychoéducateurs." (Le Devoir du 19 juin 2012)
 
Si cette loi empêche des gourous délirants de faire de nouveaux adeptes, on peut affirmer sans l'ombre d'un doute qu'elle aura sauvé des vies, et des familles.
 
Et si vous n'êtes pas convaincu vous pourrez toujours allez voir cette disciple de maître St-Germain:
 
(Madame X), guide, enseignante, animatrice et thérapeute, favorise l’intégration des enseignements du Maître Saint-Germain à la vie quotidienne. Elle concentre son oeuvre autour du rapprochement de l'être avec sa dimension universelle au moyen d'une démarche et des outils applicables dans la vie concrète. Sous la guidance du Maître Saint-Germain, elle crée l’accompagnement psycho-spirituel du Rayon Violet ainsi qu'une formation en intégration spirituelle qu’elle offre à un individu ou à un groupe. Elle enseigne l'approche aux psychothérapeutes et psychologues. Elle participe à l’élaboration et la diffusion de tous les ateliers, formations et voyages initiatiques.

Intervenante et formatrice en travail énergétique depuis 1986, (Madame X) a développé depuis quelques années une approche d’accompagnement psycho-spirituel où elle intègre les divers éléments de l’intervention psychothérapeutique à un accompagnement spirituel, aux soins énergétiques et à la reprogrammation cellulaire, favorisant ainsi l’éveil de la voie d’expression créatrice de manière concrète et intégrée au quotidien.

Et dire que vous avez vécu toutes ces années sans l'Accompagnement psycho-spirituel du Rayon Violet reprogrammé cellulairement dans votre voie d'expression créatrice!

Mais n'oubliez pas, même pour rire, il est très dangereux de se frotter à des gourous qui, s'ils n'ont pour toute connaissance scientifique que le néant, ont dépassé l'imaginaire dans tout ce qui concerne les techniques de manipulation. Le gouvernement du Québec a raison de ne pas sous-estimer le danger de cette mouvance nouvel-âge délirante, mais combien persuasive pour qui s'y attarde et est prêt à écouter ce discours. Ne vous moquez surtout pas des personnes qui y sont tombées, cela pourrait certainement être quelqu'un de votre famille...

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Témoignage d'une jeune maman

Sur le site de Yahoo du 14 juin 2012:

 

 

 

Élodie avait 19 ans et était encore étudiante lorsqu’elle est tombée enceinte et a eu Lenny, son petit garçon. Aujourd’hui Lenny est en CE1 et sa maman a bien voulu nous raconter son histoire.

Lorsqu’Élodie tombe enceinte, elle a 19 ans et est en seconde année d’Art du spectacle Cinéma. « C’était une surprise, je n’avais pas prévu ça ! J’étais assez perturbée au départ, car c’était une bonne nouvelle à laquelle je ne m’attendais pas, mais j’étais déjà sûre que je voulais le garder. »

Élodie appréhende surtout la réaction de ses parents. « J’étais assez stressée surtout par rapport à mes parents ; je savais qu’ils n’allaient pas apprécier étant donné mon jeune âge ; je n’avais pas suivi le schéma que tous les parents souhaitent : mariage puis bébé à 30 ans. En même temps, j’étais heureuse, c’était d’ailleurs un sentiment bizarre. Je me suis sentie tout de suite maman, et, lors de la première écho, ce fut la révélation. J’ai dévalisé les boutiques pour le bébé ! »

Comment gérer le regard des autres lorsque l’on a un enfant aussi jeune ? « Mes plus proches amies sont elles aussi devenues mamans assez jeunes. Je peux dire que j’ai été beaucoup soutenue par mes amis, les camarades de fac, même ceux qui pensaient que je faisais peut-être une erreur. Quant à mes parents, ils n’ont pas vraiment bien réagi au départ. En fait, leur crainte était surtout que j’arrête mes études, alors que cette idée ne m’a pas traversé une seule fois l’esprit ! »

Sa grossesse se passe bien, et Élodie a la chance d’être bien entourée ; elle continue ses cours presque jusqu’à terme. « J’ai continué mes cours jusqu’à 8 mois et une semaine, juste avant les vacances scolaires. Mon fils est né durant les vacances de Noël, c’était parfait. Etant donné que les partiels se déroulent entre décembre et janvier, je m’étais organisée, en amont, avec certains profs, qui étaient eux aussi très compréhensifs. Certains m’ont demandé des devoirs, des dossiers à faire chez moi pour compenser les partiels. J’ai ensuite repris les cours 15 jours après mon accouchement, c’est ce qu’on appelle un congé mat’ express ! En fait, j’ai dû rater seulement 15 jours de cours maximum. Mes camarades avaient photocopié les cours à mon retour. C’était très sympa ! Les profs étaient sympas aussi, ce fût vraiment une bonne période. »

L’accouchement peut être un moment difficile. Surtout lorsque l’on est aussi jeune. Mais ce n’est pas ainsi qu’Élodie l’a vécu. « J’ai adoré la maternité, un vrai moment magique ; ma chambre était toujours remplie d’amis et de mes proches. Je passais mon temps à contempler mon bébé. En fait, c’était encore « irréel ». Mais une fois à la maison, j’ai eu un peu peur. À partir de ce moment là, j’ai perdu une part d’insouciance. J’ai toujours peur pour mon enfant, mais bon, je crois que c’est le cas de toutes les mamans ! »

Comment s’est passé le retour à la maison, l’organisation, la reprise des cours ? « J’habitais encore chez ma mère au tout début. Je pense avoir bien géré. En fait, cette naissance m’a plus boostée qu’autre chose. De nature ambitieuse, cela n’a fait qu’amplifier cette partie de ma personnalité. Au tout début, lorsque j’ai dû le confier, il n’avait que deux semaines ! Heureusement, ma mère était présente. Puis j’ai eu une place en halte-garderie combinée avec une nounou (une voisine) puis, le grand soulagement… la crèche ! J’avais déménagé, je faisais donc de grands aller-retour mais je n’avais pas le choix ! »

Élodie entame donc une nouvelle vie pleine d’occupations, et prenante. « Franchement, je ne me sentais pas plus fatiguée que ça. C’est surtout que je ne m’en rendais pas compte… J’ai beaucoup maigri après ma grossesse. Je pense que cela révélait en fait une grosse fatigue. Mais j’avais un bébé docile, il était sage, encore une chance ! Ma mère, ma sœur, un très gentil copain et ma meilleure amie étaient très présents. »

Elle assure donc son rôle de maman tout en suivant ses études avec encore plus de volonté et de motivation. « Je n’ai pas pensé un seul instant à arrêter mes études. Au contraire. J’ai beaucoup entendu autour de moi : c’est fini pour elle… mais ces gens là me motivaient plus qu’autre chose. Pour moi, concilier les deux était plus que compatible. Il est vrai que certaines jeunes femmes arrêtent, mais il y a des aides financières, comme lorsque l’on est mère au foyer, alors pourquoi arrêter ? Je pense qu’il faut toujours essayer dans la vie. Comme je le dis souvent, il est, selon moi, plus simple d’être maman étudiante (quand on a un soutien de la part de son entourage bien sûr) que maman au boulot. On laisse son enfant à 8h et on le récupère à 19h, on ne le voit pas. Dans ma filière, j’avais le temps, un peu moins lorsque j’ai continué ensuite en contrat professionnel. »

Côté finances, le fait de ne pas avoir d’emploi stable est-il une source d’angoisse pour élever un enfant ? « Étant donné que j’étais chez mes parents, les premiers mois, j’ai pu faire beaucoup d’économies. Ensuite, entre la bourse, les APL, les petits boulots ou le stage, je m’en sortais, la crèche étant en fonction des revenus(ce qui est beaucoup mieux que la nounou lorsque l’on n’a pas un gros salaire). Il y a beaucoup d’aides en France ; des tarifs spéciaux pour les petits revenus, par exemple pour l’électricité, le téléphone… Et puis, ma famille a toujours été là en cas de souci. J’arrivais à faire plus d’économies qu’avant ! Ensuite, j’ai fait une formation en alternance, donc j’avais un « vrai » salaire, le Smic. »

Être maman lorsque ses camarades de promo sont seulement étudiants, cela créé t-il un décalage ou une frustration ? Comment profiter de sa vie de jeune fille qui a aussi envie de faire la fête ? « Tout au début, je sortais assez, ma mère étant très présente. Ensuite, lorsque l’on passait des soirées chez des amis, Lenny était installé dans une chambre à part. En fait, ce que je ne pouvais plus faire, c’était les sorties à l’improviste ou des vacances, cela me frustrait parfois. Mais sinon, j’essayais toujours de m’organiser, cela m’arrivait tout de même d’aller en discothèque ! »

Gérer la fatigue d’une vie aussi trépidante n’est pas toujours simple.
« J’étais surtout fatiguée lors de mes périodes de stages ; en effet, je travaillais, j’avais les cours et le petit. Pendant neuf mois, j’ai même eu des cours du soir dans une prépa. Mais je n’avais pas cours tous les jours, et pouvais profiter davantage de lui, être parfois présente à 16h30. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Je dois prendre des congés, et je viens de négocier un 90 % pour le mercredi. Et puis à la fac, nous sommes chanceux, nous avons toutes les vacances scolaires, ce qui est très pratique lorsque l’on a un enfant. Franchement, c’était une bonne période. Mon gros ventre et moi, puis mon fils, étions les coqueluches de la promo ! »

Élodie n’échangerait toutes ces expériences pour rien au monde.
« Je serais prête à recommencer. Et puis, dans ma tête, si je dois avoir un autre enfant c ‘est avant 30 ans ! J’adore le fait d’avoir cette proximité avec mon enfant, cette jeunesse tout en étant maman. C’est une relation enrichissante. »

Élodie a-t-elle un conseil à donner aux mamans ou futures mamans étudiants ? « Mon conseil : s’écouter, persévérer, y croire et essayer, avant de dire que c’est impossible… Et ainsi, on se rend compte, que c’est largement faisable. Pour moi, avoir un bébé ne peut être qu’une source de motivation, surtout lorsque l’on est étudiant. On veut réussir pour lui ! »

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Un gouverneur de la Louisiane Pro-Vie!

Sur le site du Salon Beige du 18 juin 2012:

 

(Bobby Jindal et famille)

 

"Le jeune gouverneur de Louisiane [...], Piyush “Bobby” Jindal [...] vient de promulguer deux lois importantes, votées par le Congrès de l’États, et qui marquent des progrès importants pour la défense de la vie dans l’espace étroit que ménage le “droit” constitutionnel à l’avortement.

La première loi (SB 766), votée à l’initiative du sénateur catholique Républicain John Alario, interdit tout avortement pratiqué sur un enfant à naître âgé de vingt semaines ou plus, et prévoit la révocation de la licence professionnelles (pour un médecin, par exemple) et des poursuites judiciaires pour quiconque, intentionnellement ou sciemment, pratique ou suggère un avortement à une femme dont l’enfant à naître a vingt semaines ou plus.

La seconde (HB 1086), votée à l’initiative du député baptiste du sud Républicain Alan Seabaugh, interdit l’euthanasie pour des malades non en phase terminale et pour les handicapés graves – avant la promulgation de cette nouvelle loi, la juridiction précédente n’offrait ces protections que pour les malades en phase terminale : c’est donc un progrès qui n’est pas insignifiant quant au respect de la vie jusqu’à la mort naturelle. [...]

Plus tôt cette année, Bobby Jindal avait déjà promulgué la loi SB 330 votée à l’initiative du sénateur Démocrate Rick Ward, qui qualifie de crime l’avortement pratiqué par un médecin qui n’a pas la licence d’exercer la médecine en Louisiane, et de crime aggravé l’avortement par démembrement du fœtus. Le gouverneur Jindal avait également promulgué la loi SB 708 d’un autre sénateur Démocrate, Sharon Weston Broome, qui oblige à procurer, avec l’accord de la femme enceinte, une échographie audio et vidéo du fœtus et de ses battements de cœur avant tout avortement. [...]"

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Le 11 juillet prochain à Londres : Sommet mondial pour inonder les pays pauvres de contraceptifs!

Sur le blog de Jeanne Smits du 17 juin 2012:

 

Organisé par le département du Développement international du gouvernement britannique (DFID) et la Fondation Bill & Melinda Gates, un sommet international de très grande envergure sur le planning familial se tiendra le 11 juillet prochain à Londres, avec l’objectif d’injecter plusieurs milliards de dollars dans la diffusion mondiale de la contraception et de promouvoir une politique « globale » du planning familial. Le directeur exécutif du Fonds des nations unies pour la population (FNUAP), Babatunde Osotimehin, a décrit les propositions qui seront avancées lors du sommet comme « transformationnelles », en « changeant le cours de la vie des femmes ».

Au moins c’est clair : il s’agit de transformer la société au niveau mondial. De la révolutionner.
La première ambition du sommet est de fournir des contraceptifs, et notamment des contraceptifs réversibles de longue durée, à 120 millions de femmes dans le monde d’ici à 2020, pour un coût estimé de 4 milliards de dollars. Une urgence, estiment les organisateurs du sommet, alors que 250 millions de femmes à travers le monde n’ont pas accès à l’information et au contraceptifs dont elles ont besoin pour planifier leur famille. Il s’agit de donner une nouvelle impulsion à des programmes dont le financement international est en baisse depuis une quinzaine d’années.

Les 120 millions de femmes visées vivent dans 69 pays parmi les plus pauves du monde, dont les budgets santé seront mis à contribution pour couvrir une grande partie des frais, le reste devant être donné par la Fondation Gates, DFID et d’autres pays. Sachant que seuls 20 à 25 pays seront représentés à Londres on comprend que cette « politique globale » ne relève pas précisément de la politique démocratique…

Dans le document de présentation du sommet rendu public en avril dernier, les organisateurs soulignent que l’événement aboutira à un engagement sans précédent sur les plans de la politique et des ressources, au nom de la lutte contre la mortalité maternelle et infantile puisque les femmes qui ne donnent pas le jour et les enfants non conçus ne meurent pas des complications de la grossesse ni de maladies précoces… Fallait y penser.

Si les sommes à débloquer sont colossales on peut en attendre un joli retour sur investissements, ajoute le document préparatoire :

« A mesure que les taux de fécondité chutent, la pression se détend sur les services de santé, d’éduction, de l’eau, de l’assainissement ainsi que les services sociaux, et devient moins forte sur les ressources naturelles rares dans les pays concernés. On estime que chaque $ US dépensé en services de planning familial a un rendement estimé d’entre 2 et 6 $ en économies de dépenses futures dans le secteur social en Afrique sub-saharienne, un rendement qui peut atteindre 13 $ en Asie du Sud. »

On notera la prudence du document et des présentations du sommet qui n’évoquent à aucun moment la question de l’avortement, si ce n’est pour dire que la promotion de la contraception doit contribuer à faire baisser le nombre des avortements dans des pays où 40 % des grossesses ne sont pas « désirées ».
Plusieurs ONG, dont Amnesty International, font circuler une lettre ouverte aux organisateurs exigeant qu’en aucun cas les droits des femmes ne soient méconnus à la faveur de programmes de contraception coercitive, plaidant pour une information de qualité afin que les femmes puissent faire leurs propres choix contraceptifs en pleine connaissance de cause. En même temps ces ONG réclament que toute la gamme des contraceptifs soit offerte aux femmes partout dans le monde.

Silence sur l’avortement – alors que de nombreux participants annoncés au sommet de Londres sont partisans, voire fournisseurs d’avortements –, exigence du respect de la liberté des femmes, rejet de la notion de « contrôle de la population », le sommet a visiblement choisi une image « soft ». On oublie que la contraception, selon ses variantes, et sans même aborder les questions morales et sociétales qu’elle soulève, est en elle-même une violence faite au corps des femmes, souvent responsable d’avortements très précoces, et dangereuse pour la nature lorsqu’elle aboutit à répandre des hormones sexuelles dans les cours d’eau.
 

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La France résiste face à l'homoparentalité

Sur le site de Yahoo du 19 juin 2012:

(Deux pères pas de mère ou deux mères pas de pères, qu'est-ce qui est le mieux pour un enfant?)

 

 

L'association SOS Homophobie a dénoncé mardi dans un communiqué deux arrêts début juin de la Cour de cassation qui ont refusé à des couples homosexuels binationaux ayant adopté de reconnaître les jugements étrangers ayant prononcé ces adoptions.

(...)

Les cas jugés le 7 juin concernent des couples de même sexe binationaux qui avaient adopté un enfant, l'un au Canada, l'autre en Angleterre, et venaient vivre en France, où ils demandaient la transcription de l'adoption sur les registres de l'état civil français.

Dans les deux cas, la Cour de cassation a refusé cette transcription de l'adoption, arguant que cela heurterait "les dispositions d'ordre public relative à la filiation, qui interdisent l'établissement conjoint de la filiation par deux personnes du même sexe".

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Registre des actes "homophobes" : Faites un bon geste, allez vous dénoncer...

Vous tournez la tête quand vous voyez une affiche représentant deux hommes s’embrassant, vous déplorez qu’on enseigne aux enfants qu’ils sont peut-être des homosexuels qui s’ignorent et qu’ils doivent se poser des questions sur leur orientation? Vous croyez que l’hétérosexualité est la seule forme saine du développement de l’identité sexuelle? Allez, un peu de sens civique, allez vous dénoncer…
 
Un nouveau registre de surveillance est mis en place, rappelant les expériences communistes de délations et de contrôle de la libre parole en U.R.S.S. On y consignera tout les gestes, attitudes, paroles « homophobes » que vous pourriez laisser percevoir. Vous vous sentez en sécurité? Vous croyez que même si vous n’appréciez pas l’homosexualité, votre respect et amitié des personnes homosexuelles vous sauvera? Comment avez-vous pu penser un instant que votre refus d’approuver l’homosexualité comme mode de vie à proposer à vos enfants n’était pas un délit grave d’homophobie? De quelle planète venez-vous? Vous êtes en 2012, au Québec, le seul endroit au monde où existe un tel registre selon le président de Gai-Écoute, Laurent McCutcheon.
 
Homophobe vous êtes si vous prononcez une parole ou posez un acte négatif à l’endroit de l’homosexualité en général ou pire encore si vous êtes JOURNALISTE et produisez une couverture médiatique inappropriée! Et vive la liberté d’expression!
 
Gai écoute vous voit aussi, ne l’oubliez plus. Alors allez, vous pouvez vous dénoncer vous-même de façon anonyme sur le site de gai écoute qui répertorie tout les gestes ou pensées malheureux, venues d’un autre âge, que vous pourriez émettre. Ne désespérez pas, ils pourront vous rééduquer à tout âge!
 
Pour que le message soit très clair, c’est-à-dire pour que vous le compreniez bien, l’inspecteur chef Johanne Paquin et le commandant Alain Gagnon, de la SPVM, le service de police de la ville de Montréal, accompagnaient le président de Gai-Écoute lors de la conférence de presse sur la mise en place du réseau de délations, réseau soutenu financièrement par le ministère de la Justice.
 
Cessons maintenant de plaisanter. Bien que ce réseau serve uniquement à des fins statistiques, il met en place un pouvoir de contrôle de la population qui sert d’avertissement, la présence de policiers sur place, l’affirmation du ministre de la Justice Fournier voulant « conscientiser » la population ne trompe pas. Il y a certaines choses auxquelles vous n’avez plus le droit même de penser…
 
Vive le Québec Libre! Vive ma patrie où l’on peut s’exprimer dans le respect, où la liberté de presse existe, où pas un journaliste ne risque la prison pour ses écrits respectueux, mais aux opinions divergentes de la police de la pensée!
 
Doit-on ajouter à ce cri de joie et de liberté, les mots « JE ME SOUVIENS »?
 
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit."
 
(Article 19 de la déclaration universelle des droits de l'homme)
(Je revendique l'honneur d'être le premier fiché pour "campagne médiatique inappropriée")
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