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Shelley Lynn Thornton, celle qui était le bébé au centre de l’affaire Roe v. Wade

Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Daniel Jedzura/AdobeStock

10 septembre 2021 (Campaign Life Coalition) — Le bébé au centre de l’affaire Roe v. Wade, qui a fait date aux États-Unis en 1973 et qui a essentiellement légalisé l’avortement, n’a en fait jamais été avorté. Il s’agit d’une femme, aujourd’hui âgée d’une cinquantaine d’années, mariée et mère de famille. Elle a travaillé dur pour garder sa vie cachée et secrète, jusqu’à maintenant.

Shelley Lynn Thornton a révélé publiquement cette semaine qu’elle était la fille de Norma McCorvey, la « Jane Roe » de l’affaire tristement célèbre qui a entraîné la mort de 60 millions de bébés par avortement légal. Le journaliste Joshua Prager a révélé l’histoire de la vie de Shelley dans The Atlantic. Il est également sur le point de publier un livre de ses entrevues et ses recherches, intitulé The Family Roe : An American Story.

Shelley a été adoptée par une famille alors qu’elle était une nouveau-née. En grandissant, elle a commencé à être hantée par des questions sur l’identité de sa mère biologique. Enfant, elle luttait contre l’anxiété, ses mains tremblaient parfois lorsqu’elle se sentait anxieuse. À 15 ans, elle a commencé à ressentir des symptômes de dépression, se sentant, dit-elle, « somnolente et triste ».

Ce n’est que lorsque Shelley a découvert qui était sa mère biologique qu’elle a commencé à comprendre son anxiété et sa dépression.

« Quand une personne est enceinte d’un bébé, dit-elle, et qu’elle ne veut pas de ce bébé, celui-ci se développe en sentant qu’il n’est pas désiré. »

Elle a eu beaucoup de mal à accepter la réalité que sa mère biologique était la femme qui est à l’origine de l’avortement légal. C’est pourquoi, elle n’a jamais voulu rencontrer sa vraie mère, bien que « Jane Roe » McCorvey soit finalement devenue chrétienne et pro-vie.

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Lorsque Shelley a découvert qui était sa vraie mère, elle a fait une crise émotionnelle, tremblant de partout et pleurant.

« La seule chose que je savais sur le fait d’être pro-vie ou pro-choix ou même sur Roe v. Wade, c’était que cette personne avait permis aux gens de sortir et de s’adonner à la promiscuité », se souvient Shelley en apprenant, à l’âge de 19 ans, qui était sa mère biologique.

Prager écrit avec perspicacité dans son article que la genèse du malaise de Shelley « a précédé sa naissance ». En d’autres termes, même dans l’utérus, Shelley sentait, en tant que bébé, que sa vie n’était pas désirée, et ce sentiment l’a tourmentée tout au long de sa vie.

Prager écrit :

Du point de vue de Shelley, il est clair que si l’on pouvait dire qu’elle, bébé Roe, représente quelque chose, ce n’est pas le caractère sacré de la vie mais la difficulté de naître sans être désiré.

Bien que Shelley refuse de s’identifier comme « pro-vie » ou « pro-choix », elle a longtemps considéré l’avortement comme une erreur. Lorsque, jeune femme, elle est elle-même devenue enceinte hors mariage, elle a décidé de garder son bébé malgré les pressions exercées par son amant pour qu’elle avorte.

L’avortement ne faisait « pas partie de qui j’étais », a-t-elle raconté.

L’histoire de Shelley met en lumière les ondes de choc provoquées par une culture qui traite les bébés à naître comme un « choix », une personne dont on peut disposer. Son histoire révèle les retombées d’une culture qui permet aux femmes de rejeter leurs enfants à naître, jusqu’à engager un tueur à gages en la personne d’un avorteur pour les faire tuer. Mais surtout, son histoire révèle que chaque enfant a besoin et mérite d’être aimé, désiré et accepté dès le premier instant de son existence.



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