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Une femme souffrant d’anorexie souhaite que l’euthanasie lui soit accessible

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : Maksim Shmeljov/Adobe Stock

Une Canadienne souffrant depuis 30 ans de dépression et d’anorexie a déclaré qu’elle était heureuse lorsque le gouvernement a promulgué l’aide médicale à mourir (AMM). Lorsqu’il a été annoncé que l’aide médicale à mourir pourrait être offerte aux personnes atteintes de maladies mentales, elle a eu l’impression d’avoir enfin le contrôle de sa vie. Pour elle, demander au gouvernement la permission de mourir est un acte de pouvoir.

« C’était la première fois de ma vie que je sentais que la plupart de mes douleurs et de mes souffrances pouvaient prendre fin — que je pouvais reprendre le contrôle parce que je ne veux plus continuer », a déclaré Agata Gawron. « Je ne veux pas prendre la place de quelqu’un qui peut être aidé. J’en suis au point où je ne veux pas être réparée. Je ressens de la force, car c’est moi qui fais enfin preuve de compassion envers moi même. »

Diagnostiquée pour la première fois à l’âge de 13 ans, Gawron a maintenant 43 ans et s’est battue contre la dépression et l’anorexie en essayant d’obtenir de l’aide de différents psychiatres. Elle affirme qu’aucun d’entre eux ne l’a aidée. « Je pense que mon état diffère un peu de la norme », dit-elle. « Certaines personnes développent des troubles alimentaires et beaucoup s’en remettent. Mais pour l’amour du ciel, ça fait plus de 30 ans que ça dure pour moi. »

Elle poursuit : « La plupart des psychiatres que j’ai consultés ne communiquent pas entre eux. Ainsi, chaque fois que je vois quelqu’un de nouveau, je dois répéter mon histoire et mes antécédents. Je ne vois aucune qualité de vie à passer d’un médecin à l’autre pour essayer de me guérir. »

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Les plans visant à offrir l’AMM aux personnes atteintes de maladies mentales ont été remis jusqu’à mars 2024. Mme Gawron estime que la décision de retarder cette expansion est « plus que blessante ».

« Je ne veux pas avoir recours au suicide », a-t-elle déclaré. « Je veux partir selon mes propres désirs. » Mais le suicide, le suicide médicalement assisté et l’euthanasie [volontaire] sont tous des actes de suicide — tous la même décision de mettre fin à sa propre vie — mais simplement réalisés par des moyens différents. Et pourtant, le suicide est considéré comme une tragédie, alors que le suicide assisté et l’euthanasie sont célébrés comme des droits par le gouvernement canadien actuel. C’est ce qui ressort clairement de la déclaration de Mme Gawron, qui ne veut pas « mettre elle-même fin à ses jours », mais souhaite « partir selon ses propres désirs ».

Cassandra Pollock, défenseur des personnes handicapées, s’inquiète à juste titre de l’expansion proposée de l’AMM, affirmant « qu’il n’y a pas de limite de temps pour vaincre une maladie mentale ». Elle argumente : « Vous savez quoi ? S’ils mettent fin à leurs souffrances et que deux ans plus tard, il y a une solution qu’ils n’avaient pas avant… C’est ce qui me préoccupe. »

Lorsque le Canada autorisera la mort assistée pour ceux qui souffrent de maladie mentale, la nation sera sur le point de permettre à quiconque d’accéder à la mort assistée à tout moment et pour n’importe quelle raison — ce qui permettra aussi au gouvernement d’économiser de l’argent car le suicide assisté est moins cher que les traitements et les thérapies.

Entre-temps, le Canada offre également des ressources pour la prévention et le traitement des crises suicidaires — ce qui signifie que la différence entre le suicide et le suicide assisté ne sera que l’acte de recevoir la permission de mourir de la part du gouvernement.



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