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Rendez-vous avec la mort le 8 janvier 2019

Par Paul-André Deschesnes

Le 28 décembre 2018, le Journal de Montréal nous a fait un beau « cadeau » de Noël empoisonné. En première page, et en très grosses lettres, un ancien journaliste vedette de ce journal, âgé de 75 ans, annonce à la population qu’il sera euthanasié le 8 janvier 2019.

Sur cette même page, nous le voyons tout souriant, car sa demande pour « l’aide médicale à mourir » (une formule hypocrite pour cacher le mot euthanasie) a été acceptée. Aux pages 6 et 7, c’est le délire le plus complet.

Le journaliste retraité fait un vibrant témoignage pour cette « belle » mort. Pour lui, quand on a une maladie incurable, mieux vaut mourir au plus vite. Son pneumologue, qui est d’accord avec l’euthanasie, a fait les démarches nécessaires pour accommoder son client. Après un certain temps, ce malade a fini par trouver un médecin qui accepterait de lui administrer la piqûre finale. Il faut ici préciser que la grande majorité des médecins au Québec approuve l’euthanasie (rectitude politique oblige), mais ce n’est qu’une minorité qui est volontaire pour tuer le patient. La conscience des médecins semble les torturer encore un peu !

Dans ce dossier, le médecin qui va procéder et le pneumologue ont dit qu’ils étaient très heureux de « rendre ce service de santé » essentiel à ce patient très malade. Notre ex-journaliste a dit haut et fort « qu`il a bien hâte de mourir, qu’il n’a aucun problème avec ce qui se passera l’autre bord, car c’est le néant, et qu’il est un athée pur et dur. » Enfin, il a terminé en ajoutant et en riant « qu’on n’est rien dans l’immensité de l’univers ».

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Quel « beau » témoignage en ce temps de Noël 2018 !

Au lieu de nous parler de la beauté de la vie en présentant un article sur la naissance de Jésus, le Journal de Montréal a plutôt décidé de faire une promotion très ostentatoire de l’euthanasie.

Actuellement, au Québec et au Canada, l’euthanasie est de plus en plus populaire. Le bon peuple chloroformé, anesthésié et contaminé par cette façon rapide de mourir, a perdu tous ses repères. On réclame partout l’abolition des balises qui existent actuellement pour se faire euthanasier. Plusieurs vont même jusqu’à demander l’euthanasie pour les enfants et les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Toute cette décadence aboutira bientôt à l’euthanasie sur demande sans aucune balise, comme cela existe au Canada avec l’avortement depuis plusieurs décennies.

Il y a actuellement devant les tribunaux au Québec deux causes qui vont faire beaucoup de bruit. Dans un premier cas, deux personnes atteintes d’une maladie dégénérative réclament l’euthanasie sous prétexte qu’on a le droit fondamental de choisir la date de sa mort. Dans le deuxième cas, c’est l’ouverture d’un autre procès pour un homme qui a tué par compassion son épouse dans un hôpital, car elle souffrait de la maladie d’Alzheimer. On va de plus en plus se servir des tribunaux et de la Charte des droits et libertés pour se débarrasser des balises dans le « merveilleux monde » de l’euthanasie. On veut l’abolition de toutes les balises !

Aujourd’hui dans les universités du Québec et du Canada, les facultés de médecine ont ajouté à leur programme d’études le volet « aide médicale à mourir », pour permettre aux futurs médecins d’être des champions, afin de donner la « belle » mort à leurs patients.

Notre société perverse et de plus en plus athée continue de carburer à ces nouvelles « valeurs ». C’est le triomphe de la culture de la mort tellement dénoncé par les derniers papes.

Nous avons mis Dieu dehors à tous les niveaux de la société. Nous avons ouvert la porte toute grande à toutes sortes de perversions morbides. Nous avons décrété que le bien est mal et que le mal est bien, sous des prétextes enrobés de bonbons à l’eau de rose. Nous avons accouché du chaos et d’un Nouveau Monde complètement fou. Nous allons bientôt frapper le mur, car la Vie finira bien par triompher de la Mort.

En tant que chrétien, il faut continuer de ramer à contre-courant dans ces épaisses ténèbres sans se décourager, même si on est méprisé et ridiculisé. Il faut se battre contre les forces du Mal qui sont omniprésentes partout et militer activement dans les mouvements anti-euthanasie et pro-vie.



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