M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Rodomontades médiatiques face aux réactions négatives au « mois de la fierté »

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : olly/Adobe Stock

16 juin 2023 (LifeSiteNews) — Au cours des dernières semaines, les médias grand public ont commencé à s’inquiéter. Cette année, le « Mois des Fiertés » suscite beaucoup plus de réactions négatives qu’à l’accoutumée. Certains joueurs de sport ont déclaré qu’ils ne voulaient pas porter de maillots LGBT ou participer à des événements LGBT. Le Canada a connu, en l’espace d’une semaine, plusieurs des plus grandes manifestations contre l’idéologie du genre qu’il ait jamais connues. Les journalistes dissidents et les intellectuels publics se rebiffent, et plusieurs victoires très médiatisées — dans les assemblées législatives des États et au sein du Service national de santé du Royaume-Uni — ont jeté de l’huile sur le feu.

J’ai déjà souligné dans cet espace que les médias grand public publient constamment de la propagande pour le mouvement LGBT, mais à mesure qu’il devient évident que les questions qu’ils prétendaient « ne pas être discutables » le sont en fait, ils ont recours à une autre tactique : publier des explications pour que leurs téléspectateurs et lecteurs puissent comprendre à quel point ils sont ignorants, s’éclairer et les rejoindre du bon côté de l’Histoire.

Le Toronto Star, par exemple, a réagi à plusieurs joueurs sportifs montrant des signes de malaise vis-à-vis de l’idéologie LGBT en publiant un article intitulé : « Les équipes sportives devraient considérer les événements de la Fierté comme des occasions d’apprendre, selon les experts ». En d’autres termes, lorsque les gens expriment leur désaccord, ils devraient considérer que c’est le moment idéal pour entamer une rééducation. Quelques extraits :

Les controverses entourant les célébrations de la Fierté dans le sport professionnel devraient être l’occasion pour les équipes et les joueurs de s’informer sur les droits des LGBTQ, selon les experts...

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

La NHL s’est retrouvée sous les feux de la rampe à plusieurs reprises au cours de la saison régulière lorsque certains joueurs ont refusé de porter des maillots d’échauffement aux couleurs de la Fierté. Les frères Eric et Marc Staal, des Florida Panthers, et le gardien de but des San Jose Sharks, James Reimer, ont invoqué leurs croyances chrétiennes pour justifier leur refus. Certains joueurs russes ont mentionné les lois anti-LGBTQ strictes de leur pays et la crainte de répercussions en cas de participation...

Les équipes ont tout à fait le droit de demander à leurs joueurs de porter des maillots d’échauffement portant des signes de fierté, a déclaré Simon Darnell, professeur associé de sport pour le développement et la paix à l’université de Toronto. Il n’y a pas de violation des droits des joueurs tant qu’il n’y a pas de sanction pour ceux qui choisissent de ne pas participer. Mais ces refus de participer aux célébrations de la Fierté illustrent le fait que l’homophobie peut encore être un problème dans le sport professionnel aujourd’hui, a-t-il ajouté.

En résumé, refuser de porter physiquement sur soi les symboles d’une idéologie que l’on désapprouve est un signe de haine qu’il faut purger — mais vous avez de la chance. Les militants LGBT, dans leur magnanimité, sont prêts à accepter cette situation. « Je pense que ces joueurs sont du mauvais côté de l’Histoire, malheureusement », a déclaré M. Darnell au Star. « Les athlètes peuvent faire ce qu’ils veulent, ils ont le droit de ne pas participer. Mais il semble qu’il y ait là un moment éducatif que l’on pourrait saisir ».

L’implication tacite : ou bien. Anthony Bass, le lanceur des Blue Jays qui s’est excusé servilement après avoir exprimé son soutien au boycottage de Target, a tout de même été hué sur le terrain et mis à l’écart par son équipe.

Une autre explication vient de TIME, autrefois l’un des magazines d’information les plus prestigieux d’Amérique (et que j’ai grandi en lisant). En réponse aux batailles qui se déroulent dans les législatures des États à travers le pays, il a publié « How to Talk to Your Kids About Gender » (Comment parler du genre à vos enfants), dans lequel il affirme que les parents ne sont tout simplement pas qualifiés pour parler du genre à leurs enfants et que des « experts » devraient plutôt être chargés de cette tâche. Et à qui croyez-vous qu’ils pensent ? Aux militants LGBT :

« Lorsque vous retirez des mains des experts et des éducateurs le travail d’éducation sur des questions complexes, vous laissez les parents, les soignants et les tuteurs faire un travail pour lequel ils ne sont pas qualifiés », affirme Melanie Willingham-Jaggers, directrice générale de GLSEN, une organisation qui milite en faveur d’un environnement d’apprentissage favorable aux jeunes LGBTQ

Mais comme les parents ont malheureusement encore des droits et que les enfants ne peuvent pas être entièrement confiés aux militants LGBT, TIME a quelques conseils à leur donner :

Avant de discuter de genre avec leurs enfants, les experts suggèrent aux parents de faire des recherches pour mieux comprendre les nuances du sujet, qu’il s’agisse de se familiariser avec la différence entre le genre et le sexe, d’examiner ce que signifie être transgenre ou de comprendre les pronoms.

En outre, ils conseillent de lire des livres LGBT aux enfants dès leur plus jeune âge, de parler aux enfants (même aux tout-petits !) des différences dans la façon dont les gens s’identifient, et de toujours se rappeler qu’« au fur et à mesure qu’un enfant grandit, il peut avoir une idée plus claire de son identité de genre ». Les parents qui ne font pas tout cela, précise TIME, représentent un danger pour leurs enfants. Tout au long de l’explication, il est souligné que les gens doivent être prêts à abandonner les opinions qu’ils ont toujours eues, notamment en ce qui concerne le sexe biologique.

Le radiodiffuseur public canadien s’est également attelé à la tâche : CBC Kids a publié un document explicatif sur la signification des différentes lettres de l’acronyme « LGBTQ2S+ », qui ne cesse de s’étendre.

On pourrait citer bien d’autres exemples, mais la tendance est claire : la presse grand public, à quelques exceptions notables près, est si fermement dans le camp du mouvement LGBT qu’on ne peut même pas lui faire confiance pour couvrir correctement le débat. Au lieu de cela, elle répond au débat en décriant les droits parentaux, en préconisant la rééducation des joueurs de sport et des parents, et en produisant des contenus pour enfants qui font la promotion de leur vision du monde.



Laissez un commentaire