Par Voice of the Family - traduit par Campagne Québec-Vie
Family Watch International a produit un nouveau documentaire: La guerre sur les enfants : l’Agenda de l’Éducation complète à la sexualité qui est un avis essentiel à l’intention de toutes les personnes concernées par le développement sain: physique, émotionnel, intellectuel et spirituel des enfants. Un des nombreux experts interviewés dans la vidéo, Michelle Cretella, Docteure en médecine, Présidente du Collège Américain des Pédiatres, résume bien les problèmes avec les programmes d’ « Éducation complète à la sexualité » qui sont promulgués par les Nations-Unies, les agences internationales et les gouvernements nationaux à travers le monde. Elle identifie les 4 risques majeurs que posent de tels programmes :
1) Ils sexualisent les enfants
2) Ils mettent à risque la santé des enfants
3) Ils promeuvent une idéologie dangereuse du « genre »
4) Ils sapent la relation parent-enfant et violent le Droit des parents.
Le bien-être des enfants est en train d’être sacrifié sur l’autel de l’idéologie de la révolution sexuelle. La nature de cette idéologie peut être clairement perçue dans les Normes de l’OMS pour l’Éducation à la Sexualité en Europe. Ces directives suggèrent que les sujets suivants soient enseignés aux enfants selon l’échelle d’âge spécifiée :
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0-4 ans
« jouissance et plaisir quand une personne se touche »
« La masturbation précoce de l’enfance »
« Le droit d’explorer les identités du genre »
4-6 ans
« Les relations homosexuelles »
« Le respect des normes différentes en matière de sexualité »
9-12 ans
« Les différences entre l’identité du genre et le sexe biologique »
« Les droits sexuels » tels que définis par la « Fédération Internationale de Planification Familiale. »
15 ans et plus
« l’acceptation et la célébration des différences sexuelles »
« la violation des droits sexuels »
« le droit à l’avortement »
Notez Bien: Le contenu de cette vidéo ne convient pas aux enfants ni aux adolescents.
La vidéo fait aussi référence à « Ce seul programme». Ce programme en vigueur dans au moins 150 pays à travers le monde et dans tous les 50 États des États-Unis, fait la promotion de mœurs immoraux et destructeurs tels que l’avortement, la contraception, l’homosexualité, la prostitution et la masturbation. Il s’attaque à la conception qu’on a de la masculinité et de la féminité, le mariage institutionnel et réclame l’ «application des lois… notamment face à l’opposition de mouvements conservateurs ou religieux ».
Ce programme et beaucoup d’autres du genre, s’utilisent dans des milliers d’écoles à travers le monde, notamment les écoles catholiques. Les parents qui ont le droit inaliénable d’agir comme les premiers éducateurs de leurs enfants, se retrouvent devant la nécessité urgente de s’éduquer eux-mêmes sur le grand risque que pose l’ « Éducation complète à la sexualité » à leurs enfants.
Ce besoin des parents d’agir est spécialement urgent à la lumière de l’influence croissante du lobby anti-famille au sein du Vatican. La voix de la famille a auparavant attiré l’attention sur des ateliers tenus au Vatican, sous l’auspice de l’Académie Pontificale des Sciences en novembre 2015, afin de discuter sur comment utiliser les enfants comme des « agents du changement » pour implanter un développement durable et environnementaliste». Les objectifs du développement durable, comprennent les demandes d’accès universel à la santé reproductive, un terme qui inclut l’accès à la contraception, notamment les formes abortives et qui s’utilise aussi bien par beaucoup de corps internationaux pour désigner d’autres méthodes d’avortement. À cet événement, des représentants du Pape François ont rencontré certains promoteurs célèbres mondiaux du contrôle de la population tel que le Dr Jeffrey Sachs, conseiller spécial de Ban Ki-Moon, afin de discuter d’actions communes. Dans son briefing sur l’événement, l’Académie Pontificale des Sciences a mis en garde contre les « parents » et les « agences » qui s’ « opposent à des preuves scientifiques, au détriment des enfants, en s’appuyant sur des principes religieux ».
En outre, le droit des parents à remplir leur rôle de premiers éducateurs de leurs enfants, a été gravement sapé aussi bien dans l’ Instrumentum Laboris que dans le Rapport final du Synode ordinaire sur la Famille. Le Droit des parents a également été sapé par la lettre encyclique Laudato Si. Ce document, dans ses six paragraphes sur « Éduquer pour allier l’humanité et l’environnement » (209-215), ne fait aucune référence aux parents malgré leur responsabilité première du travail d’éducation.