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Un autre pays européen vient de porter un coup dévastateur au mouvement transgenre

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Koziol Kamila/Adobe Stock

13 mars 2023 (LifeSiteNews) — Le Norwegian Healthcare Investigation Board (NHIB) [Comité norvégien d’enquête sur les soins de santé] est le dernier organisme européen en date à annoncer que le soi-disant « modèle affirmatif de soins » pour les mineurs atteints de dysphorie de genre n’est pas soutenu par des preuves et déconseille l’utilisation d’hormones de sexe opposé, de bloqueurs de puberté et d’opérations de « changement de sexe » pour les mineurs. Le NHIB recommande que ces « traitements » soient classés comme expérimentaux et note que l’augmentation du nombre d’enfants s’identifiant comme transgenres est préoccupante.

« Les bases de connaissances, en particulier les connaissances fondées sur la recherche, concernant les traitements de confirmation du sexe (hormonaux et chirurgicaux) sont insuffisantes », note le rapport. « On sait peu de choses sur les effets à long terme ». Le NHIB recommande plutôt de recueillir davantage de données — en particulier des données de suivi — et note que les normes actuelles mettent en danger les enfants, qui ne peuvent pas consentir aux effets irréversibles de ces traitements. Les médias indiquent que les nouvelles recommandations font suite à des plaintes de familles concernant « la sécurité, le manque d’implication des parents et l’absence de suivi des patients mineurs ».

Aux États-Unis, les législateurs qui adoptent des lois limitant l’utilisation du « modèle affirmatif » sont condamnés par les militants transgenres et les législateurs de gauche comme une campagne d’extrême droite visant les « jeunes transgenres », mais la scène mondiale indique en fait que des pays comme les États-Unis et le Canada sont de plus en plus en décalage par rapport aux conversations médicales qui ont lieu dans d’autres pays. La Norvège n’est que le dernier pays en date à condamner les changements de sexe et les hormones transsexuelles pour les enfants.

Au Royaume-Uni, la Tavistock Gender Clinic a été fermée après qu’une enquête menée par le National Health Service a conclu que la qualité des soins prodigués mettait en danger les enfants et a publié des recommandations s’opposant aux interventions hormonales et chirurgicales pour les enfants dans la plupart des cas, allant même jusqu’à mettre fortement en garde contre la « transition sociale », qui prête à confusion et risque d’entraver la renonciation naturelle au fil du temps.

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En septembre 2021, plus de 50 professionnels de la santé, universitaires de renom, juristes, médecins, philosophes, psychiatres, juges et psychanalystes français ont publié une lettre ouverte cinglante condamnant certains aspects de l’idéologie du genre et de la « transition de genre » chez les enfants. Publiée par l’intermédiaire de l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent, cette lettre expose leurs préoccupations et a été presque totalement ignorée par la presse internationale. Les journaux américains et canadiens n’ont aucune envie de couvrir un débat qui met en évidence notre décalage.

En mai 2021, la Society for Evidence Based Gender Medicine (SEGM) a signalé que l’hôpital Karolinksa de Stockholm, l’un des hôpitaux universitaires les plus prestigieux au monde, modifiait son approche de la dysphorie de genre, en publiant une déclaration de principe sur le traitement des mineurs rejetant définitivement le « modèle affirmatif » et mettant fin à la pratique consistant à prescrire des bloqueurs de puberté et des hormones de sexe opposé aux mineurs. Biden et Trudeau qualifient d’extrémistes ceux qui s’opposent à ces mesures — ils ne mentionnent pas que les médecins suédois sont du même avis.

Les Finlandais, eux aussi, sont apparemment des radicaux de droite. Les directives médicales finlandaises font désormais la distinction entre la dysphorie de genre précoce de l’enfant et la dysphorie de genre de l’adolescent, reconnaissant qu’une certaine confusion ou exploration du genre peut faire naturellement partie de la croissance et interdisant presque totalement l’intervention médicale jusqu’à ce que « l’identité et le développement de la personnalité semblent être stables ». En attendant, la psychothérapie est recommandée pour la dysphorie de genre, et les interventions chirurgicales sont interdites pour les moins de 18 ans. Le blocage de la puberté est également considéré comme explicitement expérimental et, s’il est utilisé dans des circonstances graves, les patients sont envoyés dans une clinique de recherche et les professionnels médicaux s’assurent qu’ils sont « capables de comprendre la signification des traitements irréversibles et les avantages et inconvénients associés à la thérapie hormonale à vie, et qu’il n’y a pas de contre-indications ».

Le Royaume-Uni. La France. La Suède. La Finlande. Et maintenant la Norvège. Pendant ce temps, toute discussion sur les dommages que nous infligeons à une génération en Amérique du Nord est condamnée par ceux qui se disent progressistes. Il semble que si les politiciens progressistes parviennent à leurs fins, les enfants nord-américains seront cruellement laissés pour compte — et ils en subiront des conséquences irréversibles.



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