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Un enfant avorté meurt en pleurant dans les bras de sa mère

Par Jonathon Van Maren (The Bridgehead) — traduit par Campagne Québec-Vie

Je viens juste de lire une histoire publiée plus tôt cet été dans The Bolton News au Royaume-Uni, intitulée « Aborted baby died in his mother’s arms at Royal Bolton Hospital, Bolton inquest told » (Un bébé avorté est mort dans les bras de sa mère à l’hôpital Royal Bolton, selon l’enquête du Bolton News). Bien que les détails de l’histoire soient malheureusement familiers aux activistes pro-vie, les réactions de presque toutes les personnes impliquées dans cette affaire tragique sont des exemples de comment une culture qui tue ses enfants se durcit et devient insensible par conséquent :

Malgré la décision difficile de mettre fin à sa grossesse tardivement, à cause de malformations congénitales, Sofia Khan a donné naissance à un petit garçon vivant, et qui pleurait. Le Bolton News apprit que Mme Khan, une assistante en vente de The Haulgh à Bolton, avait appris à 21 semaines que son enfant avait le spina bifida.

Après avoir parlé à son mari, Shakeel Ahmed, avec les cliniciens des options, une décision fut prise de mettre fin à la grossesse. Mme Khan se rendit alors à l’hôpital St Mary’s à Manchester pour subir une procédure qui allait mettre fin à la vie de son bébé.

La procédure premièrement consistait en une injection d’un produit chimique dans le cordon ombilical, qui fut effectuée le 16 février par le docteur Philip Bullen. Il déclara à l’assistant-coroner Simon Nelson : « J’ai été extrêmement choqué d’entendre ce qui est survenu… J’étais abasourdi puisque la procédure se déroulait comme nous le désirions, sans encombre. »

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Le docteur Bullen dit qu’il avait recherché un battement cardiaque, mais il ne put pas en entendre et envoya Mme Khan au Royal Boston Hospital, où le travail fut alors déclenché. Il ajouta que de nouvelles directives avaient été établies depuis la mort de Mohammed [le bébé], dont une écoute plus longue afin de détecter un battement cardiaque…

Une fois que le déclenchement du travail fut fait, Mme Khan commença à avoir des contractions tard dans la nuit de vendredi, et le bébé Mohamed Rehman Ahmed naquit tôt le 17 février. Mme Khan déclara comment elle l’entendait pleurer. « Je ne pouvais pas y croire, » affirme-t-elle.

Miss Grundy, qui assista Mme Khan durant l’accouchement, a déclaré qu’il était venu rapidement et décrit comment elle essayait de préparer la salle, ne s’étant pas attendue à ce que le bébé naisse vivant. Elle ajouta qu’après que Mohamed était né, alors qu’il pleurait et s’agitait, elle prépara rapidement le coin pour une naissance vivante et demande de l’aide. Mme Khan tint dans ses bras Mohamed jusqu’à sa mort.

Monsieur Nelson enregistra alors un acte de décès par cause naturelle. Il a affirmé que la mort de Mohamed était due à une prématurité extrême provoquée par une interruption de grossesse de compassion, avec une cause secondaire de malformations congénitales…

Le docteur Dinakar Seshadri, consultant en néonatologie, qui fut convoqué après la naissance de Mohamed dit qu’en raison des graves difficultés du bébé, ces parents avaient eu raison d’opter pour une interruption. « À ce moment, c’était une brave décision, et je pense que les parents ont pris une bonne décision, a-t-il dit au coroner. »

Il y a quelques choses à souligner ici. Premièrement, remarquez que tous semblent penser que la tragédie n’est pas que le bébé — et tout le monde est ouvert sur le fait qu’il s’agit d’un bébé — a été tué. La tragédie est que le bébé n’est pas mort assez tôt, malgré les tentatives de l’empoisonner afin qu’il meure dans le ventre de sa mère. En raison de la volonté de vivre de cet enfant gênant, sa mère a été forcée de supporter ses pleurs avant que le poison puisse faire son œuvre. La mère, selon les dires des experts, fut très brave en choisissant de tue Mohammed, considérant le fait qu’il aurait eu de sérieuses difficultés (autre que d’être empoisonné à la requête de sa mère).

De plus, les professionnels de la santé dans ce cas affirment que le petit garçon est décédé « de causes naturelles », parce que la « Interruption de compassion » — une véritable expression orwellienne — est apparemment le moyen « naturel » d’être tué. Tout au long de ce scénario cauchemardesque, tous semblaient être parfaitement conscients du fait qu’il s’agissait d’un bébé, et tous semblaient tout à fait à l’aise avec le fait que ce bébé fut empoisonné et mourait non pas de cause naturelle, mais d’une procédure soigneusement planifiée, demandée par les parents, et effectuée par le personnel de l’hôpital. Pourquoi ne tuerions-nous pas ce petit garçon, semblent-ils suggérer — après tout, il était imparfait et devait disparaître.

Au Royaume-Uni, du moins, il semble que nous ayons passé l’étape de débattre si l’avortement tue un enfant ou non. Les partisans de l’avortement admettent que c’est le cas, mais le fait est que certains bébés doivent être tués. Après tout, tout est question de compassion.



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