Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : gpointstudio/Freepik
L'édification d'une culture de la vie est un exercice qui va du haut vers le bas. Dieu, notre créateur, est au sommet et nous, ses créatures, en bas, nous conformant à ses préceptes, agissons en accord, d'un seul cœur, avec lui.
Un exemple de cela s'est produit la semaine dernière. Jennifer, une femme avec laquelle je travaille beaucoup, a reçu un appel téléphonique. Il s'agissait d'une mère qu'elle et moi avions aidée il y a quelque temps.
Cette mère appelait au nom d'une autre mère dont l'enfant était devenu trop grand pour ses vêtements et qui se demandait si une autre mère dans le besoin pourrait bénéficier d'un don de ces vêtements, deux cartons pleins. Elle a contacté son amie qui s'est souvenue de Jennifer. Jennifer m'a appelée pour me demander si Daniella, qui avait accouché de jumeaux il y a trois semaines, serait intéressée. Comme je l'ai appris plus tard, elle l'était. C'est ainsi qu'a commencé une série d'événements pour livrer les vêtements.
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La construction d’une culture de la vie au milieu de ce paysage d’avortements et d’euthanasies, entre autres maux sociaux, dépasse les capacités humaines. Seul Dieu peut la restaurer. Notre rôle est simplement d’être un peuple de foi, agissant selon les directives que nous recevons d’en haut.
Et comment discerner ces directives ? Dans un ouvrage de 200 pages, Lorenzo Scupoli, religieux et enseignant du XVIe siècle, propose un plan simple en quatre points : 1. renoncer à soi, 2. croire en Dieu, 3. utiliser nos facultés intellectuelles et notre volonté de la bonne manière, et 4. prier pour connaître la volonté de Dieu dans notre vie.
La « Bataille spirituelle » de Scupoli se compose de soixante-cinq courts chapitres qui explorent ce plan en quatre points, un plan qui met l’accent sur le voyage intérieur. Ce voyage vise à nous convertir et à nous purifier afin que nos actions extérieures brillent de vertu. En nous transformant, nous commençons à transformer le monde extérieur et à construire une culture de la vie.
Simple ? Oui. Facile ? Non. Je suis en train de découvrir les nombreuses mauvaises herbes qui poussent dans mon âme depuis des décennies. La bénédiction que je reçois est que je commence à les voir et à les enlever. Je n’aurais jamais pensé être aussi enthousiaste à l’idée de désherber !
Et je ne suis pas le seul ! Et vous ?