La guerre non déclarée contre les parents
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
Le 28 février 1395, Isidore Glabas, évêque de Thessalonique, en Grèce du Nord, prononça un sermon dans lequel il commença par poser la question suivante :
« Que dois-je dire et comment dois-je considérer l’ampleur du malheur présent ? ... J’ai entendu le dur décret concernant nos êtres les plus chers, et je tremble comme quelqu’un devant un feu trop chaud pour en être approché, ou comme quelqu’un qui se trouve face à un escrimeur invincible. ... Mes lèvres se transforment en lamentations, mon esprit se voile d’un nuage de découragement et je suis presque fou. Mes yeux sont remplis de larmes et je ne peux plus supporter de voir mes bien-aimés. » (1)
Ce qu’il raconte ensuite est l’une des premières descriptions que nous ayons du devshirme (du mot turc signifiant « rassemblement »), également connu sous le nom d’impôt sur le sang : le tribut sur les enfants exigé des peuples de Roumanie, de Grèce et des Balkans. Tous les cinq ans environ, sur les terres chrétiennes de l’Empire ottoman, les garçons âgés de huit à quinze ans étaient « rassemblés » et les plus grands, les plus forts et les plus beaux étaient ramenés en Anatolie en tant qu’esclaves. Là, ils étaient convertis de force à l’islam et recevaient des noms musulmans. Ils étaient soumis à des travaux forcés pour les endurcir avant de suivre une formation militaire. Les meilleurs et les plus brillants rejoignaient les rangs privilégiés des janissaires, les troupes d’élite du sultan. Fanatiquement fidèles à leur nouveau maître, ils étaient utilisés pour soumettre leur propre peuple et conquérir de nouveaux territoires pour les Turcs. C’est ainsi que les fils de parents chrétiens ont contribué à perpétuer le régime qui les avait réduits en esclavage ainsi que les générations de garçons qui leur ont succédé.
Lire la suiteUn autre pays européen vient de porter un coup dévastateur au mouvement transgenre
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Koziol Kamila/Adobe Stock
13 mars 2023 (LifeSiteNews) — Le Norwegian Healthcare Investigation Board (NHIB) [Comité norvégien d’enquête sur les soins de santé] est le dernier organisme européen en date à annoncer que le soi-disant « modèle affirmatif de soins » pour les mineurs atteints de dysphorie de genre n’est pas soutenu par des preuves et déconseille l’utilisation d’hormones de sexe opposé, de bloqueurs de puberté et d’opérations de « changement de sexe » pour les mineurs. Le NHIB recommande que ces « traitements » soient classés comme expérimentaux et note que l’augmentation du nombre d’enfants s’identifiant comme transgenres est préoccupante.
« Les bases de connaissances, en particulier les connaissances fondées sur la recherche, concernant les traitements de confirmation du sexe (hormonaux et chirurgicaux) sont insuffisantes », note le rapport. « On sait peu de choses sur les effets à long terme ». Le NHIB recommande plutôt de recueillir davantage de données — en particulier des données de suivi — et note que les normes actuelles mettent en danger les enfants, qui ne peuvent pas consentir aux effets irréversibles de ces traitements. Les médias indiquent que les nouvelles recommandations font suite à des plaintes de familles concernant « la sécurité, le manque d’implication des parents et l’absence de suivi des patients mineurs ».
Aux États-Unis, les législateurs qui adoptent des lois limitant l’utilisation du « modèle affirmatif » sont condamnés par les militants transgenres et les législateurs de gauche comme une campagne d’extrême droite visant les « jeunes transgenres », mais la scène mondiale indique en fait que des pays comme les États-Unis et le Canada sont de plus en plus en décalage par rapport aux conversations médicales qui ont lieu dans d’autres pays. La Norvège n’est que le dernier pays en date à condamner les changements de sexe et les hormones transsexuelles pour les enfants.
Au Royaume-Uni, la Tavistock Gender Clinic a été fermée après qu’une enquête menée par le National Health Service a conclu que la qualité des soins prodigués mettait en danger les enfants et a publié des recommandations s’opposant aux interventions hormonales et chirurgicales pour les enfants dans la plupart des cas, allant même jusqu’à mettre fortement en garde contre la « transition sociale », qui prête à confusion et risque d’entraver la renonciation naturelle au fil du temps.
Lire la suiteUne « éthicienne » norvégienne propose d’utiliser des femmes en état de « mort cérébrale » comme mères porteuses
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
On peut constater là la rencontre frontale entre deux idéologies, celle de la « mort cérébrale » — qui considère que lorsque la l’être humain n’est plus capable de conscience, il n’est plus vivant ou n’est plus une personne — et celle de la « gestation pour autrui » — qui ne considère pas encore comme personne l’être humain qui n’est pas encore capable de conscience, ou vivant, l’enfant à naître. Ainsi, ces deux idéologies, issues de la même pensée se réunissent pour proposer une nouvelle monstruosité : l’emploi des femmes dites par commodité en « état de mort cérébrale » pour procréer des enfants — sans leur consentement, bien entendu, même si elles avaient donné leur corps par avance pour ce type de pratique en cas de « décès ». La preuve même que les femmes dites en « état de mort cérébrale », mais réutilisables pour la GPA, ne sont pas morte, c’est qu’elles sont capables de porter un enfant jusqu’à terme, ce que ne peuvent faire des mortes. La femme était déjà considérée comme une marchandise avec la GPA, mais avec cette nouvelle idée, la marchandisation est poussée à son comble. — A.H.
3 février 2023 (LifeSiteNews) — Une universitaire norvégienne a suggéré d’utiliser le corps de femmes déclarées « en état de mort cérébrale » pour faire grandir des bébés à naître.
« Le don du corps entier à fin gestationnelle offre un moyen alternatif de gestation pour les futurs parents qui souhaitent avoir des enfants, mais ne peuvent pas, ou préfèrent ne pas, mener à bien de grossesse », a écrit Anna Smajdor, professeur de philosophie et d’éthique à l’Université d’Oslo.
Son article, intitulé « Whole body gestational donation », a été publié dans la revue Theoretical Medicine and Bioethics à la fin de l’année dernière.
Mme Smajdor soutient que l’utilisation de femmes déclarées « mortes du tronc cérébral » comme hôtes pour porter un enfant à terme pourrait être une option viable et éthique à l’avenir.
« Nous savons déjà que des grossesses peuvent être menées à terme avec succès chez des femmes en état de mort cérébrale », a déclaré le professeur norvégien.
« Il n’y a pas de raison médicale évidente pour laquelle le déclenchement de telles grossesses ne serait pas possible ».
Lire la suiteNorvège condamne à la prison ceux qui tiennent des propos « transphobes »... en privé
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pxfuel
Le 21 décembre 1967, Pierre-Elliott Trudeau, alors ministre de la Justice, affirmait que « l’État n’a rien à faire dans les chambres à coucher de la nation ».
En Norvège, comme on le verra ci-dessous, l’État s’immisce non seulement dans les chambres à coucher, mais dans toutes les pièces de la maison. On est en droit de se demander si dans les années soixante cette éviction de « l’État » n’a pas été qu’une ruse, un paravent temporaire : il s’agissait en réalité d’évincer une morale conservatrice pour, dans un premier temps, tant que les progressistes-libertins étaient très minoritaires, prétendre être libertaire et ne rien imposer puis, maintenant que ces mêmes progressistes-libertins sont aux manettes, imposer une inquisition plus puissante (la prison !), plus perfectionnée techniquement et avec une mémoire bien plus infaillible que les anciennes églises chrétiennes. Cette nouvelle inquisition semble même exclure la possibilité de rédemption.
On remarquera que la loi s’appuie sur une augmentation des « crimes homophobes » en Norvège. Très pudique, la source de l’article (le site LGBT Out) n’identifie pas les coupables de ces « crimes ». Se pourrait-il que ce soit lié à l’immigration massive de populations extra-européennes qui voient d’un mauvais œil les mœurs décadentes pour elles des LGBTQ2SAI+ ? Selon Valeurs Actuelles :
Le Parlement norvégien a interdit mardi 10 novembre les discours de haine contre les personnes transgenres et bisexuelles, élargissant son code pénal qui protège les homosexuels et les lesbiennes depuis 1981. Les contrevenants s’exposent notamment à une amende.
Lire la suiteDe Soros à l’Union européenne, fortes pressions pour imposer l’idéologie LGBT à la Pologne
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
À l’approche des élections du président de la République, le 28 juin prochain, les pressions internationales contre la Pologne, pays considéré comme le dernier rempart catholique en Europe, se multiplient. La Commission européenne fait pression en faveur des LGBT en utilisant le chantage des subventions et des fonds. Auquel se rajoute celui des gros médias et des fondations.
En effet, la Commission européenne intervient pour favoriser l’idéologie LGBT en Pologne, menaçant de couper les fonds de cohésion réaffectés dans la lutte contre l’impact de la pandémie de coronavirus. Dans une lettre du 27 mai 2020 adressée aux présidents de cinq voïvodies (communautés administratives polonaises), d’une part, la Commission assure que sa priorité est de répondre à la menace posée par le Covid-19 en Europe, d’autre part qu’elle n’a pas l’intention pour autant de négliger d’autres questions « importantes ». La Commission écrit que ces derniers mois elle a reçu « de nombreuses plaintes concernant l’augmentation de la rhétorique anti-LGBT en Pologne ». La dernière plainte des citoyens, mentionnée dans la lettre, concernait « directement le fait que diverses autorités locales et régionales ont adopté des déclarations ou résolutions discriminatoires contre les personnes LGBT ». Cependant, ces mêmes communautés utilisent des fonds européens, continue la lettre… Les deux signataires de la lettre sont deux hauts fonctionnaires de l’UE : Marc Lemaître, directeur général de la direction politique régionale et urbaine, et Joost Korte, directeur général de la direction Occupation, Affaires sociales et Inclusion.
Avec cette lettre, la Commission européenne rappelle que les fonds européens sont conditionnés au respect du droit européen et à la nécessité de respecter les valeurs fondamentales énumérées à l’article 2 du traité sur l’Union européenne et dans la charte des droits fondamentaux, qui ne comprend toutefois pas la promotion de l’idéologie LGBT mais uniquement le principe de non-discrimination.
Pour bien mesurer le chantage de l’UE, seules les communautés administratives familiales pro-famille qui ont approuvé la « Charte des autorités locales pour les droits de la famille » (Łódź, Lubelskie, Małopolskie, Podkarpackie et Świętokrzyskie) font l’objet de menaces de la part de la Commission européenne. Promouvoir le droit des parents à la liberté d’éducation, les valeurs de la sexualité biologique et du mariage homme-femme est considéré comme discriminatoires pour les technocrates bruxellois.
Lire la suiteLes 100 « genres » seront-ils, ou non, adoptés à l’ONU ?
Cent « genres » ç'en fait plus que deux...
Par Stefano Gennarini, J.D. (C-Fam) ― Photo : pixel2013/Pixabay
New York, le 8 novembre (C-Fam). La semaine dernière, au quartier général de l’ONU, les nations se sont opposées [les unes aux autres] sur une proposition de traité relative aux crimes contre l’humanité. S’il est adopté, le nouveau traité changera la définition du genre dans le droit international pour y inclure plus de cent genres.
« Alors que le mot “sexe” est employé pour désigner les attributs biologiques, “genre” est maintenant utilisé plus largement pour reconnaître la diversité des identités et des expressions de genre ― homme, femme, les deux ou aucun ―, qui peuvent ou non s’aligner avec le genre typiquement ou socialement associé avec le sexe d’une personne » a dit le délégué du Canada en exprimant sa gratitude devant la décision de la Commission du Droit international de supprimer la définition du “genre” telle qu’elle apparaît dans le Statut de Rome de 1998 de la Cour Pénale Internationale.
La Commission du Droit international a proposé un projet de traité sur l’enquête […] des crimes contre l’humanité [et leur poursuite en justice], qui élimine la définition du genre du Statut de Rome. Le traité de 1998 définit le genre comme « homme ou femme dans le contexte de la société ». L’Assemblée générale doit maintenant décider si elle veut adopter ce projet, et le modifier ou non.
Les pays du nord ont salué la décision de supprimer la définition du genre comme homme et femme dans le droit international. D’autres [pays], principalement d’Afrique, s’opposent à cette modification et certains sont catégoriques sur le fait qu’abandonner cette définition du genre les empêcherait d’adhérer au traité.
[S’exprimant …] par la voix de la Norvège, les pays du nord ont dit que la modification reflétait « les réalités actuelles et le contenu du droit international » et « la construction sociale du genre, avec les rôles, conduites, activités et attributs qui en découlent pour les hommes et les femmes, les garçons et les filles ».
Lire la suiteLes services sociaux norvégiens enlèvent à une famille américaine ses trois enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pexels
Le tristement célèbre Service de « protection » de l’enfance Barnevernet a encore frappé. Ce monstre administratif a séparé les trois enfants d’une famille de leurs parents sous un prétexte lourdaud, sorte qui lui est d’ailleurs habituelle. Cette famille chrétienne américaine avait déménagé en Norvège en septembre 2018. Moins d’un an après… d’après Citizen Go :
La mère, Natalya, est citoyenne américaine. Son mari est lituanien. Leurs trois enfants, âgés de 7 à 11 ans, sont nés aux États-Unis et sont citoyens américains.
Le vendredi 17 mai, trois jours seulement avant l’enlèvement des enfants, la fille aînée a reçu un téléphone pour son anniversaire. Au cours de la fin de semaine, son mauvais comportement a porté Natalya à lui retirer le téléphone jusqu’à ce que son comportement s’améliore.
Le lundi 20 mai, leur fille a parlé de cet incident à l’école. Ce soir-là, le Barnevernet est entré par effraction dans la maison familiale avec la police. Les enfants dormaient déjà. Ils ont été arrachés de leur lit et retirés de la maison. Toute la famille a été maintenue en détention policière pendant 24 heures et chacun a été interrogé séparément pendant trois heures. Les enfants ont ensuite été envoyés en famille d’accueil dans une ville située à une heure de route.
Barnevernet a insinué que la raison pour laquelle ils ont pris les enfants était qu’ils croyaient que les enfants n’avaient pas une routine appropriée. En Norvège, cela, et à peu près n’importe quoi, peut être considéré comme de la « négligence » ou une « négligence future potentielle », et peut être utilisé comme motif pour retirer un enfant.
De plus, les parents n’avaient pas le droit de parler de l’affaire jusqu’au 11 juin, sous menace de deux ans de prison. Les enfants sont en famille d’accueil et les parents peuvent à peine les voir.
Citizen Go a lancé une pétition, adressée au vice-président des États-Unis Mike Pence pour que celui-ci intervienne, ainsi qu’une autre traitant d’un cas similaire d’une mère américaine appelée Amy et de son enfant Tyler.
Une mère et sa fille fuyant le service de «protection de l’enfance» de leur pays reçoivent enfin l’asile politique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Glenn Beltz/Flickr
Silje Garmo et sa fille Eira, d’un peu plus de deux ans, ont enfin reçu l’asile politique en Pologne après plusieurs mois d’attente. Silje Garmo avait dû fuir le service de protection de l’enfance de son pays, le Barnevernet, qui a la fâcheuse tendance d’enlever pour rien les enfants à leur famille sur la base de simples dénonciations… Extrait de FSSPX.News :
Une Norvégienne ayant trouvé refuge en Pologne avec son enfant, parce que son pays d’origine voulait lui enlever la garde de ce dernier, vient de se voir octroyer l’asile politique, relançant le débat sur la protection des droits de l’enfant au pays des fjords.
Silje Garmo est devenue, le 12 décembre 2018, la première Norvégienne depuis la Seconde Guerre mondiale réfugiée à titre politique en Pologne, pays où elle avait trouvé asile en 2017, après que le Barnevernet — l’office d’Etat censé protéger les enfants — eut décidé, pour la seconde fois, de lui enlever la garde de l’un de ses enfants.
L'idéologie du genre est sans fondement
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici un extrait d'un excellent texte expliquant les raisonnements de la théorie du genre (qui est plutôt une idéologie qu'autre chose), ses objectifs, la sorte de société qu'elle donne et, gravissime entre tous, son effet sur les enfants.
Extrait de Vigi-Gender :
Lire la suiteDéfinition du genre (ou idéologie du genre)
Le genre est un concept qui promeut l’indifférenciation sexuelle, au sens large, c’est-à-dire incluant la sexualité. Il est basé sur un postulat:
Postulat:
Notre corps n’a aucune signification ;
il n’a aucune influence sur nos comportements, nos centres d’intérêt, nos aptitudes, nos
rôles dans la société.L’homme et la femme sont une construction culturelle et sociale
indépendante de la réalité de leur corps.Par conséquent,
je ne suis pas homme ou femme.
Je me définis par l’orientation sexuelle que je choisis : homosexuel, bisexuel, hétérosexuel,
transsexuel…
La Cour suprême de Norvège donne raison à ce docteur qui a refusé d'implanter des contraceptifs
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle de Norvège.
Extraits de LifeNews :
La Cour a établi que le Dr Katarzyna Jachimowicz a agi dans le cadre de ses droits lorsqu'elle a refusé de suivre une procédure médicale à laquelle elle avait une objection morale.
[...]
En 2015, le Dr Jachimowicz perdit son emploi dans une clinique de médecine générale de la municipalité de Sauherad. Elle avait refusé d'insérer des dispositifs intra-utérins (DIU), qui peuvent agir comme abortifs. L'administration d'une procédure qui pourrait entraîner un avortement* contredit sa foi chrétienne.
*C'est aussi mauvais parce que contraceptif — CQV