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Un tragique avortement accidentel à Prague révèle l’hypocrisie des médias

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Unsplash

2 avril 2024, Prague (LifeSiteNews) — Le 25 mars, une femme enceinte s’est présentée à l’hôpital universitaire Bulovka de Prague, en République tchèque, pour un examen de routine. Elle était enceinte de quatre mois et ne parlait pas le tchèque. À quatre mois, son futur bébé avait des paupières, des sourcils, des cils et des cheveux, et pouvait sucer son pouce, bâiller, s’étirer et faire des expressions faciales.

Une horrible confusion s’en est suivie. Le personnel médical — qui a depuis été suspendu — l’a confondue avec une autre femme d’origine asiatique qui avait également rendez-vous, mais pour un avortement. La future mère a été placée sous anesthésie et son bébé de quatre mois a été avorté. Lorsqu’elle s’est endormie, elle attendait un bébé ; lorsqu’elle s’est réveillée, son bébé n’était plus là.

Une série d’enquêtes a été ouverte, la police traitant l’affaire comme un cas de préjudice corporel, tandis que l’hôpital est aux prises avec les différents niveaux d’erreur — les médecins, les infirmières, le gynécologue et l’anesthésiste n’ont pas remarqué que l’avortement était pratiqué sur la mauvaise femme ; un rapport de l’hôpital indique que la barrière de la langue entre la femme d’origine asiatique et le personnel parlant le tchèque a joué un rôle.

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« D’après les constatations faites jusqu’à présent, les employés concernés ont gravement enfreint le règlement intérieur et l’intervention chirurgicale a été pratiquée sur une patiente mal identifiée », a déclaré Eva Stolejda Libigerova, porte-parole de l’hôpital, à la chaîne de télévision CNN. « Si des violations des procédures de travail obligatoires sont révélées dans le cadre de l’enquête interne en cours, les personnes concernées en seront tenues personnellement responsables ».

Selon Jan PÅáda, gynécologue et vice-président de la Chambre médicale tchèque, « une patiente qui parle tchèque s’opposerait probablement activement au fait qu’elle va subir une procédure qu’elle ne comprend pas ». Le personnel qui a pratiqué l’avortement fait l’objet d’une enquête pour « négligence grave », et l’hôpital a présenté ses excuses à la femme pour l’avortement de son bébé et lui a offert une compensation, bien que les rapports de presse ne précisent pas le prix mis sur son enfant.

Cette histoire a mis en évidence la schizophrénie des médias en matière d’avortement. La presse sait que la raison pour laquelle cette histoire est si « dévastatrice » (comme l’a dit l’Evening Standard) est que le bébé de la femme a été tué ; cependant, on ne peut pas l’admettre franchement, car cela mettrait en cause tous les avortements. Il est horrible que le bébé d’une femme ait été avorté sans son consentement ; il est également horrible que le bébé d’une autre femme ait été destiné à être avorté (et l’a probablement été) avec son consentement. En République tchèque, l’avortement est légal sur demande jusqu’à 12 semaines, et jusqu’à la naissance en cas d’« anomalie fœtale ».

C’est ainsi que l’Evening Standard qualifie l’histoire d’« horreur », tout en décrivant ce qui s’est passé comme suit : « elle a subi un curetage — un nettoyage chirurgical de l’utérus » et, en conséquence, « elle a fait une fausse-couche ». Le New York Post a également qualifié l’avortement de « nettoyage chirurgical de l’utérus », ce qui est une façon délibérément orwellienne de décrire une procédure qui cible et démembre intentionnellement le corps du bébé qui se développe dans l’utérus. Si vous voulez avoir une idée de ce à quoi ressemble cette procédure et de ce qui est arrivé au pauvre bébé de cette femme, regardez cette vidéo de Live Action. Il ne s’agissait pas d’un « nettoyage chirurgical », et les journalistes qui écrivent ces articles le savent.

Aussi choquant que cela puisse paraître, cette situation s’est déjà produite par le passé. L’Evening Standard note qu’en 2019, un médecin sud-coréen a avorté le bébé de la mauvaise femme dans un cas similaire d’erreur d’identité — elle était venue à la clinique, enceinte de six semaines, pour obtenir des compléments alimentaires. En 2021, un couple irlandais a découvert avec stupeur que le bébé qu’il avait choisi d’avorter parce qu’on lui avait dit qu’il était handicapé était en fait en parfaite santé. Le personnel médical s’est excusé, mais l’horreur non reconnue — la vérité noyée dans la couverture médiatique de ces histoires — est que ces bébés ne peuvent pas être reconstitués.

Ces bébés sont morts parce qu’ils ont été tués. Les parents irlandais, qui ont fait état d’un « sentiment de perte dévastateur », le savaient ; les journalistes le savaient ; le personnel médical le savait. Ceux qui ont rendu compte de ce « cafouillage » à Prague (terme choisi par le New York Post) savent également que cette histoire va bien au-delà d’une erreur médicale — c’est pourquoi elle fait les gros titres. Mais dans nos régimes d’avortement déments, où les femmes enceintes heureuses sont interrogées sur leur bébé et où les femmes enceintes malheureuses sont invitées à se faire avorter, personne ne peut dire tout haut ce qu’il en est.



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