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Un champion britannique de cyclisme voulait se lancer dans la compétition féminine après « transition »


Zack, dit « Emily », Bridges.

Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :

Zack, dit « Emily », Bridges n'aura finalement pas participé au championnat national de cyclisme féminin de Grande-Bretagne pour questions techniques, il n'a pas encore été enregistré comme « femme » pour les compétitions internationales et ne peut donc pas participer à celles nationales… — A.H.

28 mars 2022 (LifeSiteNews) — Un talentueux cycliste britannique masculin a annoncé son intention de concourir contre les femmes aux Jeux olympiques de 2024 après avoir subi une intervention médicale pour faire baisser son taux de testostérone, dans le cadre du processus en cours de sa « transition de genre ».

Le jeune homme de 21 ans désormais connu sous le nom d’« Emily » Bridges, anciennement Zach, a annoncé qu’il était « transgenre » dans un article d’octobre 2020 pour SkySports, publié le jour dit du « coming out » de cette année-là.

Depuis lors, Bridges a continué à concourir contre des hommes avec plus ou moins de succès, mais après avoir pris des médicaments pour supprimer ses niveaux de testostérone, il est désormais admissible pour concourir contre des femmes, selon les nouvelles normes établies par British Cycling, l’organe directeur du sport.

Le règlement stipule que, pour concourir contre les femmes, un homme doit fournir une « déclaration signée » attestant de sa féminité supposée, une décision qui ne peut plus être modifiée avant au moins quatre ans.

Le seul autre critère qu’ils doivent satisfaire est d’obtenir une « attestation d’un professionnel de la santé selon laquelle le taux de testostérone sérique totale du membre a été inférieur à 5 nmol/L pendant au moins 12 mois avant la première compétition du membre ». Le dossier médical devra être mis à jour chaque année.

Ces dispositions s’appliquent même aux garçons mineurs, pour lesquels l’autorisation de concourir en tant que fille nécessite la signature de la déclaration de genre par un parent ou tuteur légal, en plus des directives ci-dessus.

Les femmes qui souhaitent concourir contre des hommes doivent seulement fournir une déclaration signée attestant qu’elles se considèrent comme des hommes.

Grâce à son hormonothérapie, Bridges satisfait désormais aux deux critères définis par British Cycling et peut désormais participer aux épreuves féminines.

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« Commencer l’hormonothérapie était une décision purement personnelle pour atténuer la dysphorie de genre et me sentir plus à l’aise avec mon corps », a déclaré Bridges à Cycling Weekly au début du mois.

« Après avoir commencé l’hormonothérapie, je ne voulais pas courir dans la catégorie masculine plus que nécessaire », a-t-il ajouté. « Le plan a toujours été de courir contre d’autres femmes ».

« Je veux juste courir et participer à des compétitions à nouveau », a-t-il ajouté.

Alors qu’il se remettait d’une fracture de la cheville et d’une commotion cérébrale en 2019, Bridges a déclaré qu’il passait beaucoup de temps seul, dont une grande partie était consacrée à « penser à quel point j’étais malheureux », a-t-il déclaré.

« Une grande partie de cela était liée à mon image corporelle. Je savais au fond de moi que ma haine de mon corps -- ou plus précisément de sa masculinité -- n’était pas normale pour un homme cis. Vers le mois d’octobre, seul avec moi-même, j’ai commencé à m’identifier comme trans et j’ai su que si je voulais être heureux, je devrais faire une transition à un moment donné. »

Bridges a déclaré qu’il espérait « pouvoir contribuer à changer la culture pour le mieux et encourager les gens dans le monde du sport à être pleinement eux-mêmes » grâce à sa supposée transition de genre.

Avant sa décision de tenter de devenir une femme (et avant sa blessure), Bridges, alors adolescent, avait été un cycliste accompli dans les compétitions amateurs britanniques, obtenant le record britannique masculin junior de 25 milles en un peu moins de 47,5 minutes. En comparaison, le temps le plus rapide chez les femmes juniors la même année était de 52 minutes et 54 secondes, soit près de 5,5 minutes plus lent.

D’ailleurs, le record des femmes adultes est d’un peu moins de 49,5 minutes, soit encore un temps deux minutes plus lent que le record national établi par Bridges alors qu’il n’était qu’un junior de 17 ans.

Un rapport de 2020 dans le Telegraph a noté que Bridges a suivi le programme de l’académie britannique de formation des cyclistes pour les prochains Jeux olympiques, puis il a été écarté car il « n’avait plus le potentiel requis ».

Par la suite, Bridges est allé à l’université où il a révélé sa certitude d’être « transgenre », avant de décider de rouler à nouveau en compétition.

La décision de Bridges de concourir contre des femmes a suscité de vives critiques, beaucoup soulignant que celui-ci a un avantage naturel sur les femmes contre lesquelles il va concourir et, en fait, pourrait gagner une place dans l’équipe cycliste olympique de 2024.

Sophie Corcoran, collaboratrice de GB News, a tweeté dimanche que la permission accordée à Bridges de concourir dans la catégorie des femmes est « une blague ».

Cependant, un porte-parole de British Cycling a défendu et commenté leur politique « transgenre » dans le Mail on Sunday, affirmant que la règle « reflète les preuves actuelles dont nous disposons », avant de déclarer que « des recherches supplémentaires dans ce domaine sont nécessaires ».

Pendant ce temps, la natation de compétition a été secouée par le succès de l’athlète masculin William « Lia » Thomas, qui a été autorisé à concourir contre les femmes par la National Collegiate Athletic Association (NCAA).

La nageuse Réka György a critiqué Thomas après qu’il ait été salué comme le vainqueur d’un championnat national à Atlanta, où il a battu la meilleure nageuse, Emma Weyant, de près de deux secondes.

« Chaque épreuve à laquelle les athlètes transgenres ont participé a été une place en moins pour les femmes biologiques », a écrit György dans une lettre ouverte critiquant la politique « transgenre » de la NCAA.

« J’écris cette lettre maintenant dans l’espoir que la NCAA ouvre les yeux et change ces règles à l’avenir. Cela ne promeut pas notre sport d’une bonne manière et je pense que c’est un manque de respect envers les nageuses biologiques qui concourent dans la NCAA », a-t-elle écrit.



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